[Mobilisation] Stocamine : pique-nique festif et déterminé

[Mobilisation] Stocamine : pique-nique festif et déterminé

Le collectif Destocamine, soutenu par de nombreuses associations alsaciennes, suisses et allemandes vous invite à un

PIQUE-NIQUE FESTIF ET DETERMINE
CONTRE L’ENFOUISSEMENT DES DECHETS A WITTELSHEIM

SAMEDI 23 SEPTEMBRE 2023 A MIDI
devant la mairie de WITTELSHEIM

+ d’infos : https://destocamine.fr/23-septembre-2023-mobilisation-internationale/

Stocamine : pour sauver la nappe phréatique, aidez-nous à financer une contre-expertise scientifique !

Stocamine : pour sauver la nappe phréatique, aidez-nous à financer une contre-expertise scientifique !

LA « POUBELLE » STOCAMINE

TOUTE DERNIERE CHANCE pour sauver l’eau de la nappe phréatique alsacienne

Il y a urgence ! Suite à de nombreuses péripéties dans ce dossier très sensible, la stratégie juridique de nos associations repose sur l’obtention d’une contre-expertise scientifique très couteuse, mais nécessaire pour assurer une victoire définitive en Cour d’appel (voir détails ci-dessous).

Merci infiniment aux premiers contributeurs qui nous ont permis d’atteindre en un week-end près de 10 % du financement nécessaire à la poursuite de cette action ! Mais ce n’est pas suffisant, nous avons besoin de vous pour y arriver, vous pouvez également mobiliser vos proches.

Je participe aussi au financement*

 

Stocamine vous connaissez ?

  • Stocamine est une entreprise de stockage de déchets hautement toxiques (amiante, mercure, chrome, arsenic, cyanure…) à Wittelsheim.
  • 42 000 tonnes de ces déchets sont stockés sous terre et mettent en danger toute la nappe phréatique rhénane, qui alimente en eau potable 7 millions de personnes !
  • La seule solution responsable est le déstockage de ces déchets, or l’Etat s’entête à vouloir les confiner définitivement
Pour en savoir plus sur Stocamine et le collectif d’opposants

 

 

 

 

Les derniers faits en date

Alors que le Tribunal Administratif de Strasbourg a donné raison à Alsace Nature en janvier 2023, en annulant partiellement l’arrêté préfectoral qui autorisait des travaux préparatoires à un enfouissement des déchets toxiques (voir infos ICI), le préfet du Haut-Rhin a rédigé un nouvel arrêté dont l’objectif est le stockage des déchets pour une durée illimitée. Ce projet d’arrêté a fait l’objet d’une enquête publique.

Le 26 juin dernier, les commissaires enquêteurs ont donné un avis favorable à l’enfouissement des déchets contre l’immense majorité (98%) des 1571 contributions qui exprimaient un avis défavorable. Une fois de plus on ne tient pas compte de l’opinion des citoyens, ni des risques avérés de pollution de la nappe phréatique alsacienne et rhénane.

En effet, les seuls rapports existants recommandent d’enfouir les déchets toxiques définitivement, or ils sont directement commandités par l’Etat et MDPA-Stocamine à des bureaux d’étude étroitement liés.

 

Nous demandons donc à pouvoir mener une contre-expertise,
réalisée par des experts indépendants.

Or nos associations n’ont pas les moyens de payer seules cette nouvelle étude et nous devons faire appel à la contribution financière du public pour y arriver ! Cette contre-expertise devra être opposable avant la parution de l’arrêté préfectoral prévu en septembre, d’où l’urgence à se mobiliser.

JE VEUX SAUVER NOTRE EAU, JE PARTICIPE AU FINANCEMENT*

 

 

Pour aller plus loin

L’enfouissement coûte que coûte ? Une épopée juridique…

Suite à la première victoire juridique d’Alsace Nature en octobre 2021, annulant l’enfouissement définitif, l’État a d’abord tout tenté pour construire le coffrage en béton (rendant irréversible le stockage des déchets), malgré cette décision de justice :
  • de façon légale : il s’est pourvu en cassation. Le Conseil d’État l’a débouté, renforçant encore le point de vue défendu par nos associations
  • de façon bien moins éthique : il a tenté de faire passer un amendement au sein de la loi de finances pour permettre l’enfouissement définitif sans devoir re-déposer un dossier de demande d’autorisation. Le Conseil Constitutionnel l’a déclaré inconstitutionnel
  • de façon détournée : il a fait passer un décret pour supprimer l’obligation de recourir à une tierce expertise. Alsace Nature a contesté ce Décret devant le Conseil d’État, procédure toujours en cours
  • de façon subtile : il a tenté de faire procéder aux travaux de confinement au nom de « mesures conservatoires » par un arrêté préfectoral de janvier 2022. Alsace Nature a fait suspendre en mai, puis annuler en novembre cet arrêté, stoppant les travaux
  • de façon entêtée, malgré la suspension des travaux, l’État a voulu au moins couler les 3 premiers barrages de confinement : Alsace Nature a obtenu qu’il en soit débouté par jugement du mois d’août 2022

Malgré tous ces jugements en faveur du déconfinement : l’Etat tente encore de passer en force ! Sans le rapport de contre-expertise, toutes ces démonstrations n’auront servi à rien : Mobilisons-nous pour l’obtenir !

 

 

 


* Un don de 100 € ne vous coûte que 33 € !

Les dons pour cette campagne sont fiscalement déductibles de 66% pour les particuliers.
Vous pouvez également répondre à l’appel à don par chèque, à l’ordre d’Alsace Nature (8, rue Adèle Riton 67000 Strasbourg). 

Stocamine : contre l’avis des citoyens, un avis d’enquête publique favorable à l’enfouissement définitif

Stocamine : contre l’avis des citoyens, un avis d’enquête publique favorable à l’enfouissement définitif

Ce 26 juin, les commissaires enquêteurs français ont donné un avis favorable à l’enfouissement des déchets toxiques sur le site des MDPA Stocamine malgré les risques avérés de pollution de la nappe phréatique alsacienne et rhénane.

 

En effet, bien qu’ils aient reconnus qu’il y avait un fort risque de pollution, les commissaires enquêteurs ont estimé qu’il était trop dangereux de procéder au déstockage des déchets étant donné l’état des galeries, suivant en cela l’avis du gouvernement.

Ils ont donc donné un avis favorable à la « demande d’autorisation pour une durée illimitée, du stockage souterrain en couches géologiques profondes de produits dangereux non radioactifs, dans la commune de Wittelsheim, par la Société des Mines de Potasses d’Alsace (MDPA) ».

Cet avis a été assorti de réserves telles que :
– compléter le dispositif de mesures de l’ennoyage de la mine,
– compléter les dispositions relatives aux restrictions d’usage de l’eau et à la mémoire du site.

Cela revient à dire que les MDPA pourront polluer la nappe phréatique pendant des milliers d’années, si les générations futures sont en mesures de connaitre cette source de pollution !

Rappelons toutefois qu’une enquête pénale, ouverte par le parquet de Strasbourg, à la demande d’Alsace Nature, est toujours en cours sur la nature des déchets entreposés au fond la mine.

 

 

Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse du Collectif Destocamine qui dénonce l’irresponsabilité d’une telle décision malgré l’opposition des élu.e.s du bassin rhénan.

Wittelsheim le 4 juillet 2023

« Suite à la parution ce jour du rapport et des conclusions des commissaires enquêteurs concernant la demande d’autorisation de l’enfouissement définitif des 42 000 tonnes de déchets toxiques par MDPA Stocamine, le Collectif Destocamine exprime son indignation.

Alors que l’immense majorité (98%) des plus de 1500 contributions, dont une forte participation de nos voisins allemands, exprimait un avis défavorable à l’enfouissement, une fois de plus on ne tient pas compte de l’opinion des citoyens.

C’est sans surprise et non sans révolte que nous accueillons ces conclusions qui vont dans le sens du Maître d’ouvrage, en l’occurrence l’état.

Pourtant la conjoncture, avec le défi climatique, nous oblige à préserver l’eau, ressource vitale. Tous les experts alertent sur la qualité et la raréfaction de ce bien commun essentiel à la vie dans le bassin Rhénan.

Cette décision irresponsable hypothèque l’avenir de notre région et de ses habitants. »

 

VOIR les CONCLUSIONS de la commission d’enquête publique

 

 

REVUE DE PRESSE

[Enquête publique] Stocamine : participez à l’enquête en cours jusqu’au 10 mai 2023 !  /  Stocamine: Nehmen Sie an der bis zum 10. Mai 2023 laufenden Verfahren teil!

[Enquête publique] Stocamine : participez à l’enquête en cours jusqu’au 10 mai 2023 ! / Stocamine: Nehmen Sie an der bis zum 10. Mai 2023 laufenden Verfahren teil!

Alors que le Tribunal Administratif de Strasbourg a donné raison à Alsace Nature le 12 janvier 2023, en annulant partiellement l’arrêté préfectoral du 28 janvier 2022, qui autorisaient des travaux préparatoires à un enfouissement des déchets (voir infos ICI), le préfet du Haut-Rhin, a rédigé un nouvel arrêté dont l’objectif est le stockage des déchets pour une durée illimitée. Ce projet d’arrêté fait l’objet d’une enquête publique du 4 avril au 10 mai 2023.

Pour rappel, l’arrêté préfectoral initial de 1997, dans son article 7, autorisait les Mines De Potasses d’Alsace (MDPA) à stocker des déchets dans la mine mais stipulait : « L’exploitation du stockage sera conduite de façon à assurer à tout moment la possibilité de retrait de tout ou partie des déchets« . Mais un autre arrêté pris 20 ans après, autorisait l’enfouissement définitif. Et depuis 2017, les gouvernements successifs n’ont eu de cesse de manœuvrer pour imposer cette solution contestée par les militants écologistes, de nombreux habitants et élus locaux ainsi que des scientifiques craignant que ces déchets dangereux ne finissent pas polluer la nappe phréatique située juste en dessous.

Après de nombreux revirements liés à la bataille juridique initiée par Alsace Nature, l’Etat s’obstine à privilégier l’enfouissement définitif, et ceci sans attendre le résultat de l’enquête de Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) qui doit se  prononcer sur la nature exacte des déchets stockés, suite à la plainte déposée par Alsace Nature en 2021.

 

! NOUS VOUS INVITONS A PARTICIPER NOMBREUX A CETTE ENQUETE PUBLIQUE !

 

POUR LIRE LE DOSSIER SOUMIS A ENQUETE PUBLIQUE :
https://www.haut-rhin.gouv.fr/Actualites/Enquetes-publiques/Dossiers-Enquetes-publiques-en-cours/MDPA-demande-d-autorisation-stockage-souterrain-a-Wittelsheim-68310-enquete-du-04-04-au-10-05-23

Concertations et enquête publique

 

POUR PARTICIPER
Le public pourra présenter pendant toute la durée de l’enquête ses observations et propositions sur le projet soumis à enquête publique selon les modalités définies ci-après :

  • par correspondance adressée à la commission d’enquête à l’adresse suivante : Mairie de WITTELSHEIM (siège) – à l’attention de la commission d’enquête – 2 rue d’Ensisheim 68310 WITTELSHEIM ;
  • sur le registre d’enquête disponible dans les mairies concernées, aux jours et heures habituels d’ouverture au public des mairies ;
  • par voie dématérialisée à l’adresse suivante : https://www.registre-numerique.fr/mdpa-dda-wittelsheim

 

ARGUMENTATION
Voici quelques arguments que vous pouvez utiliser dans votre contribution. Merci de ne pas faire de copier-coller et de rédiger vos propres phrases (sinon la commission d’enquête considère qu’il y a un seul contributeur)

  • La date de fin des travaux impératives à 2027 n’est étayée par aucune pièce du dossier et a été rejetée par le Tribunal Administratif de Strasbourg à 3 reprises : pour la suspension des travaux en mai 2022, pour la tentative de finaliser la mise en place des barrages 1, 2 et 3 en août 2022, et par le jugement sur le fond en octobre 2022, confirmé par le Conseil d’État le 13 mars 2023.
  • L’impossibilité de déstocker postérieurement à 2027 n’est pas due à une impossibilité technique de consolidation des galeries mais à la négligence des MDPA qui ont arrêté de maintenir les galeries depuis la fin du déstockage partiel en 2017 (révélé par le bureau d’étude Gros en 2022 au cours des procédures de l’année), soit une négligence nouvelle inacceptable des MDPA, mettant le public devant une situation de fait accompli et mettant elle-même en danger les travailleurs ;
  • Rien dans le dossier ne démontre l’infaisabilité de consolider ces galeries le temps du déstockage, il s’agit de mines de sel, et non de granit, qui ont été maintenues depuis la fin du XIXème siècle en exploitation, et alors même que n’étaient pas disponibles les outils modernes miniers : mécanisation, ventilation, robotisation.
  • Une enquête pénale est en cours concernant la réalité des déchets enfouis entre 1999 et 2022 ou antérieurement : confiner signifiant dissimuler toute preuve.
  • Faire une nouvelle fois participer le public qui s’est prononcé de façon constante contre le projet d’enfouissement définitif depuis plus de 20 ans, et alors qu’une seule option est présentée comme concevable, soit celle du confinement, en bout de processus décisionnel, contrevient frontalement au principe de participation effective du public dès le début du processus décisionnel en fonction d’un dossier comportant des informations complètes et impartiales, ce qui n’est pas le cas en l’espèce.
  • Il ne faut pas oublier qu’Alsace Nature a contesté le décret du 15 avril 2022 qui supprime l’obligation de recourir à une tierce expertise devant le Conseil d’état, procédure toujours en cours, et alors même que l’Autorité Environnementale a précisé qu’il était nécessaire de faire preuve de la transparence la plus complète au vu de l’historique du dossier, et tout particulièrement du mensonge sur la réversibilité du stockage et sur la solidité des mines sur des millénaires, contredite moins de 20 ans après le début de l’exploitation.
  • Le bloc 15 où s’est déroulé l’incendie de 2002 a toujours été exclu de toute hypothèse de déstockage : ce qui revient à valider une pollution extrêmement grave du sous-sol, sans qu’à aucun moment une dépollution ou une indemnisation du préjudice ait été évaluée, en violation flagrante du principe pollueur-payeur à l’encontre des producteurs de déchets.
  • Le confinement est présenté comme la seule solution protectrice de l’environnement. Or, il n’est qu’une mesure de réduction de la pollution – déjà existante pour le sous-sol, et à venir pour la nappe phréatique –  dont l’efficacité ne peut être garantie à l’aune des générations futures, et il contrevient tout à la fois au droit des générations futures qui hériteront du coffrage, mais aussi au principe de précaution au vu des nombreuses incertitudes et omissions du dossier (sur la rapidité d’ennoyage, sur l’effet cocktail des déchets dangereux, sur les interactions avec les eaux souterraines et les milieux aquatiques superficiels, etc…)
  • Il ne faut pas oublier que l’incendie du bloc 15 a entraîné la pollution de 30 000 tonnes de sels contaminés selon les propres déclarations du responsable de la DRIRE de l’époque devant la commission parlementaire de 2018, soit une masse quasiment équivalente à celle des déchets répertoriés restant en fond de mine (43 000 tonnes) qui n’ont jamais été pris en compte pour l’analyse du risque de contamination de la nappe phréatique.
  • Il est impératif  d’appliquer le principe de précaution pour l’avenir et la qualité de l’eau de la nappe phréatique  

 

 ARGUMENTS COMPLEMENTAIRES ENVOYES PAR NOS MEMBRES :

  • L’intoxication de la nappe phréatique !

Il n’est pas un trimestre actuellement sans que l’on découvre une nouvelle intoxication de la nappe phréatique. Depuis janvier 2023, ce ne sont pas moins de 4 articles dans les quotidiens régionaux qui signalent de nouvelles sources de pollution dont on ignorait encore récemment l’existence.

La presse locale ne cesse de nous alerter sur l’état de la nappe phréatique :

L’Alsace du 12 mars 2023 : Les PFAS (pour per- et polyfluoroalkylées Solubles dans l’eau, les PFAS peuvent rester présentes dans la nature pendant un siècle. Repérés en Alsace depuis 2016 (APRONA) mais utilisés depuis 1940, ils contaminent les milieux naturels (eau, air, sols), avec des effets graves sur la santé : cancers, diminution de la réponse immunitaire…

Ils ne se dégradent pas, ou seulement partiellement et on les retrouve dans la nappe.

L’Alsace du 7 avril 2023 : l’ANSES signale des résidus de chlorothalonil, un fongicide dans l’eau potable, donc dans la nappe et pourtant interdit depuis 2019 et celui-ci dépasse les seuils admissibles.

Ces deux exemples démontrent que l’in découvre régulièrement de nouveaux polluants qui viennent s’ajouter à tous les produits chimiques « classiques » que l’on connait et qui affectent 185 sites (réf. BASOL) dans le département du Haut Rhin.

Quand parviendrons-nous à une analyse parachevée de l’eau permettant de mettre à jour la totalité des produits toxiques présents dans notre nappe ?

Personne n’est capable de le prédire ? Depuis le 19ème siècle notre civilisation industrielle a développé tellement d’activités polluantes ! Et aujourd’hui encore des produits phytosanitaires interdit en Europe ou en France risquent de faire leur retour sous une autre appellation si le MERCOSUR est réactivé.

 

  • Réduction de la nappe et Infrasctructures en croissance permanente : une  nuisance exponentielle

 L’Alsace du 10 mars 2023 s’inquiète de la réduction de la nappe en 2022. En effet le lit de la Thur à Ensisheim était à sec durant la période estivale, une situation que les plus âgés n’avaient jamais connue. Ce phénomène risque fort de se renouveler souvent à l’avenir si l’on s’en tient aux prévisions du GIEC qui s’inquiète fort de l’avenir de l’eau, même dans nos pays d’Europe. En effet aujourd’hui peut-on encore contester les scénarios envisagés par le GIEC affirmant qu’il faut envisager -10 à -40 % de débit de nos rivières, -15 à 25 % de baisse des pluies en été, -10 à 25 % de baisse du niveau des nappes et avec des sols qui seront plus secs et donc avec une humidité inférieure et une capacité à absorber ces précipitations qui sera profondément modifié.

De plus le fait d’imperméabiliser encore d’avantage les sols par de nouvelles constructions et installations industrielles ou commerciales agrémentées de surfaces de parkings fort conséquentes pose un problème crucial pour la nappe phréatique et d’avantage aujourd’hui en raison des sécheresses à répétitions. En effet, les eaux de pluies ruissellent sur les surfaces bitumées, cimentées et bâties et sont dirigées indubitablement vers des canalisations qui les expédient vers les cours d’eaux, empêchant ainsi la recharge de la nappe phréatique qui a tendance à perdre de son volume, ce qui constitue également une menace de concentration de la pollution.

Or dans la mesure où le volume de la nappe diminue, la concentration des polluants n’en sera que plus dense. Il est donc inconséquent de vouloir faire prendre des risques supplémentaires à une nappe passablement « empoisonnée ».

 

  • L’eau dans les galeries ?

Les études formulent des délais d’ennoyage des galeries tellement disparates que l’on peut s’interroger sur leur fiabilité : en effet certains prédisent un ennoyage dans 150 ans, d’autres prédisant 600 ou 1000 ans : à qui se fier ? On peut se permettre de mettre en doute de telles approximations et qu’un ennoyage dans des délais encore plus courts n’est pas exclu ! En effet les stots, selon l’INERIS sont tout de même assez minces, les galeries supérieures peuvent créer un problème, les trous de sondage ne sont pas tous connus et les puits de descente sont assez mal obturés. Précédemment tous les techniciens de la mine s’imaginaient que l’obturation des puits avec des cendres volantes suffisaient à rendre ceux-ci étanches, mais lorsque la possibilité de se rendre du puit Joseph ELSE au puit AMELIE 2 fut acquise, il fut constaté un débit de 120 m3/mois/puits ; d’autre part, de récentes mesures de débit  de  percolation  effectuées  à  la  base  des  puits  remblayés  de  la  mine  Amélie  laissent cependant penser que le débit d’ennoyage pourrait être 2 à 3 fois plus rapide. Dès l’arrêt des pompages actuels et/ou dans le cas où le stot séparant la mine Amélie du reste du bassin de Wittelsheim viendrait à ne plus jouer son rôle de barrière, l’ennoyage de la mine finira par atteindre les déchets.

D’ailleurs le dynamitage du cheminement qui permettait l’accès au puit AMELIEII fut ordonnée par la direction pour éviter que l’on puisse contrôler le débit de l’eau, ce qui peut paraître étonnant et significatif !

Un séisme, même s’il est moins conséquent qu’à la surface, peut créer tout de même une surprise et provoquer un phénomène imprévu, d’autant plus qu’un tremblement de terre est difficilement prévisible : ex. : la Turquie et la Syrie en février 2023.

 

  • Risques de réactions chimiques

Incertitudes des études :

Les études évoquent le dégagement possible sous pression d’hydrogène contenant des poussières d’aluminium et les incidences qui en résultent et nous renvoyons les commissaires enquêteurs aux données édictées.

Pour rassurer le public par rapport à une réaction chimique d’envergure qui conduirait à une explosion susceptible de provoquer la remontée des particules de métaux lourds en particulier, les études retiennent l’hypothèse d’un vide minier de 70 000 m3 qui constituerait une marge de sécurité, mais il ne s’agit que d’une estimation qui peut aussi varier en fonction de la convergence des parois.

Tierce-expertise :

La terce-expertise prend ses précautions : « Au vu de la grande variété de substances dangereuses organiques potentiellement présentes, une estimation de la nature et de la quantité de polluants organiques potentiels n’est pas possible.

Ces explications complémentaires montrent que les déchets stockés dans le site pourraient contenir d’autres substances, excédant le cadre des paramètres déclarés par les producteurs de déchets et/ou analysés par StocaMine dans le cadre du contrôle de réception des déchets. Ces substances supplémentaires peuvent avoir un impact sur la description des réactions chimiques, et également sur l’estimation quantitative des substances mobilisables contenues dans ces déchets. Cela concerne essentiellement les nitrates et les nitrites solubles, ainsi que les chlorures alcalins et alcalino-terreux.

L’équipe d’experts a proposé de réaliser des mesures de libération d’hydrogène sur un certain nombre d’échantillons de REFIOM choisis dans la bibliothèque d’échantillons, et des mesures de la teneur en ammonium et en ammoniac des déchets.  

En vue d’améliorer la situation des données analytiques pour certains paramètres chimiques (métaux lourds, cyanures, nitrites, nitrates, ammoniac/ ammonium), nous avons proposé de réaliser des analyses supplémentaires sur les échantillons de la bibliothèque d’échantillons de StocaMine. »

La vérification de la nature des déchets entreposés demandée par Alsace Nature est essentielle avant toute décision !

. « Le tiers-expert recommande de préciser l’effet sur cette substance (Zirame, composant du pyrale) de la neutralisation à la chaux. En fonction des résultats obtenus, cette substance pourrait être prise en compte dans l’étude de l’impact du projet sur la nappe d’Alsace. » 

Encore une fois faut-il se fier à des essais dans l’ambiance feutrée d’un laboratoire alors que sur site des éléments externes peuvent perturber les conclusions retenues ?

 

  • Des barrages fort coûteux !

Pour un profane, il est surprenant de découvrir l’épaisseur des barrages que l’on envisage de construire : 12 mètres ! A cela il faut adjoindre 20 mètres de sel gemme, soit des bouchons d’une longueur de 32 mètres.

Ceci démontre bien la volonté de l’Etat et de la Direction de Stocamine de ne pas déstocker les déchets : en effet pour 42 000 tonnes de déchets, on hésite pas à manipuler presque 200 000 tonnes de ciment et de sel gemme. Est-on sûr que le jeu en vaut la chandelle, car les travaux d’apport et de manipulation du béton (apport, mélange, injection) avant l’apport du sel gemme représente un ouvrage considérable.  Bien sûr il faut anticiper par le réalésage des galeries.

Les études font mention de la pollution produite par les déplacements par camion des 42 000 tonnes de produits nocifs pour contester leur extraction : trafic, gaz d’échappement, etc.

Mais nous n’imaginons pas que la production des bouchons soient moins polluantes : le béton est importé et suppose également une forte densité des déplacements de poids lourds pour acheminer les 200 000 tonnes de béton et de sel.

8 541 colis ont été déplacés : 24,4 tonnes de mercure sur un stock initial de 25,7 tonnes, soit environ 95 %, ont été retirées, ainsi que des colis arséniés, soit 1 825 colis retirés sur un total de 67 205.

Il y avait également antinomie entre le fait de déplacer et replacer au fond de la mine 8541colis pour extraire les 1825 colis de produits mercuriels. Les capacités de déplacement en fond de mine étaient donc possibles et ceci démontre les aberrations des décisions prises.et la mauvaise volonté des décideurs.

 

 

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[Öffentliches Anhörungsverfahren] Stocamine: Nehmen Sie an der bis zum 10. Mai 2023 laufenden Verfahren teil!

 

Nachdem das Verwaltungsgericht Straßburg am 12. Januar 2023 Alsace Nature Recht gab und den Präfekturerlass vom 28. Januar 2022, der vorbereitende Arbeiten für die endgültige Lagerung des Mülls genehmigte, teilweise aufhob (siehe HIER), hat der Präfekt des Departements Haut-Rhin einen neuen Erlass verfasst, dessen Ziel die unbefristete Lagerung von Abfällen ist. Dieser Erlassentwurf ist Gegenstand einer öffentlichen Anhörung, die vom 4. April bis zum 10. Mai 2023 läuft.

Zur Erinnerung: Der ursprüngliche Präfekturerlass von 1997 erlaubte in Artikel 7 den Mines De Potasses d’Alsace (MDPA) die Lagerung von Abfällen in der Mine, legte aber fest: « Der Betrieb der Lagerung wird so geführt, dass jederzeit die Möglichkeit der Rücknahme aller oder eines Teils der Abfälle gewährleistet ist ». Ein anderer Erlass, der 20 Jahre später erlassen wurde, erlaubte jedoch die Endlagerung. Seit 2017 haben die aufeinanderfolgenden Regierungen immer wieder versucht, diese Lösung durchzusetzen, die von Umweltschützern, zahlreichen Einwohnern und Kommunalpolitikern sowie Wissenschaftlern, die befürchten, dass die gefährlichen Abfälle schließlich das darunter liegende Grundwasser verseuchen könnten, angefochten wird.

Nach zahlreichen Wendungen im Zusammenhang mit dem von Alsace Nature initiierten Rechtsstreit beharrt der Staat auf der Endlagerung, ohne das Ergebnis der Untersuchung des Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) abzuwarten, das sich aufgrund der von Alsace Nature im Jahr 2021 eingereichten Klage über die genaue Art der gelagerten Abfälle äußern soll.

 

! WIR LADEN SIE EIN, SICH ZAHLREICH AN DIESEM ÖFFENTLICHEN ANHÖRUNGSVERFAHREN  ZU BETEILIGEN!

 

UM TEILZUNEHMEN

Sie können während der gesamten Dauer der Untersuchung ihre Bemerkungen und Vorschläge nach den folgenden Modalitäten vorbringen:

per Brief an die Untersuchungskommission unter folgender Adresse: Mairie de WITTELSHEIM (Siège) – à l’attention de la Commission d’enquête – 2 rue d’Ensisheim F – 68310 WITTELSHEIM ;

im Untersuchungsregister, das in den betroffenen Rathäusern an den üblichen Tagen und zu den üblichen Öffnungszeiten der Rathäuser für die Öffentlichkeit einsehbar ist ;

auf elektronischem Weg unter folgender Adresse: https://www.registre-numerique.fr/mdpa-dda-wittelsheim

 

ARGUMENTATION

Hier sind einige Argumente, die Sie in Ihrem Beitrag verwenden können. Bitte verzichten Sie auf Copy & Paste und formulieren Sie Ihre Sätze selbst (sonst geht die Untersuchungskommission davon aus, dass es sich um einen einzigen Beiträger handelt).

  •     Das zwingende Fertigstellungsdatum 2027, dass die Regierung immer wieder verwendet um die Endlagerung zu rechtfertigen, wird durch kein einziges Aktenstück belegt und wurde vom Verwaltungsgericht Straßburg dreimal abgelehnt.
  •     Die Unmöglichkeit der Auslagerung nach 2027 ist nicht auf eine technische Unmöglichkeit der Konsolidierung der Stollen zurückzuführen, sondern auf die Nachlässigkeit der MDPA, die seit dem Ende der teilweisen Auslagerung im Jahr 2017 (aufgedeckt durch das Studienbüro Gros im Jahr 2022) aufgehört haben, die Stollen instand zu halten, d. h. eine inakzeptable neue Nachlässigkeit der MDPA, die die Öffentlichkeit vor vollendete Tatsachen stellt und selbst die Arbeitnehmer gefährdet ;
  •     Nichts in den Akten belegt die Unmöglichkeit, diese Stollen für die Zeit der Auslagerung zu sichern. Es handelt sich um Salz- und nicht um Granitminen, die seit Ende des 19. Jahrhunderts in Betrieb gehalten wurden, und zwar auch dann, als die modernen Bergbauwerkzeuge noch nicht verfügbar waren: Mechanisierung, Belüftung, Roboterisierung.
  • Es läuft gegenwärtig eine strafrechtliche Untersuchung darüber, welche Abfälle tatsächlich zwischen 1999 und 2022 oder früher eingelagert wurden: Endlagerung und Einschluss bedeuten, alle Beweise zu verschleiern.
  •     Die Öffentlichkeit, die sich seit über 20 Jahren konstant gegen das Endlagerprojekt ausgesprochen hat, erneut ganz am Ende des Entscheidungsprozesses zu beteiligen, in dem nur eine einzige Option als denkbar dargestellt wird, nämlich die des Einschlusses, verstößt frontal gegen den Grundsatz der effektiven Beteiligung der Öffentlichkeit.
  • Der Block 15, in dem sich der Brand von 2002 ereignete, wurde immer von jeder Hypothese einer Auslagerung ausgeschlossen: Dies kommt einer Bestätigung einer extrem schweren Verschmutzung des Untergrunds gleich, ohne dass zu irgendeinem Zeitpunkt eine Sanierung oder eine Entschädigung für den Schaden bewertet worden wäre, was einen eklatanten Verstoß gegen das Verursacherprinzip gegenüber den Abfallproduzenten darstellt.
  • Die Einschließung wird als einzige Lösung zum Schutz der Umwelt dargestellt. Sie ist jedoch nur eine Maßnahme zur Verringerung der Verschmutzung – die für den Untergrund bereits besteht und für das Grundwasser noch bevorsteht -, deren Wirksamkeit nicht mit Blick auf künftige Generationen garantiert werden kann, und sie verstößt sowohl gegen das Recht der künftigen Generationen, die die gelagerten Abfälle erben werden, als auch gegen das Vorsorgeprinzip angesichts der zahlreichen Unsicherheiten und Auslassungen in den Unterlagen (zur Geschwindigkeit der Flutung, zum Cocktail-Effekt gefährlicher Abfälle, zu den Wechselwirkungen mit dem Grundwasser und den oberirdischen Gewässern, etc. )
  • Man darf nicht vergessen, dass der Brand von Block 15 zur Verschmutzung von 30 000 Tonnen kontaminierter Salze geführt hat, so die eigenen Aussagen des damaligen Leiters der DRIRE vor dem Parlamentsausschuss 2018. Diese Masse entspricht fast der Masse der aufgelisteten Abfälle, die unter Tage verblieben sind (43 000 Tonnen) und die bei der Analyse des Risikos einer Grundwasserkontamination nie berücksichtigt wurden.
  • Die ergänzende Studie https://destocamine.fr/etudes-complementaires-du-brgm/ vom 26. Oktober 2018, die der CSS im Januar 2019 vorgelegt wurde, belegt eindeutig den Aufstieg von Sole, die mit den gelagerten Produkten vermischt ist.
  •   Für die Zukunft und die Qualität des Grundwassers ist es zwingend erforderlich, das Vorsorgeprinzip anzuwenden.
Belle affluence au premier Repair Café organisé à Sainte-Marie-aux-Mines

Belle affluence au premier Repair Café organisé à Sainte-Marie-aux-Mines

Le groupe local d’Alsace Nature Lièpvrette et l’association Val Avenir organisaient un Repair’Café, le samedi 21 janvier 2023, salle Roland Mercier, place des Tisserands à Sainte Marie aux Mines. Cet événement a connu un beau succès.

Finalement deux autres associations se sont jointes à l’organisation pour garantir le bon fonctionnement (préparation du repas pour le 27 bénévoles du Repair Café de Hahnenberg, fabrication de gâteaux pour le stand etc.) : Goutte d’eau, et Un jardin Passionnément.

Un artiste de la vallée (Luc Sarre) qui fabrique des robots à partir des objets récupérés était également présent.

Le Repair’Café est une manifestation qui propose de transformer un espace en mini atelier de réparation, le temps d’une journée. Une vingtaine de personnes de métiers différents, électriciens, couturières, réparateurs de bicyclettes, menuisiers, informaticiens (tous membres bénévoles de l’association Repair’Café du Hahnenberg) a été présente pour réparer gratuitement tous les objets apportés : appareils en mauvais état tels que grille-pain, lampes, sèche-cheveux, vêtements, vélos, jouets, vaisselle…

En accompagnant la réparation, les bénévoles du Repair’Café ont expliqué l’origine de la panne. Ainsi, les objets auront peut-être la chance d’une seconde vie. Les experts du Repair’Café ont presque toujours la main heureuse…

La démarche constitue également un engagement en faveur de la protection de l’environnement. En préconisant la réparation, le Repair’Café souhaite contribuer à réduire la production de déchets. Réparer est aussi une source d’économie d’argent et de précieuses matières premières. Cet acte contribue ainsi à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

 

Bilan de la journée en quelques chiffres :

  • 59 personnes sont venues (ce qui correspond à une moyenne avant COVID)
  • 20 partcipants ont eu un objet réparé
  • 24 ont reçu des conseils
  • 13 objets étaient irréparables
  • 2 objets ont été retenus pour être réparé chez une personne du Repair Café de Hahnenberg

TOUT CECI A PERMIS QUE 135,7 kg ne soient pas jetés ou remis à la déchetterie

 

Le public était très satisfait. Le temps d’attente a été rendu agréable grâce au stand café/gâteaux organisé par les associations.

 

 

Bilan des opérations ramassages de déchets dans le Florival en 2022

Bilan des opérations ramassages de déchets dans le Florival en 2022

 

Les bénévoles du groupe local Florival d’Alsace Nature et leurs partenaires scolaires ont poursuivi leur travail de sensibilisation et de collectes de déchets sauvages dans la nature. Voici le bilan chiffré détaillé pour l’année 2022.

Pour 2022, nous avons enregistré une nette amélioration du tonnage récolté (5169 kg contre 6377 kg en 2021), même si ces quantités restent encore bien trop élevées. Mais plusieurs anciens dépôts sauvages ont été résorbés.

Nous remercions les collectivités qui ont accepté de modifier leurs pratiques en ramassant les déchets avant le passage des tondeuses qui broient les détritus.

Au niveau communal, nous avons constaté une nette amélioration dans plusieurs localités, notamment à Linthal (de 1638 kg à 863 kg), à Lautenbach-Zell (de 1104 kg à 714 kg), à Buhl (de 936 kg à 624 kg) et à Soultz (de 540 à 389 kg).

Dans trois communes, nous avons par contre relevé des augmentations, parfois sensibles : à Issenheim, de 591 kg à 798 kg : à Lautenbach, de 573 kg à 737 kg ; à Guebwiller, de 934 kg à 985 kg.

Le « bon élève » de la classe Florival reste Murbach avec seuls 54 kg collectés en quatre passages.

 

241 collectes ont été effectuées en 2022, par 122 volontaires (hors scolaires et périscolaires), à raison de deux heures par personne, ce qui représente tout de même 2892 heures de bénévolat au service de la collectivité.

Notre partenariat avec le Service Environnement de la Communauté de Communes, avec deux réunions par an, a permis d’envisager de nouvelles orientations, notamment avec la collecte des mégots (plus de 11 000 pour le seul mois de novembre !), le tri sélectif systématique des déchets ramassés (environ 30 % des collectes sont recyclables et recyclées : verre, métal, bouteilles plastique) et la mise en place de poubelles de tri en certains lieux.

Pour 2023, nous poursuivrons nos interventions dans les écoles (onze classes, soit 286 élèves en 2022) et périscolaires, nos partenariats avec les autres associations du Massif Vosgien (Rando’Nett Hautes-Vosges, SOS PlaNette, Art’Nimal, Mountain Wilderness, Octop’Us…) et nos actions dans le cadre de la mission « Initiatives Citoyennes » du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges.

Des projets de collectes massives sont en cours, notamment sur un grand dépôt sauvage de pneus à Issenheim, en partenariat avec les Brigades Vertes et l’Office Français de la Biodiversité.

VOIR LE BILAN CHIFFRE

Voir aussi le bilan en images ICI