Lettre ouverte à Mesdames, Messieurs les Maires de la M2A et à leurs Représentants au Conseil d’Agglomération.

Lettre ouverte à Mesdames, Messieurs les Maires de la M2A et à leurs Représentants au Conseil d’Agglomération.

Objet : ZAC du Parc des Collines.

Madame, Monsieur le Maire,

Après avoir pris connaissance de la délibération du Conseil d’Agglomération (22/03/13), des documents de la concertation publique (10/04-31/05) et des articles de presse au sujet du projet de modification de la ZAC dans la partie ouest de la rocade ouest (côté Morschwiller), nous vous faisons part des arguments qui justifient notre opposition à ce projet.

  • Bien que IKEA ne soit jamais mentionné dans les documents de la consultation il s’agit bien de cette enseigne que l’on cherche à attirer et c’est bien le véritable motif des changements d’affectation de la zone et des aménagements prévus.
  • L’argument « d’équilibrage géographique des emplois au profit du secteur ouest » par l’ouverture au commerce de la zone, ne tient pas, car à proximité il y a déjà une importante zone commerciale dans le secteur (Cora, Trident et la zone commerciale Morschwiller).
  • L’argument de la création d’emplois par IKEA est fallacieux car cet établissement supprimerait des emplois dans d’autres enseignes à Mulhouse, Kingersheim, Wittenheim (Atlas, Klein, Conforama, But, Fly entre autres) par suite de la mise en difficulté de ces magasins. Le pouvoir d’achat des ménages n’est en effet pas extensible, surtout dans la période actuelle.
  • Une nouvelle fois on n’hésite pas à consommer de l’espace agricole pour étendre la zone et installer un nouveau carrefour giratoire (4 ha), soit une augmentation de près de 50% par rapport à la surface de la zone. Les friches industrielles ne manquent pourtant pas.
  • L’aménagement d’un nouveau giratoire et l’ouverture de la ZAC à l’activité commerciale conduirait à terme à l’urbanisation des terres agricoles situées à l’ouest de la rocade.

Alsace Nature compte faire partie d’un front commun avec les agriculteurs, les commerçants et toutes les forces vives qui se mobiliseront contre le projet.

L’association demande aux membres du Conseil d’Agglomération de rejeter les modifications de documents d’urbanisme conduisant à la consommation d’espace agricole. En effet cela est contraire aux orientations du Scot et aux préoccupations des ministres (Egalité des territoires et logements ; Agriculture). Un projet de loi prévoit de lutter contre l’étalement urbain et l’artificialisation des terres.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur le Maire, l’expression de notre considération distinguée.

Jean-Paul LACÔTE
Président Alsace Nature Haut-Rhin

 

Extinction des feux !

Vous vous êtes peut être aperçus que des enseignes du centre ville de Colmar ont été éteintes cette nuit. Le Groupe Jeunes d’Alsace Nature est passé par là ! Leurs motivations ? Réduire la pollution lumineuse, économiser l’énergie et potentiellement faire éviter une amande aux exploitants.

Au total, ce sont une trentaine d’enseignes qui ont été éteintes. Mais une grosse proportion n’a pas pu l’être car « l’interrupteur pour pompier », dispositif obligatoire permettant d’assurer la sécurité des hommes du feu, fixé à l’extérieur des bâtiments, n’était pas installé. C’est le « Clan du Néon » qui a inspiré cette action au Groupe Jeunes d’Alsace Nature. Ce groupe, créé en 2010, multiplie les actions en faveur de l’environnement (entretiens de milieux, ateliers de fabrication de produits bio maison, concours photo…).

Sur l’ensemble des enseignes lumineuses, une bonne moitié n’était déjà plus éclairée avant leur passage, signe que le décret d’application de la loi Grenelle II est tout de même respecté. Mais pour les autres, attendez-vous à de prochaines visites ! Rappelons que ce décret (n°2012-118 du 31 janvier 2012) institue une obligation d’extinction des dispositifs lumineux dès cessation de l’activité signalée et à minima entre 1h et 6h du matin.

Golf de la Sommerau : les associations avaient raison !

Le projet de Golf public de la Sommerau a déjà fait l’objet de nombreux débats, échanges et de participations écrites aux différentes étapes de la procédure d’instruction de ce dossier.
Malgré cette mobilisation d’Alsace Nature et des associations locales et notamment l’Association pour la Promotion de l’Environnement de la Sommerau (APES), la Déclaration d’Utilité Publique a été signée par le Préfet le 17 septembre 2010.

Suite aux discussions internes dans les Conseils d’Administration des différentes associations, il a été choisi de porter l’affaire devant le Tribunal Administratif de Strasbourg.

Le 13 mars dernier, nous étions à l’audience pour entendre les conclusions de Madame le rapporteur public qui, bien qu’à plusieurs reprises, spécifiait que sur des points soulevés par les associations le dossier d’enquête publique était “léger” et concluait que tout cela n’était pas de nature à remettre en cause la Déclaration d’Utilité Publique.

Après avoir repoussé la date de lecture du jugement, le Tribunal Administratif vient de rendre son jugement :
il annule intégralement la Déclaration d’Utilité Publique.

Les associations ont eu raison de persévérer dans l’opposition à ce projet qui impacte fortement les zones humides, pose des problèmes de santé publique au regard de la localisation de la ligne très haute tension qui surplombe le site, de consommation des terres agricoles, de destruction des milieux d’espèces protégées…

Conseil Unique d'Alsace

Alors que le referendum du 7 avril décidera de la création ou non d’une collectivité unique en Alsace, les associations de protection de la nature rassemblées sous l’égide d’Alsace Nature souhaitent donner leur vision des enjeux liés à ce potentiel changement profond dans la carte des compétences des collectivités.
Pour ce faire elles vous invitent à une Conférence de Presse
le mardi 26 mars 2013 à 14H30
dans les locaux d’Alsace Nature au 8 rue Adèle Riton à Strasbourg.

PLU de Wangenbourg annulé, le dialogue eût été préférable…

Alsace Nature – Communiqué de presse

Vendredi 8 février 2013
Par décision en date du 22 janvier 2013, le Tribunal Administratif de Strasbourg a annulé le PLU de Wangenbourg.
Les juges ont en effet considéré qu’eu égard à l’augmentation prévue du nombre d’habitants (139 d’ici 2015), la constructibilité immédiate de 54,95 nouveaux hectares rendue possible par l’adoption de ce plan violait le principe de gestion économe de l’espace et de la maîtrise de l’urbanisation.
Aussi, en faisant fi de cette règle fondamentale de la planification urbaine, la commune de Wangenbourg s’est vu, logiquement, censurée par le juge administratif.
Pourtant, lors de la phase d’élaboration de ce document règlementaire l’association Alsace Nature avait alerté, à plusieurs reprises, la commune des conséquences qui s’attachaient à son projet de développement urbain. Dans la phase pré-contentieuse, nous avions rencontré le maire pour lui faire part de nos remarques. En vain.
Au cours de la procédure contentieuse, la commune est allée jusqu’à considérer que nous avions tenté de « monnayer » le retrait de notre recours, témoignant ainsi d’une attitude peu propice au dialogue.
Il eût été préférable, selon nous, que la commune associe les représentants des intérêts environnementaux plus étroitement lors de l’élaboration du PLU afin de parvenir, ensemble, à un outil qui serve l’intérêt général. Au lieu de cela, la commune a été sourde à nos appels. Mais nous formons le vœu que la commune saura maintenant nous associer intelligemment à l’élaboration du nouveau PLU. En tout cas l’association Alsace Nature y est prête.
 

L’arrêt de Fessenheim, c’est maintenant ! Et pas en 2016 !

Communiqué de presse du Réseau Sortir du Nucléaire

vendredi 08 février 2013
 
L’arrêt de Fessenheim, c’est maintenant ! Et pas en 2016 !
 
Malgré l’“accord sous réserves” de l’ASN du 19 décembre dernier, concernant le “renforcement” du radier du réacteur N°1, il est totalement irresponsable d’investir à nouveau des millions d’euros pour tenter de renforcer le radier du vieux réacteur N°1 de Fessenheim, qui, après 35 années de fonctionnement, est à bout de souffle.
L’IRSN dans son avis du 28 novembre 2012 estime qu’en cas de “corium sec”, le percement du radier, après le “renforcement” demandé, pourrait être retardé de 44h00 ! Ce qui nous démontre que ces travaux ne rendront pas la centrale vraiment et définitivement sûre.
D’autant plus que ces travaux ne pourront jamais nous mettre à l’abri d’une succession d’événements pouvant entraîner une catastrophe nucléaire dans la grande Région du Rhin Supérieur.
Ce même institut par la voix de son directeur général, Jacques Repussard admet à nouveau, suite à la publication d’une étude ce 6 février, que : «Le risque 0 n’existe pas dans le nucléaire.» Cette étude de l’IRSN, portant sur l’impact économique d’un accident nucléaire en France, estime qu’un accident majeur sur un réacteur de 900 MW en France pourrait coûter 430 milliards d’euros.
Ce chiffre impressionnant, n’est qu’une estimation. Près de 27 ans après la catastrophe de Tchernobyl, les bilans financiers et humains ne font que s’accentuer au fil des années.
 
Continuer à investir dans cette centrale, pour satisfaire l’orgueil et la “doctrine” du lobby nucléaire français, c’est jeter l’argent des Français par les fenêtres et malgré les beaux discours, mettre  au quotidien la vie, la santé et l’avenir des populations en danger. Alors qu’il serait plus judicieux et moral de s’engager résolument dans la maîtrise des consommations énergétiques.
La très vieille chaudière atomique de Fessenheim sous perfusions techniques et financières, inondable et vulnérable aux séismes puissants et rapprochés, est une source de dangers inacceptables pour tous les habitants du Dreieckland.
En France, commencer par arrêter immédiatement les deux réacteurs de Fessenheim est la seule voie responsable à l’égard des générations futures.
 

Le CSFR, Stop Fessenheim, Stop Transports – Halte au Nucléaire, Alsace Nature ainsi que les associations amies, badoises et suisses appellent les citoyens badois, suisses et alsaciens 

le mardi 12 février 2013 à 13h30

à une manifestation à l’entrée de la CLIS (Commission Locale d’Information et de Surveillance)

rue de Messimy (à l’angle de l’avenue de la République) à Colmar

pour réclamer l’arrêt immédiat de la centrale nucléaire de Fessenheim.

Rassemblement citoyen international, non violent et revendicatif

 
Contacts :
CSFR: Ledergerber Claude : 06 30 67 01 47  ;  Barthe Gilles : 03 89 43 69 45
Stop Fessenheim : Hatz André : 06 82 02 69 79
Stop Transports-Halte au Nucléaire: Verdet Rémi : 06 13 36 71 89
Alsace Nature : Lacôte Jean-Paul : 00 49 160 97 33 55 75