Le groupe local Bruche aval organisait le 13 février dernier, une conférence sur la pollution lumineuse à Molsheim.
Après une présentation des actions du groupe local d’Alsace Nature par Anne Vonesch, Jean-Michel Lazou, membre fondateur bénévole de l ’Association nationale
pour la protection du ciel et de l’environnement (ANPCE), dans sa conférence a expliqué que l’excès de lumière la nuit a des effets non seulement sur les finances publiques mais aussi sur la qualité du ciel et l’environnement nocturne, de même que sur la biodiversité, la faune, la flore et la santé.
Alors que l’évolution du vivant se fait grâce aux rythmes saisonniers et circadiens (alternance jour/nuit) produits par l’éclairage naturel, l »éclairage artificiel désynchronise les horloges biologiques et perturbe le métabolisme des espèces. »
M. Lazou a rappelé que la notion de pollution lumineuse est inscrite dans la loi depuis 2018 et qu’à partir de 1heure du matin, les éclairages des publicités, bureaux, monuments … doivent être éteints. De plus, les éclairages doivent respecter un certains nombres de règles telles que l’orientation des lapes notamment.
Quelques villes bas-rhinoises ont expérimenté l’extinction des lumières la nuit à certains endroits, tout en accompagnant les gens pour mieux faire accepter la mesure.
Il existe d’ailleurs un label « villes et villages étoilés », remis aux communes qui prennent des mesures pour diminuer l’impact lumineux.
VOIR ICI l’article des DNA paru le 20 février au sujet de la conférence