L’Hygrophore rouge-ponceau est plus gros exemplaire des hygrophores rouges et orangés malgré sa taille moyenne. Avec l’âge et le sec, il a tendance à perdre sa couleur rouge et à pâlir en orange, voir jaune. Son chapeau en cloche dépasse les dix centimètres une fois étalé. Les lames sont assez espacées et jaunes, mais elle peuvent se teinter d’orange ou de rougeâtre. Le pied, quant à lui, est sec et fibrilleux, allant du jaune à l’orangé, il est tracé de rouge longitudinalement. La base du pied est plus mince est blanche.
Il peut être observé dans de nombreux pâturages de montagne, jusqu’à 1200m. Il perce en petits groupes dans les prairies et pelouses ensoleillées d’octobre à décembre. En Alsace, on peut l’observer en Haute vallée de Mittlach, au col de Fouchy, en région de Schirmeck et aux chaumes du Nonselkopf. Même si l’hygrophore rouge-ponceau est comestible, étant rare, il est conseillé de le laisser tranquille.
En effet, l’hygrophore rouge-ponceau est très sensibles aux pesticides et particulièrement aux nitrates, les zones propices à son développement se font de plus en plus rares. Les nitrates sont essentiels pour la croissance des végétaux, mais à forte concentration, ils sont très nocifs pour l’environnement. Ils sont présent dans les engrais et le lisier utilisés pour l’épandage agricole.
J’en ai pas mal cette année, pour la première fois. Très rouges parce qu’il fait très humide…Ici, nous ne traitons rien.