mercredi 2 Oct 2024 | A la une, Déchets, Nucléaire, Réseaux Thématiques
Nous comptons sur votre présence,
lundi 14 octobre à Fessenheim !
SOYONS NOMBREUX POUR DIRE NON AU TECHNOCENTRE !
A partir de 18h Rassemblement devant l’Escale à Fessenheim
A 18h30, participation au Débat public,
organisé, par la Commission Nationale du Débat Public
à l’Escale – Salle Fess’tival
6 rue des Seigneurs à Fessenheim
Comme vous le savez peut-être, EDF a l’intention de construire à Fessenheim son “Technocentre”. Derrière ce nom délibérément trompeur, se cache en réalité le projet d’une usine destinée à refondre des métaux radioactifs provenant de la France entière et, à terme, d’autres pays européens : des conduites, tuyauteries, pompes ou générateurs de vapeurs (longueur 20m / diamètre 4m) etc… tous radioactifs.
À l’issue du processus de refonte envisagé, l’acier serait séparé en deux parties :
- d’une part le métal chargé d’impuretés (dit le “laitier”) dans lequel se retrouverait piégée une part importante de la radioactivité. Cette partie serait évacuée pour stockage par l’ANDRA (dans l’Aube).
- d’autre part, la partie la plus importante en volume de l’acier, qu’EDF prétend “valoriser” : celle-ci serait tout simplement revendue par EDF sous forme de lingots sur le marché de l’acier… sans aucune traçabilité !
Or, bien que “très très peu radioactif”… cet acier serait quand même radioactif !
EDF minimise délibérément les risques réels des “faibles doses”.
À quand des casseroles radioactives, des fourchettes radioactives, des sommiers radioactifs ou des caddies radioactifs ?
Nous dirons NON à ce projet de dissémination radioactive délibérée !
Le Débat public devra nous permettre :
- de dénoncer la communication mensongère d’EDF et… de certains élus complices (dont certains sont adhérents d’associations pro-nucléaires).
- de pointer la mise en danger de l’environnement (air, nappe phréatique, ressource eau…)
- d’exiger une réelle transparence relative aux radionucléides persistants, des expertises scientifiques indépendantes…
- d’alerter sur les problèmes liés à l’acheminement (convois exceptionnels nombreux, transports radioactifs, non respect du droit européen etc…) et à l’encombrement des routes
- de faire le bilan entre “emplois créés” et la réalité des emplois d’ores et déjà déjà perdus pour le territoire par effet repoussoir
- de questionner les bilans énergétiques et de comparer les bilans CO2 (et autres gaz à effet de serre) avec le simple stockage en sub-surface
- de dénoncer la gabegie économique du projet
- d’alerter sur le non respect du Projet de Territoire, du Traité d’Aix la Chapelle, de la Parole de la France…
- de nous interroger sur l’image d’une Alsace productrice d’acier radioactif “made in Fessenheim”
- de rappeler la Déclaration de Fessenheim déjà co-signée par 48 organisations qui refusent ce “Technocentre” et toute nouvelle installation nucléaire en Alsace
- d’exiger la prise en compte d’une “option Zéro” : l’abandon total de ce projet FOU de “Technocentre”
Nous savons d’ores et déjà que le lobby nucléaire sera entièrement mobilisé pour orchestrer le retour du nucléaire en Alsace.
Déjà, des associations pro-nucléaires sont annoncées, des élus proches du lobby invités !
Rappelons-nous : il y a 50 ans, la Chemische Werke München prévoyait d’installer une usine de stéarates de plomb à Marckolsheim. Le refus des populations alsacienne et badoise réunies a conduit à l’abandon du projet. C’est également la lutte qui a permis l’abandon des 3ème et 4ème réacteurs de Fessenheim, ceux de Wyhl, ceux de Gertstheim… et plus récemment (2020) la fermeture définitive de la centrale nucléaire grabataire de Fessenheim.
Aujourd’hui, nous participerons au dialogue, car la Commission Particulière du Débat Public portant sur le _“ Technocentre – projet d’usine de recyclage de métaux très faiblement radioactifs”_ nous a assurés de veiller à l’équilibre des débats. Et parce que nous avons des arguments sérieux pour refuser ce projet. Mais nous ne baisserons en aucun cas les bras. Car nous sommes déterminés. Pour réussir, votre présence nous est INDISPENSABLE.
Notre mot d’ordre restera
STOP À L’INDUSTRIE NUCLÉAIRE – COMBAT POUR LA VIE+
+ d’INFOS sur le site : https://stop-fessenheim.org
mercredi 2 Oct 2024 | A la une, Communiqués de presse, Presse, Vie associative
Mercredi 25 septembre, le Conseil de l’UE a adopté la proposition de la Commission européenne visant à abaisser le statut de protection du loup dans le cadre de la Convention de Berne. Ce changement ouvre la porte à l’abattage des loups comme fausse solution à la prédation du bétail, ce qui va à l’encontre de l’engagement de l’Europe à sauvegarder et à restaurer la biodiversité. La décision a été adoptée après que l’Allemagne a changé de position à la dernière minute, passant de l’abstention au soutien.
Avec cette décision, les États membres ont choisi d’ignorer l’appel de plus de 300 organisations de la société civile et de centaines de milliers de personnes les exhortant à suivre les recommandations scientifiques et à redoubler d’efforts pour favoriser la coexistence avec les grands carnivores par des mesures préventives.
Cette décision ne sape pas seulement des décennies d’efforts de conservation, mais représente également un revers important pour ce qui a été salué comme l’un des succès les plus notables de l’Union européenne en matière de conservation de la faune : le retour du loup après sa quasi-extinction.
Les loups sont strictement protégés par la convention de Berne et la directive européenne “Habitats”. Ils constituent une espèce clé, indispensable à la santé des écosystèmes et à la biodiversité dans toute l’Europe. L’affaiblissement de leur protection entravera la reconstitution en cours des populations de loups et compromettra les efforts visant à promouvoir la coexistence entre l’Homme et les grands carnivores, en optant plutôt pour l’approche à court terme du contrôle létal.
LIre l’article sur FNE.ASSO.FR
mardi 2 Juil 2024 | A la une, Vie associative
Communiqué de notre fédération nationale : France Nature Environnement.
« En ce moment critique pour notre démocratie, nos valeurs républicaines et notre environnement, nous lançons un appel solennel à l’ensemble des citoyens et citoyennes, associations, syndicats, et partis politiques à se mobiliser contre l’arrivée du Rassemblement National (RN) au pouvoir. Un tel scénario serait un recul majeur pour les principes fondamentaux de liberté, égalité et fraternité qui définissent notre nation, pour la démocratie, ainsi que pour les défis écologiques qui nécessitent une réponse urgente.
L’histoire a montré que les idéologies extrémistes et xénophobes promues par le RN sont en totale contradiction avec les valeurs démocratiques et humanistes de notre République. Tant les votes au Parlement que les prises de positions du Rassemblement National sur les questions environnementales montrent que son accession au pouvoir conduirait à des reculs très importants. En pleine urgence climatique et environnementale, l’arrivée au pouvoir d’un parti ouvertement climatosceptique signerait l’abandon de la lutte contre le réchauffement climatique avec des effets négatifs immédiats et durables et constituerait un crime pour les générations futures. Les politiques de division et de stigmatisation prônées par ce parti présentent le risque de fracturer notre société et remettre en cause les droits fondamentaux de nombreux citoyens et citoyennes, entraver la société civile, tout en passant par pertes et profits la protection de notre environnement.
Nous ne pouvons pas rester silencieux face à ce double danger. C’est pourquoi nous appelons au désistement systématique des candidates et candidats les moins bien placés dans toutes les triangulaires dans lesquelles le RN est en position de l’emporter. Nous appelons aussi l’ensemble des responsables politiques à retrouver le chemin de l’honneur et de la décence et à désigner clairement l’extrême-droite comme la menace à combattre. Nous appelons les électeurs et électrices à faire barrage par leur vote, même quand les candidat.es de la majorité présidentielle et de la droite n’auront pas su le faire.
Renvoyer dos à dos l’extrême droite et le NFP, classé à gauche tant par le ministère de l’Intérieur que par le Conseil d’Etat, est une trahison démocratique qui ne peut servir que l’accession au pouvoir du RN. Ne laissons pas passer sans rien dire cette trahison des élites. Ne trahissons pas le climat, la biodiversité et notre environnement, ne trahissons pas la démocratie et la possibilité donnée aux générations futures à connaitre un monde vivable et juste.
Un autre futur que celui de la haine, de la dévastation environnementale et de l’autoritarisme promis par le Rassemblement National est possible. Face aux immenses défis sociaux, économiques, humains que font peser sur nos sociétés les urgences climatiques, de biodiversité et de pollutions généralisées, c’est ensemble, en nous basant sur la science et l’intelligence collective, que nous trouverons les moyens de reconstruire une société respectueuse, ouverte et durable. Cela commence dès dimanche par le vote. »
Voir aussi l’article suivant :
Et si… l’extrême-droite arrivait au pouvoir ?