ZAC Daweid : Alsace Nature toujours mobilisée !

ZAC Daweid : Alsace Nature toujours mobilisée !

Tout au long du mois de septembre, vingt-six bénévoles du « Collectif Alternatives Daweid », dont une dizaine de membres du groupe local Alsace Nature Florival, âgés de 6 à 80 ans, se sont relayés au rond-point « Mader » reliant Guebwiller, Soultz et Issenheim, au terme de la Pénétrante en provenance de Mulhouse, munis de leur banderole « Non à la ZAC Daweid – Des Légumes, pas de Bitume ! ». L’objectif de cette présence quotidienne était d’interpeler les automobilistes et de les sensibiliser à l’impact malfaisant qu’un tel projet aurait sur le territoire et plus largement aux enjeux climatiques locaux.

Au cours des 23 permanences d’une heure, assurées habituellement entre 17 h et 18 h, les volontaires ont comptabilisé 26504 véhicules en provenance de Mulhouse, soit une moyenne horaire de 1152 véhicules, dont les trois-quarts avec le seul conducteur à bord. Les défenseurs des terres agricoles ont eu la satisfaction d’enregistrer 2181 signes de sympathie et d’approbation : klaxons, pouces levés, paroles de soutien (« Vous avez raison », « Tenez bon », « On est avec vous ! », « Non au massacre »…). A noter un large soutien des conducteurs d’autocars (plus d’un sur deux !) ainsi que de nombreux salariés d’entreprises, notamment du bâtiment, ce qui contredit certaines idées reçues… Les bénévoles ont également relevé, au cours du mois, 28 signes ou paroles de désapprobation, soit en moyenne un pour mille par soirée, donc largement marginaux.

Les échanges engagés avec les automobilistes qui se sont arrêtés ou ont ralenti ont permis d’effectuer deux constats : d’une part une large méconnaissance de la localisation du projet de ZAC Daweid mais aussi une hostilité presque unanime des habitants qui connaissent le dossier. L’argument de l’emploi, souvent avancé par la CCRG, n’est pas recevable car les offres d’emploi non pourvus se multiplient actuellement dans le Florival…

Depuis le 2 octobre, le Collectif a déplacé sa banderole au rond-point de la Blechhütte, à la sortie de la bretelle issue de la RD 83 en provenance de Colmar. Elle sera présente à l’entrée de Soultz, l’objectif étant de « labourer le territoire » pour interpeler, informer, convaincre, mobiliser… contre ce sinistre projet inspiré par le déni climatique des décideurs communautaires.

Pour les militants du collectif, « les carottes ne sont pas cuites » !!!

ZAC Daweid : un pique-nique militant pour dire non au bitume !

ZAC Daweid : un pique-nique militant pour dire non au bitume !

Dans le cadre de la journée familiale de mobilisation contre le projet de ZAC Daweid, ce dimanche 14 mai 2023, le Collectif Alternatives Daweid a proposé une déambulation naturaliste et pédagogique d’une heure le long du Rimbach et de sa ripisylve qui bordent les 37 ha de terres agricoles destinées à être artificialisées.

Une bonne soixantaine de participants sont partis en famille à la découverte des oiseaux et des batraciens, mais aussi de la problématique de la raréfaction de l’eau potable, de la fragilité de la nappe phréatique et de l’impact catastrophique des diverses nuisances environnementales que générerait un tel projet dévastateur.

NON à la ZAC Daweid : Des légumes, pas de bitume !

Ensuite, un pique-nique familial, convivial et militant aux abords du Daweid a permis à une bonne centaine de personnes de partager, entre 12 h et 15 h, quelques délicieux aliments de notre terre nourricière mais aussi nos inquiétudes, nos incompréhensions, nos colères, nos engagements, nos alternatives et nos espoirs.

Beaucoup de familles, avec enfants, parfois des nourrissons, ces Générations Futures que l’on voudrait priver de Nature et de cultures, de terres et de Terre, au profit du béton, du bitume, du profit, des ambitions et des égoïsmes…

Un grand merci à tous les producteurs qui ont apporté leur soutien et leur témoignage : éleveur, maraîcher, brasseurs, viticulteurs, apiculteur, arboriculteur… avec une mention particulière à la Ferme des Pensées Sauvages de Linthal, à la maison St Michel d’Issenheim et aux caves René Muré.

Nous ne lâcherons rien car notre combat est juste et justifié : un autre Daweid est possible !

REVUE DE PRESSE :

Florival : participez à la concertation publique sur le projet de ZAC Daweid !

Florival : participez à la concertation publique sur le projet de ZAC Daweid !

Une Concertation publique est organisée du 13 FEVRIER au 15 MARS 2023, sur le projet de ZAC à vocation économique Daweid à Issenheim, porté par la communauté de communes de la Région de Guebwiller (CCRG).

Associations et habitants se mobilisent pour dénoncer une nouvelle bétonisation des terres et pour proposer des alternatives vertueuses dans le respect des impératifs climatiques, paysagers, alimentaires et sociétaux.

Ces citoyens, regroupés dans le collectif Alternatives Daweid, dénoncent notamment :

  • l’artificialisation des terres,
  • l’impact sur l’autonomie et la résilience alimentaire du territoire
  • l’impact sur la biodiversité
  • l’impact sur le budget de la communauté de communes
  • les impacts sur la ressource en eau
  • une augmentation du trafic routier

Ils vous invitent à PARTICIPER à la CONCERTATION EN COURS SUR LE PROJET DE ZAC (cf argumentaire en exemple ci-dessous)

Lien vers le dossier soumis à concertation :

Vous trouverez le dossier descriptif du projet à cette adresse : https://www.cc-guebwiller.fr/projet-de-zac-daweid/

 

Comment participer à la consultation :

En plus d’inscrire vos remarques sur les registres papiers mis à disposition au siège de la CCRG et en mairie d’Issenheim ou de les adresser par courrier postal au Président de la CCRG ou par mail (urbanisme@cc-guebwiller.fr), vous avez également la possibilité de les consigner sous le formulaire numérique suivant :

Formulaire de participation en ligne

 

Argumentaire des associations

> IMPORTANT : à ne pas copier-coller – Vous pouvez vous en inspirer mais il vous faut faire vos propres phrases pour que votre commentaire soit pris en compte.

 

  • Généralités

Le Schéma Régional d’Aménagement de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET Grand Est), approuvé le 22 novembre 2019, demande, dans sa règle n° 2 d’« intégrer les enjeux Climat Air Energie dans l’aménagement », dans sa règle n° 9 « de préserver les zones humides inventoriées » et dans sa règle n°16 « de réduire la consommation foncière ». Or, comme l’indique l’avis de la MRAe (Mission Régionale de l’Autorité environnementale) rendu le 10 novembre 2022, le projet Daweid «conduit à une perte d’environ 27 ha de surface agricole et à la destruction de 10,3 ha de zones humides», en contradiction avec les orientations régionales et le cadre législatif (Loi « Climat et Résilience » et Plan Biodiversité).

 

  • Artificialisation des terres

La démarche ZAN (Zéro Artificialisation Nette), issue du Plan Biodiversité de 2018, demande aux collectivités de réduire de 50 % le rythme d’artificialisation et de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2030 par rapport à la consommation mesurée entre 2011 et 2020, avec un objectif de « zéro artificialisation » en 2050. Dans le cas de la CCRG, nous nous situons clairement dans l’amplification délibérée d’une artificialisation des terres déjà largement engagée dont l’impact sera considérable avec la perte d’espaces agricoles fertiles, l’imperméabilisation durable des sols, l’appauvrissement de la biodiversité et la destruction de zones humides régulatrices des flux de précipitations.

 

  • Autonomie et résilience alimentaire

Le système agricole productiviste dominant n’est pas viable à long terme : érosion de la biodiversité, appauvrissement des sols, prédation de la ressource en eau, pollution des sols, de l’eau et de l’air et accélération du changement climatique causés par l’emploi des intrants azotés et des pesticides etc. Un changement progressif et irréversible des pratiques agricoles est nécessaire, mais la préservation des surfaces cultivées est une condition première pour être en capacité de nourrir les être humains.
La récente crise sanitaire et le conflit ukrainien ont été révélateurs de la nécessité de relocaliser la production alimentaire afin de la soustraire aux aléas des transports et de la logistique, grands consommateurs d’énergie fossile et soumis aux soubresauts de la géopolitique. C’est d’ailleurs dans cette perspective que le Plan Climat du Pays Rhin Vignoble Grand-Ballon a mené, en 2021, une réflexion très consensuelle sur le développement de l’autonomie alimentaire du territoire, en partenariat avec les différentes instances que sont la DRAAF, la DDT, la Chambre d’Agriculture, la SAFER, l’Agence de l’Eau, la MSA, le PNRBV, la CCRG… Selon ses conclusions, il n’est ni raisonnable ni responsable de sacrifier encore davantage de terres de proximité alors que le foncier est insuffisant pour les projets d’installation agricole : tel est aussi l’avis unanime des représentants agricoles qui participent aux travaux de notre Collectif.

 

  • Biodiversité

La future ZAC est bordée : d’une part du cours du Rimbach et sa ripisylve de frênes et d’aulnes au nord, ainsi qu’un étang à l’angle nord-est de la ZAC. (« Cette ripisylve est un habitat biologique d’intérêt communautaire prioritaire » rappelle la MRAE ») ; d’autre part du Rohrgraben en limite sud. Ces sites humides accueillent le bruant jaune, un oiseau protégé et patrimonial.
L’étude d’impact a également recensé une population d’Agrion de Mercure au sud-est. Cette espèce de libellules est protégée et d’intérêt communautaire.
Le président de la CCRG avance que les sols actuellement cultivés en maïs ou laissés en jachère ne présenteraient pas d’intérêt pour la biodiversité. Or, dans son rapport en date du 21 juillet 2021 portant sur un projet d’urbanisation à Staffelfelden, le Conseil National de la Protection de la Nature rappelle que « l’artificialisation d’un champ de maïs, par sa non réversibilité, présente un impact qui ne peut être qualifié de faible à nul pour la biodiversité.
Cela revient à nier les processus écologiques les plus basiques, et notamment la vie du sol comme support de biodiversité ». Ces terres ne sont en effet pas condamnées à rester des monocultures de maïs.

 

  • Budget

Dans sa séance du 11/02/2020 la CCRG a validé l’acquisition de 27,5 ha au prix total de 3.050.775 € TTC, plus environ 30.000 € pour un acte notarié. Lors de cette même réunion, un prêt avec remboursement in fine d’un montant de 3.060.000 €  auprès de l’Agence France Locale relatif à cet achat a été validé.
L’achat d’autres parcelles de 120 ares pour un montant de 155.200 € TTC a été validé en CC le 15/04/2021. Ces sommes sont déjà engagées à ce jour, sans compter le coût des études et évidemment des futurs aménagements de viabilisation et d’aménagement. On ne peut que regretter l’ampleur de ces engagements financiers hasardeux qui affecteront durablement les capacités de l’intercommunalité à s’engager résolument dans une bifurcation écologique, face aux conséquences inéluctables des dérèglements climatiques sur le territoire, autant du point de vue environnemental que sanitaire et social.

 

  • Démographie

Les sources INSEE indiquent que la population totale des 19 communes qui composent la CCRG est passée de 39 539 habitants en 2014 à 38 823 en 2020.
Les projections démographiques à l’horizon 2050 prévoient une diminution durable de la population du Grand Est, dont une baisse de 150 000 habitants pour le seul Haut-Rhin. De plus en plus, le choix d’une résidence n’est pas uniquement lié à l’emploi, mais également à la qualité du cadre de vie. Or, cette création de ZAC induira inéluctablement une détérioration irréversible des paysages de la vitrine du Florival et de l’attractivité du territoire.

 

  • Eau

Alors que les déficits pluviométriques imposent déjà la rehausse de 3 mètres du barrage du Lac de la Lauch d’ici 2025 dans la cadre du SAGE pour compenser les effets du réchauffement climatique, il n’est pas envisageable d’amplifier davantage l’urbanisation du bassin versant de la Lauch et les prétentions de consommation d’eau. L’étude d’impact relève par ailleurs que « la nappe se situe à faible profondeur au niveau de l’aire d’étude (1,5 à 3 m), impliquant une vulnérabilité moyenne à forte par rapport aux pollutions. » Comme la station d’épuration d’Issenheim est non conforme en performance, que sa capacité nominale est dépassée et que les travaux de remise aux normes ne devraient aboutir au mieux qu’en 2028, l’avis de la MRAe rappelle ainsi que « toute augmentation des rejets d’assainissement aurait pour conséquence de dégrader davantage la situation et d’avoir des impacts inacceptables sur les eaux superficielles».

 

  • Emploi

La CCRG motive son projet par des perspectives économiques qui ne s’appuient pourtant sur aucune étude de prospective concrète. Les 530 à 1000 emplois annoncés au fil du projet seront-ils des créations ou davantage des transferts ? Selon M. THOUMELIN de l’ADIRA (Agence de Développement d’Alsace), « les gens souhaitent moins se déplacer pour limiter les frais de carburant ». Or, à ce jour, il n’y a pas de visibilité sur le type d’emplois créés « car il est difficile d’anticiper les besoins du marché et donc de connaître à l’avance la typologie des entreprises intéressées ». L’insécurité géopolitique et l’augmentation des coûts de l’énergie rendent les perspectives de création d’entreprises très aléatoires et le chantage à l’emploi encore moins justifiable.

 

  • Mobilité

Corollaires de l’emploi, les déplacements induits par cette nouvelle zone soulèvent le problème d’une augmentation sensible du trafic et de ses nuisances : surfréquentation et insécurité routière, augmentation des poids lourds, pollutions atmosphériques et sonores, bitumage des voiries et parkings… Selon la CCRG, la ZAC ne générerait « que » 127 véhicules supplémentaires le matin et 162 le soir, des prévisions très éloignées des objectifs de 530 emplois a minima, car faute de liaison ferroviaire et de desserte régulière par autocars, il semble peu probable que les futurs salariés se déplaceraient tous à vélo, ou à quatre (ou davantage) en automobile, pour se rendre sur leur lieu d’activité…

 

  • Paysages

Les paysages remarquables à l’entrée de la vallée, avec vue sur le Massif Vosgien, sont déjà gravement menacés par la construction de lotissements et de zones d’activité, que l’on vienne de Colmar, de Merxheim ou de Mulhouse.
Avec l’urbanisation du Daweid, la porte principale du Florival ne serait constituée que d’une arche industrielle. On peut rêver à mieux comme accueil pour les touristes ! Il est donc urgent de sanctuariser ces paysages qui contribuent aussi de façon importante à l’attractivité et au « bien vivre » du Florival. Les plantations prévues en bordure des voies d’accès ne sont que de piètres habillages cosmétiques…

 

  • Participation citoyenne

La CCRG minimise les observations des différents contributeurs aux réunions d’information ou par courrier, notamment toutes les réflexions liées à l’artificialisation des terres, au recul des capacités agricoles, aux impacts environnementaux sur la biodiversité, l’eau, les sols et l’air, à la primauté de l’urgence climatique. Elle considère « qu’elles ne sont pas de nature à remettre en cause la poursuite du projet afin d’atteindre les objectifs de la CCRG en matière de développement économique et donc d’attractivité du territoire » et indique vouloir poursuivre le projet. Les presque 5000 signatures de la pétition, encore en cours, lancée par « Action Climat Florival », ne sont ni évoquées, ni prises en compte.

 

  • Résilience climatique

D’après le GIEC, nous devrions stopper toute artificialisation des sols pour enrayer le réchauffement climatique. Le fait de bétonner ou macadamiser les terres favorise les fameux îlots de chaleur en réverbérant le soleil au lieu de l’absorber comme peut le faire un terrain naturel constitué de terre végétale ou encore mieux de forêt. La double contrainte énergétique et climatique nous poussera de toute manière, à court/moyen terme, à nous orienter vers plus de proximité et de sobriété. Soit nous nous organisons aujourd’hui calmement, en ayant encore le temps d’y réfléchir, soit nous le subirons dans la contrainte et dans l’urgence d’ici quelques années. Alors que les élus se sont engagés sur des objectifs d’un Plan Climat ambitieux, une ZAC à cet endroit ne pourra qu’aller à l’encontre des objectifs fixés.

 

Propositions alternatives

En conclusion de son « Rapport de présentation du dossier de création », page 54, la CCRG estime que « la ZAC Daweid doit être la vitrine de l’engagement écologique du territoire intercommunal ». Il est évident que les multiples impacts négatifs relevés plus haut, notamment par la Mission Régionale de l’Autorité environnementale, placent hélas le projet aux antipodes de cette louable ambition.
Comme les terrains sont achetés et que leur transformation semble être irréversible, nous demandons que de nouvelles affections plus pertinentes puissent être décidées afin de pouvoir mettre en œuvre une ambition forte de relocalisation de la production potagère et/ou fruitière de proximité, menant à une meilleure résilience alimentaire. Nos partenaires des organisations agricoles estiment que l’autonomie alimentaire doit rester ou doit redevenir une priorité incompressible des collectivités.

Quelques pistes :
* Création d’une vaste zone maraîchère avec production de fruits et légumes en agriculture biologique.
* Création d’un verger-conservatoire pédagogique pour la préservation des variétés fruitières rustiques, avec production de fruits et implantation de ruches.
* Création d’une cuisine collective pour alimenter les cantines des établissements scolaires du territoire de la CCRG en repas bios et locaux, voire les hôpitaux et maisons de retraite.
* Création d’une microbrasserie, d’une épicerie et d’une conserverie transformant la production alimentaire locale.
Ces emplois pourraient être générés dans le cadre d’une entreprise d’insertion, permettant ainsi de salarier les personnes en recherche d’emploi et de diminuer le chômage de la vallée à travers une ambition forte d’économie sociale et solidaire.
Cette bifurcation vertueuse des ambitions de la CCRG s’accompagnerait naturellement de la mise en œuvre optimale des énergies renouvelables, des mobilités douces et de la reconquête de la biodiversité, notamment à travers l’arboriculture et l’apiculture.
Ainsi, et seulement ainsi, notre collectivité pourrait se prévaloir de faire du Daweid une véritable « vitrine de l’engagement écologique du territoire intercommunal ».

Pétition « Stop à l’artificialisation des terres agricoles du Florival »

JE SIGNE LA PETITION

 

Contacts :

Collectif Alternatives Daweid :
courriel : alternatives-daweid@mailo.com
téléphone : 07 71 83 93 06

Alsace Nature – groupe local Florival : florival@alsacenature.org

 

Bilan des opérations ramassages de déchets dans le Florival en 2022

Bilan des opérations ramassages de déchets dans le Florival en 2022

 

Les bénévoles du groupe local Florival d’Alsace Nature et leurs partenaires scolaires ont poursuivi leur travail de sensibilisation et de collectes de déchets sauvages dans la nature. Voici le bilan chiffré détaillé pour l’année 2022.

Pour 2022, nous avons enregistré une nette amélioration du tonnage récolté (5169 kg contre 6377 kg en 2021), même si ces quantités restent encore bien trop élevées. Mais plusieurs anciens dépôts sauvages ont été résorbés.

Nous remercions les collectivités qui ont accepté de modifier leurs pratiques en ramassant les déchets avant le passage des tondeuses qui broient les détritus.

Au niveau communal, nous avons constaté une nette amélioration dans plusieurs localités, notamment à Linthal (de 1638 kg à 863 kg), à Lautenbach-Zell (de 1104 kg à 714 kg), à Buhl (de 936 kg à 624 kg) et à Soultz (de 540 à 389 kg).

Dans trois communes, nous avons par contre relevé des augmentations, parfois sensibles : à Issenheim, de 591 kg à 798 kg : à Lautenbach, de 573 kg à 737 kg ; à Guebwiller, de 934 kg à 985 kg.

Le « bon élève » de la classe Florival reste Murbach avec seuls 54 kg collectés en quatre passages.

 

241 collectes ont été effectuées en 2022, par 122 volontaires (hors scolaires et périscolaires), à raison de deux heures par personne, ce qui représente tout de même 2892 heures de bénévolat au service de la collectivité.

Notre partenariat avec le Service Environnement de la Communauté de Communes, avec deux réunions par an, a permis d’envisager de nouvelles orientations, notamment avec la collecte des mégots (plus de 11 000 pour le seul mois de novembre !), le tri sélectif systématique des déchets ramassés (environ 30 % des collectes sont recyclables et recyclées : verre, métal, bouteilles plastique) et la mise en place de poubelles de tri en certains lieux.

Pour 2023, nous poursuivrons nos interventions dans les écoles (onze classes, soit 286 élèves en 2022) et périscolaires, nos partenariats avec les autres associations du Massif Vosgien (Rando’Nett Hautes-Vosges, SOS PlaNette, Art’Nimal, Mountain Wilderness, Octop’Us…) et nos actions dans le cadre de la mission « Initiatives Citoyennes » du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges.

Des projets de collectes massives sont en cours, notamment sur un grand dépôt sauvage de pneus à Issenheim, en partenariat avec les Brigades Vertes et l’Office Français de la Biodiversité.

VOIR LE BILAN CHIFFRE

Voir aussi le bilan en images ICI

 

Semaine Européenne de Réduction des Déchets : bilan des ramassages en 2022 dans le Florival

Semaine Européenne de Réduction des Déchets : bilan des ramassages en 2022 dans le Florival

Bilan des collectes de déchets sauvages réalisées dans le Florival entre janvier et octobre 2022

Ces collectes ont été organisées et réalisées par des bénévoles d’Alsace Nature en partenariat avec VAL, Florival en Transition, Alternatiba, ainsi que des écoles, périscolaires, … entre janvier et octobre 2022, à Soulz, Issenheim, Guebwiller, Buhl, Murbach, Lautenbach, Lautenbach-Schweighouse, Lautenbach-Zell, Lintahl, Gorges de la Lauch, Hussenbourg, Lac du Ballon, Cours du Seebach, …

Au 31 octobre, ce sont désormais 4492,32 kg de détritus qui ont été ramassés sur les différents sites, entre l’entrée de la vallée et les lacs de montagne, au cours de 214 collectes.

  • Les matières plastiques représentent 1217,96 kg, soit plus de 27 % du total.
  • 1509 bouteilles en plastique et 1416 bouteilles en verre ont été triées à des fins de recyclage, de même que plusieurs centaines de canettes en aluminium.
  • Des collectes sélectives de mégots ont été engagées en septembre, avec déjà plus de 5000 mégots ramassés.

Nos équipes comptent désormais 139 bénévoles : nous recherchons encore des volontaires sur Lautenbach et Lautenbach-Zell.

Tableau récapitulatif des collectes de déchets dans le Florival janv.-oct. 2022

 

Semaine Européenne de la Réduction des Déchets(SERD)

Du 19 au 27 novembre, le groupe local Alsace Nature Florival est impliqué dans la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets, en partenariat avec le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges, la Communauté de Communes et le SM4.

Une exposition, issue du projet « Jeunes Citoyens Zéro Déchet Florival », a été proposée au Service Environnement de la CCRG, aux horaires d’ouverture, du 21 (après-midi) au 25 novembre

Un webinaire consacré à l’impact des mégots de cigarette sur l’environnement a été organisé par le PNRBV, la Ligue contre le Cancer et nos associations, jeudi 24 novembre, de 18 h à 20 h

    

 

 

 

Le 22 nov. 2022  – Collecte entre le Monument Brun et Dauvillers, route du Markstein, dans le cadre de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets :

  •  1,85 kg de papier
  • 3,73 kg de plastiques (dont 16 bouteilles)
  • 2,05 kg de métal (dont 31 canettes alu)
  • 0,84 kg de verre (4 bouteilles)
  • 9,49 kg de déchets divers (restes alimentaires, textiles, gravats…)

soit un total de 17,96 kg de déchets, dont 4,19 recyclables, ramassés par trois membres du « SAMU Déchets »

 

Le 23 nov. 2022 – Collecte sur le site du Heissenstein, à Guebwiller, dans le cadre de la SERD :

  • 2,91 kg de papier
  • 2,85 kg de plastiques (dont 5 bouteilles)
  • 3,48 kg de métal (dont 79 canettes alu !!!)
  • 5,04 kg de verre (dont 12 bouteilles, certaines pleines !)
  • 33,45 kg de déchets divers (dépôts sauvages, restes alimentaires, textile…)

soit un total de 47,73 kg de déchets, dont 8,82 kg de recyclable, ramassés par quatre membres du «SAMU Déchets». Il s’agit de l’un des sites les plus pollués de la vallée…

 

    

A Buhl, ce sont les élèves de l’école primaire Koechlin et les enfants du Périscolaire « Les P’tits Potes » qui se sont engagés dans l’action citoyenne en ramassant 7,6 kg de déchets divers aux abords de l’école, sur la place du Marché et le parking.

 

Le 26 novembre, à Lautenbach, collecte par Alsace Nature Florival dans la traversée du village, entre l’Aire de Loisirs et la scierie Bordmann. Au menu :

  • 0,44 kg de métal (dont 16 canettes alu)
  • 0,80 kg de verre (4 bouteilles et débris)
  • 8,50 kg de plastiques (nombreuses débris d’origine automobile)
  • 0,69 kg de divers

soit un total de 10,33 kg de déchets, dont 1,76 kg de recyclable

 

Un immense MERCI à tous les bénévoles pour leur engagement écocitoyen au service de la Planète et des Générations Futures : parents, grands-parents, enfants, scolaires, élus, salariés des collectivités…

Un énorme MERCI aussi à la Maison Marguerite-Kuentz de Guebwiller qui nous accueille généreusement dans ses locaux pour nos réunions et nos activités d’archivage.

L’équipe d’animation d’Alsace Nature Florival

 

Collectes de déchets sauvages dans le Florival : bilan et perspectives

Collectes de déchets sauvages dans le Florival : bilan et perspectives

Dans le Florival, l’été a été chaud, autant pour l’urgence climatique que pour la quantité de déchets collectés en juillet/août 2022.

Ce sont finalement 836,290 kg de détritus qui auront été récoltés en deux mois dans la vallée, avec huit ramassages dépassant les 25 kg et trois au-delà des 40 kg :
– 51,480 kg sur le site de l’ancienne gare du Heissenstein à Guebwiller
– 42,640 kg aux abords du Lac de la Lauch
– 40,420 kg dans le quartier Pfleck d’Issenheim, rue du Markstein.

Depuis janvier 2020, plus de 14 tonnes de déchets ont été ramassés par 138 bénévoles. Plusieurs nouveaux bénévoles ont rejoint les équipes en place et quatre nouveaux sites ont été ajoutés cette année : à Soultz, Guebwiller et Buhl.

Au cours de l’été 2022, le groupe local a été présent à Soultz pour la journée de formation des élus délégués au Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges puis à la Schlucht pour une grande journée de sensibilisation au « zéro déchet », avec quatre autres associations du massif et des Vosges du Nord.

Début septembre, il a participé à la « Fête des Possibles » de Saverne, avec l’exposition « Jeunes Citoyens Zéro Déchet du Florival ».

Le groupe déplore toujours les fauchages intempestifs à l’aveuglette effectués par les collectivités, sans ramassage préalable des déchets : les collecteurs sont alors confrontés à une grande quantité de microplastiques, mais aussi de débris de verre et de canettes en alu, déchiquetées et tranchantes.

Le sujet a été abordé lors de la rencontre semestrielle avec le Service Environnement de la Communauté de Communes et une enquête sera menée auprès des municipalités pour mieux connaître leurs pratiques de gestion des déchets sauvages, une compétence communale.

Des actions ponctuelles de collectes de mégots ont été lancées en septembre, notamment autour des lieux publics, dont les écoles.

Des comptages, avec photos, seront affichés sur ces sites afin de sensibiliser les fumeurs et les élus.