7 septembre : table ronde sur l'agriculture en ville "Une agriculture en ville, de l'utopie à la réalité"

7 septembre : table ronde sur l'agriculture en ville "Une agriculture en ville, de l'utopie à la réalité"

Une agriculture en ville, de l’utopie à la réalité
Samedi 7 septembre à 11 heures

Quelles places et quels moyens pour une agriculture en ville ? Une agriculture de proximité peut-elle reprendre place autour et au sein de la cité ? La Ville de Strasbourg et la Chambre d’Agriculture se sont associées pour construire ensemble une stratégie de développement durable de l’agriculture locale en respectant l’équilibre entre les enjeux économiques, environnementaux et sociaux. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Comment gérer le foncier, valoriser les pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et aller dans le sens d’une proximité avec les habitants ?
Françoise Buffet, adjointe au Maire de Strasbourg en charge de l’environnement, Hélène Clerc, agronome et chargée de mission à l’Organisation Professionnelle de l’Agriculture Biologique en Alsace et Jacques Gratecos, président de l’ADIR engagé dans un projet d’agro-quartier à la Robertsau répondront à toutes vos questions, Guy Wach, journaliste à France Bleu Alsace animant cet échange.

Modalités pratiques

De 11h à 12h30, entrée libre.
A l’issue de la table ronde, les participants pourront déguster les bonnes tartes flambées de Bussierre, bio et de proximité !

Contacts presse

Bernard IRRMANN
Vice-Président de SINE
Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement de Bussierre
Tél. 03 88 31 63 65
bernard.irrmann@laposte.net
Elisabeth Kulus
Directrice de SINE
Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement de Bussierre
Tél. 03 88 31 63 65
bernard.irrmann@laposte.net
Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement de Bussierre
155 rue Kempf
67000 STRASBOURG
Tél 03 88 35 89 56
www.sinestrasbourg.org

L'écho des terriers de Jojo le blaireau – juin 2013

L'écho des terriers de Jojo le blaireau – juin 2013

Ce mois de mai maussade s’est achevé.

A défaut de printemps voici le mois de l’été et la fameuse St Médard !

Rappel : s’il pleut à la St Médard (8 mai), nous en avons pour 40 jours à ne broyer que du noir !

Et si Barnabé-le-joker (11mai) ne vient la pluie stopper, un autre dicton se pointe très dur à encaisser : « juin froid et pluvieux, tout l’an sera grincheux » !

– Souriez mes amis ! L’on nous annonce Frère soleil pour Samedi prochain !!! –

Bon, alors ? A qui l’écho du jour est il consacré ?

Deux animaux sur trois en sont.

Ils intéressent beaucoup les restaurateurs tendance qui au nom de l’exotisme les grillent, les épices, les empalent. Si vous êtes un adeptes des nouvelles modes, attendez vous tôt ou tard à croquer du criquet à la texane ou du vers de palmier salé et parfumé au paprika et au curry.
Si vous êtes un tradi, désolé, la FAO, l’ONU, le département des politiques économiques des forêts veulent vous en faire bouffer, vous devrez vous y mettre ! Un bon petit vin de cobra pour faire glisser le tout, bienvenue chez les insectivores !
Ce monde est fou !

Ce courriel ira donc dans la continuité de la fête de la nature, « Pleins phares sur les insectes ! ».

Nous avons retenu de nos sorties du précédent week end que ces bestioles sont bizarrement foutues !

Pas d’os, pas de colonne vertébrale si ce n’est pour squelette une armure digne d’un chevalier du moyen âge ! Comme cette armure n’est pas extensible, l’animal devra changer plusieurs fois de combinaison pour arriver au stade adulte.

Les fameuses mues !

Le héros du jour, je vous en ai choisi un parmi les 950 000 connus, est un insecte dit primitif !

Nous avons appris que l’évolué se métamorphose complètement entre le stade larvaire et le stade adulte. Exemple bien connu : la chenille et le papillon, l’asticot et la mouche. Chacun ayant un comportement bien distinct, la rampante chenille noire hirsute du Paon du jour se plaira sur l’ortie, son coloré papillon rouge aux « yeux » bleus préférant le nectar du buddleia, du pissenlit, de la marjolaine, de la violette, du trèfle et des chatons du saule.

Chez le primitif qui ne représente que 20% des insectes, la larve est une miniaturisation de l’adulte, à quelques détails près. Larve et adulte auront quasiment toujours le même mode de vie.

Affinons. L’écho des terriers à jeté son dévolu sur le forficule auricularia.

Qu’est ce c’est qu’cà ?!

Deux petits indices d’identification pour les non entomologistes qui liront la dénomination ci dessus pour ce quelle est : du latin. (forficule voulant dire « petite pince »)

Les enfants crédules craignent qu’il ne rentre dans leur conduit auditif !

Au bout de son abdomen annelé brun-roux, aplati d’aspect, l’énergumène porte en curieuse queue, une paire de crochets qu’il érige tel un nano-scorpion !

Mais oui, bien sur ! C’est le perce-oreille !

Les pinces sont appelées des cerques, les joueurs de scrabble apprécieront le Q de ces sept lettres qui habilement placé sur un mot compte triple dopera leur score !

Il est aisé grâce à ces cerques de distinguer Monsieur de Madame. Les cerques de Madame sont petits et parallèles, celles de Monsieur sont plus massives et plus arquées.

Ne nous attardons pas sur ses petites ailes, il ne s’en sert guère bien qu’elles lui permettent de se transformer au besoin en planeur..

Et si ce dermaptère y allait vraiment dans le fin fond des oreilles ? Qu’irait t’il y faire ? Pincer ou mordre ?!!!

Les insectes, nous a t’on dit dans nos sorties, lèchent, aspirent, piquent ou broient.

Notre ami comme tous les dermaptères est un sani-broyeur !

Armé de mandibules, il broie le végétal en décomposition : la microflore du sol, les champignons microscopiques, les lichens. Il broie les œufs et les larves de nombreux ravageurs : limaces pour les carrés, hoplocampes, hyponomeutes, psylles pour les fruitiers. Il broie pucerons et cochenilles.

Bref s’il est encore pour certains cultivateurs et pépiniéristes le Mesrine des abricotiers, pêchers, fraisiers, rosiers, dahlias et crysanthèmes, les ténors du bio en ont fait la star des des potagers et vergers !

Heinz Erven, l’un des « papes » des jardins sans pesticides, le tient pour l’un des insectes les plus utiles en arboriculture et en maraîchage.

Les deux nichoirs classiques mis habituellement à disposition du forficule sont le pot de fleur bourré de paille et le carton ondulé roulé dans une boite de conserve.

Quelques trucs à connaître pour réussir son élevage de forficules !

Le perce-oreille est lucifuge : il fuit la lumière du jour. (D’où les nichoirs/refuges).

Dès la tombée de la nuit, il se met en chasse.

Il suffit dès lors de déplacer les « refuges » au gré des besoins.

Un été pluvieux favorisera une surpopulation, le procédé de déplacement sera alors utilisé afin de réduire les effectifs.

Le perce-oreille hiberne à partir d’octobre.

Maman forficule pond en novembre dans les cinq premiers centimètres du sol, sous une souche, sous une tuile, sous une planche.

Frisant la soixantaine, les oeufs sont blancs et ovales. Maman forficule a le sens de la maternité, ce qui est rare dit on chez les insectes. Elle veillera sur sa progéniture jusqu’au dernier stade larvaire, bénéficiant au passage de quelques mois de vie supplémentaires a contrario du papa à qui l’on ne chantera pas « joyeux anniversaire » !

L’on prête au forficule la possibilité d’être parfois cannibale ! Est ce pour cette raison que maman chasse papa des couffins une fois ceux ci peuplés ?! Comme le chantait Jonnhy Halliday : « amour d’été on le dit ne peut pas durer… »

Attention si vous devez manipuler le forficule, soyez délicats, ce costaud est sensible à la violence humaine !

Bien qu’il puisse physiquement chuter de haut – secouez une vieille toile wassingue oubliée au sol, le forficule tombe mais ne rompt pas – ne le délogez pas d’un revers de main ou d’une pichenette de l’index : ce serait la crise cardiaque garantie !

Enfin, les perce-oreilles ont de nombreux prédateurs. Les mésanges les adorent. Musaraignes et hérissons s’en délectent. Lézards, couleuvres, orvets ne cracheront pas dessus ! Pensez y lorsque vous installerez vos refuges. Suspendez les au dessus du sol sans en faire des cloches à protéines pour oiseaux !

Pour clore ce courriel quelques infos !

Les internautes adeptes de la protection nature ont pu le lire sur les pages de leurs associations régionales favorites (Alsace Nature par exemple pour les dépt 67 – 68!) : le deterrage du blaireau est cette année reconduit dans de nombreux départements depuis le 15 mai.

Une pétition invitera très prochainement les « 7 à 77 ans » du fond de la vallée de Munster à rejoindre la mobilisation nationale contre cette pratique d’un autre temps non pérenne.

4e édition des 24h naturalistes d’Alsace

Le week-end du 8 et 9 juin 2013 sera dédiés à l’inventaire de toutes les espèces animales et végétales. Pour en savoir plus :

Contactez l’odonat au 03 88 22 26 68 ou odonat@odonat-alsace.org

Sortie ornitho dans la vallée de Munster

Dimanche 9 juin, au col du rothenbrunnen, à 10 h, l’excellentissime Guy Ritter proposera une sortie découverte des oiseaux montagnards. Accès par Wasserbourg ou Luttenbach sur Munster.

Info LPO qu’il est bon de rappeler : Par arrêté préfectoral tout travaux sur les haies est interdit entre le 15 mars et le 31 juillet.

Si la taille est interdite, l’arrosage au jet bâton l’est aussi ! Informez vos pompiers locaux !

Certains chefs de corps l’ignorent et leurs soldats du feu ont parfois la facheuse habitude dans le cadre de l’exercice dominical, salutaire au demeurant, d’arroser aveuglément au jet bâton les nouveaus nés de la saison.

Les p’tites bètes comptent sur vous !

A bientôt,

Jojo, le mustélidé masqué !

"Pour un choc d'ambitions" – AG Alsace Nature

Suite à l’Assemblée générale d’Alsace Nature qui s’est tenue le 27 avril 2013, l’Alsace a publié un article intitulé :
« Alsace Nature pour un « choc d’ambitions »

 « La nature a besoin d’un souffle politique et administratif nouveau », estime Maurice Wintz, président régional d’Alsace Nature, qui a tenu son assemblée générale à Sélestat.
 
« La crise financière et économique sert de prétexte à lâcher du lest sur l’environnement, comme si les crises économiques et écologiques n’étaient pas liées par les mêmes causes » , estime Alsace Nature. Mais cette fédération de 140 associations et 2 500 membres individuels ne lâche pas prise, déterminée, plus que jamais, à
agir pour « plus de protection de la nature ».
 
C’était le message de ses trois présidents, Maurice Wintz pour l’Alsace, Jean-Paul Lacote pour le Haut-Rhin et Jean-Claude Claveri pour le Bas-Rhin, aux nombreux militants réunis en assemblée générale samedi à Sélestat, ainsi qu’au président du conseil régional, Philippe Richert, et au directeur régional de la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), Marc Hoeltzel.
 
La protection de la nature est d’intérêt général, elle profite à toute la collectivité.« 

 
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