Le scandale invisible des maladie chroniques
Mardi 29 octobre 2013 à 20h30 au palais des Rohans de Saverne.
En présence d’André Cicolella, chimiste, toxicologue, conseiller scientifique à l’Ineris et enseignant à Sciences Po. Il est président du Réseau Environnement Santé à l’origine de l’interdiction du bisphénol A dans les biberons, de l’interdiction du perchloréthylène dans les pressings, etc.. Il est l’auteur notamment d’Alertes Santé, Fayard, 2005.
Aujourd’hui, 2 décès sur 3 dans le monde sont le fait des maladies chroniques (maladies cardio-vasculaires ou respiratoires, cancers, diabète…). En France, ces maladies progressent 4 à 5 fois plus vite que le changement démographique. Le cancer touche 1 homme sur 2 et 2 femmes sur 5. Les coûts générés font imploser les systèmes de santé, 400 milliards d’euros, en plus depuis 15 ans.
Face à cette catastrophe sanitaire, il est temps de réagir. Les maladies chroniques ne sont ni un simple effet du vieillissement ni une fatalité : notre environnement moderne est en cause. Des milliers de molécules chimiques l’ont contaminé mais aussi, au Nord comme au Sud, la malbouffe, la sédentarité, la pollution urbaine, le travail précaire et stressant et les inégalités..
La découverte des « perturbateurs endocriniens », la mise en évidence d’une transmission de cet héritage toxique aux générations futures révolutionnent la pensée scientifique et réclament de nouvelles politiques de santé à l’échelle mondiale. Au-delà d’un constat fondé sur les références scientifiques les plus solides, André Cicolella livre des clés pour l’avenir : oui, les maladies chroniques peuvent reculer à condition de repenser notre façon de vivre, de consommer et de travailler !
Entrée Libre