[Découverte de la semaine] Adonis de printemps (Adonis vernalis)

[Découverte de la semaine] Adonis de printemps (Adonis vernalis)

KM_C754e-20180227122640L’adonis de printemps est une espèce de plante herbacée vivace de la famille des Ranuncalaceae. Elle est présente ponctuellement en Alsace, notamment dans la Forêt du Hardtwald. Les fleurs, jaunes, apparaissent vers les mois de mars/avril en plaine et mai/juin en montagne. Larges de 4 à 7 cm, elles comptent entre 10 à 15 pétales. La face intérieure des pétales est très brillante et reflète la lumière. L’adonis de printemps est une plante des prairies et pelouses sèches pâturées aux sols basique. Elle apprécie aussi les terres calcaires. En automne, elle est plus difficile à trouver car elle est en repos.
Cette plante est très toxique, mais elle est néanmoins utilisée à des fins médicinales. Notamment pour la composition de remèdes homéopathiques.
Avec l’abandon progressif du pastoralisme en plaine, (élevage extensif pratiqué sur des pâturages et des parcours) ayant conduit au reboisement ou à la mise en culture de nombreuses terres calcaires, l’Adonis a disparu de beaucoup d’endroits, et ne subsiste plus dans certaines région qu’à l’état de relique.
Depuis 2000, L’adonis vernalis est inscrite à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. En effet, la plante fait l’objet de commerce international en raison de son usage médicinal, au risque d’entraîner sa surexploitation et le recul de l’espèce. Elle est aussi inscrite sur la liste des espèces végétales protégées sur l’ensemble du territoire français métropolitain.

[Découverte de la semaine ] Loutre d’Europe

[Découverte de la semaine ] Loutre d’Europe

Innsbruck Alpenzoo am 3.11.2011
La Loutre d’Europe vit au bords des cours d’eau, dans les marais et parfois les côtes marines. Elle fait sa tanière entre les racines des arbres des berges ou dans d’autres cavités. Elle est piscivore, elle se nourrit d’espèces de poissons différentes en fonction de la saison et de son milieu. La loutre pêche principalement en solitaire même si de temps à autre elle chasse en bande. Les jeunes loutres mangent jusqu’à 700 g de nourriture par jour, les adultes mangent jusqu’à 1 kg par jour.

Lors de ses plongées, ses oreilles et ses narines sont obstruées et perd donc son odorat et son ouïe, ce qui handicape sa chasse. Néanmoins, elle possède des vibrisses (moustaches rigides) qui sont sensibles aux vibrations. Elle parvient donc à repérer sa proie avec les ondulation de l’eau émises lors de sa fuite. La loutre possède une fourrure avec des poils qui s’emboîtent les uns dans les autres qui l’isole du froid.
La Loutre d’Europe a développé un comportement territorial de marquage poussé à l’aise de son urine et de ses crottes, nommées épreintes. Elles sont déposées a des endroits précis. Ce marquage joue un rôle important dans la communication entre individus.
L’espèce à connu une régression singulière avec une diminution alarmante de ses effectifs à causes de nombreuses raisons liées à l’activité humaine. Tel que le braconnage, en effet, la loutre était pourchassée pour sa fourrure. Elle à subit des destructions massives, car elle était considérée comme un concurrent direct des pécheurs à cause de son régime alimentaire.
De plus, l’aménagement des berges, la création de barrages, l’asséchement des zones humides, et l’utilisation intensive de pesticides fragilise le milieu de vie de la loutre. Elle souffre aussi du trafic routier qui tue de nombreux individus chaque années.
La position de la loutre en fin de chaîne alimentaire fait d’elle une espèce vulnérable, mais également sentinelle, indiquant la richesse piscicole et l’état de santé des milieux aquatiques.
La protection de la loutre en France date de 1972, mais elle se trouve toujours parmi les espèces sur Liste Rouge en Alsace.