mardi 28 Oct 2014 | Communiqués de presse, Presse
Samedi 25 octobre, Rémi, un jeune bénévole botaniste de Nature Midi- Pyrénées, association affiliée à France Nature Environnement, est décédé en marge de la mobilisation citoyenne pour lutter contre le barrage de Sivens. L’ensemble du mouvement FNE se joint à la famille de Rémi, aux bénévoles et aux salariés de Nature Midi-Pyrénées dans ce moment de deuil.
C’est avec une intense émotion et la plus grande tristesse que nous avons appris la mort de Rémi Fraisse, 21 ans, dimanche, en marge de la manifestation citoyenne organisée à Sivens, dans le Tarn, contre le projet de barrage, à laquelle de nombreux militants du mouvement FNE participaient. Rémi était un jeune bénévole investi au sein de Nature Midi-Pyrénées, association affilée à FNE Midi-Pyrénées et
France Nature Environnement. Actif au sein du groupe botanique de NMP, il suivait la flore protégée en Haute-Garonne où il assurait la coordination du suivi de la Renoncule à feuille d’ophioglosse.
Jérôme Calas, président de Nature Midi-Pyrénées : « Nous sommes sous le choc de la disparition de ce jeune bénévole passionné. Nous adressons nos condoléances et un message de soutien à sa famille et à ses proches. Nous avons toujours condamné toutes les violences qui entouraient la contestation au projet de ce barrage, les circonstances nous obligent à les condamner encore plus fermement aujourd’hui. Il est nécessaire de retrouver la sérénité, ne serait-ce que pour la mémoire de Rémi. »
Thierry de Noblens, président de FNE Midi-Pyrénées : « C’est un moment très dur pour notre mouvement, qui a souhaité montrer son engagement dans ce combat par une présence forte samedi dernier à Sivens. Nous ne pouvons que rendre hommage à ce jeune homme mobilisé contre ce projet, pour le respect de la flore et des espaces naturels de Midi-Pyrénées. Nous sommes consternés par la mort prématurée de ce jeune bénévole, nous condamnons les violences qui entourent la lutte contre ce projet inutile et l’acharnement des forces de police depuis le 1er septembre, nous espérons que cette escalade cessera au plus vite. »
Denez L’Hostis, président de France Nature Environnement : « Nos pensées vont d’abord à la famille de Rémi, à ses proches et ses amis de Nature Midi-Pyrénées. Nous nous associons à leur peine. Pacifistes par nature, nous condamnons fermement toute forme de violence : nul ne devrait mourir parce qu’il s’oppose à un projet insensé. C’est un jour de deuil pour le mouvement écologiste français et pour FNE. La responsabilité des pouvoirs publics et de l’Etat est engagée. »
lundi 28 Avr 2014 | L'écho des terriers de Jojo le blaireau, Nos publications
Attention, voici le mois de MAI ! Chaque année, les promeneurs non avertis ramènent de leurs ballades, croyant bien faire, des faons qui leur semble abandonnés par leur mère.
Si vous trouvez un faon, seul, couché en rond dans les hautes herbes d’un pré ou les fourrés d’un fossé, sous des ronces en forêts, entre les troncs d’un taillis ou au beau milieu d’un tas de feuilles :
C’est normal ! Il ne faut surtout pas le RAMASSER !
EXPLICATIONS :
Les chevrettes (femelles du chevreuil) mettent au monde, entre début Mai et début Juin, les 2 petits qu’elles portent (Parfois 1, rarement 3).
Pendant les quinze premiers jours, chaque petit restera lové dans son « trou ». Prostré, il ne bougera pas, se laissera toucher, se laissera porter, semblera inerte et sa respiration pourra sembler haletante.
L’état d’abandon apparent n’est en fait qu’une technique de survie.
La maman qui n’est pas loin, généralement à moins de 200 m, revient six à dix fois dans la journée pour allaiter. Le deuxième faon, s’il y en a un, est à moins de 50 m.
Vous n’avez pas entendu la maman se planquer à votre approche et c’est normal !
Vous n’avez pas ses grandes oreilles ! Mais elle, elle vous a entendu venir, elle vous a senti !
Un violent coup de sabot au sol, un petit bellement très significatif ont fait savoir aux deux petits votre approche.
A présent, aussi invisible qu’un indien kawahira dans la jungle amazonienne, elle vous surveille et prie le ciel que vous passiez près de ses rejetons sans les voir. Ça marche dans plus de 80% des cas car chaque « bambi » a reçu à sa naissance une tenue de camouflage qu’il portera jusqu’à la fin de l’été, le fameux gilet brun sombre moucheté de points blanc-crème.
Si vous étiez un prédateur dangereux, elle aboierait peut être en détalant afin de vous emmener hors de portée de ses enfants. Vous êtes un humain. Elle attend. C’est la technique la plus appropriée.
Les deux bambins aussi figés que les statues de cire du musée Grévin, eux, font le « mort » !
Pendant les deux premières semaines de leur existence, les « bambis » n’émettent quasiment aucune odeur.
A moins d’ 1 mètre, même votre « Mirza », votre « Rambo », votre « Médor » ne saurait les renifler.
COMMENT ÊTRE UN SAUVETEUR RESPONSABLE ET EFFICACE ?
- Regardez et partez le plus discrètement possible sans toucher le faon afin de ne laisser aucune odeur.
- Vous l’avez touché ? Laissez le ! Contrairement aux idées reçues sa maman ne le rejettera pas. Elle le nettoiera de votre odeur, plus tard, quand vous serez parti.
- Vous l’avez ramené chez vous et venez de lire ce message ? Ramenez le faon où vous l’avez trouvé, vous pouvez encore sauver ce petit et sa maman qui l’attend.
N’oubliez pas qu’elle porte dans son sein le lait qui, s’il n’est pas bu, peut engendrer une mammite (inflammation de la tétine pouvant parfois avoir des conséquences mortelles).
Soyez vous aussi un acteur de la saison 2014 !
Parlez en autour de vous…
mardi 28 Jan 2014 | Eau et zones humides, Rhin et Milieux alluviaux
N’hésitez pas à nous communiquer vos photos si vous souhaitez les partager dans cette galerie.