mardi 21 Fév 2023 | GL Colmar et environs, Groupes Locaux, Nature, Réseaux Thématiques
Le groupe local Alsace Nature – Colmar et environs et la LPO Alsace ont organisé le 10 février 2023, au Muséum d’Histoires naturelles de Colmar, une conférence-débat sur le thème : « le déclin des Oiseaux dans le Ried de Colmar ».
Salle comble en effet avec plus de 80 participants, vendredi soir 10 février au Museum.
Mr Straumann maire de Colmar et Mme Lehry Christelle, conseillère régionale et vice-présidente de la Commission environnement de la Région Grand Est s’étant excusés, nous avons pu saluer la présence de Mr Spitz, adjoint de la ville et président du SCOT ainsi que des élus de la ville. Nous attendions aussi la venue de représentants de la DREAL, structure animatrice de la Zone Natura (ZN) du Ried de Colmar que nous avions spécialement invités. Le but était de se faire rencontrer les décideurs, influenceurs et les citoyens et naturalistes, afin de les informer de la profonde détresse de cette ZN et de proposer des mesures de sauvetage. La participation nombreuse et celle de décideurs témoignent de l’intérêt pour la restauration de ce Ried , un signe encourageant pour l’action.
Une Zone Natura 2000 dite de Protection des oiseaux =ZPS
Par une action conjointe avec la LPO , nous avions avec les experts du site et des élus de la ville, réalisé lors de sorties sur le site, un état des lieux de cette ZPS. Notre constat est celui d’un désastre écologique. C’était notre 1er message non contesté.
Christian Dronneau, coauteur de l’ouvrage de référence, l’Atlas des oiseaux d’Alsace, par quelques tableaux de suivi des populations des oiseaux emblématiques (courlis , vanneau huppé, râle des genêts, hibou des marais) annonce une extinction programmée. Les pratiques néfastes des fauches précoces sont explicitées. Francis Guth a pris le relais pour présenter les caractéristiques physiques de cette remarquable zone humide et les raisons de la dégradation :le retournement des prairies en cultures céréalières depuis 50 ans, le comblement des cuvettes humides, la baisse du niveau de la nappe phréatique entrainée par l’irrigation intensive du maïs .
Une Zone Natura 2000 qui ne fonctionne pas : pourquoi ?
L’instauration des Zones Natura 2000 (ZN) sous l’impulsion européenne, l’antagonisme des élus locaux à sa création, son mode de fonctionnement et son animation par la DREAL dépendante de l’ Etat, la budgétisation par les fonds européens ( FEADER ) de la PAC à 75% et par l’ Etat a 25% nous ont amenés à ce 2e message : cette ZN ne fonctionne pas ! Depuis sa création en 2007, après la rédaction de 400 pages du document d’objectifs ( Docob) en 2014, elle est en panne depuis 2017. Pourquoi ?
Nous aurions souhaité la présence de représentants de la Dreal pour nous répondre (nous leur avions également posé la question par écrit ) C’est Daniel Reininger, ancien président d’ Alsace Nature, présent dans la salle qui a donné une réponse : manque de volonté politique et donc de moyens mis à disposition par l’Etat . Dans le registre de la carence de l’Etat, citons en passant la tolérance des gendarmes lors des rassemblements de milliers de Raveurs pour des concerts festifs sur les prairies de la ZN et il faut leur reconnaitre qu’ils savent choisir les plus belles et les plus vastes, ou encore une piste ULM en plein cœur de la ZN (bonjour la quiétude). La nouveauté : par le transfert de compétences de l’Etat à la Région Grand Est depuis le 1er janvier on ose espérer sa relance.
Lors de la discussion, ont été évoqués 4 leviers pour agir
1) Les baux ruraux environnementaux (BRE)
La grande responsabilité de la Ville de Colmar : 30% du ban de Colmar sont dans la Zone Natura 2000. La ville de Colmar possède 300 ha environ de propriétés foncières dans cette zone, soit près de 10% des surfaces ouvertes.
Lors du renouvellement des baux ruraux elle peut introduire des contraintes environnementales du type : remise en prairies des surfaces cultivées avec souscription aux mesures agroenvironnementales (MAEC)
Mr Straumann maire nous a répondu par un message positif « Nos baux ruraux seront dans la mesure du possible environnementaux » et « Il est d’usage que nous achetions les terrains et espaces pour lesquels nous sommes sollicités ou pour lesquels nous bénéficions d’un droit de préemption. », exprimant ainsi leur volonté de prendre leur part de responsabilité.
Nous demandons depuis 2ans, parce que c’est la défense d’un bien commun, que l’affichage des propriétés de la ville soient rendues publique ainsi que les BRE.
2) Les mesures agroenvironnementales et climatiques ( MAEC) : efficaces mais insuffisantes
Ces aides incitatives, aux agriculteurs pour des actions vertueuses, spécifiques des ZN 2000, calculées par l’Etat, sont insuffisantes.
Malgré elles, et même dans les ZN qui fonctionnent, le déclin des oiseaux se poursuit inéluctablement ainsi que la réduction des espaces prairiaux . (Étude par Rouveyrol & Leroy , PATRINAT: efficacité du réseau Natura 2000 terrestre français , 2021 ).
Ces conclusions rejoignent celles de Vincent Bretagnolle du CNRS qui mène depuis 25 ans ses recherches dans une vaste Zone Atelier de 45km² dans les Deux Sèvres et dont le bilan est publié dans un livre pour le grand public « Réconcilier nature et agriculture ». Nous nous adossons à ses travaux qui font autorité et ne sont pas contestés par la communauté scientifique.
Devant l’échec des MAEC qui ne sont souscrites que sur une surface de 5%, il pose la question du recours à l’agroécologie.
Un autre argument : le décret du 28 novembre 2022 permettant aux préfets d’encadrer (comprendre autoriser beaucoup) l’usage des pesticides dans les ZN et non pas, et uniquement, de les interdire, alors qu’ils sont une des premières causes de l’effondrement de la biodiversité, est un argumentaire supplémentaire pour utiliser la voie de la transition agroécologique dans cette ZN.
3) La transition vers l’agroécologie dans l’espace de la ZN du Ried de Colmar ? Une solution ?
L’agroécologie est une agriculture qui est avec la nature (et non contre la nature) en remettant la biodiversité et les processus écologiques au cœur : agriculture bio, conservation des sols, permaculture, agroforesterie.
Les prairies jouent un rôle crucial en agroécologie. Elles jouent à la fois un rôle de milieu refuge pour la biodiversité (dont pollinisateurs), d’habitat et de reproduction non perturbé et une source de biodiversité pour recoloniser les cultures annuelles.
Un paysage agroécologique est constitué de :
– Parcelles de tailles modestes < 5ha
– Cultures diversifiées (rotations longues, grandes variétés de cultures différentes)
– Prairies : au moins 20 % de la surface (si grandes cultures ; dans le Ried les surfaces seraient plus importantes )
– Infrastructures agroécologiques (5 à 10%): haies, arbres
L’agroécologie coche positivement tous ces enjeux :
– Une biodiversité retrouvée
– Des emplois en plus dans l’agriculture
– Moins d’énergie fossile (carburant, intrants)
– Moins de GES (puits de carbone par le couvert et les haies)
– Disparition de la pollution de l’air, du sol, de l’eau
– Des effets bénéfiques sur la santé humaine
– Des paysages nouveaux, ouverts et agréables
Daniel Reininger est intervenu pour réaffirmer que la nature doit devenir partout prioritaire sur la raison économique , en commençant par les Zones Natura 2000.
Les PSE versés par la Région et les collectivités seraient les outils économiques incitatifs complémentaires aux MAEC.
Les pouvoirs publics, en tant que régulateurs, ont un rôle essentiel à jouer dans ces choix en mettant en place des politiques publiques incitatives (subventions, paiement pour service environnemental (PSE)…) cohérentes et contraignantes (interdiction ou limitation de certains pesticides, obligation de maintenir des espaces semi-naturels…) INRAE 2022.
Il est évident que pour le Ried de Colmar de nouvelles filières fourragères seraient à développer.
Dans le cadre du Plan Climat Air Energie Territoire de Colmar/Agglomération, le groupe local Alsace Nature a déposé une proposition pour 2023 :
L’agroécologie dans le territoire de la Zone Natura 2000 du Ried de Colmar
Faute de temps le débat n’a pu être engagé sur cette proposition de vitrine et d’évaluation à l’échelle d’une ZN, du passage à l’agroécologie
4) Faire partie du projet « Parc National des Zones Humides »
Ce projet lancé depuis 2008 inclut les grandes zones humides du territoire français.
Une mission commanditée par le Conseil général de développement durable (CGEDD) en 2022 propose d’associer le site Ramsar du Rhin et des Rieds. Cette unité fait déjà partie des ZN 2000 Rhin Ried Bruch.
Rapport n° 014136-01 Mission relative à la création d’un parc national de zones humides Page 23/82
Site 2 : Lit majeur du Rhin (vallée du Rhin)
Commentaires de la mission : Ce site est remarquable au titre des forêts alluviales encore présentes sur le secteur et du caractère emblématique du fleuve Rhin au niveau européen. C’est un site largement anthropisé, dont les sections naturelles méritent une plus grande protection pour les préserver des fortes pressions actuelles. Un parc national sur ce secteur pourrait contribuer à illustrer la conciliation nécessaire entre préservation des milieux naturels et maintien des usages. La mission recommande d’intégrer à ce site le Ried alsacien pour son caractère remarquable (+ 32 690 ha).
https://igedd.documentation.developpement-durable.gouv.fr/notice?id=Affaires-0012595
Ce projet ambitieux est à saisir par les villes de Colmar et Sélestat car situées au cœur des zones humides encore fonctionnelles.
Télécharger le COMPTE-RENDU complet de la conférence
vendredi 17 Fév 2023 | A la une, Agriculture et Alimentation, Communiqués de presse, Eau et zones humides, Pollutions et santé, Presse, Réseaux Thématiques, Revue de presse
L’ANSES* vient de rendre un nouvel avis sur la substance active S-METOLACHLORE, pesticide chimique utilisé pour le désherbage des cultures du maïs, de la betterave, du soja et du sorgho.
Dans son avis, elle annonce qu’elle « va donc engager sans délai l’instruction des dossiers en vue d’une intention de retrait de certains usages des AMM** des produits phytopharmaceutiques contenant la substance active S-métolachlore. » et confirme le classement du S-métolachlore en « cancérogène 2 (H351) ».
Ce nouvel avis, s’appuie sur la règlementation européenne 1107/2009 relative à la santé humaine et environnementale et sur le principe de précaution. Les résultats des travaux d’évaluation de trois métabolites ESA, OXA et NOA conduisent l’ANSES à les requalifier comme « PERTINENTS*** »
En résumé, l’évaluation du risque de transfert aux eaux souterraines des métabolites du Smétolachlore montre des concentrations en métolachlore-ESA, métolachlore-OXA et métolachlore-NOA inacceptables du fait de dépassements du critère des principes uniformes de la législation, fixé à la limite de qualité de 0,1 µg/litre, ce qui remet en cause l’autorisation actuelle de certains usages des produits pour des raisons de protection des ressources hydriques, dans un souci de limitation aussi bas que possible de la pollution de celles-ci.
(ANSES)
Pour ALSACE NATURE, qui au courant de l’été dernier avait contesté les dérogations préfectorales concernant la qualité de l’eau potable, il s’agit d’une très bonne nouvelle. Modifier le seuil de qualité d’eau n’était qu’un leurre et des mesures de retrait de cette substance active s’imposaient. (cf. avis ANSES septembre 2022).
En Alsace, plus de 83 tonnes de cette substance active sont répandues annuellement sur les sols. Les conséquences sont réelles pour la santé humaine, pour la qualité de l’eau de consommation et de la nappe phréatique ainsi que toute la biodiversité, qu’elle soit aquatique ou terrestre.
Dans l’attente des conclusions finales de l’EFSA****, des mesures immédiates de retrait de cette substance sont à prendre. Le désherbage chimique des parcelles agricoles est à remplacer par des méthodes manuelles et sans danger. Des outils techniques et financiers existent, mais nécessitent une réelle volonté pour les mobiliser. Substituer le S-métolachlore par une autre substance chimique ne constituerait en rien une solution.
Comment réparer les dégâts de cette pollution ?
Si le principe de précaution semble enclenché, le principe du pollueur-payeur doit l’être également. Qui paye la facture ?
Pour Alsace Nature il n’y a aucun doute : le consommateur ne doit pas subir les coûts de cette réparation, que ce soit pour des mesures de dilution de l’eau ou de filtration.
L’Etat doit prendre ses responsabilités et imposer des mesures de réparation par les industriels qui produisent ces substances chimiques !
* agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
** autorisation mise sur le marché
*** « Un métabolite est jugé pertinent s’il y a lieu de présumer qu’il possède des propriétés intrinsèques comparables à celles de la substance mère en ce qui concerne son activité cible biologique, qu’il représente, pour les organismes, un risque plus élevé que la substance mère ou un risque comparable, ou qu’il possède certaines propriétés toxicologiques qui sont considérées comme inacceptables. […] «
**** autorité européenne de sécurité des aliments
REVUE DE PRESSE
mardi 14 Fév 2023 | A la une, Eau et zones humides, Réseaux Thématiques
Pour faire face à une insuffisance de la ressource en eau en période d’étiage, les préfets sont amenés à prendre des mesures exceptionnelles de limitation ou de suspension des usages de l’eau en application de l’article L.211-3 II-1° du code de l’environnement. ALSACE NATURE vous invite à participer à la consultation actuellement en cours sur le projet d’arrêté cadre interdépartemental.
La question de la gestion de l’eau nous concerne tous ! Jusqu’au 22 février 2023, donnez votre avis, c’est important !
Globalement, nous estimons qu’il y a certains progrès….mais qu’il faudrait encore améliorer la réactivité et l’anticipation des mesures de restrictions d’usage pour éviter des impacts pour les cours d’eau, les zones humides et les rivières phréatiques.
La nature ne doit plus servir de variable d’ajustement !
Voir les informations sur le site de la préfecture
Dates et lieux de consultation
Le projet d’arrêté cadre sécheresse est soumis à consultation du public sur le portail internet des services de l’État du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, du 01 FEVRIER 2023 au 22 FEVRIER 2023 inclus.
Les observations ou propositions du public devront être transmises dans les mêmes délais par voie électronique aux adresses suivantes :
Pour le Bas-Rhin : ddt-sege-ema-spe@bas-rhin.gouv.fr
Pour le Haut-Rhin : ddt-seeen-briod@haut-rhin.gouv.fr
Présentation du contexte
Le Code de l’Environnement et notamment les articles L 211-3 et R211-66 à R211-70 fixent les clauses relatives à la limitation ou à la suspension provisoire des usages de l’eau. Le Code de la Santé est également référencé avec ses articles concernant l’eau potable L1321-1, L1324-5 et R1321-1 à R1321-63.
Un premier arrêté interdépartemental avait été pris en 2018, annulant ainsi les arrêtés départementaux précédents. Toutefois, il n’impose pas une gestion commune de l’usage de l’eau, chaque département ayant son propre fonctionnement.
Présentation du projet d’arrêté
Cet arrêté de référence fixe le cadre des mesures de restrictions d’eau annuelles sur lequel l’administration de l’Etat s’appuie en cas de sécheresse pour prendre des arrêtés.
Objet de l’arrêté interdépartemental
1. Il délimite les zones d’alerte : (annexe 1 du texte de la consultation)
5 zone d’alerte regroupant les bassins versants
- Sarre –
- Lauter, Sauer, Moder et Zorn –
- Bruche, Ehn, Andlau, Giessen et Liepvrette –
- Doller amont, Fecht, Weiss et Lauch
- Ill amont
3 zones d’alerte aux régimes hydrologiques fortement artificialisés
- Doller aval
- Ill aval
- Thur
Une zone d’alerte pour les eaux souterraines du Ried centre Alsace (nouveau) avec 5 secteurs.
Une zone d’alerte Rhin
2. Il qualifie quatre niveaux d’alerte : vigilance, alerte, alerte renforcée, crise
- Il précise les indicateurs permettant d’apprécier l’évolution de l’état des ressources (annexe 4)
- Détermine le niveau les seuils d’alerte de vigilance de chaque cours d’eau (en m3/seconde)
- Exemple :
- Il détermine les modalités de mise en œuvre des mesures de restriction pour les usagers(annexe 6)
- Pour les particuliers, les collectivités, les exploitations agricoles et les entreprises notamment les ICPE
-
- Par types d’usage : exemples : les arrosages, irrigation, vidanges, nettoyage de bâtiment et de véhicule, navigation, rejets industriels, station d’épuration
- Par niveaux d’alerte
- Exemple
L’arrêté est composé du texte et de 6 annexes
Il indique des modalités concernant la gouvernance : un comité ressource en eau par département (CRE), il cite les bases de données de référence : exemple : Aprona, BRGM, météo France, OFB, VNF, ARS, fédération des pêcheurs.
Il fixe le cadre des mesures de contrôle et sanctions et liste les communes concernées par zones d’alerte.
ARGUMENTAIRE RESUME D’ALSACE NATURE
Voir la CONTRIBUTION d’ALSACE NATURE à la consultation
Dossier soumis à consultation :
vendredi 10 Fév 2023 | GL EMS, Groupes Locaux, Nature, Réseaux Thématiques
Chantier des 20 et 21 janvier 2023
Le chantier, qui s’est déroulé sur deux journées, a mobilisé une trentaine de bénévoles, tous motivés pour planter ces haies champêtres, dans le secteur Futura Marais à Schiltigheim,
Un total de 240 mètres de haies linéaires à deux ou trois rangs, bénéfiques à la biodiversité, a été planté. Ces haies offriront à maturité, un couloir de migration, une zone de refuge, de nourriture et d’accueil pour la faune et la flore.
Au total, une vingtaine d’espèces différentes de végétaux (d’origine locale) a été plantée offrant de nombreuses fleurs, baies et fruits à la faune locale.
Ces plantations contribueront aussi, au bien-être des riverains, en créant des zones de fraîcheur.
Tous les plants ont été paillés avec un paillage biodégradable à base de chanvre. Ce paillage protégera les plants d’une concurrence avec la strate herbacée pendant une période de deux ans. Aucune protection contre la faune n’a été installée au vu du contexte assez urbain de la plantation. En revanche, pour éviter les piétinements, il est préconisé de délimiter la plantation avec des piquets en bois. Cela permettra également d’entretenir les zones herbeuses aux alentours sans impacter les plantations.
Chantier du 4 février 2023
Le chantier de plantation s’est très bien déroulé, dans une bonne ambiance avec une météo très agréable.
Une bonne vingtaine de participants était au rendez-vous pour planter au total 257 arbustes et buissons à proximité de l’Ill, dans le secteur Bourgogne-Touraine.
Tous les plants ont été plantés et le paillage également mis en place. Cette haie à terme, offrira de nombreuses ressources alimentaires pour la faune (fleurs pour les pollinisateurs, baies pour les oiseaux, fruits pour les petits mammifères, …). Au total, une quinzaine d’espèces différentes de végétaux (d’origine locale) a été plantée.
mercredi 8 Fév 2023 | Déchets, GL Liépvrette, Groupes Locaux
Le groupe local d’Alsace Nature Lièpvrette et l’association Val Avenir organisaient un Repair’Café, le samedi 21 janvier 2023, salle Roland Mercier, place des Tisserands à Sainte Marie aux Mines. Cet événement a connu un beau succès.
Finalement deux autres associations se sont jointes à l’organisation pour garantir le bon fonctionnement (préparation du repas pour le 27 bénévoles du Repair Café de Hahnenberg, fabrication de gâteaux pour le stand etc.) : Goutte d’eau, et Un jardin Passionnément.
Un artiste de la vallée (Luc Sarre) qui fabrique des robots à partir des objets récupérés était également présent.
Le Repair’Café est une manifestation qui propose de transformer un espace en mini atelier de réparation, le temps d’une journée. Une vingtaine de personnes de métiers différents, électriciens, couturières, réparateurs de bicyclettes, menuisiers, informaticiens (tous membres bénévoles de l’association Repair’Café du Hahnenberg) a été présente pour réparer gratuitement tous les objets apportés : appareils en mauvais état tels que grille-pain, lampes, sèche-cheveux, vêtements, vélos, jouets, vaisselle…
En accompagnant la réparation, les bénévoles du Repair’Café ont expliqué l’origine de la panne. Ainsi, les objets auront peut-être la chance d’une seconde vie. Les experts du Repair’Café ont presque toujours la main heureuse…
La démarche constitue également un engagement en faveur de la protection de l’environnement. En préconisant la réparation, le Repair’Café souhaite contribuer à réduire la production de déchets. Réparer est aussi une source d’économie d’argent et de précieuses matières premières. Cet acte contribue ainsi à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Bilan de la journée en quelques chiffres :
- 59 personnes sont venues (ce qui correspond à une moyenne avant COVID)
- 20 partcipants ont eu un objet réparé
- 24 ont reçu des conseils
- 13 objets étaient irréparables
- 2 objets ont été retenus pour être réparé chez une personne du Repair Café de Hahnenberg
TOUT CECI A PERMIS QUE 135,7 kg ne soient pas jetés ou remis à la déchetterie
Le public était très satisfait. Le temps d’attente a été rendu agréable grâce au stand café/gâteaux organisé par les associations.