A la découverte des papillons et orchidées avec le groupe local Alsace Nature – Val de Villé

A la découverte des papillons et orchidées avec le groupe local Alsace Nature – Val de Villé

Les 11 et 12 mai 2019, à Triembach au Val, le groupe local Alsace Nature – Val de Villé invitait le public à une découverte des orchidées sauvages et à l’observation de papillons, pour mieux comprendre leur mode de vie et la nécessité de préserver ces espèces et leurs habitats.

Sous la conduite de Hubert Jaeger, naturaliste habitant le secteur, le public a parcouru un paysage de prairies, bosquets, propice à la diversité biologique.

Les conditions météorologiques n’ont pas permis l’observation en direct des papillons pourtant présents habituellement en cette saison dans le secteur, mais les photos présentées par le guide ont apporté des informations intéressantes aux participants.

Ceux-ci ont eu plus de chance avec la flore avec notamment l’observation des premières orchidées en fleurs (notamment l’orchis de mai, l’orchis brûlé dont le haut de la fleur a un aspect brûlé et l’orchidée verte, en pleine floraison à la mi-mai.) Un petit échantillon des vingt espèces présentes dans la vallée !

Voir l’article des DNA : Vallée de Villé | Orchidées et papillons au détour d’une promenade dans la vallée de Villé https://www.dna.fr/edition-de-selestat-centre-alsace/2019/05/27/orchidees-et-papillons

« Actuellement, le territoire présente, pour le plus grand plaisir de celui qui laisse voyager son regard, toute une mosaïque de milieux différents dès que l’on quitte les zones habitées : jardins, vergers, pâturages, zones humides, forêts… Un terrain propice à une biodiversité à la fois animale et végétale, même si on n’y rencontre pas de « raretés » comme sur certains sites protégés du Ried ou du Piémont, commente Hubert Jaeger. »

« « Les agriculteurs locaux sont sympas, la plupart jouent le jeu pour entretenir la biodiversité », explique Hubert Jaeger, d’Alsace Nature. Pratiquer la fauche tardive pour permettre aux fleurs de s’épanouir et d’attirer les insectes, éviter un amendement trop intensif, préserver une parcelle ‘‘sauvage’’ dans son jardin, autant de gestes qui favorisent le maintien d’un bon équilibre.
« Toutes les parcelles intéressantes dans la vallée sont entretenues par des exploitants bio », affirme le guide. »

24 et 25 mai 2019 : MOBILISATION pour le CLIMAT et la BIODIVERSITE !

24 et 25 mai 2019 : MOBILISATION pour le CLIMAT et la BIODIVERSITE !

Les 24 et 25 de nouvelles mobilisations sont prévues pour le CLIMAT. Alsace Nature appelle à participer à ces manifestations …

  • le vendredi 24 mai 2019, la jeunesse pour le climat appelle à une grande mobilisation intergénérationnelle,

notamment à STRASBOURG. Lien vers l’annonce de l’événement : https://www.facebook.com/events/402867400504612/

Au niveau international, le 24 mai est la date de la seconde grève globale pour le climat : Global Climate Strike For Future
https://www.facebook.com/events/313546356029054/

 

  • Le Samedi 25 mai 2019 : Marches pour le Climat et la Biodiversité

– à STRASBOURG RDV à 12h Parc de l’Étoile pour un pique-nique et à 14h pour le début de la marche.

– à MULHOUSE RDV 14H square de la Bourse pour une « marche pour le climat et la biodiversité »

Soirée-débat : les enjeux de la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC)

Soirée-débat : les enjeux de la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC)

Pour faire suite à l’appel du « Collectif pour une autre PAC » (https://pouruneautrepac.eu/) et de France Nature Environnement (https://www.fne.asso.fr/),

l’Association Nature Ried de Geispolsheim organise

le mardi 21 mai    à 19h30
à la Maison des associations
(Rue de la Porte Basse, Geispolsheim)

une soirée – débat
sur les enjeux de la nouvelle Politique Agricole Commune

(en discussion pour la période 2021 – 2027)

animée par Maurice Wintz, vice-président d’Alsace Nature,
en présence de représentants des listes de candidats aux élections européennes
et des principales organisations agricoles,

Au-delà des aspects techniques de la PAC, les débats porteront surtout sur les grands enjeux du modèle agricole que sont :
– la santé humaine (à travers la qualité de l’alimentation, de l’air, de l’eau)
– la biodiversité
– le climat
– les paysages
– le bien-être animal
– le commerce local et international, équitable et solidaire
– l’emploi dans le secteur agricole (en qualité et quantité)

et qui concernent tout un chacun.

Les citoyens de la région de Strasbourg sont cordialement invités à participer à la soirée pour en faire un débat convivial et enrichissant.

 

[découverte de la semaine] L’Alyte accoucheur (Alytes obstetricans) ou crapaud accoucheur

[découverte de la semaine] L’Alyte accoucheur (Alytes obstetricans) ou crapaud accoucheur

 

L’Alyte accoucheur est assez petit : il mesure environ 5 centimètre de long ! Son dos est tacheté de brun et de noir alors que son ventre est gris parsemé de blanc crème. Il possède un museau pointu et de gros yeux aux iris dorés percés de pupilles verticales.

L’Alyte accoucheur vit à proximité des points d’eau calme : flaques, mares, étangs ou encore rivières à très faible débit (et sans poissons car ceux-ci mangeraient ses têtards). On retrouve cette espèce à toutes les altitudes dans l’ensemble des régions de France métropolitaine.

Les adultes passent le plus clair de leur temps à l’affût dans un trou, sous des cailloux ou dans le tunnel qu’ils auront construit grâce à leurs puissantes pattes avant. Les pattes de ce crapaud sont courtes mais larges et sans palmures ce qui lui permet de creuser des galeries sans grande difficulté dans les sols meubles.

L’Alyte accoucheur évite la mauvaise saison en hibernant dans son terrier entre le mois d’octobre et le mois de mars. Pendant sa période d’activité, et lorsque les conditions sont propices (les jours de pluie ou la nuit), il part à la chasse ! Son repas peut se composer d’insectes, de petits invertébrés, de limaces ou d’araignées mais aussi parfois de têtards.

En montagne la période de reproduction commence fin juin – début juillet alors qu’en plaine, elle s’étend de la fin de l’hibernation, au mois de mars, jusqu’au mois d’août. Les mâles sont territoriaux et attirent les femelles avec leurs cris caractéristiques comparables à une note de flûte à bec !

La femelle peut pondre plus de cinquante œufs enveloppés d’une gangue externe. Le nom de « crapaud accoucheur » vient du fait que le mâle participe à l’accouchement en stimulant la femelle par la friction du cloaque : un orifice unique pour les excrétions (fèces, urine) et la reproduction. Une fois les œufs récupérés par le mâle, celui-ci va les féconder et les placer entre ses pattes arrière. Un mâle peut ainsi porter jusqu’à 3 pontes de femelles différentes !

Un autre trait caractéristique de cette espèce est que les œufs se développent hors de l’eau. Le père est particulièrement attentionné, il protège ses œufs de la déshydratation en les gardant dans son terrier en journée et les humidifie quotidiennement. Après 3 à 8 semaines de développement, les œufs sont prêts à éclore, l’adulte les place dans un point d’eau calme où les têtards pourrons sortir et trouver de quoi se nourrir : des algues et du biofilm (couche de micro-organismes recouvrant les cailloux dans l’eau).

La durée du stade larvaire varie fortement en fonction de l’altitude : en plaine, la métamorphose en petit crapelet se fait au début du printemps, environ 6 mois après l’éclosion. Pour les individus vivant en altitude (au-delà de 2000 mètres), cette transformation n’a lieu que 7 ou 8 ans après l’éclosion !! Il n’est pas étonnant de constater que les têtards de cette espèce sont les plus gros retrouvés en altitude au vu de cette période de développement extrêmement longue.

En montagne, une conséquence de la latence importante avant la métamorphose des larves est que les modifications du milieu (assèchement, pollution de l’eau ou introduction de prédateurs) influencent fortement la survie des têtards. De plus, les Alytes ne sont pas nombreux en altitude avec généralement moins de 10 mâles par population.

Cela explique que l’Alyte accoucheur est une espèce protégée en France, il y a donc une gestion piscicole adaptée dans les zones où elle est présente ainsi que des opérations de renaturation des milieux propices à son développement.

Depuis quelques années, un champignon pathogène du genre Batrachochytrium fait des ravages chez les amphibiens. Ce mycète perturbe la métamorphose des têtards de beaucoup d’espèces et occasionne de lourdes pertes chez l’Alyte (jusqu’à 80% des individus à certains endroits). L’apparition de ce champignon dans les régions où vit le crapaud accoucheur pourrait être liée au réchauffement climatique. Cela pourrait compromettre la survie de l’espèce, particulièrement en montagne (le pathogène est moins agressif en plaine). Comme tout être vivant, l’Alyte accoucheur souffre également de la fragmentation et de la destruction de ses habitats.

En plaine, les individus de cette espèce ont une espérance de vie faible avec une espérance de vie généralement comprise entre 5 et 10 ans. En altitude, leur rythme de vie est très lent : seulement 4 mois de vie active par an au-delà de 2300m. Cette vie « au ralentit » permet néanmoins aux individus vivant en montagne d’atteindre un âge considérable, certains tiennent jusqu’à 30 ans ! Mais l’espérance de vie moyenne des crapauds en altitude tourne plutôt autour des 15 – 16 ans.

 

Photo :

http://www.naturephoto-cz.com/common-midwife-toad-photo-14469.html  © Jiri Bohdal

 

https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/197

http://www.pyrenees-parcnational.fr/fr/des-connaissances/le-patrimoine-naturel/faune/crapaud-accoucheur

https://www.myrmecofourmis.fr/Le-crapaud-accoucheur-Alytes-obstetricans

https://www.pratique.fr/crapaud-crapauds.html

https://www.ville-bourges.fr/site/environnement_crapaud-accoucheur-

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alyte_accoucheur

[Climat] Alter G7 à Metz : 4 mai – marche internationale pour la Justice écologique et sociale

[Climat] Alter G7 à Metz : 4 mai – marche internationale pour la Justice écologique et sociale

Ils sont 7, nous sommes 7 milliards !

L’inaction des gouvernements et notamment ceux des 7 pays les plus riches de la planète, la course insensée au profit de la haute sphère financière et des multinationales conduisent l’humanité à sa perte.

Le réchauffement climatique, l’effondrement de la biodiversité, les pollutions massives, l’épuisement des ressources naturelles, l’accès à l’eau potable et à une nourriture saine, le partage des richesses font partie des défis majeurs pour notre civilisation.

Le système mondial actuel est basé sur la seule recherche d’une croissance infinie au profit d’une minorité de plus en plus riche et au détriment de la majorité.

Le G7 va-t-il même sérieusement prendre en compte ces aspects ou continuer à préserver les intérêts de quelques grands groupes et individus aux pouvoirs démesurés ?

Les citoyens et ONG appellent à une GRANDE MOBILISATION

dans une ambiance festive et non violente pour montrer notre détermination et notre volonté de changement.

Stop aux discours, place à l’action ! Pour la Justice écologique et sociale !

  • Programme du samedi 4 mai :
    15h : Départ de la Marche – Jardins Jean-Marie Pelt – Parc de la Seille (Arènes de Metz)
    17h : Alter G7 Environnement – Place de la République

Pour signer l’appel à mobilisation Alter G7 Metz, contacter : alterg7metz@gmail.com
Page Facebook : AlterG7Metz – marche du 4 mai

 

  • DEPART EN BUS DE STRASBOURG :

Pour permettre à un maximum de Strasbourgeois.e.s de participer à l’AlterG7 à Metz, un bus est prévu pour aller collectivement à METZ le samedi 4 mai et revenir dans la journée.
Merci de remplir le présent formulaire avec votre participation. Pour vous inscrire : https://framaforms.org/strasbourg-a-lalter-g7-metz-1556488059?

Le bus partira à 12h00 de la place de l’Etoile à Strasbourg. Merci de venir avec au minimum un quart d’heure de préavis!
Nous arriverons vers 14h15 à Metz, pour participer à la marche qui commencera à 15h.
Départ à 19h de METZ pour un retour vers 21h30 à STRASBOURG.
Le prix est libre, et une cagnotte sera faite via leetchy et le jour j dans le bus, pour permettre de couvrir les frais financier du bus.
A noter, que pour 60 personnes dans le bus, et pour rentrer dans nos frais, il faudrait que chacun.e paye 20€.

Pour toutes question n’hésitez pas à solliciter Michaël KUGLER (michael@ckugler.fr, 06 87 33 61 10)

 

Les portraits de 4 présidents de la République sur le chantier du GCO

Les portraits de 4 présidents de la République sur le chantier du GCO

Ce dimanche 7 avril 2019, des membres du collectif GCO NON MERCI et les maires de Pfettisheim et Greisheim/Souffel se sont retrouvés pour une promenade un peu spéciale : ils ont montré (symboliquement) les dégâts causés par le GCO au président de la République actuel , mais aussi aux anciens chefs de l’Etat qui ont contribué à la mise en œuvre de ce projet.Sous la présidence de Jacques Chirac, celui-ci avait déclaré « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer, et nous refusons de l’admettre. L’humanité souffre. Elle souffre de mal-développement, au Nord comme au Sud, et nous sommes indifférents. La Terre et l’humanité sont en péril, et nous en sommes tous responsables » et pourtant malgré ce beau discours, rien n’a véritablement été fait pour inverser la tendance… et à cette époque, le projet de GCO est ressorti des cartons.

Suite Grenelle de l’environnement, initié sous la présidence de Nicolas Sarkozy, un article de loi avait permis de renverser la charge de la preuve : “pour les décisions publiques susceptibles d’avoir une incidence significative sur l’environnement, les procédures de décision seront révisées pour privilégier les solutions respectueuses de l’environnement, en apportant la preuve qu’une décision plus favorable à l’environnement est impossible à un coût raisonnable“. Ce n’était donc plus aux ONG de prouver l’inutilité d’un projet mais à l’Etat de prouver que tel projet était d’utilité publique majeure. Cependant, cette disposition n’a pas été appliquée : en 2008, la Déclaration d’Utilité publique pour le GCO a été signée par le premier ministre de l’époque, François Fillon, malgré l’affirmation par la commission d’enquête publique que : “le désengorgement de Strasbourg n’est ni l’enjeu ni l’objet du GCO“.

Lors de la présidence de François Hollande, le projet avait été un temps écarté car jugé non prioritaire, mais à cause de la pression de la CCI et de la trahison de Roland Ries qui a retourné sa veste au sujet du GCO, le projet a été ressorti des cartons et la procédure a repris son cours avec le rapport du CGEDD publié en 2013… (rapport qui a modifié le projet en 2X2 voies et qui a lié la réalisation du GCO à la requalification de l’A35 actuelle). C’est aussi sous sa présidence que l’écotaxe a été abandonnée.

Emmanuel Macron a continué à soutenir le projet, et son gouvernement a tout fait pour que le projet puisse se réaliser, en ne tenant pas compte des 7 avis négatifs des experts indépendants et de la population… en passant en force pour qu’un maximum de travaux puissent être réalisés avant le jugement au fonds des recours devant les tribunaux.. en détruisant des milieux naturels… en malmenant les opposants, par l’évacuation manu militari de la zad de Kolbsheim et de ses habitants… Le “Champion de la Terre”, malgré de beaux discours, continue de soutenir des projets climaticides et écocides, tels que le GCO.

Portraits de présidents français sur le chantier du GCO

Ces élus, ces citoyens et ces citoyennes n'y sont pas allés de main morte, en amenant 5 portraits de présidents français dont 2 d'Emmanuel Macron sur le chantier du Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO). Ils dénoncent surtout la dualité de nos dirigeants, qui "font de beaux discours sur l'environnement depuis longtemps, mais qui empirent la situation dans les faits."#GCO#Macron#Sarkozy#Hollande#Ries#Chirac

Publiée par Alsace Nature sur Lundi 8 avril 2019