lundi 3 Nov 2014 | Non classé, Presse, Revue de presse
Alsace Nature organisait hier, à Kolbsheim sur le site de la cabane anti-GCO, un rassemblement pacifiste en mémoire de Rémi Fraisse, ce jeune bénévole de FNE Midi Pyrénnées Nature, mort lors d’une manifestation pour protester contre le barrage de Sivens dans le Tarn.
La presse s’est faite l’écho de ce rassemblement :
Ainsi dans les DNA, un article intitulé « La renoncule au poing « , est paru ce lundi 3 novembre 2014; Extraits :
« Une renoncule en étendard, une cinquantaine de personnes se sont retrouvées à Kolbsheim, hier à 16 h, en mémoire de Rémi Fraisse.
Militants écologistes , élus locaux, simples citoyens, pour la plupart anti-GCO : il s’agissait pour eux d’honorer en un « rassemblement pacifique » ce jeune opposant au barrage de Sivens, dans le Tarn, mort il y a un peu plus d’une semaine. […]
Devant la cabane du collectif « Grand Contournement Ouest non merci », le président d’Alsace Nature (AN) a, dans un discours et devant les médias, dénoncé les « violences » tant « des forces de sécurité » avec leurs grenades offensives, que « des pouvoirs publics » qui cherchent à « imposer par la force des projets dont l’intérêt collectif n’est pas toujours démontré » et relèvent bien plus d’« intérêts catégoriels ». Maurice Wintz s’est enfin démarqué de « certains groupes qui s’opposent au libéralisme, mais par la violence ».
Après une minute de recueillement, Daniel Ehret, ancien d’AN et engagé de la première heure en faveur de l’écologie, a lu un témoignage que lui a inspiré le tragique événement, le souvenir de son combat contre le surgénérateur nucléaire de Creys-Malville, dans l’Isère, en 1977. Le 31 juillet, un professeur de 31 ans y avait eu les poumons soufflés. Le Vert d’Europe-Ecologie a pointé « l’aveugle brutalité » d’une méthode « qui n’a rien à voir avec la démocratie ».
Pour écouter les deux responsables, des hommes et des femmes de tous les âges, venus « dire ‘‘non’’ à une mort inutile », devant le petit chalet d’« un autre projet inutile ».
lien vers l’article
France 3 Alsace a fait un bref reportage dans son édition du JT du soir (2 novembre) (à environ 2 min 50)
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/emissions/jt-1920-alsace
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/2014/11/02/kolbsheim-hommage-remi-fraisse-583336.html
Au même moment à Paris, France Nature Environnement organisait un sit-in au Champ de mars, qui a réuni environ 700 personnes.
http://www.lemonde.fr/planete/video/2014/11/03/rassemblement-en-hommage-a-remi-fraisse-a-paris_4516902_3244.html
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/02/rassemblements-en-hommage-a-remi-fraisse-a-paris-et-a-sivens_4516687_3224.html
mardi 30 Sep 2014 | Energies Climat, Nucléaire, Presse, Revue de presse
L’information a été largement reprise dans la presse ce matin :
Un rapport parlementaire sur le coût anticipé de la fermeture de Fessenheim (réalisé par les députés Hervé Mariton (UMP, Drôme) et Marc Goua (PS, Maine-et-Loire) recommande de reporter la décision de fermer la centrale.
Selon ce rapport, fermer la centrale de Fessenheim d’ici à la fin 2016 pourrait coûter au moins 5 milliards d’euros à l’État, sans même commencer son démantèlement. Cette somme a été calculée essentiellement en évaluant le montant de l’indemnité qu’EDF pourrait obtenir devant un tribunal (près de 4 milliards d’euros) suite à la fermeture anticipée des deux réacteurs, et en partant de l’hypothèse selon laquelle la centrale mise en service en 1977 pourrait fonctionner jusqu’en 2040 (soit 60 ans).
Les députés ajoutent à cela le coût social de la fermeture « près de 2 000 emplois qui, en tenant compte des familles des salariés, concourent aux revenus de 5 000 personnes en Alsace « ainsi que la perte de recettes fiscales pour les collectivités locales.
Les rapporteurs en concluent donc qu’« une telle décision ne peut pas être prise sans que dans le débat, les aspects financiers ne soient pris en compte»….
Voir les articles suivants :
140930-Un-rapport-parlementaire-préconise-le-report-de-la-fermeture-de-Fessenheim-LeMonde
140930-Fessenheim-Un-rapport-préconise-de-reporter-la-fermeture-DNA
140930-Centrale-de-Fessenheim-le-rapport-parlementaire-préconise-de-reporter-la-fermeture-LALSACE
140930-Fessenheim-une -fermeture-a-5-milliards-LALSACE
Interrogée ce matin, Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement, a déclaré que la fermeture ne coûterait pas 5 milliards. Elle n’a cependant pas confirmé la fermeture de Fessenheim en 2016 ; elle ne sait pas encore quelle centrale pourrait fermer pour compenser la mise en service de l’EPR de Flammanville (il est prévu en effet dans la loi de transition énergétique qu’une ou plusieurs centrales ferment lors de la mise en service de l’EPR pour ne pas dépasser un seuil de production nucléaire de 63.2 GW).
140930-FESSENHEIM-Ségolène-Royal-Je-ne-céderai-à-aucun-chantage-la-fermeture-ne-coûtera-pas-5-milliards-LALSACE
Les associations anti-nucléaires ont réagi en dénonçant ce rapport totalement à charge. « Le rapport est exclusivement à charge ! Il ne pèse pas les avantages économiques qui résulteront de la sortie, au moins partielle, du tout nucléaire »
Ces associations avaient été invitées par la commission en charge de la rédaction de ce rapport. Or, leur contribution est totalement absente du rapport.
Jean-Jacques Rettig (Comité pour la sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin), André Hatz (Stop Fessenheim), Jean-Marie Brom (Stop Transport Halte au Nucléaire) et Jean-Paul Lacôte (Alsace Nature), tous représentants également du réseau Sortir du Nucléaire ont été auditionnés le 27 mai par la commission à Paris. «aucun des éléments que nous leur avons fournis n’a été repris. C’est quoi une commission parlementaire qui fait venir les gens uniquement pour les piéger et pas les écouter ? »
Les militants alsaciens avaient rappelé tous les risques pesant sur l’exploitation de l’énergie nucléaire à Fessenheim : une seule enceinte de confinement, aléa sismique, faiblesse du radier « malgré son récent et coûteux renforcement », risque d’inondation (la centrale est bâtie en contrebas du canal d’Alsace), vulnérabilité des piscines de combustibles… Ils avaient listé une quinzaine de risques spécifiques à la centrale alsacienne mais le rapport conclut « qu’aucune raison objective ne conduit à privilégier le choix du site de la centrale de Fessenheim pour une fermeture […] La centrale n’a jamais été aussi sûre »…
Les militants antinucléaire contestent le chiffre de 200 millions annuels de manque à gagner alors que la centrale n’aurait généré « que 131 millions de revenus en 2012 », pourtant année exceptionnelle en terme de production.
Les autres coûts relevés point par point dans le rapport seraient tout autant sujets à caution : les travaux sur le réseau de transport d’électricité par exemple, « étaient de toute façon programmés, fermeture de Fessenheim ou pas ».
« le rapport est insoutenable dans la mesure où il ne prend pas du tout en compte le risque financier énorme qui découlerait d’un accident nucléaire ».
140930-Partial-et-exclusivement-à-charge-DNA
lundi 22 Sep 2014 | Aménagement du territoire, Energies Climat, Energies renouvelables, Nucléaire, Presse, Revue de presse, Transports
A STRASBOURG
Environ 250 personnes se sont mobilisées hier à Strasbourg à l’appel d’Alsace Nature et de plusieurs associations environnementales ( collectif GCO non merci, Alter Alsace Energies, CSFR, Stop Fessenheim, Stop Transports Halte eu Nucléaire, ASTUS, la LPO, Campus Vert ….) pour rappeler aux dirigeants (élus, représentant de l’Etat ..) l’urgence de prendre des mesures concrètes pour enrayer le réchauffement climatique.
Nous nous sommes d’abord rassemblés place de l’Etoile pour interpeller les élus de la CUS sur la question du climat et tout particulièrement du projet de Grand Contournement Ouest, qui ne résoudra pas les problèmes de circulation sur l’A35 et qui contribuera à l’augmentation du rejet des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Sous la pluie, nous avons avons marché jusque la place de la République, où nous avons rappelé à l’Etat, devant la Préfecture, que le nucléaire n’est pas une énergie « propre » et qu’elle ne doit pas être considérée comme une solution dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Ont été également évoqués les coût de l’industrie nucléaire et surtout l’urgence de fermer la centrale de Fessenheim au regard des risques d’accident que son exploitation prolongée fait courir sur la population.
La marche a continué ensuite jusqu’au siège de la Région Alsace, où nous avons dénoncé le financement par des collectivités publiques d’un événement qui fait l’apologie de la voiture tel que le RALLYE. Si nous voulons vraiment agir collectivement pour ralentir notre impact sur le climat, nous ne pouvons accepter que les collectivités publiques encouragent et mettent en avant des pratiques qui gaspillent des énergies fossiles.
Il est grand temps pour les collectivités, de montrer l’exemple et d’accompagner les citoyens pour les aider à vivre dans une société moins énergivore.
Nous avons insisté sur les nécessité de poursuivre les efforts pour améliorer l’offre de transports en commun et de mettre en place des systèmes d’intermodalité efficaces dans les transports.
MERCI ENCORE A TOUS CEUX QUI SE SONT MOBILISES !
Voir l’article de presse des DNA sur notre action à Strasbourg : télécharger ICI
A SAVERNE
Malgré la concomitance de la Journée Patrimoine, ce ne sont pas moins de 50 personnes qui se sont déplacées tout au long de l’après-midi d’hier, pour assister à l’une ou l’autre des conférences (voire les trois) organisées par le groupe locale Alsace NAture -Mossig, Osmonde21, Les Piverts …
La manifestation en vélo a rassemblé une quinzaine de personnes, merci à elles de s’être « mouillées » pour la cause….
Merci encore à tous pour votre participation : conférences, animation, prêt de matériel, buvette, installation et rangement de la salle….
A PARIS et DANS LE MONDE
Cette action s’inscrivait dans un mouvement beaucoup plus global : la marche pour le CLIMAT, qui a rassemblé hier des citoyens du Monde entier, afin de faire pression sur les Chefs d’Etats 2 jours avant le sommet international sur le Climat qui se tiendra à New York le 23 septembre 2014. Le mot d’ordre pouvait se résumer ainsi : Chefs d’Etats, AGISSEZ ! MAINTENANT !
Voir les articles de presse ci-dessous :
140922-New York fait ville pleine contre le réchauffement climatique-LEMONDE
140922-Marche pour le climat succès à Paris triomphe à New York-REPORTERRE
jeudi 11 Sep 2014 | Nature, Presse, Revue de presse
En 2010, un programme de réintroduction a été lancé dans le Nord de l’Alsace. Implantées l’an dernier en bassin, les petites tortues ont passé l’hiver sans problème et s’apprêtent maintenant à passer l’épreuve de la dispersion dans la nature.
Les cistudes sont équipées d’émetteurs sur la carapace afin de pouvoir suivre leur progression.
Si le programme se déroule sans problème, les tortues pourraient commencer à se reproduire d’ici 3 ans.
Interview de Stéphane GIRAUD, Directeur d’Alscae Nature sur la problématique de disparition des zones humides, habitat de la Cistude.
Source : France 3 Alsace
vendredi 5 Sep 2014 | Aménagement du territoire, Presse, Revue de presse, Transports
« GCO : une trahison en béton ! »
Luc Huber, maire de Pfettisheim, et Dany Karcher, maire de Kolbsheim, pour Le collectif « GCO : Non merci ! »
« Nous avons pris connaissance de l’article du 3 septembre consacré à la rentrée politique du président de la CUS. Ainsi donc, MM. Herrmann et Ries ont écrit au ministre pour donner un coup d’accélérateur au GCO. Ils estiment que le GCO serait un “ballon d’oxygène” pour les entreprises. C’est quand même, particulièrement pour Roland Ries, pousser la trahison jusqu’à l’écœurement. Le même Roland Ries qui disait, au temps de sa lucidité : “Le GCO conduira les Alsaciens à reprendre leur voiture” ; “Le contournement est une solution archaïque, en trompe-l’œil, fondée sur un pseudo-bon sens” ; “Le transfert de nuisances n’est plus possible dans des territoires comme le nôtre”. Bref, ce GCO, qui était “une mauvaise solution à un vrai problème”, relooké et savamment renommé “scénario GCO + PDU”, serait maintenant paré de toutes les vertus. Mais ce n’est qu’un copier-coller remis au goût du jour par des groupes de pression très puissants.
Toutes les études, y compris la dernière expertise, le montrent : le GCO, à péage, ne soulagera pas le trafic dans l’agglomération strasbourgeoise. Pour qu’il soit rentable, il faut au contraire augmenter encore les bouchons en transformant l’actuelle A35 en boulevard urbain. Avec le GCO, le trafic global – et notamment de camions en transit – augmentera, et donc la pollution !
Alors oui, on peut “aimer l’entreprise” sans se coucher devant un lobbying aveugle, on peut “aimer l’entreprise” sans renier ses engagements antérieurs, on peut “aimer l’entreprise” sans souhaiter l’activité pour l’activité et se poser la question de l’utilité d’un projet. Car à ce compte-là, il suffit de construire le GCO, et une fois qu’on se sera rendu compte de facto qu’il n’a fait qu’aggraver les problèmes, le démolir, puis le reconstruire et ainsi de suite… N’y a-t-il pas assez de projets utiles, qui rendent service à la société, pour qu’il faille, au nom de l’emploi dans le BTP, se lancer dans des projets inutiles, qui seront des impasses énergétiques, écologiques et financières ?
Et pourquoi M. Herrmann dans son interview ne demande-t-il pas la mise en place d’une éco-redevance à la hauteur des vrais enjeux (et pas le placebo qui nous est aujourd’hui proposé) ? Un tel outil permettrait de décourager une partie du transit poids lourds tout en ramenant de l’argent dans les caisses, argent permettant des investissements cohérents avec les enjeux actuels. Avec le GCO, un projet archaïque, ce sera tout le contraire : davantage de camions, de bouchons et de pollution !
Non, nous ne pouvons accepter le sacrifice inutile de 300 hectares de nos terres fertiles, nous ne pouvons accepter le sacrifice inutile de la qualité de vie dans nos villages – mais aussi de la ceinture verte autour de Strasbourg, véritable poumon de l’agglomération -, nous ne pouvons accepter de subir la loi du mensonge triomphant, et nous sommes résolus à nous battre jusqu’au bout contre cette aberration. Et les lobbies, et ceux qui se prosternent devant eux, ne font que renforcer notre résolution. Rendez-vous le samedi 27 septembre à 11 h 30 à Kolbsheim où nous allons inaugurer notre deuxième cabane anti-GCO, une cabane qui restera sur place cette fois-ci, signe de notre motivation à occuper le terrain. »
lundi 1 Sep 2014 | Forêt, Nature, Presse, Revue de presse
Madi 12 août, Denis Cheissoux dans l’émission « Un bol de nature » sur France Inter, nous emmène dans les Vosges à la rencontre de Francis DOPFF, débardeur à cheval de profession et membre d’Alsace Nature.
Entre sa passion pour les chevaux et ses convictions naturalistes, Francis travaille dans la gestion forestière en collaboration avec l’animal et avec le plus grand respect pour cet écosystème.
Un grand bol de nature mais cette fois-ci à cheval avec cet homme qui murmure à l’oreille des chevaux.