Wintzenheim (68) : Pollution au Lindane – 1ère victoire pour les citoyens

Wintzenheim (68) : Pollution au Lindane – 1ère victoire pour les citoyens

Le conseil municipal de Wintzenheim a décidé le 27/09/19 de  »voter une motion demandant une dépollution du site Lindane et une communication claire des collectivités sur la propagation de la pollution » selon les termes de Nicolas Roquejoffre, journaliste qui couvre Colmar pour les DNA (article en PJ)

 

 

 

 

 

Le collectif  »Association Tiefenbach Environnement » –  »Alsace nature » –  »Les amis de la confédération paysanne » vient d’adresser un courrier au maire de Wintzenheim avec copie au préfet du Haut-Rhin et au président de Colmar Agglomération Gilbert Meyer.

Ce courrier prend acte de la volonté du maire Serge Nicole d’adopter une motion sur la dépollution du site pollué du Lindane.

Nous rendons toutefois attentif le maire de Wintzenheim de l’absence d’informations régulières à la population de la situation de pollution de la nappe phréatique et de son évolution. Un arrêté préfectoral en date du 4 juin 2015 prescrit pourtant que  » la population concernée sera informée régulièrement par tous les moyens adéquats sur la pollution des eaux souterraines et sur les recommandations des usages sanitaires de l’eau ». Or cette obligation d’information n’est pas respectée. Cette situation n’est pas acceptable ! Elle doit être corrigée au plus vite.

 

 

RAPPEL DES FAITS

Comme le résume les site de l’alterpresse68

« La grave pollution provoquée par des dépôts de lindane dans certaines décharges au cours des années 60 et 70 est camouflée aux yeux des populations concernées depuis des décennies.  Wintzenheim est une des communes haut-rhinoises touchées par ce problème. La société PCUK y a largué 750 tonnes de ce dangereux pesticide en 1966, dans la décharge de Logelbach, à la limite de Colmar, dont un quartier est atteint en sous-sol par le panache de pollution.

Exception dans le département du Haut-Rhin : à Wintzenheim, un collectif s’est constitué pour alerter les riverains, interpeller les autorités administratives et politiques locales et demander une dépollution complète de la zone “lindane PCUK”. »

Voir la suite de l’article : https://www.alterpresse68.info/2019/09/23/la-pollution-par-le-lindane-a-wintzenheim-elle-fait-lobjet-dune-petition/?

 


Les citoyens ont mis en ligne une pétition :

Extraits :

« A Colmar / Wintzenheim dans le Haut-Rhin la plus grande nappe phréatique d’Europe que nous partageons avec nos voisin.e.s et riverain.e.s de l’espace rhénan est polluée aux déchets de fabrication de Lindane, un pesticide cancérigène. Une pollution vieille de plusieurs dizaines d’années qu’on essaye de nous faire oublier et contre laquelle rien n’est fait ! Un héritage empoisonné pour toute l’Alsace avant même les ravages attendus de stocamine.

Conséquence :

Cette pollution est déjà très étendue sous Colmar et met à mal la plus grande nappe phréatique européenne. Elle met en danger notre santé, notre avenir, notre bien commun, nos eaux potables de consommation.

Ce que nous demandons :

La fin de ce scandale sanitaire : nous demandons aux autorités locales de se saisir de ce dossier et d’aboutir à la dépollution complète du site dit ‘’Lindane PCUK’’. Nous demandons par ailleurs une communication transparente et honnête de la situation en direction de la population par ces mêmes autorités.  »

(…)

Le même arrêté préfectoral indique que « la population concernée sera informée régulièrement par tous les moyens adéquats sur la pollution des eaux souterraines et sur les recommandations des usages sanitaires de l’eau. Le présent arrêté sera affiché en mairie et annexé aux documents d’urbanisme. PLU de Wintzenheim et PLU de Colmar ».

Or, à Wintzenheim, aucun affichage de cet arrêté n’est visible (Site Internet et Extérieur)… Depuis longtemps ? A Colmar un minuscule affichage défraîchi existe, à l’entrée des services administratifs de la mairie. Le mensuel municipal colmarien (Le point Colmarien) ne fait pas état de cette situation de pollution. Aucune information publique autre n’est connue. Rien non plus sur le site internet de Colmar Agglomération .

Les habitants demeurant au-dessus de cette zone polluée, et plus généralement les colmariens,  sont peu nombreux à connaître cette situation. Puisent-ils de l’eau pour leur usage personnel en regard de cette nappe polluée ?

SIGNER LA PETITION

 

Pétition : interdisons l’épandage de pesticides à côté des habitations

Pétition : interdisons l’épandage de pesticides à côté des habitations

Se détendre en famille dans son jardin, respirer l’air frais de la campagne… puis être aspergé d’un pesticide qui pique les yeux et gratte la gorge. Cette situation, des milliers de Français·es l’ont déjà vécue car ils et elles vivent à côté de champs traités. Aucune distance minimale ne les sépare de ces traitements et pourtant…

Pourtant, l’utilisation de pesticides est à la hausse depuis plus de 10 ans en France (+12,4 %) et les preuves de leurs impacts toxiques sur la santé ne cessent de s’accumuler.

Pourtant, une étude récente de France Nature Environnement Tarn et Garonne, organisée par un ancien chef de service en hématologie, révèle que, sur les deux communes de l’enquête, les riverains de vergers ont davantage de cancers que la moyenne nationale.

Pourtant, le scandale du métam-sodium, pesticide hautement toxique, a conduit récemment à l‘intoxication de 80 personnes près d’Angers.

Pourtant, il est attesté que les agriculteurs et agricultrices épandant des pesticides ont davantage de risques de développer certaines pathologies cancéreuses ou neurologiques telles que la maladie de Parkinson.

Pourtant, des centaines de milliers de personnes ont rejoint l’Appel des coquelicots pour demander une sortie rapide des pesticides.

Il est temps d’exiger le droit de vivre #LoinDesPesticides : signez la pétition pour que soient enfin définies des Zones de Non Traitement de pesticides à proximité des habitations qui permettent réellement de protéger la santé des voisin·es des parcelles traitées.

 

Michelbach : un projet de second barrage qui pose questions

Michelbach : un projet de second barrage qui pose questions

De plus en plus de communes de la Région Mulhousienne demandent à être raccordées au réseau de Mulhouse qui puise dans la nappe phréatique de la Doller. La cause de cette demande de raccordement est à rechercher du coté de l’arrêt de l’exploitation des 7 puits de captage de la Hardt, pollués par l’atrazine.

Le Service de l’eau de Mulhouse et le Syndicat Mixte du Barrage de Michelbach (SMBM) étudient le projet d’une deuxième retenue d’eau «le barrage de Michelbach amont » (6 millions de m3). Le coût de ce projet serait de l’ordre de 50 millions € (à vérifier).

La première retenue est détaillée sur la page http://fr.wikipedia.org/wiki/Barrage_de_Michelbach et le site de l’exploitant (porteur du second projet) est disponible à l’adresse http://www.smbm.fr/Syndicat-mixte-du-barrage-de-la-Michelbach/.

A première vue, ce projet aura un impact défavorable pour l’environnement, par exemple par modification des cycles des inondations de la Doller, et la disparition de la ripisylve du Michelbach et des espèces qui peuplent ce vallon intéressant. D’autre part la sécurité d’alimentation du tiers de la population du Département peut difficilement être assurée par le seul bassin de la Doller et la construction de ce second barrage ferait reposer un risque important sur l’alimentation en eau d’un important bassin de population. L’Agence Régionale de la Santé a d’ailleurs émis de nombreuses réserves sur ce projet considérant qu’il convenait plutôt de diversifier les sources d’approvisionnement. Ainsi, alors que les pouvoirs publics pourraient travailler à l’amélioration des puits qui ont du être fermés tout en maintenant pour l’heure la situation de restriction temporaire pour le monde agricole quand cela s’avère nécessaire, ils préfèrent développer un nouveau projet qui ne permet pas d’assurer durablement l’alimentation en eau.

 

  • Le groupe local Alsace Nature – Thur Doller a organisé fin juin 2019, une sortie sur le terrain

Dans le vallon encaissé du Michelbach, ils ont pu écouter les chants de loriot, bruant jaune, pie grièche, tritons alpin et palmé dans les ornières du chemin, marcher dans la végétation jusqu’au ventre pour approcher des étangs et des prés superbes qui montent vers la route Bourbach le bas/Roderen, avec des échapées très belles vers le Thanner-Hubel/ Rossberg..
Des immenses taches de bétoines, plein de brome érigé, gaillet jaune, centaurées jacea. Après un relevé rapide, on a atteint sans difficulté 36 espèces . Tout ça dans la zone prévue dans l’emprise du 2è barrage.

Lors de cette sortie, il semblerait que des membres du syndicat-mixte du barrage, étaient sur les lieux, probablement venus regarder l’emplacement du 2è barrage.

A suivre donc ….

 

Stocamine : Course contre la montre

Stocamine : Course contre la montre

Alors que le ministre de l’Écologie a commandé un rapport de faisabilité d’un déstockage complémentaire, les travaux de confinement de Stocamine ont débuté.

Selon un article paru dans l’Alsace et les DNA du 27 juin 2019, il y a urgence car le toit d’une partie de la mine est en train de s’effondrer.

« Il y a pourtant urgence au regard de la détérioration de la situation minière. L’avenir du site est suspendu à une décision politique qui ne sera pas prise avant la rédaction d’un rapport de faisabilité technique et financière demandée par le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy. Une étude dont les résultats ne seront pas connus avant l’année prochaine (…)

En attendant un énième rapport, le rafistolage continue au fond de la mine avec le boulonnage et le cerclage des parois, mais aussi la mise en place de grillages sur parfois plusieurs mètres, voire plusieurs dizaines de mètres, afin d’éviter les effondrements. »

Voir l’article sur le site des DNA, Stocamine ou la course contre le temps : https://c.dna.fr/economie/2019/07/05/stocamine-ou-la-course-contre-le-temps

 

En réaction, 2 anciens salariés de Stocamine et membres du collectif Destocamine donnent leur point de vue :

COMMUNIQUE DE PRESSE EN RÉPONSE A L’ARTICLE PARU DANS L’ALSACE LE 27 JUIN 2019
Communiqué d’un ancien mineur, agent de maîtrise, responsable des travaux au fond de la mine Amélie, Joseph Else et d’un ancien travailleur de Stocamine chargé du stockage des déchets au fond de la mine Joseph Else.

« Cette situation (où le dramatique le dispute au ridicule) est le résultat du travail de l’exploitant et de l’administration qui le contrôle.
En effet, depuis l’incendie du bloc 15 il y a 17 ans, que de temps perdu et d’argent public gaspillé.
Il est scandaleux pour nous de découvrir qu’un groupe d’anciens camarades est descendu sans la présence de membres de la Commission de Suivi des travaux de déstockage, qui n’a ni été informée et encore moins convoquée.
A la création du site STOCAMINE de nombreux mineurs ont accepté de stocker les déchets et d’affronter le risque chimique tout comme d’autres mineurs ont accepté et réalisé le déstockage des déchets mercuriels en l’occurrence et qui sont prêts demain à continuer ce travail.
La conclusion des sages, en soi, est respectable, mais nous y opposons l’absence de considération de la protection de la nappe phréatique et surtout l’avenir des générations futures. En croyant protéger les mineurs d’un accident, ils acceptent l’empoisonnement de leur descendance.
Pour information : Messieurs HAMERLA et LAPP sont consultants DREAL et ne sont plus délégués mineurs. Ils dénoncent le risque de tenue des terrains alors qu’ils les ont eux-mêmes creusés quand ils étaient salariés des MDPA et que les responsables d’alors ont décidé pour des raisons de meilleure pureté de sel de déneigement de creuser des blocs deux mètres plus bas que prévus. Lors d’une réunion à la Préfecture, j’ai dit à l’exploitant que ce changement de niveau du toit de moins de 23 mètres (toit très solide) à moins 25 mètres se fait au détriment de la sécurité. Ce sont ces deux mètres, comme le montre l’image numéro trois, du reportage du 27.06.2019, qui représentent le plus grand danger pour le déstockage.
Concernant l’ennoyage : N’oublions pas que durant l’exploitation minière, l’eau d’infiltration des puits a été journellement pompée au jour. Depuis l’arrêt de l’exploitation de la potasse et le remblayage des puits, il n’y a plus de pompage.
Nous savons, et les experts sont unanimes, que les vides miniers seront ennoyés bien avant que les terrains ne soient compactés. D’ailleurs les MDPA viennent de réaliser un deuxième puits de contrôle de l’ennoyage à Pulversheim puisque le premier puits de contrôle de Richwiller ne donne pas les résultats escomptés.
Le temps joue contre nous. Il s’agit d’une course contre la montre qui profite au « fossoyeur des générations futures ».
Cette situation nécessite de la part des Autorités de l’État une déclaration de SITUATION D’URGENCE afin de RACCOURCIR LES DÉLAIS ADMINISTRATIFS ET PERMETTRE LE DÉSTOCKAGE IMMÉDIAT DE CE POISON MORTEL.
Que ceux qui n’acceptent pas d’assumer ce devoir rendent leur tablier.
Pour le Collectif DESTOCAMINE : Jean-Pierre HECHT et Étienne CHAMIK,

 

 

Stocamine : le TA rejette le déstockage

Stocamine : le TA rejette le déstockage

 

Comme cela était prévisible suite au rapport de la rapporteuse publique, le tribunal administratif de Strasbourg a rejeté les demandes d’Alsace Nature et des collectivités territoriales qui souhaitaient le déstockage total des déchets.

Le TA a motivé sa décision rendu publique le 5 juin 2019, par le fait que :

  • Concernant le moyen de l’insuffisance d’étude d’impact soulevé par Alsace Nature

« Il résulte de tout ce qui précède que le moyen tiré des insuffisances du dossier de demande d’autorisation, et, en particulier de l’étude d’impact figurant au bilan écologique de ce dossier, doit être écarté. L’arrêté litigieux n’a dès lors pas été pris en méconnaissance des dispositions du code de l’environnement citées aux points 8 et 9. »

  • S’agissant de la compatibilité de l’autorisation avec les schémas d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Rhin Meuse et Ill Nappe Rhin :

« Alors que la requérante ne précise pas l’incompatibilité dont elle se prévaut et que l’éventualité d’une pollution de la nappe n’est pas envisagée avant un délai de mille ans, l’arrêté attaqué ne peut être regardé comme étant incompatible avec l’objectif de préservation et de reconquête de la qualité de la nappe rhénane du schéma d’aménagement et de gestion des eaux N° 1701939-1702675-1703732-1705267 23 Ill Nappe Rhin ni avec le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Rhin Meuse, dont l’échéance est fixée en 2027. »

 

article de l’Alsace : https://www.lalsace.fr/actualite/2019/06/05/stocamine-le-tribunal-administratif-de-strasbourg-rejette-tous-les-recours?

« Alors que le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, a demandé une étude technique et financière de faisabilité de la poursuite du déstockage partiel des 41500 tonnes de déchets enfouis à Wittelsheim, cette décision conforte les MDPA, maison-mère et actionnaire unique de Stocamine, dans la réalisation des études et tests de mise en œuvre de barrage en vue d’un confinement définitif. »

 

article de Libération du 6 juin 2019 : https://www.liberation.fr/france/2019/06/06/stocamine-une-calamite-environnementale-a-duree-indeterminee_1732114?

« Il y a trois ans, une extraction de 93% des déchets mercuriels présents en profondeur a été réalisée par une entreprise allemande, faisant espérer aux défenseurs de l’environnement un début potentiel des actions de déstockage.

En 2018, les opposants ont cru apercevoir une nouvelle lueur d’espoir avec la décision de Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition écologique et solidaire, de réaliser une étude de faisabilité du déstockage total. Et son successeur François de Rugy, après avoir fait marche arrière, a finalement annoncé être ouvert à l’étude de nouvelles extractions partielles. Mais la décision, mercredi, du tribunal administratif de Strasbourg de rejeter les recours portés par des associations comme Alsace Nature mais aussi des institutions (le conseil départemental du Haut-Rhin, la région Grand Est, la mairie de Wittelsheim, etc.), plombe de nouveau les attentes dans anti-Stocamine. » (…)

« Pour l’heure, l’enfouissement définitif des déchets semble donc suivre son cours. Des bouchons en béton sont d’ores et déjà en cours d’expérimentation afin d’organiser le confinement des déchets sous le sol. «Toutes les études montrent que le béton ne tiendra pas et que les produits entreront en contact avec la nappe phréatique à un moment donné», assure Stéphane Giraud, directeur d’Alsace Nature, persuadé que le coût du déstockage total joue dans les décisions de l’Etat. »

(…) Mais les défenseurs de l’environnement ne comptent pas pour autant baisser les bras en attentant ce scénario. «On a deux mois pour aller à l’appel, explique Stéphane Giraud, d’Alsace Nature. Il faut qu’on mobilise toutes nos ressources d’ici là.»

Stocamine : la rapporteure publique demande le rejet des arguments d’Alsace Nature et des autres requérants

Stocamine : la rapporteure publique demande le rejet des arguments d’Alsace Nature et des autres requérants

Mercredi 15 mai 2019, se tenait, au tribunal administratif de Strasbourg, l’audience sur le recours porté par Alsace Nature, la région Alsace, le département du Haut-Rhin, et une association de consommateurs, contre l’arrêté préfectoral qui prescrit l’enfouissement définitif de déchets ultimes à Wittenheim.

Ces déchets placés dans une ancienne mine de potasse par StocaMine menacent la plus grande nappe phréatique d’Europe qui alimente 7 millions de personnes en eau potable.

La rapporteure publique a proposé ce mercredi au tribunal administratif de Strasbourg de rejeter les requêtes formulées par les requérants.

Selon le journal l’Alsace, « Elle a d’abord justifié le rejet des requêtes des trois collectivités publiques au motif que celle déposée par Wittenheim était « tardive » et que le Département et la Région n’avaient pas d’intérêt à agir dans le dossier. Elle a par ailleurs écarté les uns après les autres les arguments avancés par Alsace Nature sur les insuffisances supposées des études d’impact. Les avocats de la Région et du Département ont défendu l’intérêt à agir des deux collectivités dans la mesure où elles ont des compétences en matière de déchets et d’eau. »

voir l’article de l’Alsace publié le 16 mai 2019 : https://www.lalsace.fr/actualite/2019/05/15/stocamine-les-requetes-contre-l-arret-prefectoral-enterrees

Maitre Zind, avocat d’Alsace Nature, insiste lui sur les « insuffisances substantielles » dans le dossier et « la remise en cause du principe de réversibilité ».  (voir vidéo ci-dessous)

Yann Flory, du collectif Destocamine, réagit à la sortie du tribunal : « Ce qui m’a frappé durant cette audience, c’est qu’on a un procès État contre collectivités, État contre population, État contre patrimoine naturel, en l’occurrence la nappe phréatique... »

Le décision a été mise en délibéré le 5 juin prochain.