Du 15 au 19 novembre : Cinéma les Séances Vertes à Dorlisheim

Du 15 au 19 novembre : Cinéma les Séances Vertes à Dorlisheim

 
Du 15 au 19 novembre à l’occasion de la COP22, le cinéma Le trèfle de Dorlisheim organise les SEANCES VERTES. De nombreux films et ateliers sur l’environnement vous seront proposés (programme). Alsace Nature est partenaire de l’évènement et sera présent pour tenir un stand, proposer des animations ainsi que pour intervenir à la suite de certaines projections.
 

 

Mardi 15 novembre: 18h à 19h: Alsace Nature tiendra un stand dans le hall, nous proposerons un atelier « Do it yourself » (confection d’objets soit même). Pierre, notre animateur se propose de faire une petite formation pour ceux qui le souhaitent.
19h: Projection du film Captain fantastic puis débat animé par Alsace Nature
 
Vendredi 18 novembre: 18h à 19h: Alsace Nature tiendra un stand et présentera ses actions sur le territoire.
19h: Projection du film Nous resterons sur Terre puis débat animé par Alsace Nature
 
Samedi 19 novembre: 15h30: Projection du film d’animation Minuscule-La vallée des fourmis perdues.
17h à 18h: Animation sur le monde des insectes et leur impact sur l’environnement.
 

 
 

[Communiqué] Arrêtés préfectoraux contre les pesticides : stop à la mise en danger de notre santé !

[Communiqué] Arrêtés préfectoraux contre les pesticides : stop à la mise en danger de notre santé !

Face à la dangerosité et au vide juridique concernant les pesticides, les pouvoirs publics français ont fait un premier pas dans l’élaboration d’une réglementation : l’arrêté préfectoral du 30 mars 2016 pris dans le Haut-Rhin réglemente les épandages de produits phytopharmaceutiques sur les cultures de vignes et arboricoles à proximité des établissements accueillant des enfants et des personnes vulnérables. Un arrêté similaire est imminent dans le Bas-Rhin. Alsace Nature salue cette remarquable prise de conscience du danger des pesticides.
Néanmoins, l’association a écrit au Préfet du Bas-Rhin pour souligner l’insuffisance de l’arrêté pris dans le Haut-Rhin, pour les raisons suivantes :
•    les personnes vulnérables sont partout, et pas seulement dans les écoles : femmes enceintes ou susceptibles de l’être, personnes vulnérables par leur génétique ou des antécédents médicaux, fœtus…
•    Arrêter les épandages une heure avant l’école ne suffit pas, vu que les produits sont volatiles, et qu’il est même déconseillé de rentrer dans une zone traitée avant 6 à 48 heures.
•    Les distances d’interdiction sont inefficaces, vu le transport à distance et la redéposition des pesticides.
•    La vigne et les arbres fruitiers sont particulièrement traités, mais d’autres cultures reçoivent elles aussi des doses importantes de pesticides, comme les betteraves ou les pommes de terre.
•    Certaines molécules dangereuses pour l’environnement ont été exclues de l’arrêté, sans explication aucune.
Nos enfants doivent pouvoir jouer dans l’herbe des jardins sans être contaminés par les pesticides des voisins !
Alsace Nature demande à tous les acteurs de se mettre autour d’une table pour mettre en place des ceintures non traitées ou en agriculture biologique autour des villages [1]. C’est tout aussi important que de protéger les captages d’eau potable. Pour les agriculteurs et les particuliers, le message est le même : les traitements par les pesticides ne sont pas banaux !
Les pesticides utilisés couramment en agriculture, mais aussi dans les communes, les jardins et même à l’intérieur des maisons, ont des effets inquiétants sur la santé. Ces impacts sont clairement démontrés au niveau des cellules du corps. Ces produits touchent les systèmes sanguins et immunitaires, le cerveau, la régulation métabolique (diabète) et hormonale, le contrôle de la prolifération cellulaire (cancers)[2]. L’effet sur la santé peut devenir visible 30 ans après l’exposition !
L’impact des pesticides sur la santé ressemble donc à une loterie. Nous ne savons pas qui parmi nous sera malade, qui est génétiquement fragile et nous ne connaissons pas l’interaction des cocktails de molécules qui nous impactent dès la vie fœtale.
[1] C’est une des recommandations du rapport de Dominique Potier : Pesticides et agro-écologie. Les champs du possible page 161 – http://agriculture.gouv.fr/ministere/pesticides-et-agro-ecologie-les-champs-du-possible
[2] Expertise collective de l’INSERM, 2013