Un rendez vous… trois sous articles… quelques photos ! :
J-6 !!!
Jojo vous donne rendez vous à Metzeral le 7, 8 et 9 août prochain pour la 4ème édition de Fest’âne, l’incontournable festival cadichonesque de la vallée de Munster ! Jeux, contes, ateliers, animation, restauration, balades et soirée bal folk, tout est prévu par les organisateurs d’An’art pour vous offrir un week-end familial « bon-enfant » :
le programme est consultable sur internet sous www.an’art.fr.
Plaisir de lire, plaisir d’offrir, plaisir de jouer, votre mustélidé « black and white » y sera avec quizz, abécédaire, deux histoires et son second écho des terriers spécial fest’âne.
Sous l’œil bienveillant de sa peluche poilue, il proposera de troquer sa première auto-édition papier : un recueil de cinq contes contre quelques deniers !
Cet argent permettra de financer en partie nos 10 sacs de 25 kg de graines de tournesol annuels (cela coûte à notre refuge approximativement 250 euros!!!)
Le Groupement d’Étude et de Protection des Mammifères d’Alsace s’installera aux côtés de Jojo le dimanche 09 août avec jeu, mascotte et doc sur la faune mammalienne locale.
(Si vous avez un jardin et êtes un inconditionnel du beau, du bon, du bio, n’oubliez pas pelle et seau : récupérée directement du producteur au consommateur, la merde de l’âne est le ferment idéal pour les potagers frais du grand-est ! (Ah il va être chouette le retour en bagnolle !!!)
News du refuge :
Nous croulons sous les « belles images », gentillesses du bon Dieu ! Je vous en partage 3 !
Les papillons sphinx-colibris peu nombreux l’année dernière sont cette année légion. Nous avons créé sur quelques mètres un couloir à lépidoptères.
Arpenté en aller-retours, ce couloir donne, je vous le dis, un avant-goût du Paradis.
L’une des dames colverts qui squattaient cette hiver notre mare, (ils étaient une dizaine de couples), est venue, il y a six jours, placer sa progéniture sous notre protection ! Neuf petits s’ébattent sous l’œil attentif de nos six oies !
Un peu plus loin, dans l’une de nos haies, niche sans doute de quoi les protéger un peu des éventuels prédateurs : Dame sanglier… Les marcassins, surtout deux, affectionnent notre verger et ne se formalisent pas trop de notre présence…
Les adultes qui les accompagnent restent, eux, prudemment en retrait.
Hier matin, marcassins et oies broutaient comme un seul troupeau ! (Comme le dit si bien Dominique, un ami chasseur : c’est comme chez les humains, « c’est si mignon quand c’est tout petit !!! »).
♪ Les cigognes sont de retour ♫
(vous savez qu’elles ont la réputation, ici, d’assurer les livraisons des nouveaux nés!)
Viviane est devenue la maman d’adoption de Vanille, un charmant lapereau qui nous a rejoint la semaine dernière. Elle doit une fière chandelle au chef toqué de l’hôtel restaurant les clarines d’argent. Ce maestro du piano l’a sauvé d’entre les pattes de deux pies !!!
Pour finir : l’invitée surprise et la recette gastro de cet écho !
Indice 1 : Il s’agit d’une plante.
De nombreux peintres ont utilisé la couleur de ses fleurs pour esquisser les robes de leurs madones. Les grecs l’appelaient Euphrosine, tant elle apaisait. Les soldats de Rome la consommaient infusée dans du vin pour se donner courage et certains montagnards d’Ukraine et de Pologne, les Lemko, l’utilisaient (et l’utilisent encore figurez vous !) en aphrodisiaque.
Indice 2 : Son huile régénératrice, riche en vitamines A, D, E, K et en oméga 6, fait le bonheur des pourvoyeurs d’eau de jouvence. Tour à tour diurétique, adoucissante, dépurative, laxative, sudorifique, cette cousine de la vipérine, véritable pain des abeilles, tant en nectar, qu’en pollen, est adulée par les apiculteurs.
Indice 3 : Ses fleurs auraient un goût d’huître, ses feuilles un goût de concombre…
– Personnellement je dirais plutôt d’artichaut – Elles constellent nos parcelles généralement d’étoiles bleu. Il lui arrive parfois de rosir ou blanchir selon la texture du sol ou la variété.
Indice 4 : Au jardin, elle enrichi le sol en potassium, elle est antifongique, donc bénéfique pour les pommes de terre, tomates, fraisiers… Elle éloignerait limaces, chenilles des choux et nématodes. La plante entière est un excellent activateur pour le compost.
Indice 5 : Aussi râpeuse qu’un coup de léchouille de bœuf, la plante mère disperse ses petits grâce aux fourmis, cela s’appelle la « myrmécochorie », un nom, vous en conviendrez, facile à oublier !!!
Si les oiseaux granivores, verdiers, mésanges et chardonnerets s’intéressent, eux, à l’akène, c’est l’excroissance blanchâtre collée au fruit qui attirent les besogneuses de nos sous bois, potagers, vergers et forêts. Dans cette excroissance se trouve l’huile réputée que consomment certains d’entre nous, le plus souvent, en gélules.
L’akène rejoint la fourmilière, l’huile est récupérée, la graine rejetée, parée à germer.
Eh !!! Quelques fins connaisseurs l’ont deviné, il s’agit de, borago officinalis, la bourrache !
Bien qu’elle contienne un alcaloïde qui a de très fortes doses pourrait être néfaste pour le foie, la bourrache, en soupe, en crème ou en salade, elle est fort consommée par nos voisins germains :
son mucilage est bénéfique pour le transit.
C’est beau, c’est bio, c’est bon !!!
Pour réaliser cette recette simple, compter 10 minutes de cueillette, ½ heure de préparation, 20 minutes de cuisson :
Je lave 300 grammes de belles feuilles fraîches, j’enlève la tige principale (concentration d’alcaloïdes pyrrolyzidiniques – je vous laisse chercher… -), j’ajoute trois pommes de terre, deux oignons, quelques épices et du sel.
Le tout est légèrement recouvert d’eau dans la cocotte-minutes.
15 mn de cuisson à feux doux après le sifflement d’usage, vous pouvez mains sur les hanches crier en bas de l’escalier : « à taaaable !!! ».
N’oubliez pas d’agrémenter l’image par quelques fleurs de capucines et deux, trois tartines de pain grillé !
Se mange chaud ou froid.
Bon appétit !
Votre copain,
…à vendredi, samedi, dimanche pour les plus proches !!!