[Mobilisation] Stocamine : pique-nique festif et déterminé

[Mobilisation] Stocamine : pique-nique festif et déterminé

Le collectif Destocamine, soutenu par de nombreuses associations alsaciennes, suisses et allemandes vous invite à un

PIQUE-NIQUE FESTIF ET DETERMINE
CONTRE L’ENFOUISSEMENT DES DECHETS A WITTELSHEIM

SAMEDI 23 SEPTEMBRE 2023 A MIDI
devant la mairie de WITTELSHEIM

+ d’infos : https://destocamine.fr/23-septembre-2023-mobilisation-internationale/

Stocamine : pour sauver la nappe phréatique, aidez-nous à financer une contre-expertise scientifique !

Stocamine : pour sauver la nappe phréatique, aidez-nous à financer une contre-expertise scientifique !

LA « POUBELLE » STOCAMINE

TOUTE DERNIERE CHANCE pour sauver l’eau de la nappe phréatique alsacienne

Il y a urgence ! Suite à de nombreuses péripéties dans ce dossier très sensible, la stratégie juridique de nos associations repose sur l’obtention d’une contre-expertise scientifique très couteuse, mais nécessaire pour assurer une victoire définitive en Cour d’appel (voir détails ci-dessous).

Merci infiniment aux premiers contributeurs qui nous ont permis d’atteindre en un week-end près de 10 % du financement nécessaire à la poursuite de cette action ! Mais ce n’est pas suffisant, nous avons besoin de vous pour y arriver, vous pouvez également mobiliser vos proches.

Je participe aussi au financement*

 

Stocamine vous connaissez ?

  • Stocamine est une entreprise de stockage de déchets hautement toxiques (amiante, mercure, chrome, arsenic, cyanure…) à Wittelsheim.
  • 42 000 tonnes de ces déchets sont stockés sous terre et mettent en danger toute la nappe phréatique rhénane, qui alimente en eau potable 7 millions de personnes !
  • La seule solution responsable est le déstockage de ces déchets, or l’Etat s’entête à vouloir les confiner définitivement
Pour en savoir plus sur Stocamine et le collectif d’opposants

 

 

 

 

Les derniers faits en date

Alors que le Tribunal Administratif de Strasbourg a donné raison à Alsace Nature en janvier 2023, en annulant partiellement l’arrêté préfectoral qui autorisait des travaux préparatoires à un enfouissement des déchets toxiques (voir infos ICI), le préfet du Haut-Rhin a rédigé un nouvel arrêté dont l’objectif est le stockage des déchets pour une durée illimitée. Ce projet d’arrêté a fait l’objet d’une enquête publique.

Le 26 juin dernier, les commissaires enquêteurs ont donné un avis favorable à l’enfouissement des déchets contre l’immense majorité (98%) des 1571 contributions qui exprimaient un avis défavorable. Une fois de plus on ne tient pas compte de l’opinion des citoyens, ni des risques avérés de pollution de la nappe phréatique alsacienne et rhénane.

En effet, les seuls rapports existants recommandent d’enfouir les déchets toxiques définitivement, or ils sont directement commandités par l’Etat et MDPA-Stocamine à des bureaux d’étude étroitement liés.

 

Nous demandons donc à pouvoir mener une contre-expertise,
réalisée par des experts indépendants.

Or nos associations n’ont pas les moyens de payer seules cette nouvelle étude et nous devons faire appel à la contribution financière du public pour y arriver ! Cette contre-expertise devra être opposable avant la parution de l’arrêté préfectoral prévu en septembre, d’où l’urgence à se mobiliser.

JE VEUX SAUVER NOTRE EAU, JE PARTICIPE AU FINANCEMENT*

 

 

Pour aller plus loin

L’enfouissement coûte que coûte ? Une épopée juridique…

Suite à la première victoire juridique d’Alsace Nature en octobre 2021, annulant l’enfouissement définitif, l’État a d’abord tout tenté pour construire le coffrage en béton (rendant irréversible le stockage des déchets), malgré cette décision de justice :
  • de façon légale : il s’est pourvu en cassation. Le Conseil d’État l’a débouté, renforçant encore le point de vue défendu par nos associations
  • de façon bien moins éthique : il a tenté de faire passer un amendement au sein de la loi de finances pour permettre l’enfouissement définitif sans devoir re-déposer un dossier de demande d’autorisation. Le Conseil Constitutionnel l’a déclaré inconstitutionnel
  • de façon détournée : il a fait passer un décret pour supprimer l’obligation de recourir à une tierce expertise. Alsace Nature a contesté ce Décret devant le Conseil d’État, procédure toujours en cours
  • de façon subtile : il a tenté de faire procéder aux travaux de confinement au nom de « mesures conservatoires » par un arrêté préfectoral de janvier 2022. Alsace Nature a fait suspendre en mai, puis annuler en novembre cet arrêté, stoppant les travaux
  • de façon entêtée, malgré la suspension des travaux, l’État a voulu au moins couler les 3 premiers barrages de confinement : Alsace Nature a obtenu qu’il en soit débouté par jugement du mois d’août 2022

Malgré tous ces jugements en faveur du déconfinement : l’Etat tente encore de passer en force ! Sans le rapport de contre-expertise, toutes ces démonstrations n’auront servi à rien : Mobilisons-nous pour l’obtenir !

 

 

 


* Un don de 100 € ne vous coûte que 33 € !

Les dons pour cette campagne sont fiscalement déductibles de 66% pour les particuliers.
Vous pouvez également répondre à l’appel à don par chèque, à l’ordre d’Alsace Nature (8, rue Adèle Riton 67000 Strasbourg). 

[Communiqué de presse] Appel à agir : moins de bruit et de pollution pour tous et un juste partage des nuisances à l’aéroport binational Bâle/Mulhouse

[Communiqué de presse] Appel à agir : moins de bruit et de pollution pour tous et un juste partage des nuisances à l’aéroport binational Bâle/Mulhouse

Ce 6 juillet 2023, l’Association de Défense des Riverains de l’Aéroport Bâle-Mulhouse (ADRA) ainsi que leurs homologies allemands (BISF) interpellent, via un communiqué de presse,  les décideurs politiques et économiques à Berne et Paris, ainsi que les instances régionales et locales, pour qu’ils prennent des mesures concrètes et rapides pour limiter les nuisances liées au trafic aérien dans le secteur des Trois frontières.

Plusieurs associations, dont ALSACE NATURE, sont signataires de ce communiqué.

 

Mesdames, Messieurs,
Pendant des années l’aéroport de Bâle-Mulhouse a développé ses activités de transport low-cost (tourisme de masse) et de fret (cargos bruyants et nocturnes) entraînant un fort impact pour la santé des populations (bruit et pollution de l’air), ainsi qu’une accélération du changement climatique, de l’artificialisation des sols et de la pollution lumineuse.
L’aéroport étant implanté sur territoire français et la Suisse prenant au fil du temps des mesures de protection contre son survol, les nuisances aéroportuaires ont augmenté de façon disproportionnée en France et en Allemagne.
Au vu de l’impact sanitaire, social et environnemental, il est temps, que les responsables s’engagent à réduire le trafic et veillent à un juste partage des nuisances.

Alors que le monde entier s’engage sur des accords sur le climat, que l’Europe a un plan pour la transition, que la France et la Suisse légifèrent (Loi Climat Net Zero 2050), l’aéroport vise le retour au trafic de 2019 (100.000 mouvements et 9,1 millions de passagers).
Le transport aérien est le seul secteur des transports qui n’a pas réduit ses émissions de gaz à effet de serre. D’ailleurs le Canton de Bâle-Ville n’intègre pas le CO2 engendré par les activités économiques suisses de son aéroport dans son bilan carbone (Net Zéro 2037).
Il en va de-même du bruit et de la pollution, qui ont augmenté avec la croissance du trafic. Bien que de nombreuses études internationales aient démontré l’impact sanitaire sur la population (maladies cardio-vasculaires, diabète, maladies respiratoires, diminution de l’espérance de vie en bonne santé, dégradation du cadre de vie), les mesures réglementaires sont mises en œuvre avec retard, elles sont insuffisantes et inefficaces (PPBE).

Pour changer le cours des choses et pour répondre à l’urgence de la situation, il faut analyser et traiter les nuisances globalement et à la source. Des mesurettes à la marge, des modifications de détail et l’attente de progrès techniques irréalistes et inappropriés ne sauront régler le problème. A cela s’ajoute le report inconvenant et égoïste des nuisances sur les voisins*.
Car le bruit ne s’arrête pas aux riverains directs de l’aéroport, mais est ressenti jusqu’à 20-30km.
La pollution aux particules ultrafines, PUF, est mesurable à 40 km, les gaz à effet de serre touchent l’ensemble de la planète.

Nous interpellons les décideurs politiques et économiques à Berne et Paris, ainsi que les instances régionales et locales, afin qu’ils prennent leurs responsabilités et protègent l’ensemble des populations des 3 Frontières. Mesdames, Messieurs, pensez aussi aux générations qui montent et celles qui viendront après nous. Par vos comportements et le manque de décisions vous hypothéquez leur avenir.

Nous, ADRA et BISF, vous demandons de prendre sans tarder des mesures :
● Pour le respect strict du repos nocturne de 23 à 6 heures,
● Pour la réduction du trafic pour préserver la santé des populations et lutter contre le changement climatique,
● Pour des trajectoires moins bruyantes et polluantes et un juste partage des nuisances,
● Pour un moratoire sur la Nouvelle Liaison Ferroviaire et sur l’extension de l’aéroport.
En bref, nous exigeons moins d’avions pour plus d’AVENIR !

Bruno Wollenschneider
Président
ADRA – www.adra-bale-mulhouse.fr

Jürgen Fingerle
Vorsitzender
Bürgerinitiative Südbadische
Flughafenanrainer BISF e.V.

Texte du communiqué en Français et en Allemand en version pdf

 

Signataires / Unterzeichner :

actif-trafiC / umverkehR, association écologiste pour des transports durables, CH
Alsace Nature
Bundesvereinigung gegen Fluglärm e.V.
Dr. Christine Magendie, Pédiatre, Vice-President ECPCP, Confédération Europ. de Pédiatrie
Greenpeace Regionalgruppe Basel
regioWasser e.V. – Freiburger AK Wasser im BBU, Mitglied im Klimaschutzbündnis Freiburg
Rester sur Terre, Stay Grounded France
Stay Grounded (International)
Strasbourg Respire, Dr. Thomas Bourdrel
UECNA, Union Européenne Contre les Nuisances Aériennes
UFCNA, Union Française Contre les Nuisances des Aéronefs
VCS Beider Basel (Verkehrs Club der Schweiz / ATE Association Transport Environnement, CH)

*) Effet NIMBY, not in my backyard

 

Historique :

De façon constante, la Suisse a développé le trafic aérien de son 3ème aéroport national sur notre territoire, tout en cherchant à préserver ses citoyens.
En 1974 elle a conditionné le financement de la prolongation de la piste à l’interdiction partielle du survol du territoire Suisse.
En 1998 elle impose un accord tacite qui limite les envols directs vers le Sud au-dessus de Bâle à 8 par jour (4 par jour en moyenne annuelle) et étend le repos nocturne pour Bâle de 22h à 7h.
En 2008, l’introduction de l’ILS33 limite à 10% les atterrissages par le Sud au-dessus de la Suisse, suite à une étude d’impact contestable selon la Convention d’ESPOO.
En 2015-2016 le projet FABEC-SWAP pour rééquilibrer les envols vers le Sud, est finalement abandonné, trop ambitieux et compliqué à mettre en place ?
A partir de 2015, l’aéroport développe le fret tout-cargo à Bâle-Mulhouse sous l’impulsion de la Suisse (Zürich et Genève ayant atteint les limites de bruit nocturne et faisant face à une forte opposition des riverains).
De 2018-2022, la nouvelle procédures RNAV en Piste 15 concentre les trajectoires sur le territoire français au nord de la frontière.

 

Stocamine : contre l’avis des citoyens, un avis d’enquête publique favorable à l’enfouissement définitif

Stocamine : contre l’avis des citoyens, un avis d’enquête publique favorable à l’enfouissement définitif

Ce 26 juin, les commissaires enquêteurs français ont donné un avis favorable à l’enfouissement des déchets toxiques sur le site des MDPA Stocamine malgré les risques avérés de pollution de la nappe phréatique alsacienne et rhénane.

 

En effet, bien qu’ils aient reconnus qu’il y avait un fort risque de pollution, les commissaires enquêteurs ont estimé qu’il était trop dangereux de procéder au déstockage des déchets étant donné l’état des galeries, suivant en cela l’avis du gouvernement.

Ils ont donc donné un avis favorable à la « demande d’autorisation pour une durée illimitée, du stockage souterrain en couches géologiques profondes de produits dangereux non radioactifs, dans la commune de Wittelsheim, par la Société des Mines de Potasses d’Alsace (MDPA) ».

Cet avis a été assorti de réserves telles que :
– compléter le dispositif de mesures de l’ennoyage de la mine,
– compléter les dispositions relatives aux restrictions d’usage de l’eau et à la mémoire du site.

Cela revient à dire que les MDPA pourront polluer la nappe phréatique pendant des milliers d’années, si les générations futures sont en mesures de connaitre cette source de pollution !

Rappelons toutefois qu’une enquête pénale, ouverte par le parquet de Strasbourg, à la demande d’Alsace Nature, est toujours en cours sur la nature des déchets entreposés au fond la mine.

 

 

Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse du Collectif Destocamine qui dénonce l’irresponsabilité d’une telle décision malgré l’opposition des élu.e.s du bassin rhénan.

Wittelsheim le 4 juillet 2023

« Suite à la parution ce jour du rapport et des conclusions des commissaires enquêteurs concernant la demande d’autorisation de l’enfouissement définitif des 42 000 tonnes de déchets toxiques par MDPA Stocamine, le Collectif Destocamine exprime son indignation.

Alors que l’immense majorité (98%) des plus de 1500 contributions, dont une forte participation de nos voisins allemands, exprimait un avis défavorable à l’enfouissement, une fois de plus on ne tient pas compte de l’opinion des citoyens.

C’est sans surprise et non sans révolte que nous accueillons ces conclusions qui vont dans le sens du Maître d’ouvrage, en l’occurrence l’état.

Pourtant la conjoncture, avec le défi climatique, nous oblige à préserver l’eau, ressource vitale. Tous les experts alertent sur la qualité et la raréfaction de ce bien commun essentiel à la vie dans le bassin Rhénan.

Cette décision irresponsable hypothèque l’avenir de notre région et de ses habitants. »

 

VOIR les CONCLUSIONS de la commission d’enquête publique

 

 

REVUE DE PRESSE

Stocamine : appel à rassemblement le 10 mai 2023

Stocamine : appel à rassemblement le 10 mai 2023

Pour le dernier jour de l’enquête publique « MDPA-Stocamine » (cf toutes les infos sur l’enquête publique ici)

 

Le collectif Destocamine appelle à un grand rassemblement

mercredi 10 mai 2023

à 14h 30 sur la place de la mairie de Wittelsheim

 

Soyons nombreux à accueillir

La citerne itinérante de distribution d’eau potable

Et marquer notre opposition à l’enfouissement définitif des 42000 tonnes de déchets toxiques, véritable bombe à retardement qui menace de la qualité de notre eau !

 

Projet de Motor Park sur l’anneau du Rhin à Biltzheim : les riverains et Alsace Nature se mobilisent contre les nuisances

Projet de Motor Park sur l’anneau du Rhin à Biltzheim : les riverains et Alsace Nature se mobilisent contre les nuisances

François Rinaldi, le président du conseil d’administration du circuit de l’Anneau du Rhin, a présenté en mars dernier, son projet de parc de loisir éphémère à destination des familles et des enfants, intitulé « Motor Park » qui serait ouvert uniquement durant cet été de la mi-juin à la mi-septembre, et 7 jours sur 7 en juillet et août de 10 h à 20 heures du lundi au jeudi et jusqu’à 22 heures les week-ends et jours de fête. Celui-ci proposerait une vingtaine d’attractions.

Bien que ce projet soit présenté par ses partisans comme vertueux en matière environnementale (le parc de loisirs Motor Park compte éveiller les visiteurs aux enjeux de la transition écologique ! Ce programme s’appuiera sur « des actions de sensibilisation » et une « présentation cohérente de la mobilité routière dans son ensemble » … ) , son annonce a provoqué de nombreuses réactions négatives de la part des riverains qui se sont constitué en collectif, avec l’appui de l’association déjà existante SOS Nuisances.

Si l’opposition de certains citoyens est en priorité une réaction « Nimby », il n’en demeure pas moins que cette activité de loisirs motorisés va entrainer des nuisances, aussi bien pour les riverains que pour la faune et la biodiversité voisines.

C’est pourquoi Alsace Nature apporte son soutien aux opposants à ce projet.

Le groupe local Colmar & environs a rencontré sur le site les membres du collectif et a échangé avec Mme la maire d’Oberbergheim, qui leur a confié qu’aucune retombée financière n’est à attendre et que de nombreux habitants n’en peuvent plus des nuisances sonores et des vrombissements des motos et grosses cylindrées de l’anneau depuis sa création en 1996.

Même si ce projet est présenté comme éphémère, une deuxième phase est déjà en préparation pour 2026 avec probablement de nouveaux aménagements à prévoir.

Du point de vue des règles d’urbanisme, le PLUi interdit spécifiquement en zones A (ici Aa) et N les parcs d’attractions.

Les promoteurs du projet avancent dans leur argumentation que ce parc d’attractions aura une vocation pédagogique pour la transition écologique et les nouvelles mobilités. Il nous semble pour le moins contradictoire de divertir adultes et enfants en leur permettant de conduire des quads en forêt, des engins de chantier etc à l’heure de l’urgence climatique où tout devrait être fait pour promouvoir les mobilités les moins impactantes et le respect des solutions fondées sur la nature.

En plus des nuisances liées au bruit, l’activité de ce Motor Park aura également un impact indéniable sur les écosystèmes :
Dégradation de 8 ha de zone boisée en Znieff de type 1 dans laquelle sont tracées les pistes de cross (auto, moto), (cf rectangle en rouge carte ci-dessous). A noter que cette zone boisée est une compensation d’une précédente extension du circuit Rinaldi datant d’une vingtaine d’années environ.
Artificialisation d’un terrain agricole de 4ha pour parquer 1000 voitures en Znieff 1 (rectangle barré jaune)
Proximité (250 m) d’une zone Natura 2000 : quiétude de la faune non respectée

Pour soutenir l’opposition à ce projet, nous vous appelons à joindre votre signature à la pétition : « Non au Motor Park »

SIGNER LA PETITION