[Noël Autrement] – Le Repas

[Noël Autrement] – Le Repas

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Que serait Noël sans son repas ? Ce festin ou l’on sait que l’on va trop manger, mais en même temps, c’est tellement bon qu’on peut pas s’en empêcher … Aujourd’hui on vous donne plusieurs solutions afin de réduire l’impact de votre repas de Noël !
Depuis 50 ans nos modes de consommation ont évolués, et on achète beaucoup plus de produits transformés (chips, conserves, surgelés, confitures…). En France, l’alimentation représente entre 20 et 50 % de notre empreinte environnementale. Plus de 95 % des exploitations françaises fonctionne avec de l’agriculture conventionnelle ou intensive. A cela, s’ajoute la mondialisation, avec de nombreux produits du monde entier disponible dans votre épicerie du coin.
Il y a d’énormes quantités de ressources utilisées à chaque étape de la chaîne alimentaire (production, transformation industrielle, transport, stockage, distribution, consommation) ; comme des énergies (fioul, électricité), de l’eau, de la matière première pour produire les emballages… En France, chaque année, 10 millions de tonne d’aliments sont gaspillés sur toute la chaîne alimentaire. Ce qui équivaut à 150 kg par personne.

17 % des victuailles de Noël finissent à la poubelle.

Le gaspillage alimentaire est un fléau de notre société, chaque français, à la maison, jette 29 kg d’aliments à la poubelle chaque année.
En plus du gaspillage alimentaire, il y a beaucoup d’autres sources de déchets ; notamment si vous utilisez de la vaisselle jetable. Et tout ce qui concerne les « déchets cachés » de vox choix alimentaires.
La viande est beaucoup plus gourmande en énergie que les cultures céréalières. En tout, c’est 70 % des terres arables mondiales qui sont utilisés pour l’élevage animal, ce qui équivaut à 30 % des surfaces émergées de la planète. Sans compter que les élevages rejette du CO2 dans l’atmosphère, qu’ils contribuent à la pollution de l’eau et la perte de la biodiversité. Et on ne vous parle même pas du bien-être animal…

Le repas zéro-gaspi

700 kg de dinde sont achetés chaque minute au court du seul mois de décembre en France !
On vous conseille donc de limiter la viande lors de votre festin de Noël, de consommer bio, local et de saison en favorisant les circuits courts. Tout cela pour limiter les pollutions générés par la production des aliments et favoriser votre économie locale !
Afin de limiter le gaspillage alimentaire, cuisinez en quantités adaptées en fonction de tout ce que vous servez ! Et, après si il y a encore des restes, ne les jetez pas, cuisinez-les, ou congelez-les ! Cela vous fera moins de travail pour l’année prochaine, ou vous pourrez avoir un petit goût de Noël au printemps ! Sur ce, on vous laisse réfléchir à vos petites recettes et on vous souhaite un Joyeux Noël !

[Découverte de la semaine] : Iris de Sibérie (Iris sibiric L.)

[Découverte de la semaine] : Iris de Sibérie (Iris sibiric L.)

 
L’iris de Sibérie également appelée Iris bleu des marais est une des fleurs emblématiques des rieds alsaciens menacées de disparition. Présent en Europe, en France métropolitaine et en Alsace, l’iris de Sibérie est « en danger » sur les listes rouges régionale, nationale et européenne. Il fait partie des espèces protégées sur l’ensemble du territoire et qui sont déterminantes de l’inventaire ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt écologique Faunistiques et Floristiques).

On le trouve en Alsace dans les prairies humides exposées à la lumière et de température ambiante. C’est une plante vivace reconnaissable avec sa taille allant de 50 cm à 1 mètre. L’iris de Sibérie est dépourvu de poils. Ses fleurs pédonculées et odorantes sont bleu à fond jaunâtre.
Profitez-en sa période de floraison se situe de main à juin !
Photo : David Hackel
L’image contient peut-être : plante, fleur, nature et plein air