jeudi 14 Nov 2024 | A la une, Energies Climat, Nucléaire, Pollutions et santé, Réseaux Thématiques
Suite à la présentation faite lors de la réunion publique organisée par la CNDP, le 14 octobre dernier à Fessenheim, les associations environnementales vous invitent à une conférence intitulée :
Technocentre de Fessenheim, demain de l’acier radioactif pour vos casseroles ?
VENDREDI 15 NOV. 2024, à 19H30
salle Kegreiss, 57 Rue Principale, 68320 KUNHEIM
Intervenants :
- Jean-Marie Brom, Global Chance / Groupement des Scientifiques pour l’Information Sur l’Energie Nucléaire
- André Hatz, Association Stop Fessenheim
- Daniel Reininger, Fédération Alsace Nature
Entrée libre
Pour rappel :
Comme vous le savez peut-être, EDF a l’intention de construire à Fessenheim son “Technocentre”. Derrière ce nom délibérément trompeur, se cache en réalité le projet d’une usine destinée à refondre des métaux radioactifs provenant de la France entière et, à terme, d’autres pays européens : des conduites, tuyauteries, pompes ou générateurs de vapeurs (longueur 20m / diamètre 4m) etc… tous radioactifs.
À l’issue du processus de refonte envisagé, l’acier serait séparé en deux parties :
- d’une part le métal chargé d’impuretés (dit le “laitier”) dans lequel se retrouverait piégée une part importante de la radioactivité. Cette partie serait évacuée pour stockage par l’ANDRA (dans l’Aube).
- d’autre part, la partie la plus importante en volume de l’acier, qu’EDF prétend “valoriser” : celle-ci serait tout simplement revendue par EDF sous forme de lingots sur le marché de l’acier… sans aucune traçabilité !
Or, bien que “très très peu radioactif”… cet acier serait quand même radioactif !
EDF minimise délibérément les risques réels des “faibles doses”.
À quand des casseroles radioactives, des fourchettes radioactives, des sommiers radioactifs ou des caddies radioactifs ?
+d’INFOS :

jeudi 3 Oct 2024 | Aménagement du territoire, Communiqués de presse, Pétition, Pollutions et santé, Transports
Après l’échec de la mise en œuvre de l’Ecotaxe en 2014, pourtant négociée avec toutes les parties prenantes, le débat sur une redevance d’usage des routes par les poids lourds est relancé au travers du projet R-Pass.
Les acteurs économiques entretiennent une farouche opposition en brandissant les arguments de l’emploi, de la compétitivité, de l’inflation de leurs charges, etc.
Rappelons que les poids lourds, qui comptent pour seulement 5% de l’ensemble de la flotte de véhicules au niveau européen, représentent le plus gros facteur de dégradation des infrastructures routières et 25 % des émissions de CO2 du transport routier. Ces émissions, comme celles de l’ensemble du secteur des transports, sont par ailleurs en nette augmentation avec 10% prévus par l’Union Européenne entre 2010 et 2030.
C’est donc bien l’absence totale de redevance d’usage, faisant reposer l’entretien des routes, les projets de développement de nouvelles mobilités et la santé des citoyens, sur les finances publiques (donc l’impôts), qui constitue une anomalie. Cela est d’autant plus vrai depuis l’apparition, en 2005, de la LKV-Maut côté allemand (leur taxe poids lourd) induisant le report du transit Nord-Sud sur nos routes. Rappelons que depuis le 1er juillet 2024 cette redevance allemande a été élargie aux camions de 3,5 tonnes.
Dans ce contexte, il est absolument nécessaire que nous entrions rapidement dans une phase opérationnelle et ambitieuse du dispositif R-Pass si nous ne voulons pas connaître une nouvelle vague de report venant d’Allemagne. Or, il apparaît au travers des diverses communications presse, que la Collectivité européenne d’Alsace (CeA), voulant ménager la chèvre et le chou s’enferme dans une stratégie qui pourrait terriblement réduire les bénéfices tant attendus par ce dispositif.
Ainsi, sur les 540 km taxables, il ne serait retenu que 200 km au final. Nous demandons expressément que l’ensemble du réseau soit taxé sous peine de faire peser le report de trafic sur l’ensemble des routes secondaires. Dans le même esprit, l’annonce d’un coût kilométrique à 0,15 €/km ne permet pas d’aligner le coût de la traversée de l’Alsace sur celui de la LKV-Maut et n’aura donc qu’un effet anecdotique sur le report des poids lourds. Il est impératif que le cout de la traversée de notre région par les poids lourds soit au moins équivalent à celui côté allemand. Enfin, il est nécessaire de veiller à n’accorder de dérogations que pour les services d’urgence, pas pour des activités économiques. Ces sociétés doivent prendre leur part à la résorption de ces aménités négatives dans le contexte d’adaptation aux enjeux climatiques actuels.
A l’heure où des efforts conséquents sont demandés aux citoyens en termes mobilités (Zone à faible émission, etc.), où de nombreuses régions ont les yeux tournés vers la mise en œuvre de cette mesure en Alsace, les citoyens que nous représentons ne comprennent pas que le Président de la Collectivité Européenne d’Alsace ait la main qui tremble face à ce rendez-vous attendu depuis bien trop longtemps maintenant.
Nous appelons tous les citoyens qui souhaitent que cette mesure de justice sociale ait l’ambition nécessaire face aux enjeux qui nous font face à apporter leur soutien en signant la pétition
Signer la pétition en ligne sur CHANGE.ORG

mardi 7 Mai 2024 | Eau et zones humides, Nappe phréatique, Pollutions et santé, Presse, Réseaux Thématiques, Revue de presse
Invité sur le plateau de BFMTV Alsace, le 2 MAI 2024, Daniel Reininger, pilote du réseau thématique EAU d’Alsace Nature, a expliqué que l‘eau de la nappe d’Alsace a pu être consommée pure par la passé, jusqu’à l’installation de l’activité industrielle, notamment des mines, au début du XXe siècle.
Avec Philippe Schott, directeur de l’Aprona, invité également à cette émission, ils ont parlé de l’évolution de la qualité de l’eau dans le bassin rhénan.
VOIR LA VIDEO
mercredi 24 Avr 2024 | A la une, Communiqués de presse, Déchets, Eau et zones humides, GL M2A, Groupes Locaux, Nappe phréatique, Pollutions et santé, Presse, Réseaux Thématiques, Revue de presse, Risques industriels
Alors que les recours se sont multipliés, que 12 magistrats se sont prononcés contre l’enfouissement définitif des déchets à Stocamine, l’Etat français et les MDPA profitent d’un arrêt du Conseil d’Etat pour se précipiter et couler le plus de béton possible sans attendre le jugement sur le fond qui va intervenir dans les semaines à venir. La politique des terres brulées qui est devenue la norme de gouvernance dans de trop nombreux dossiers est une nouvelle fois à l’œuvre dans notre pays.
Rappelons les tribunes et les appels de nombreux élus, tous favorables au déstockage, les 98 % d’avis défavorables au stockage définitif lors de l’enquête publique, et encore le le 14 avril dernier, la publication d’une tribune transpartisane de la part de dix parlementaires alsaciens, demandant à l’État de ne pas entamer les travaux tant que le tribunal administratif de Strasbourg n’a pas rendu son jugement au fond…
L’État pourtant, par une illustration réitérée de jacobinisme, mâtiné d’arbitraire (plusieurs tentatives de changement de la loi pour contourner les décisions de justice, dont une seule ayant prospéré – la suppression de l’obligation d’une tierce expertise) décide, depuis les bureaux dorés des ministères parisiens, de polluer la nappe d’Alsace, et de mépriser par là-même le droit des générations futures à bénéficier d’un environnement sain.
Décidé à ne pas laisser faire cela, notre association Alsace Nature, ainsi que 5 riverains du site et usager de l’eau, ont déposé mardi 23 avril 2024 au greffe de la Cour Européenne des Droits de l’Homme une requête en urgence de demande de mesures provisoires pour faire suspendre l’enfouissement définitif de déchets hautement toxiques sous la plus grande nappe phréatique d’Europe occidentale alimentant près de 6 millions de personnes en Alsace et en Allemagne.
La seule issue du confinement (solution de pure économie, alors que le doute sur la nature réelle des déchets demeure plus que jamais) est un risque que l’État français a choisi de prendre au détriment des générations futures et du peuple allemand voisin, en méconnaissance du principe de précaution. Le confinement ne fait que retarder la pollution, faisant ainsi supporter aux générations futures ces legs toxiques qu’ils ne pourront que constater sans pouvoir récupérer les déchets ensevelis sous plusieurs mètres de béton.
La Cour de Strasbourg est le dernier rempart juridique de protection de la vie, contre l’arbitraire du gouvernement français, au regard du droit à un recours effectif.
Le droit à un environnement sain perd toute portée et tout sens s’il est reporté sur les générations futures ou les peuples voisins. La nappe d’alsace est un support de vie indispensable, bien commun légué par des millions d’années d’éviction géologiques et hydrauliques. Dans une course folle au « technologisme » le gouvernement français est prêt à la détruire à la seule aune de quelques intérêts économiques immédiats.
REVUE DE PRESSE
et aussi :
vendredi 15 Mar 2024 | A la une, Aménagement du territoire, Pollutions et santé, Réseaux Thématiques, Transports
A l’appel du réseau Rester sur Terre et de l’UFCNA, une vingtaine de mobilisations étaient organisées en France et d’autres en Europe ce 13 mars 2024, pour demander au ministre des transports un plafonnement du trafic aérien.
L’ADRA (association de défense des riverains de l’aéroport Bâle-Mulhouse) et ses partenaires se sont mobilisés à cette occasion.
Ce 14 mars, nous avons rassemblé une trentaine de personnes devant le terminal de l’Euroairport. Plusieurs délégations ont participé à une mise en scène humoristique de la « France malade du trafic aérien » : Climat 3 Frontières, le CAPS68, Alsace Nature, une délégation suisse de Klimabewegung Basel. et de Basel 2030, Klima Gerechtigkeits Initiative. Le BISF allemand a été empêché au dernier moment.
La France vit un calvaire sous un ballet d’avion. “Harcelée par de plus en plus d’avion, la France se sent malade, elle décide d’aller chez le médecin”.
“Inquiet, le médecin ausculte la France. Il découvre de nombreuses pathologies liées à la présence d’aéroports”.
Discours du médecin
La surexposition au bruit ne se limite pas à une sensation d’inconfort, mais pose un véritable problème de santé publique. Cela se traduit par le coût des dépenses de santé liées aux nuisances sonores : 147 milliards d’euros annuels, selon l’Ademe. Selon l’étude « Debats », la surexposition au bruit aérien fait exploser les maladies cardio-vasculaires avec, pour chaque augmentation de 10 décibels, un surcroît de mortalité évalué à 18 % et allant jusqu’à 28 % pour l’infarctus du myocarde. C’est l’espérance de vie qui est menacée avec, en première ligne, les populations riveraines des aéroports.
L’OMS recommande 8h de sommeil consécutif et une durée plus longue encore pour les nouveau-nés et pour les adolescents. Pour les enfants d’âge scolaire, outre les troubles du sommeil, ce sont les capacités d’apprentissage qui sont compromises par le bruit (stress, baisse de l’attention)
“Mais ce n’est pas tout. La France souffre d’une autre pathologie importante, les catastrophes climatiques”
Discours du climatologue
Alors que le trafic aérien va retrouver son niveau de 2019, nous dénonçons l’impact grandissant de l’aviation sur le climat, responsable de plus de 15% de l’impact climatique de la France (18% de la Suisse). Tous les rapports sérieux sur le sujet montrent que les solutions technologiques ne sont à ce jour pas suffisantes pour endiguer les nuisances aériennes ; il n’y a donc pas d’autre solution à court et moyen terme que de mettre un coup d’arrêt à la croissance du trafic aérien et de le réduire progressivement pour limiter ses impacts à la fois sanitaires et climatiques. A terme, pour respecter les objectifs climat de Paris, il faut baisser le trafic d’environ 3% par an. Pour le moment les réponses de la France et de la Suisse ne sont pas à la hauteur.
“Pour soigner ces deux problèmes sanitaires, heureusement il existe un unique remède, et très efficace. La baisse du trafic aérien ! Et ça commence par mettre en place un plafonnement des aéroports en France. »

Bâle-Mulhouse en pleine croissance
A Bâle-Mulhouse aussi, le trafic aérien a un impact sur la santé des riverains et sur l’environnement : bruit nocturne, pollution de l’air (particules ultrafines), gaz à effet de serre, pollution lumineuse et pollutions des sols et des eaux souterraines. Cette réalité a été mainte fois démontrée et dénoncée par l’ADRA et ses partenaires.
A contre-courant, l’aéroport met tout en œuvre pour retrouver son niveau pré-Covid de 2019. Au-delà, il entend poursuivre son extension via l’agrandissement et l’aménagement du terminal (+14.000m2), permettant toujours plus de trafic. Régulièrement l’Euroairport fait de la promotion pour les compagnies low-cost et de nouvelles lignes sont ouvertes.
Par ailleurs, les mesures prises dans le cadre des Plans de prévention du bruit dans l’environnement, PPBE, et l’arrêté de restriction d’exploitation visant à étendre le couvre-feu, n’ont pas atteint leur objectif ; les nuisances n’ont pas baissé.
L’ADRA, avec ses partenaires des 3 Frontières, s’inscrit totalement dans la mobilisation pour le plafonnement. Evidemment, nos revendications s’adressent aux gestionnaires français et suisses de l’aéroport. Ce mouvement de fond gagne progressivement toute l’Europe et n’est pas prêt de s’arrêter.
Voir l’article complet sur le site de l’ADRA
mardi 27 Fév 2024 | A la une, Déchets, Eau et zones humides, GL EMS, Groupes Locaux, Pollutions et santé, Réseaux Thématiques
Un évènement co-construit par Alsace Nature, fédération des associations de protection de la nature et de l’environnement, en partenariat avec l’ENGEES, école d’ingénieurs dans le domaine de l’eau, des déchets et de l’aménagement durable du territoire.
Durant la semaine de l’Eau du 16 au 23 mars 2024, divers partenaires (associations étudiantes, associations locales, organisations publiques, collectivités, etc.) se mobilisent pour explorer et sensibiliser aux principaux enjeux qui pèsent sur cette ressource universelle.
Ouverts à tous les publics, ces évènements sont placés sous le signe du partage et du débat citoyen.
Au programme :
- Agir sur le terrain : en participant à des ateliers ou des actions grand public, en explorant des milieux naturels pour comprendre les écosystèmes humides ;
- Mieux comprendre les enjeux de l’Eau sur notre territoire : grâce aux conférences et aux débats citoyens ;
- Venir à la rencontre des associations étudiantes et partager des temps forts d’actions, de réflexions et de partage ;
- Elargir le sujet au-delà de notre cadre de vie et explorer la question au-delà de nos frontières.
Soyez nombreux à nous rejoindre pour faire de cette semaine d’informations et d’actions un grand rendez-vous citoyen !
Voir le programme complet
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