Alsace Nature vient d’envoyer, avec le soutien du collectif GCO NON MERCI, de la FNAUT et d’ASTUS, un courrier au Président du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable, rappelant que le GCO ne ferait qu’empirer la situation des mobilités et de la pollution sur Strasbourg et sa périphérie.
Cinq points sont détaillés pour démontrer que le GCO serait, selon le cas, inefficace ou contre-productif.
L’invitation est faite à tous les acteurs concernés par ces sujets de ne plus attendre pour mettre en place collectivement l’après-GCO.
Lien pour télécharger le courrier ci-dessous
http://ftp.alsacenature.org/PUBLIC/PRESSE/G4133-SSi-41-MW-2013.pdf
Bonne piqûre de rappel ! Le GCO est un sacrifice inutile et n’a pas à être imposé comme un préalable à toute autre mesure de réorganisation de l’A35.
Le réaménagement de l’A35 apparait indispensable pour séparer les flux ouest est (radiaux) et nord sud.
Mais la première mesure par rapport à l’A35, sans travaux lourds, ne serait-elle pas de réorganiser les files, de sorte que la file de droite reste toujours la file de droite tout le long du trajet ? Trop souvent cette file se transforme en file de sortie (ex sortie strasbourg centre et Route du Rhin puis Kehl venant d’Illkirch). Entre les camions qui veulent continuer et sont obligés de se rabattre à gauche et les voitures qui veulent sortir, ça fait beaucoup de croisements de file « accidentogènes ». Il vaut mieux en cas de rétrécissement supprimer la file de dépassement, la plus à gauche. Dommage que les travaux de cet été n’aient apporté aucune plus-value dans ce domaine.
Merci pour votre analyse. Les croisements de file sont non seulement accidentogènes mais sont aussi, comme le montrent des études fines, les principaux responsables des engorgements (davantage que le trafic lui-même). On peut sans doute d’ores et déjà améliorer les choses sur l’A35 avec une réflexion approfondie sur cette question mais la réponse cohérente à moyen terme reste le concept de séparation des flux sur la partie urbaine de l’A35. Celle-ci doit être réservé au flux de passage (principalement CUS NORD – CUS SUD) qui ne doit plus être cisaillé par le flux radial des pendulaires domicile-travail dont la vocation est de rentrer/sortir dans/de l’agglomération. Ce sont d’ailleurs ces pendulaires, qui montent sur l’A35 pour une courte bretelle avant d’en redescendre, qui sont pour l’essentiel responsables des croisements de file.
Luc HUBER, responsable transports Alsace Nature