La remise en question au sein de l’AFRPN ne peut être évitée : on assiste lors d’une Assemblée Générale extraordinaire à la confrontation de deux méthodes, celle de la prudence et du compromis (et de l’acceptation du nucléaire) représentée par la tendance modérée : Maresquelle, Heil, Ulrich, Ochsenbein et celle de la détermination défendue par R. Carbiener, A. Waechter, Ch. Kempf, M. Fernex, P. Stück notamment. Il est vrai que le danger d’intégration à une banlieue industrielle Rotterdam-Ruhr-Bâle se dessine alors de plus en plus nettement. Le résultat, c’est la restructuration de I’AFRPN dans le sens d’une rénovation. Désormais, le dynamisme des divers  groupes sera mieux pris en compte.

C’est également l’occasion d’un bilan:

  • Première action en justice contre une industrie polluante à Bouxwiller,
  • Protection de la flore du Hohneck et de la colline de Romanswiller,
  • Rédaction et pré-inventaire des sites,
  •  Acquisition de 15 ha de Ried (Herbsheim, Ohnenheim),
  • Rédaction d’une monographie sur le Ried,
  • Ebauche du centre d’initiation à la nature de Muttersholtz,
  • Sauvetage des bras morts du Rhin, des fossés de Nonnenbruch et du Zuhrenwald dans le Haut-Rhin

C’est aussi l’année de la création du mouvement SOS Vosges, auquel vont adhérer 100 associations, à l’issue d’une campagne de presse dans 5 quotidiens des 2 versants du massif. 20 000 signatures exigeront un plan général de protection.