Journée festive de mobilisation contre la route A4 -Lorentzen

Journée festive de mobilisation contre la route A4 -Lorentzen

l’Association pour la Sauvegarde de la Vallée de l’Isch (ASVI), l’Association Nature Alsace Bossue (ANAB) et les soulèvements de la Terre

vous donnent rendez-vous

le 27 Avril de 12H à minuit

pour une journée festive de mobilisation contre le projet routier A4 Lorentzen !

à étang Del Sol de Mackwiller

PROGRAMME :
12h: pique nique
14h: balade naturaliste ( itinéraire court ou long)
16h30: discussion
19h: repas + concerts
Et tout au long de la journée: animations nature, stands de producteurs, buvette et restauration sur place…

A4-Lorentzen : Où en est on ?
Le Département a pour projet de relier l’autoroute A4 à Lorentzen : une nouvelle route de six kilomètres pour près de 20 millions d’euros.
-La collectivité a obtenu les autorisations préfectorales en décembre 2023.
-Les premiers travaux pourraient débuter très prochainement, en commençant par des fouilles archéologiques.
-L’autorisation de travaux a été signée
-L’appel d’offres n’a pas encore été publié

Un Grand projet de route, pour moins de camions ?
Selon la collectivité, environ 250 camions empruntent la route à ce jour passant par les villages de Domfessel, Lorentzen ou Diemeringen.
Tous les riverains ne sont pas impactés de la même façon selon leur emplacement. Il est certain cependant que la nouvelle route permettra à des centaines de camions de passer par nos territoires, il faudra s’attendre à un accroissement de la circulation de véhicules lourds pour l’ensemble des territoires concernés.

Pourquoi ne pas entretenir les routes existantes ?
-La liaison A4-Lorentzen devrait faire gagner 8 minutes seulement aux automobilistes entre les communes situées au nord et le péage de Sarre-Union.
– Cet argent public (20 Millions d’Euros) pourrait servir à entretenir, réaménager et sécuriser la route actuelle, et mieux développer les infrastructures locales de santé et de service public et de transport collectif.
– Concernant l’aménagement de nouveaux axes routiers, le code de l’environnement aujourd’hui demande à Eviter – Réduire – Compenser.
=>On ne réduit pas la circulation en créant une liaison routière
=>Les mesures compensatoires ne recréent pas un milieu naturel, et les porteurs de projet n’ont pas d’obligation effective de résultat.

Les espèces protégées menacées
La pie-grièche écorcheur, le bruant jaune, le conocéphale des roseaux, des papillons azurés, … Elles sont près d’une centaine au total d’après le rapport Ecolor, établi par quatre associations naturalistes en 2012.
La réorganisation des parcelles a déjà donné lieu à la destruction de haies, d’arbres fruitiers et d’écosystèmes, conduisant à des amendes prononcées par la cour d’appel de Colmar.
Exceptionnelle et unique en Alsace Bossue, la biodiversité des milieux naturels protégés est pas conséquent déjà altérée dans la phase préparatoire aux travaux.

Un recours Contentieux déposé
L’association Alsace Nature a déposé un recours contentieux contre l’autorisation de ce projet vieux de quarante ans, ne répondant plus aux normes environnementales, et dommageable à notre cadre de vie. Selon l’association, « ce dossier est encore pire que le contournement de Châtenois » qui a été suspendu par le tribunal administratif.

S’informer, se rencontrer, en parler
Le collectif KSM vous propose de nous réunir le 27 avril de midi à minuit pour nous rencontrer, nous informer et nous organiser contre ce projet et afin de faire entendre notre voix dans les choix d’aménagement de notre territoire.

Contact : kennstrassmeh@riseup.net

Protection du loup : signez la pétition !

Protection du loup : signez la pétition !

La Commission européenne propose d’affaiblir le statut de protection du loup, qui passerait de “strictement protégé” à “protégé”. Concrètement, cela faciliterait les tirs et empêcherait l’installation du loup sur de nouveaux territoires, mettant en danger l’objectif de bon état de conservation de l’espèce.

France Nature Environnement, avec le WWF et la LPO, lance une grande pétition citoyenne pour appeler le gouvernement français à rejeter sans ambiguïté cette proposition, ni nécessaire ni justifiée, de la Commission européenne. Plus nous serons nombreuses et nombreux à nous mobiliser, plus notre demande aura de la force !

Je signe la pétition sur le site de FNE

7 bonnes raisons de se mobiliser

1. Un déclassement mettrait en danger le loup

Selon l’Union Internationale de Conservation de la Nature, six des neuf populations de loups présentes dans l’UE sont vulnérables ou quasi-menacées. Et selon la Commission elle-même, le statut de conservation du loup n’est favorable que dans la région alpine. Affaiblir le niveau de protection du loup apparaît prématuré au regard des situations de ses différentes populations.

2. Un déclassement du loup mettrait en danger d’autres espèces

La Commission met également en danger la préservation des espèces et des habitats naturels dans leur ensemble, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’UE. Cette démarche d’affaiblir le niveau de protection d’une espèce protégée par une convention internationale (la Convention de Berne, 1979) serait inédite et extrêmement préoccupante. Le lynx, l’ours brun et bien d’autres espèces pourraient être les prochaines victimes de cette décision. Plusieurs pays se sont déjà ainsi engagés dans la brèche pour demander le déclassement de l’ours et du lynx.

3. La proposition de déclassement repose sur un mensonge et détourne l’attention des vraies difficultés des éleveurs

Le discours récurrent au niveau européen, comme au niveau français d’ailleurs, que le loup par sa prédation met en péril les élevages est faux.

Les véritables menaces pesant sur la filière sont liées aux importations dans l’UE, à l’instar de l’accord de libre échange signé avec la Nouvelle-Zélande en novembre dernier. Le déclassement du loup ne changera rien aux difficultés économiques et structurelles de la filière.

Mais le loup est le bouc émissaire bien pratique qui permet de cacher l’inaction du gouvernement sur les difficultés économiques de la filière.

4. Il y a des solutions efficaces pour réduire la prédation

Dans les territoires, des expérimentations et des solutions de coexistence entre loups et éleveurs se sont développées, des solutions qui sont notamment présentées dans le film “Vivre avec les loups” de Jean-Michel Bertrand.

Par le renforcement de la présence humaine au sein des troupeaux, le recours aux chiens de protection, la pose de clôtures appropriées, l’expérimentation de nouvelles techniques d’effarouchement, la prédation en France est stabilisée depuis 7 ans. Le nombre de dégâts causés au bétail est en recul avec moins de 12 000 brebis tuées chaque année en France pour un cheptel national de plus de 5 millions, soit environ 0,2%, et ce alors que dans le même temps, la population de loups s’est accrue.

Au niveau européen, les attaques de loups impactent moins de 0,067 % du bétail en moyenne.

Certes, la présence du loup impose de nouvelles contraintes à l’élevage et nécessite une adaptation, mais les moyens de protection des troupeaux existent et ont fait leurs preuves.

5. La présence du loup apporte de nombreux bénéfices

Les loups font partie intégrante de notre patrimoine naturel et jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes. Le retour naturel de l’espèce dans des régions d’Europe où elle avait disparu constitue un succès considérable en matière de restauration de la biodiversité, qui ne doit pas être mis en péril.

Ni ange, ni démon, le loup est un super prédateur. En chassant des proies sauvages, il contribue à réguler de nombreuses espèces. De plus, en les contraignant à rester vigilantes et à se déplacer, le loup permet à la végétation et à la forêt de se régénérer.

Par contre, il ne met pas en péril les populations d’ongulés sauvages, comme le laissent entendre certains promoteurs du déclassement.

6. Les tirs dérogatoires sont déjà permis par le statut actuel de stricte protection du loup

Les tirs ne sont qu’une solution ponctuelle quand les moyens d’effarouchement et de protection ont échoué. L’Etat français a mis en place les dérogations déjà comme prévu par la réglementation. Ainsi, chaque année, jusqu’à 19% de la population lupine de l’Hexagone peut faire l’objet de tir. Mais le gouvernement ne gère ces tirs que par le chiffre, sans utiliser ce dispositif à bon escient, là où les tirs pourraient permettre de faire baisser la pression de prédation sur un troupeau.

Or, la prédation ne peut être circonscrite qu’en généralisant la protection des troupeaux avec la combinaison chiens de protection, bergers et clôtures efficaces.

7. Un déclassement du loup irait à l’encontre de l’opinion publique

D’après une récente enquête européenne sur les perceptions des communautés rurales concernant la coexistence avec les grands carnivores, plus des deux tiers (68 %) des habitant·es des zones rurales estiment que les loups devraient être strictement protégés et près des trois quarts d’entre eux (72 %) reconnaissent que l’espèce a le droit d’exister dans l’Union européenne.

En France, le nouveau Plan national d’actions (PNA) 2024-2029 sur le loup et les activités d’élevage et l’arrêté ministériel du 21 février 2024 fixant les conditions des tirs de destruction du loup viennent récemment de faciliter encore davantage l’abattage de loups sur le territoire français, en dépit des 97% d’opinions négatives sur plus de 13000 contributions exprimées lors de la consultation publique sur le PNA et de l’avis unanimement défavorable émis par les expert·es scientifiques du Conseil national de la protection de la nature (CNPN).

Pour aller plus loin

 

Agir pour la protection du loup

Plus nous serons nombreuses et nombreux à signer cette pétition, plus nous pourrons peser sur le gouvernement français pour qu’il rejette la proposition de la Commission européenne et maintienne la stricte protection du loup. Et, à quelques mois des élections européennes, il est possible que tout aille très vite. Signez la pétition dès maintenant et partagez-la autour de vous !

En signant cet appel :

  • vous demandez au Gouvernement français de s’opposer au projet de déclassement du loup, qui vise à simplifier les conditions de destruction de cette espèce protégée,
  • vous défendez la possibilité d’une coexistence pacifique entre le loup et les activités pastorales, en privilégiant une politique de protection renforcée des troupeaux.

 

Lire le texte complet de la pétition

Je signe la pétition sur le site de FNE

 

[Consultation publique] Projet d’introduction de Grand Tétras dans les Vosges : pourquoi devons-nous massivement participer et comment ?

[Consultation publique] Projet d’introduction de Grand Tétras dans les Vosges : pourquoi devons-nous massivement participer et comment ?

La DREALE organise une consultation du public du 4 mars au 24 mars, en application de l’article L.123-19-2 du code de l’environnement sur la demande d’introduction dans le milieu naturel de Grand Tétras dans le département des Vosges par le Parc naturel régional des Ballons des Vosges.

La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) Alsace et Alsace Nature incitent leurs sympathisants à répondre massivement et positivement à cette consultation très importante pour la protection de l’ensemble de la faune et de la flore des forêts vosgiennes. Cette dernière prendra fin le 24 mars 2024.

 

Pourquoi devons-nous massivement participer et comment ?

Le Grand Tétras, principal symbole de la biodiversité du massif des Vosges, est au cœur d’un grand projet de renforcement dans les forêts des Hautes-Vosges. Ce projet va plus loin que la simple survie du Grand Tétras sur le massif car sa présence est une des dernières chances de préserver les milieux sauvages encore présents et les espèces qui y trouvent refuge comme la Gélinotte des bois par exemple.

Mais pour que ce projet ait une chance de réussir, il faut que certaines conditions soient réunies, à savoir :

  • des lâchers dans des zones d’habitats encore favorables et proches les unes des autres, afin de faciliter les échanges entre les individus lâchés ;
  • l’établissement de corridors entre les zones d’habitats favorables encore présentes dans le massif ;
  • la mise en place d’une gestion sylvicole favorable ;
  • une extension et/ou création d’aires protégées dans les secteurs favorables ;
  • la limitation des dérangements grâce à l’interdiction et/ou la limitation d’accès aux zones sensibles ;
  • l’abandon des projets impactants dans toute la zone de reconquête affichée tels que les nouvelles activités touristiques, projets immobiliers, via ferrata… ;
  • le retour vers un équilibre forêt/gibier.

Il faut également savoir que l’espèce est encore espèce gibier en Norvège et que les oiseaux capturés pour être introduits en Alsace sont prélevés sur le quota d’oiseaux voués à être chassés. L’impact est donc nul sur les populations de ce pays (même si nos associations sont bien conscientes de l’impact de ces déplacements sur ces oiseaux).

Dans ce contexte, il est très important de faire remonter lors de cette consultation, l’importance de préserver la biodiversité et de conserver la tranquillité de nos dernières forêts sauvages vosgiennes, tout en soulignant que ce projet doit être exemplaire et ambitieux (en rappelant une partie des conditions détaillées plus haut). Le Grand Tétras est le garant de cette protection !

Merci de votre aide à cette faune et cette flore vosgiennes si malmenées et à vos claviers.

Michèle Grosjean et Yves Muller
Présidente d’ Alsace Nature et Président de la LPO Alsace

Les contributions sont à envoyer jusqu’au 24 mars 2024 par mail à :

consultation-publique-especes.dreal-grand-est@developpement-durable.gouv.fr

 

Retrouvez l’ensemble des pièces mises à la consultation
sur le site de la DREAL en cliquant sur le bouton ci-dessous :

Pièces du dossier de consultation

Retour sur la mobilisation sur le plafonnement du trafic aérien avec l’ADRA

Retour sur la mobilisation sur le plafonnement du trafic aérien avec l’ADRA

A l’appel du réseau Rester sur Terre et de l’UFCNA, une vingtaine de mobilisations étaient organisées en France et d’autres en Europe ce 13 mars 2024, pour demander au ministre des transports un plafonnement du trafic aérien.

L’ADRA (association de défense des riverains de l’aéroport Bâle-Mulhouse) et ses partenaires se sont mobilisés à cette occasion.

Ce 14 mars, nous avons rassemblé une trentaine de personnes devant le terminal de l’Euroairport. Plusieurs délégations ont participé à une mise en scène humoristique de la « France malade du trafic aérien » : Climat 3 Frontières, le CAPS68, Alsace Nature, une délégation suisse de Klimabewegung Basel. et de Basel 2030, Klima Gerechtigkeits Initiative. Le BISF allemand a été empêché au dernier moment.

La France vit un calvaire sous un ballet d’avion. “Harcelée par de plus en plus d’avion, la France se sent malade, elle décide d’aller chez le médecin”.
“Inquiet, le médecin ausculte la France. Il découvre de nombreuses pathologies liées à la présence d’aéroports”.

Discours du médecin

La surexposition au bruit ne se limite pas à une sensation d’inconfort, mais pose un véritable problème de santé publique. Cela se traduit par le coût des dépenses de santé liées aux nuisances sonores : 147 milliards d’euros annuels, selon l’Ademe. Selon l’étude « Debats », la surexposition au bruit aérien fait exploser les maladies cardio-vasculaires avec, pour chaque augmentation de 10 décibels, un surcroît de mortalité évalué à 18 % et allant jusqu’à 28 % pour l’infarctus du myocarde. C’est l’espérance de vie qui est menacée avec, en première ligne, les populations riveraines des aéroports.
L’OMS recommande 8h de sommeil consécutif et une durée plus longue encore pour les nouveau-nés et pour les adolescents. Pour les enfants d’âge scolaire, outre les troubles du sommeil, ce sont les capacités d’apprentissage qui sont compromises par le bruit (stress, baisse de l’attention)

“Mais ce n’est pas tout. La France souffre d’une autre pathologie importante, les catastrophes climatiques”

Discours du climatologue

Alors que le trafic aérien va retrouver son niveau de 2019, nous dénonçons l’impact grandissant de l’aviation sur le climat, responsable de plus de 15% de l’impact climatique de la France (18% de la Suisse). Tous les rapports sérieux sur le sujet montrent que les solutions technologiques ne sont à ce jour pas suffisantes pour endiguer les nuisances aériennes ; il n’y a donc pas d’autre solution à court et moyen terme que de mettre un coup d’arrêt à la croissance du trafic aérien et de le réduire progressivement pour limiter ses impacts à la fois sanitaires et climatiques. A terme, pour respecter les objectifs climat de Paris, il faut baisser le trafic d’environ 3% par an. Pour le moment les réponses de la France et de la Suisse ne sont pas à la hauteur.
“Pour soigner ces deux problèmes sanitaires, heureusement il existe un unique remède, et très efficace. La baisse du trafic aérien ! Et ça commence par mettre en place un plafonnement des aéroports en France. »

Bâle-Mulhouse en pleine croissance

A Bâle-Mulhouse aussi, le trafic aérien a un impact sur la santé des riverains et sur l’environnement : bruit nocturne, pollution de l’air (particules ultrafines), gaz à effet de serre, pollution lumineuse et pollutions des sols et des eaux souterraines. Cette réalité a été mainte fois démontrée et dénoncée par l’ADRA et ses partenaires.
A contre-courant, l’aéroport met tout en œuvre pour retrouver son niveau pré-Covid de 2019. Au-delà, il entend poursuivre son extension via l’agrandissement et l’aménagement du terminal (+14.000m2), permettant toujours plus de trafic. Régulièrement l’Euroairport fait de la promotion pour les compagnies low-cost et de nouvelles lignes sont ouvertes.
Par ailleurs, les mesures prises dans le cadre des Plans de prévention du bruit dans l’environnement, PPBE, et l’arrêté de restriction d’exploitation visant à étendre le couvre-feu, n’ont pas atteint leur objectif ; les nuisances n’ont pas baissé.

L’ADRA, avec ses partenaires des 3 Frontières, s’inscrit totalement dans la mobilisation pour le plafonnement. Evidemment, nos revendications s’adressent aux gestionnaires français et suisses de l’aéroport. Ce mouvement de fond gagne progressivement toute l’Europe et n’est pas prêt de s’arrêter.

 

Voir l’article complet sur le site de l’ADRA

Campagne Sentinelles de la Haie – Mobilisons-nous pour les haies !

Campagne Sentinelles de la Haie – Mobilisons-nous pour les haies !

A l’occasion du début du printemps, Alsace Nature et son réseau d’associations vous invite à agir pour la préservation des haies. Vous pouvez contribuer à un état des lieux du réseau de haies grâce à notre campagne « Sentinelles de la Haie » qui se déroulera du 4 mars au 30 avril 2024.

 

Toute l’action sera présentée dans le webinaire de lancement de la campagne le 4 mars de 18h à 19h. Vous pouvez dès maintenant vous inscrire ici à un ou plusieurs des 8 webinaires organisés tout au long de la campagne.

Rendez-vous lundi 4 mars de 18H à 19H !

8 webinaires sont prévus ! Inscrivez vous ici

  • Lundi 4 mars 18H-19H – Présentation de la Campagne – webinaire de lancement
  • Mardi 12 mars 12H30-13H – Session de rattrapage (Présentation de la Campagne)
  • Jeudi 14 mars 18H-18H30 – Session de rattrapage (Présentation de la Campagne)
  • Jeudi 21 mars 18H-18H45 – Agissons pour les ripisylves
  • Mardi 26 mars 17H30-18H30 – Entretien des haies
  • Vendredi 5 avril 12H-12H30 – Session de rattrapage (Présentation de la Campagne)
  • Mardi 9 avril 18H-19H – La protection juridique des haies
  • Mercredi 17 avril 13H-13H30 – Session de rattrapage (Présentation de la Campagne)

 

 

Les haies sont discrètes en Alsace

L’Alsace est historiquement caractérisée par des paysages agricoles très ouverts mais néanmoins les haies sont présentes le long des routes, des cours d’eau et des bords de villages.

Mais ces haies ont longtemps été impactées par les pratiques agricoles et l’artificialisation des espaces. Par exemple des centaines de kilomètres de haies ont disparu depuis les années 60. Les alignements d’arbres le long des routes ont également largement disparu.

Pour défendre le maillage de haies, Alsace Nature appelle les alsaciennes et alsaciens à devenir des « Sentinelles de la Haie ».

Sentinelles de la Nature, un outil pour faire l’état des lieux du réseau de haies alsacien.

Le projet participatif Sentinelles de la Nature permet de localiser et signaler sur le territoire des atteintes à l’environnement dans le but de les résorber, à partir du site Sentinelle de la Nature  ou sur l’application mobile du même nom.

Avec la campagne « Sentinelles de la Haie », il est possible de recenser les atteintes portées aux haies comme par exemple, l’arasement ou le mauvais entretien d’une haie, l’annexion d’un chemin rural, la destruction d’un talus. Les alsaciennes et les alsaciens sont également invités à nous faire remonter les initiatives favorables relatives aux haies telles que les plantations, les bonnes gestions et leur valorisation.

Une réglementation qui n’empêche pas la régression du réseau de haies

Les enjeux de biodiversité sont tels qu’un arrêté préfectoral définit même une période de non-intervention. Du 15 mars au 31 juillet, tous travaux d’entretien, d’arrachage, d’élagage doivent être suspendus, afin de permettre à la faune sauvage de mener à bien sa saison de reproduction.

Mais à ce jour aucune réglementation ne permet une protection efficace des haies.

Cette campagne a donc pour objectif de démontrer que le linéaire de haie continue malheureusement à diminuer. Alsace nature espère ainsi sensibiliser les acteurs locaux  cet enjeu et montrer la mobilisation massive de la société civile sur le sujet.

Tuto sur comment effectuer un signalement

Déviation de Châtenois     Réactions de l’Etat, de la Collectivité européenne d’Alsace et d’Alsace Nature suite au sursis à exécution du jugement de 1ère instance par la Cour Administrative d’Appel de Nancy

Déviation de Châtenois   Réactions de l’Etat, de la Collectivité européenne d’Alsace et d’Alsace Nature suite au sursis à exécution du jugement de 1ère instance par la Cour Administrative d’Appel de Nancy

[Communiqué commun de la Collectivité européenne d’Alsace, de la Préfecture du Bas-Rhin – pour le ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires – et d’Alsace Nature]

Strasbourg, le 27 février 2024

 

 Le projet de contournement de Châtenois a été déclaré d’utilité publique par arrêté ministériel en 2012.

Par jugement du 12 mai 2023, le Tribunal administratif de Strasbourg a annulé l’arrêté préfectoral du 14 août 2019, modifié par arrêté du 22 décembre 2020, portant autorisation de travaux de cette infrastructure au titre du Code de l’environnement, et qui étaient alors en cours d’achèvement par la Collectivité européenne d’Alsace (CeA).

L’État et la CeA ont interjeté appel du jugement devant la Cour Administrative d’Appel (CAA) de Nancy et, concomitamment, ont introduit un recours en sursis à exécution du jugement afin de permettre la reprise et la finalisation des travaux.

Le juge d’appel a décidé d’interrompre temporairement le processus juridictionnel en proposant une médiation à Alsace Nature, l’État et la CeA.

Après que les parties ont accepté cette proposition, la médiation s’est tenue du 27 septembre au 5 décembre 2023.

Les travaux de rédaction d’un protocole d’accord se sont déroulés entre les parties, sous l’égide d’un médiateur nommé par la CAA, dans un climat de coopération, de respect réciproque et de confiance mutuelle. Les parties ont mobilisé leurs connaissances pour aboutir à une liste de sites supplémentaires susceptibles de faire l’objet de mesures environnementales complémentaires à celles prévues par l’autorisation environnementale initiale, et permettant une efficience optimisée.

Les parties ont ainsi signé le 22 décembre 2023 un protocole d’accord permettant à la fois la reprise la plus rapide possible des travaux et la sécurisation de la mise en œuvre des mesures environnementales au travers d’une nouvelle autorisation.

Conformément aux stipulations du protocole, un nouveau dossier d’autorisation environnementale a été déposé par la CeA le 15 janvier 2024 et la demande de sursis à exécution a été renouvelée auprès de la CAA de Nancy, ce à quoi elle a fait droit, par ordonnance du 27 février 2024.

Suite à cette ordonnance de la CAA de Nancy, les travaux de déviation de Châtenois peuvent donc officiellement reprendre à compter de ce jour.

Le travail de sécurisation foncière des mesures environnementales, d’état des lieux naturaliste et de rédaction des cahiers des charges qui s’y appliquent reste en cours au sein de la CeA en vue d’une mise en œuvre la plus rapide possible comme cela a été, d’un commun accord, acté dans le protocole.