Projet de parc naturel à Colmar : retour sur la visite de La Silberuntz – Natala du 26 juin 2022

Le groupe local Colmar et environs organisait le 26 juin dernier, une visite du secteur du Silberuntz-Natala à Colmar afin de sensibiliser habitants et élus à la fragilité de la biodiversité et de leur présenter le projet de convertir cette zone en parc urbain, avec notamment la transformation de champs en ried naturel.

Plus de 50 citoyens ont participé à cette visite de terrain, dont deux élus de Colmar : Mr Meistermann adjoint chargé de l’environnement ainsi que Mme Ebel, conseillère.

Rappelons que nous avions déjà fait cette proposition de Parc lors d’une rencontre avec les mêmes élus en août dernier.

Notre objectif est de :

  • Reconquérir la biodiversité dans une zone humide, classée N ou A par le PLU de Colmar
  • Créer un grand parc urbain de 25 ha
  • Substituer aux cultures céréalières de production intensive avec apport de pesticides, un paysage de Ried fait de prairies , haies , arbres isolés , ruisseaux et mares.

 

Nous avons commencé notre promenade en partant du Sud : la végétation de la prairie du Nonenholz est constituée de plantes hygrophiles : salicaires, carex, joncs, roseaux attestant une zone humide. Le Silberunz y prend source puis se renforce en aval à la hauteur du Natala par d’autres sources phréatiques.

Selon le témoignage d’un participant, les brochets jadis remontaient le ruisseau pour y frayer.

Un second témoignage nous a rappellé que le Natala, propriété de l’ Association des Amis de la Nature de Colmar a été un lieu de baignade populaire lors de la 1ère moitié du  20e siècle, avec la pratique déjà du naturisme !

Ensuite, nous avons traversé le Silberunz aux eaux toujours claires et fraiches.

 

Nous avons présenté différents scenarii de réalisation permettant la faisabilité du Parc.

Autour les champs de céréales (maïs, blé, orge) sont intensément cultivés. La biodiversité y est très dégradée par l’agrochimie. Une mise à distance des zones urbanisées proches de cultures arrosées par les pesticides serait sur le plan sanitaire souhaitable.

cliquer pour agrandir la carte

La zone est heureusement classée en N ou Am selon le PLU. Une zone classée N pour naturelle n’est cependant qu’inconstructible sans autre contrainte pour la « préservation de la nature ».

Cette zone humide est propice pour créer un milieu ouvert de prairies, haies, arbres isolés offrant leur ombrage en été. Et un habitat favorable aux papillons, sauterelles, oiseaux, grenouilles, bref un cortège du vivant rescapé de nos régions.

Le projet, par sa grande surface (25 ha), permettrait de créer un nouveau paysage, comme celui du Ried (voir figure) et embellir l’entrée de ville.

L’élaboration du projet doit associer les habitants, dans le cadre d’un atelier de projet par exemple. La proximité du centre-ville (moins de 2 km ) est garante de sa fréquentation. Créer un parc urbain de cette taille serait un atout pour le territoire. La crise du Covid a encore renforcé chez les citadins le besoin de nature.

C’est aussi un projet à tiroir : on évoque une micro ferme pédagogique.
Le volet social des exploitants doit être traité dignement. Le foncier se règle par l’achat ou la location.
Personne ne nous a contredit. Les participants intéressés, semblaient convaincus.

Les haltes successives avec discussions n’ont permis de voir que la partie Sud de la zone projetée.

 

Le relai est -il passé aux élus ?

Au fil de la promenade, les échanges cordiaux avec les élus ont été de bon augure. La remise du plan du périmètre du projet de Parc n’a attiré aucune critique. A l’issue, nous étions réellement satisfaits du départ pris par ce projet et qu’un accord de principe pour un parc serait en vue.

L’idée qui avait émergé lors de sorties sur ces sites humides au Sud de Colmar et la lecture des cartes peut se concrétiser.

Quelques jours plus tard nous avons reçu ce mail de remerciements de Mr Meistermann, qui avait été diffusé à l’ensemble des adjoints :

« Bonjour,

Merci pour cette balade et moments d’échanges très instructifs.

Madame la Première Adjointe Odile UHLRICH MALLET confirme que la municipalité est bien consciente de la nécessité de préserver à plus ou moins long terme cet espace naturel, et de fait un travail de révision en ce sens du PLU, est engagé par nos services d’urbanisme depuis un petit moment.

L’aboutissement de cette étude, vous sera livré lors de notre rencontre annuelle que nous souhaiterions programmée courant octobre.

Nous reviendrons vers vous à ce moment-là.

Dans cette attente et au plaisir de vous revoir, nous vous souhaitons un bel été. »

 

Pour le moins, il est évident que l’Idée de Parc de Nature et urbain doit encore se diffuser et devenir plus populaire pour que les élus se l’approprient.

Aux citadins de Colmar qui veulent un grand parc récréatif, un ilot de verdure et de fraicheur en été, dans un milieu urbain de le faire savoir à leurs élus .

A Alsace Nature et autres associations amies de vouloir redonner le plus de Nature au Silberunz-Natala.

 

contact : colmar.environs@alsacenature.org

Le PLU consultable sur le Net pour visualiser le zonage en N et Am : https://geo.agglo-colmar.fr/index.html

 

 

Retour sur la sortie « Découvertes floristiques autour du château du Morimont »

Retour sur la sortie « Découvertes floristiques autour du château du Morimont »

Le 26 juin 2022, Alsace Nature organisait une sortie en partenariat avec la maison de la nature du Sundgau, aux alentours du Château du Morimont dans le Jura alsacien.

Cette sortie, axée principalement sur la découverte de la flore, a rassemblé un peu plus de vingt personnes, sous un temps idéal ! Un public assez mélangé d’amateurs, quelques initiés, tous intéressés, échangeant aussi entre eux sur les plantes observées. Ainsi, nous avons pu goûter aux graines de l’Alliaire qui ont un goût de moutarde !

Le château du Morimont a une riche histoire, mentionné en 1183, pour contrôler la haute vallée de la Largue, puis transformé en une forteresse au 16e siècle et détruit durant la guerre de Trente Ans. Le domaine, la ferme ( maintenant une ferme florale ), et le château appartiennent maintenant à la même famille depuis 1870

Le département du Haut Rhin-à présent la CEA, jouit d’un bail emphytéotique sur le château, qui a besoin d’entretien… des arbres ont poussé sur les murailles et l’an passé une première phase de travaux a démonté et rebâti des murs. Ces travaux sont nécessaires mais menacent une riche flore : Polypode intermédiaire, Gymnocarpe glanduleux, Cystoptère fragile, Rue des muraille, Capillaire rouge… Digitale jaune, Epipactis atrorubens ( sur les murs) Campanules gantelée et à feuille ronde, Vipérine, Laurier de Saint Antoine, Gesse des bois etc… ainsi qu’une belle colonie de Lézards des murailles et surtout, un site protégé pour les chauves-souris qui trouvent refuge dans le souterrain du château, une exceptionnelle cave voûtée.

Une échappée vers un bois contigu nous a permis de rencontrer des Epipactis leptochila.

La balade du tour du château s’est poursuivie à l’ombre de la forêt qui entoure les murailles …avec d’autres découvertes !

 

photos Dominique Oesterlé – Alsace Nature

 

Actuellement le château n’est plus accessible, les travaux de sécurisation ont repris, et l’accès est fermé au public

Des diagnostics ont eu lieu pour préserver les chauve-souris, une sensibilisation pour la flore a été faite, mais les travaux vont certainement impacter la biodiversité qui s’était épanouie sur le site

Action de sensibilisation contre le trafic et le bruit dans les Vosges au col de la Schlucht

Action de sensibilisation contre le trafic et le bruit dans les Vosges au col de la Schlucht

Le 26 juin, une centaine de militants se sont mobilisés malgré le mauvais temps pour sensibiliser public et élus aux questions de circulation dans les Vosges, aux nuisances sonores et aux impacts sur la biodiversité et la santé des riverains.

Cette manifestation, organisée par Alsace Nature, SOS Massif des Vosges et le collectif pour la quiétude et la sécurité dans le massif des Vosges visaient à mettre un coup de projecteur sur la circulation croissante des motos et des voitures en période de beau temps. Les participants sont restés déterminés malgré la pluie. Cette action a été bien relayée par la presse.

Ainsi Dominique Humbert, président de SOS Massif des Vosges explique :

« Le problème, ce sont les nuisances sonores des voitures et essentiellement des motos, des motards non respectueux de la règlementation. Les habitants et usagers du massif subissent des nuisances insupportables. Dans certains secteurs on a dénombré le passage de 150 motos par quart d’heure dans un vacarme épouvantable au point que certains habitants ne pouvaient pas rester dans leurs jardins. Mais le problème, ce n’est pas tellement le nombre de véhicules mais ceux qui sont bruyants et ne respectent pas les limitations de vitesse. »

Les associations demandent la mise en place de plusieurs mesures pour limiter ces nuisances et préserver le milieu naturel.

Jean Uhrweiller, représentant d’Alsace Nature dans la vallée de Munster, a détaillé les raisons de cette demande aux participants lors d’une prise de parole au Tanet. Il a insisté aussi sur les impacts de la surfréquentation du massif sur la faune et la flore, entrainant un déclin de la biodiversité.

Voir la video : https://www.vosgesmatin.fr/environnement/2022/06/26/massif-des-vosges-la-route-des-cretes-favorise-la-degradation-des-chaumes-appuie-le-representant-d-alsace-nature

Nos demandes :

  • la fermeture de la route des Crêtes entre les cols de la Schlucht et du Calvaire,
  • la fermeture de la route d’accès au Hohneck,
  • la limitation à 40km/h sur les routes sommitales et 60kmh sur les routes d’accès aux cols,
  • ainsi que l’installation de radars de bruit et de vitesse.

 

REVUE DE PRESSE :

 

Lâchers de grands hamsters près du GCO : Alsace Nature y voit une opération de communication

Lâchers de grands hamsters près du GCO : Alsace Nature y voit une opération de communication

Alors que de nombreux médias ont relayé l’opération de lâchers de 60 grands hamsters d’Alsace réalisée par Vinci ce mardi 14 juin, près de l’autoroute de contournement de Strasbourg (GCO), Alsace Nature dénonce une opération de communication.

Ces lâchers de hamsters élevés en cage sont présentés par Vinci autoroutes comme une mesure de compensation de « l’impact de la réalisation de l’infrastructure » visant à « renforcer les populations existantes. »

Mais ces mesures de réintroduction ne nous paraissent pas adaptées à la situation de cette espèce « en danger critique d’extinction ».

En effet, comme le souligne Stéphane Giraud, directeur d’Alsace Nature, auprès des journalistes de France 3 Alsace, « Il y a un petit côté ironique d’avoir d’un côté détruit l’habitation du hamster et puis maintenant de relâcher des animaux« . De plus, « Il faut ajouter un côté outrancier puisqu’on relâche des animaux dans un habitat qui ne leur est pas favorable. Au lieu de faire de la communication, Vinci ferait mieux de répondre aux injonctions du Conseil national de protection de la nature. »

Les parcelles concernées font l’objet de conventions signées avec les agriculteurs concernés : ils doivent planter des cultures qui ne nuisent pas à l’espèce (ex le maïs) pendant 10 ans.
Or, qui va contrôler les cultures pratiquées ? Que deviendront ces parcelles après ces 10 années ?
Et rien ne garantit que cela va permettre le maintien des individus relâchés (élevés en cages, ils ne sont pas forcément aussi résistants que des individus nés dans la nature).

Selon Stéphane Giraud,  » Si on veut vraiment protéger le hamster en France, ce qu’il faut faire c’est réintervenir sur le foncier, avoir une pluralité de cultures qui lui permettent de vivre, avoir des connexions entre les opulations et tout ça c’est incompatible avec des projets comme le GCO. Le fonds du problème, c’est que dans un contexte extrêmement dégradé pour le grand hamster, on est venu rajouter un problème qui s’appelle le Grand contournement ouest« .

Rappelons également que de nombreux avis négatifs ont été émis par les experts sur la construction de l’autoroute notamment en raison de mesures compensatoires insuffisantes ou inadaptées. Ainsi, le conseil national de la protection de la nature et l’Autorité environnementale avaient pointé du doigt les mesures prévues par Vinci concernant le Grand Hamster.

 

REVUE DE PRESSE :

France 3 Alsace , le 14/06/22 : https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/grands-hamsters-relaches-sur-le-grand-contournement-ouest-de-strasbourg-c-est-de-la-communication-denonce-alsace-nature-2561596.html

France Bleu Alsace , le 14/06/22 : https://www.francebleu.fr/infos/environnement/video-vinci-relache-des-grands-hamsters-d-alsace-pour-compenser-l-impact-environnemental-du-gco-1655221687

DNA, le 14/06/22 : https://www.dna.fr/environnement/2022/06/14/60-hamsters-prennent-leurs-quartiers-dans-des-champs-de-ble-amenages

Article de l’AFP, repris le 15/06/22 par :
Paris Match : https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/En-Alsace-des-lachers-de-grands-hamsters-pour-compenser-l-impact-d-une-autoroute-1812117

Tendance Ouest : https://www.tendanceouest.com/actualite-399081-en-alsace-des-lachers-de-grands-hamsters-pour-compenser-l-impact-d-une-autoroute

TV5 monde : https://information.tv5monde.com/info/en-alsace-des-lachers-de-grands-hamsters-pour-compenser-l-impact-d-une-autoroute-460640

La Provence : https://www.laprovence.com/article/france-monde/6803728/en-alsace-des-lachers-de-grands-hamsters-pour-compenser-limpact-dune-autoroute.html

La Croix, le 15/06/22 : https://www.la-croix.com/En-Alsace-lachers-grands-hamsters-compenser-impact-route-2022-06-15-1301220178

GEO, le 15/06/22 : : https://www.geo.fr/environnement/dans-lest-de-la-france-des-lachers-de-grands-hamsters-pour-compenser-une-autoroute-210392

Ouest France, le 15/06/22 : https://www.ouest-france.fr/grand-est/strasbourg-67000/vinci-autoroutes-relache-des-grands-hamsters-pour-compenser-l-impact-d-une-autoroute-dans-le-bas-7817215

Le conservatoire des espaces naturels alsaciens lance une souscription pour la protection des forêts

Le conservatoire des espaces naturels alsaciens lance une souscription pour la protection des forêts

Le conservatoire des espaces naturels alsaciens (CEN Alsace ou CSA) lance une souscription pour la protection des forêts.

Votre souscription permettra l’acquisition d’espaces naturels forestiers en Alsace.

 

Les actions du CEN Alsace

Le CEN Alsace gère actuellement environ 400 ha de forêts à haute valeur écologique, dont plus de la moitié classée en réserves naturelles. Un grand nombre de parcelles de forêts anciennes et matures subsistent dans notre région sans faire l’objet d’aucune mesure de protection forte.
Il y a urgence à protéger ces derniers réservoirs de biodiversité exceptionnels.
L’acquisition par le CEN Alsace garantit la libre évolution des forêts à long terme. Les arbres accomplissent ainsi leur cycle biologique complet : croissance, maturité, vieillissement, sénescence puis régénération, un cycle qui s’étend naturellement sur plusieurs siècles.

 

Pourquoi les forêts ?

Les forêts sont des écosystèmes complexes, riches et diversifiées nécessaires à de nombreuses espèces. Elles jouent également un rôle majeur dans le stockage du carbone, le cycle de l’eau, et le maintien des sols.

 

Un projet d’acquisition de forêt de 30 ha dans le Haut-Rhin

Marc Brignon, directeur du CEN d’Alsace : « La forêt que nous voulons acquérir est celle du Baerenloch à Masevaux, dans le Haut-Rhin. Elle couvre 30 hectares. La dernière fois que nous avons acheté une surface aussi grande, c’était le Rothmoos, il y a 20 ans, dans le bassin potassique. » 

Article de presse sur ce projet : https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/alsace/alsace-pour-sauver-30-hectares-de-foret-le-conservatoire-d-espaces-naturels-lance-une-souscription-2556080.html

 

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[Communiqué de presse] Trail Center : un projet du temps passé

[Communiqué de presse] Trail Center : un projet du temps passé

Alors que les citoyens ont largement tenté d’alerter les pouvoirs publics sur l’inadéquation du projet de Trail Center à Wangenbourg-Engenthal, la communauté de communes Mossig Vignoble persiste à faire naitre ce projet.

La réalité du projet ne peut qu’interpeller nos élus quand on connait les grands défis qui sont face à nous : changement climatique, sécheresse, perte de biodiversité, tourisme de masse destructeur, etc.

Car ce projet s’inscrit dans une vision obsolète du tourisme de loisirs et ses illustrations sont nombreuses : en concentrant les aménagements de loisirs dans des milieux naturels qu’on « aménage » en faisant fi du fonctionnement de ces derniers ou des espèces qu’ils hébergent. Est-ce encore un tourisme de nature si la nature est rendue artificielle et stérile par son aménagement ? En construisant une « remontée mécanique » pour que les cyclistes n’aient pas à pédaler pour remonter les pentes. Est-ce encore du sport ?

En continuant à miser sur le « tout-voiture » pour amener les touristes au vert. Est-ce encore du développement durable ?

Les assises du sport de nature, organisée par le comité régional olympique fin 2021 ont pourtant débouché sur un consensus des ligues sportives et des associations de protection de la nature autour de l’absolue nécessité d’une meilleure prise en compte de la fragilité de nos milieux naturels. Aucun citoyen ni aucun pratiquant des sports de nature ne veut se ressourcer dans un milieu détruit et stérile, aménagé à outrance.

Dès lors, pourquoi un tel projet à cet endroit ? La destruction de la prairie agricole de 8 ha du Langacker exploitée depuis des décennies est inacceptable en raison des conséquences pour l’agriculteur et au-delà sur nos ressources alimentaires. L’aménagement de la forêt l’est tout autant en raison de sa préciosité en termes de captation du carbone et de rétention de l’eau dans le secteur amont de la Mossig.

Ce projet n’a définitivement aucun sens au regard des débats actuels sur la fréquentation des milieux naturels, sur les aspirations des pratiquants des sports de nature et sur les enjeux du climat et de la préservation de la biodiversité.

Aucune étude d’impact sérieuse sur le tissu économique n’a été conduite, alors que l’argent public va financer ce projet destructeur de nature.

Nous appelons la commune et la communauté de communes à revenir sur ce permis de construire et à ouvrir de toute urgence une phase de concertation large autour d’un tel projet permettant la prise en compte de tous les enjeux.

C’est le sens du recours gracieux contre le permis de construire que nous venons de déposer.

Nous souhaitons vivement que cela permette de sortir de l’impasse dans laquelle le projet se trouve aujourd’hui et ceci pour le bien de tous.

 

 

Voir aussi le reportage de Reporterre.net à ce sujet