Elevages intensifs, élevages soutenables ? Un débat constructif à Truchtersheim

Elevages intensifs, élevages soutenables ? Un débat constructif à Truchtersheim

171206-Affiche-soiree-Elvage-indus-TrefleOrganisée par le réseau Agriculture d’Alsace Nature, avec le soutien du groupe local Kochersberg, la soirée débat du 6 décembre sur la question des élevages intensifs a attiré une soixantaine de personnes, au Trèfle à Truchtersheim, dont une bonne partie d’agriculteurs du secteur.

Après une brève introduction de Maurice Wintz, pilote du groupe local, Anne Vonesch, responsable du réseau Agriculture d’Alsace Nature et membre du Bureau Européen de l’Environnement,  a présenté la question de l’élevage, à travers des extraits vidéo.

Sabine Trensz,  photographe qui a parcouru le Monde avec Pierre Mann, a fait part de son expérience et dénoncé les saccages faits à l’environnement et aux hommes pour favoriser une  agriculture intensive et productiviste à outrance. Par exemple, la monoculture de l’huile de palme a détruit des centaines de milliers de km de forêts tropicales, anéantissant du même coup la biodiversité et les cultures vivrières des paysans des pays concernés obligés de fuir vers les villes ou employés dans des conditions indignes pour la production de cette monoculture. Elle a insisté sur la responsabilité de chacun : nous sommes tous consommateurs et si nous souhaitons que les pratiques agricoles changent, nous devons aussi faire des choix de consommation différents.

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Anne Vonesch, a enchainé par un argumentaire très documenté pour présenter des pistes de réflexion sur : « pourquoi il faut consommer moins de protéines

animales » et « Comment réussir à produire MOINS et MIEUX ?« , VOIR ICI la présentation

De nombreuses questions ont suivi, notamment de la part des éleveurs présents dans la salle, qui partageaient en grande partie le constat d’Alsace Nature mais qui ont fait part de leurs contraintes organisationnelles et financières.

La discussion s’est poursuivie autour du verre de l’amitié. Plusieurs agriculteurs ont exprimé leur satisfaction de pouvoir discuter de ces questions avec des membres d’Alsace Nature.

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[Découverte de la semaine] – Barbastelle d’Europe (Barbastella barbastellus)

[Découverte de la semaine] – Barbastelle d’Europe (Barbastella barbastellus)

 
barbastelleLa Barbastelle d’Europe est une chauve souris au pelage long, soyeux et de couleur noir, comme le reste de son corps. Elle ne ressemble pas aux autres chauves-souris, son museau est très plat et ses grandes oreilles plates se rejoignent sur le front. Elle mesure entre 4,5 et 6 cm de long (tête et corps). Les ailes ouvertes, son envergure atteint entre 20 et 30 cm.
Son alimentation est constituée de petits insectes tendres, avec une majorité de micro-papillons car la Barbastelle d’Europe à une mâchoire faible. Elle localise les petits insectes grâce à ses ultrasons au rythme irrégulier, de 30 à 35 kHz. Son vol est rapide et agile.
Répartie en Europe occidentale, le Sud de l’Angleterre, la Norvège et la Suède, cette espèce est typique des régions boisées de plaine et de montagne (jusqu’à 2000 m d’altitude). Elle préfère les forêts mixtes âgées à strates buissonnantes. Résistante au froid, même par températures négatives, elle affectionne particulièrement les gîtes dans les arbres tels que les cavités d’arbres et écorces décollées. Mais on trouve les colonies les plus importantes dans les bâtiments, pourvu qu’ils présentent des espaces étroits. Il lui arrive d’aller dans des grottes où des caves pour passer l’hiver. La Barbastelle hiberne de Novembre à Mars. Elle peut faire 300 km entre ses gîtes de reproduction et les sites d’hivernage.
La Barbastelle est généralement solitaire pendant l’hibernation. Les colonies ne se rassemblent qu’au printemps et rares sont celles qui regroupent plus de 50 individus. Elle a une longévité de plus de 20 ans.

La Barbastelle d’Europe est inscrite que la Liste Rouge des espèces menacées en Alsace. Sa population est sur le déclin à cause de plusieurs menaces tel que la raréfaction des insectes dû à l’usage intensif d’insecticides. Ainsi que la coupe des gros arbres morts ou fissurés dans lesquels elle fait son gîte. Il est donc important pour la chauve-souris de la laisser s’installer dans votre cave si tel est le cas où alors de ne pas couper les vieux arbres morts ou vieillissants qui constituent des gîtes nécessaires à son développement.

14-15 février : Soyons très nombreux à Strasbourg contre le CETA !

14-15 février : Soyons très nombreux à Strasbourg contre le CETA !

Le futur accord économique et commercial global entre l’Union européenne et le Canada, dit CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement), sera présenté au Parlement européen, Mercredi 15 février 2017,  pour être ratifié par les députés européens.

Il restera ensuite aux parlements de tous les pays concernés à se prononcer.
Les ONG, dont Alsace Nature, considèrent que ce texte favorise l’accroissement des relations commerciales entre les deux zones au détriment des questions environnementales et de la décarbonisation de l’économie.

NOUS POUVONS ENCORE AGIR pour empêcher cet accord !

Au moment du vote du CETA le 15 février, et indépendamment de son résultat, SOYONS TRES NOMBREUX à Strasbourg pour faire entendre nos revendications :

« Pour la justice sociale et climatique, non au traité des multinationales ! »
 

Programme :

Le 14 février : Soirée festive au Molodoï

à partir de 19 h 30 au Molodoï à Strasbourg (19 rue du Ban-de-la-Roche),
avec des mouvements venus de toute l’Europe, suivi d’un concert !

lien ICI
 

Le 15 février : Grande manifestation

- à partir de 8h00 : accueil des euro-député.e.s devant le Parlement Européen avec Cheval de Troie et pancartes
- à 10h30 : manifestation européenne, RDV : Place Kléber
- à 14h : assemblée publique des mouvements européens.
infos :
événement facebook
https://www.collectifstoptafta.org/actu/article/mobilisation-stopceta-organisation-des-bus-pour-strasbourg
http://www.fne.asso.fr/agenda/nocetachallenges-mobilisons-nous-pour-l’intérêt-général