22 mars – Journée mondiale de l'eau :  rassemblement festif à Wittelsheim

22 mars – Journée mondiale de l'eau : rassemblement festif à Wittelsheim

 
Bonjour à tous,
Pour marquer la journée de l’eau, le collectif Destocamine vous invite à un rassemblement festif mercredi 22 mars 2017 place de la Mairie à Wittelsheim.
Démarrage des animations à 15h , clôture à 16h 30 par un grand lâcher de ballons.
Vous êtes les bienvenus avec enfants et petits enfants.
Au plaisir de se voir.
 
 
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[revue de presse] En Alsace, la plus grande nappe phréatique d’Europe est menacée par les « déchets ultimes » de Stocamine

[revue de presse] En Alsace, la plus grande nappe phréatique d’Europe est menacée par les « déchets ultimes » de Stocamine

Le site reporterre.net, dans un article daté du 13 mars 2017, fait l’état des lieux de la situation du site de Stocamine, depuis la dernière enquête publique datant de 2016.
https://reporterre.net/En-Alsace-la-plus-grande-nappe-phreatique-d-Europe-est-menacee-par-les-dechets
 
Extraits :

Le site de Stocamine. Reporterre

« Dans le Haut-Rhin, 500 mètres sous terre, les galeries s’effondrent lentement sur les 44.000 tonnes de déchets hautement toxiques du centre de stockage Stocamine. Les habitants se mobilisent pour que ces rebuts soient extraits avant qu’ils ne contaminent la plus grande nappe phréatique d’Europe. Mais la préfecture pourrait prochainement autoriser leur ensevelissement définitif.

Sous plusieurs centaines de mètres de marnes et de sel, plusieurs dizaines de mineurs s’activent. Silhouettes revêtues d’épaisses combinaisons blanches, visages dissimulés sous des masques filtrants, ils arpentent sans trêve les quelque cent kilomètres de galeries où dorment arsenic, amiante, cyanure et mercure. 44.000 tonnes de ces déchets industriels dits ultimes, impossibles à recycler et d’une extrême dangerosité, sont entreposées dans ce centre de stockage unique en France. Son nom : Stocamine. »
La question récurrente qui se pose est  « faut-il extraire tous les sacs – appelés « big bags » – et fûts de déchets avant de condamner le site, ou peut-on enfouir ces rebuts toxiques 500 mètres sous terre ? »

Le Ministère de l’environnement a ordonné la déstockage de 93  des déchets mercuriels et le confinement des 42 000 tonnes de déchets restants. C’est sur cette base que se déroule le chantier actuel.
Mais « lors de la dernière enquête publique, organisée du 7 novembre au 15 décembre 2016, seules trois personnes parmi les 297 qui ont participé à l’enquête se sont montrées favorables à l’enfouissement. Les neuf communes riveraines y sont opposées, de même que le conseil départemental, le conseil régional et les députés et sénateurs locaux. »

Les commissaires enquêteurs, dans leur rapport, ont soulevé un certain nombre de problèmes : « des promesses fallacieuses, des engagements non tenus, des fautes techniques indiscutables et une très longue inaction dommageable. Et ils indiquent « que le déstockage doit être accéléré et concerner tous les déchets comportant des fractions solubles, pas seulement les déchets mercuriels ». Malgré cela, ils ont rendu un avis favorable à l’ensevelissement des rebuts. Même si cet avis est assorti de conditions : (retrait des déchets les plus polluants, mise en place d’un système de surveillance, etc.), cela fait craindre une avis favorable du Préfet.

Le collectif Destocamine qui réunit 14 associations et organisations syndicales est depuis longtemps opposé à l’enfouissement. Sa principale crainte et la contamination de la plus grande nappe phréatique d’Europe. En effet, et tout le monde le reconnait, l’ennoiement de la mine est inévitable. « « De l’eau va s’infiltrer dans les galeries, se mélanger aux déchets toxiques et envahir toute la mine. Ensuite, cette eau polluée va remonter jusqu’à la nappe phréatique située au-dessus », prédit Étienne Chamik, mineur retraité à qui trente-deux années de fond ont conféré une connaissance intime de Joseph-Else. » […] « Pour Étienne Chamick, ça ne tient pas : « Tout le monde admet qu’il y aura pollution tôt au tard. Que vont dire de nous les générations futures ? Je ne comprends pas pourquoi l’on ne prend pas une décision de bon sens — tout sortir et être tranquille pour toujours ! » »

« Seulement, très vite, cette promesse s’est révélée fallacieuse. « Notre mine ne se prêtait pas au stockage, car elle est creusée dans des terrains friables, sédimentaires, souligne Étienne Chamik. J’ai tout de suite dit que les galeries ne tiendraient pas. Mais les promoteurs assuraient le contraire, qu’on pourrait sortir tous les déchets les doigts dans le nez pendant cent, voire mille ans. Résultat, aujourd’hui, au bout de même pas dix-huit ans, les cavités se cassent la gueule » sur les sacs de déchets. Un membre de la CFDT (Confédération française démocratique du travail) qui souhaite rester anonyme abonde dans ce sens : « Au début, quand nous stockions les déchets, nous laissions de l’espace sur les côtés pour la réversibilité. Mais, au bout d’un moment, on nous a fait empiler les ’big bags’ sur toute la hauteur de la galerie, et nous avons bien vu que cela rendrait le déstockage très difficile. Nous avons compris que l’objectif du centre était l’enfouissement définitif des déchets et nous l’avons ressenti comme une trahison. » »

Remise d’une pétition, le 7 juillet 2011, demandant au préfet le déstockage total lors d’une réunion de la Clis. photo : collectif destocamine
[…] Que faire de tous ces déchets dangereux s’ils étaient finalement retirés ? « Aujourd’hui, nos déchets dits ultimes vont en Allemagne, qui dispose d’une mine aux galeries bien plus stables que les nôtres, indique Yann Flory. Mais, globalement, on ne pense pas que le stockage souterrain soit souhaitable : une fois que les déchets sont enfouis, on ne contrôle plus rien. »« Pour ce qui est des déchets de classe 1 — déchets amiantés et résidus d’épuration des fumées d’incinération des ordures ménagères —, on peut très bien les garder dans des centres de stockage en surface prévus pour ça »
Les opposants n’entendent pas baisser les bras et réfléchissent aux recours possibles si le préfet se déclarait favorable à l’enfouissement.

Lire l’article en entier
 
 

Le Collectif GCO NON MERCI vous invite à sa 5ème «MARCHE DES CABANES»

Le Collectif GCO NON MERCI vous invite à sa 5ème «MARCHE DES CABANES»

Alors que les travaux préparatoires au Grand Contournement Ouest (fouilles archéologiques et forages géotechniques) ont commencé sur le terrain, le collectif GCO NON MERCI ne baisse pas les bras et continue ses actions pour obtenir l’abandon de ce projet d’autoroute payante, inutile, inadapté et destructeur.
Rappelons que ce contournement, s’il était réalisé, ne résoudrait pas les problèmes d’engorgement aux abords de Strasbourg mais conduirait à toute une série de nuisances supplémentaires, non seulement dans les communes traversées, mais aussi au niveau de l’Eurométropole : bouchons supplémentaires (échangeur d’Ittenheim), augmentation de la pollution atmosphérique dans la plaine rhénane, nuisances sonores tout le long du tracé, disparition irrémédiable de terres agricoles, atteintes graves à la biodiversité …
IL EST ENCORE TEMPS D’AGIR, ne soyons pas résignés !
Même si les travaux de fouilles archéologiques ont commencé, VINCI est loin de pouvoir commencer les véritables travaux du chantier. Toutes les procédures d’autorisation ne sont pas encore terminées, le plan de financement n’est pas bouclé, des recours juridiques déposés par les opposants n’ont pas encore été jugés …
 
POUR l’ABANDON DU GCO
POUR LA MISE EN ŒUVRE RAPIDE DE VERITABLES SOLUTIONS CONCRETES
POUR DES TRANSPORTS EFFICACES ET DURABLES DANS ET AUTOUR DE L’EUROMETROPOLE

 

SOYONS NOMBREUX !!

le dimanche 12 février 2017

à marcher entre Griesheim sur Souffel et Pfettisheim

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Le rendez-vous est fixé à partir de 9h30, au niveau du nouveau cimetière de Griesheim, à proximité de la déchetterie (pas loin de la cabane anti-GCO de Griesheim/Souffel-Pfulgriesheim). Un café vous sera proposé.
Le départ s’effectuera à 10h00, pour une arrivée vers 11h30 à Pfettisheim. Après un passage près de la cabane anti-GCO, l‘accueil se fera dans la cour de l’école de Pfettisheim.
page web de l’événement : ICI
événement facebook : ICI

Les non-réponses cyniques du Président et du 1er ministre à notre sonnette d'alarme sur l’écotaxe

Début 2016 notre association écrivait au Ministre de l’Ecologie et à celui du Budget un courrier les invitant à mettre en œuvre les dispositifs techniques de l’Ecotaxe. Face à leurs refus tacites nous avons porté le dossier devant le Conseil d’Etat.
C’est en plein débat autour du Projet de Loi finance que le Conseil d’Etat rendait ses conclusions et donnait raison à Alsace Nature en enjoignant les Ministres de mettre en œuvre les dispositifs techniques sous 6 mois. Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que le gouvernement trouve la parade et, en catimini, dans la nuit du 17 au 18 novembre, au travers d’un amendement porté par le Député Ferrand, enterre définitivement le principe de l’écotaxe.
Pour autant, tant que le projet de loi finance n’était pas voté, nous pouvions espérer que notre gouvernement, faisant pour une fois, preuve de courage et de cohérence, n’abandonne pas notre santé aux bénéfices des intérêts particuliers de certaines corporations.
C’est en ce sens que nous avons lancé une pétition qui a été signée, en un temps très court, par 3500 personnes et écrit très rapidement au Président de la République et au Premier Ministre pour les inviter à revoir ce positionnement et à préserver, a minima, le socle juridique de l’Ecotaxe.
Malheureusement, une nouvelle fois on nous a dédaignés et nous n’avons pas été entendus.
Pour autant, nous ne baisserons pas les bras et nous continuerons à porter l’idée que 48 000 décès prématurés en France méritent mieux que le mépris avec lequel le gouvernement a traité cette question d’écotaxe.

Pour illustrer ce dernier propos, nous publions aujourd’hui les courriers de réponse de l’Elysée et de Matignon. Lire ces lignes pourrait être risibles si derrière l’importante pollution récurrente qui se généralise ces dernières semaines, il n’y avait pas aussi des drames humains !
Avec nous continuez à porter l’idée que nous sommes en droit d’exiger un air … respirable !

 
 
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Le président préfère enterrer notre santé que de mettre en place l’Ecotaxe !

Le président préfère enterrer notre santé que de mettre en place l’Ecotaxe !

 

Au mois de décembre, nous vous avions sollicité pour la signature d’une pétition  intitulée : « Monsieur le Président n’enterrez pas notre santé ! » pour permettre la mise en œuvre de l’écotaxe Poids lourds. Cette pétition a recueilli plus de 3000 signatures en peu de temps, nous vous remercions pour votre mobilisation.

Pour rappel, notre association a obtenu gain de cause auprès du Conseil d’Etat qui, par décision du 5 décembre 2016, a enjoint les Ministres à mettre en œuvre la collecte de cette taxe sous 6 mois.
Pour autant le gouvernement, face aux conclusions du rapporteur public et sans attendre le jugement du Conseil d’Etat, avait pris les devants en faisant porter par un député dans les débats du projet de Loi de finance un amendement visant à abroger la loi instaurant le mécanisme de l’écotaxe.
Nous avions donc lancé cette pétition afin de demander au Président de la République et au Premier ministre de revenir sur leur position tout en contactant un certain nombre de députés pour qu’un contre-amendement soit déposé avant le vote de la loi.
Malheureusement, malgré tout le travail effectué, ce contre-amendement n’a pas été voté et le 20 décembre 2016, la loi de finance adoptée en seconde lecture par le Sénat,  a abrogé le dispositif permettant de mettre en œuvre la taxe Poids lourds.
Toutefois, notre association ne baisse pas les bras et nous continuerons à agir pour que des mesures cohérentes en matière de transports et mobilités soient mises en œuvre en Alsace, prenant en compte les questions climatiques, les questions de santé publique, etc …. Ce thème doit devenir un thème des campagnes présidentielle et législatives qui s’annoncent car il en va de la santé publique (48000 décès prématurés par ans en France, 105% d’augmentation des accidents vasculaires cérébraux en Alsace en dix ans,…).
 
Parallèlement nous suivons de très prêt les travaux actuels du parlement européen autour des questions de transport pour qu’on n’oublie pas qu’une écotaxe européenne est plus que jamais d’actualité. Merci encore pour votre soutien, parlez de ces questions autour de vous, et appelez les gens à rejoindre les associations qui, comme nous, défendent la santé de tous.

Antenne-relais de Rosheim : la Cour d'appel confirme l'illégalité

Antenne-relais de Rosheim : la Cour d'appel confirme l'illégalité

 
Le 29 décembre 2016, la Cour Administrative d’Appel de Nancy a confirmé ce qu’avait déjà dit le Tribunal administratif de Strasbourg en août 2015 : la décision en date du 27 mai 2010 du maire de la commune de Rosheim de ne pas s’opposer à la déclaration préalable relative à l’implantation d’un relais de radiotéléphonie sur un terrain de la commune, déposée par la société Orange France UPR Nord-Est, est illégale. Son annulation est donc confirmée.
Pour rappel, cette déclaration avait été déposée en avril 2010. Devant la sensibilité de la question des impacts causés par les ondes électromagnétiques diffusées par ces antennes-relais, mais aussi en raison de la localisation du projet, Alsace Nature ne pouvait que réagir. En effet, la parcelle choisie pour l’implantation de l’antenne-relais se situe sur la face nord de la colline du Bischenberg, un site qui présente un intérêt patrimonial et paysager majeur, situé au sein d’un périmètre ENS (espace naturel sensible) et site inscrit.
Il aura fallu attendre plusieurs années pour qu’enfin ce contentieux soit tranché, d’abord par le Tribunal administratif, puis par la Cour administrative d’appel et que soit prononcée l’annulation de l’arrêt de non opposition.
Une victoire importante pour la préservation de ce secteur fragile, même si les arguments retenus pour justifier l’annulation sont plutôt détachés des préoccupations environnementale ayant fondé notre décision de saisir le juge (les caractéristiques des constructions auraient dû donner lieu à un permis de construire et non une déclaration préalable, et le maire a arrêté sa décision avant que le délai imparti à l’ABF pour rendre son avis ne soit échu).