vendredi 19 Juin 2015 | Agriculture et Alimentation, Agriculture et nature vivante, Bien-être animal, Presse, Revue de presse
Abandon du projet de ferme-usine de 1200 taurillons à Wintershouse dans le Bas-Rhin. Non à l’industrialisation de la production de viande en fermes usines. Soutien aux éleveurs traditionnels.
L’ « utilité » de cette ferme usine serait, selon les éleveurs, de donner un débouché au grand nombre de broutards produits. Ce sont les veaux sevrés nés de vaches allaitantes de race à viande, qui arrivent à l’engraissement en ferme-usine vers 9 mois d’âge et environ 300kg.
Les exportations vers l’Italie (> 1 millions par an, il y a quelque temps) ont reculé, il s’agirait donc de construire des fermes usines en France pour remplacer les fermes usines à l’étranger.
Nous ne voulons pas de fermes usines du tout. La place des bovins en croissance est au pâturage, dans les zones herbagères, là où ils sont nés. Leur place n’est pas en claustration, serrés dans des cases (même si 4,5m² de pente paillée sont moins pire que 3m² de caillebotis) où ils doivent prendre 1,4kg de poids par jour, jusqu’à 650 voire > 700kg.
Pourtant il serait possible de faire vivre un plus grand nombre d’éleveurs bovins décemment en produisant moins d’animaux mais en les engraissant là où ils sont nés, en zone herbagère.
Les bovins sont des êtres sensibles qui méritent qu’on leur consacre du temps.
L’élevage bovin dans le monde fait partie des causes majeures du changement climatique. L’impact sur l’environnement ne peut être maîtrisé et compensé que s’il reste basé sur le pâturage (sans déforestation).
Si comme nous, vous souhaitez soutenir, un autre mode d’élevage … MERCI DE SIGNER LA PETITION
Voir aussi l’article des DNA paru le 19 juin 2015 à ce sujet : http://www.dna.fr/economie/2015/06/19/la-ferme-aux-1-200-taurillons
mercredi 20 Mai 2015 | Communiqués de presse, Nature, Non classé, Presse
A l’occasion du lancement de l’Agence française de la biodiversité (AFB), qui réunira prochainement l’ONEMA (Office national de l’eau et des milieux aquatiques), les Parcs nationaux, l’Atelier technique des espaces naturels (ATEN) et l’Agence des aires marines protégées, Alsace Nature souhaite à nouveau alerter l’opinion publique sur l’effritement de la biodiversité alsacienne, comme elle le fait depuis un demi-siècle. Les milieux continuent à se dégrader, des infrastructures souvent inutiles à sortir de terre… Alsace Nature et ses associations fédérées s’inquiètent du rôle que pourra jouer l’AFB dans ce contexte. »
Lettre à Ségolène Royal, Ministre de l’écologie
LE RIED D’AVANT, ENCORE PRÉSERVÉ !
AUJOURD’HUI LE RIED, UN CHAMP DE MAÏS MONOTONE !
mardi 28 Avr 2015 | Communiqués de presse
Alsace Nature souhaite que la France prenne rapidement des mesures afin d’interdire la vente et l’usage des herbicides à base de glyphosate.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de classer le glyphosate, substance active de plusieurs centaines de produits herbicides, notamment du Roundup®, comme « cancérigène probable ». Certaines études le classent également comme perturbateur endocrinien.
Les ventes de pesticides en Alsace, en 2013, ont été évaluées à 909 tonnes de substances actives, dont 94 tonnes de glyphosate. L’épandage de ces produits conduit inévitablement à une dégradation de tous les milieux naturels (eau, air, sols).
Ainsi, notre remarquable mais vulnérable nappe d’eau souterraine de la vallée du Rhin supérieur est fortement dégradée par les pesticides, y compris par le glyphosate. De plus, la majorité des cours d’eau alsaciens est également touchée par cette substance et son produit de dégradation, l’Ampa. Tout cela fait peser un risque inacceptable sur la santé publique. Tout doit être fait pour la préservation et la reconquête de la qualité de l’eau de la nappe.
La position de l’Organisation Mondiale de la Santé va au-delà du problème glyphosate. Elle confirme, si besoin en était, l’incertitude des études préliminaires et des procédures d’homologation et d’autorisation de mise sur le marché des pesticides. Rappelons qu’une dizaine de substances actives sont radiées annuellement de la liste.
Jean-Jacques SCHWAAB, spécialiste des pesticides à Alsace Nature, déclare : « Compte tenu de la conclusion de l’OMS, le principe de précaution impose que les agriculteurs, les usagers et les consommateurs ne soient pas exposés à un produit cancérigène présent dans l’eau, l’air et les produits alimentaires ».
Daniel REININGER, Président régional d’Alsace Nature, complète : « La France doit se saisir très rapidement de ce problème de santé publique et prendre la seule mesure qui s’impose, à savoir l’interdiction de la vente et de l’usage des herbicides à base de glyphosate, aussi bien en zone agricole qu’en zone non agricole et s’opposer à tout renouvellement de l’autorisation de mise sur le marché ».
mercredi 22 Avr 2015 | Communiqués de presse, Presse
Présidence d’Alsace Nature : Maurice Wintz passe la main à Daniel Reininger
A la suite de l’Assemblée générale du 18 avril, le Comité directeur régional d’Alsace Nature, association fédérative régionale de protection de la nature qui fête ses 50 ans cette année, s’est réuni mardi 21 avril 2015 à Colmar, pour élire son nouveau bureau régional et, notamment, son nouveau président. C’est Daniel Reininger, militant associatif de longue date et jeune retraité de l’Onema (Office national de l’eau et des milieux aquatiques), qui succède à Maurice Wintz, président d’Alsace Nature de 2009 à 2015. Daniel Reininger et son bureau sont élus pour deux ans, renouvelables.
Membre du Comité directeur départemental d’Alsace Nature Haut-Rhin et président de l’association de protection de l’Ill, le nouveau président régional est également engagé dans l’humanitaire, auprès de l’association les Enfants de Tchernobyl, qui permet chaque année à plus de 200 enfants de passer l’été dans des familles d’accueil d’Alsace et des départements limitrophes.
Pour Daniel, « humanitaire et défense de la nature sont les deux faces d’une même médaille ».
Rappelant son parcours, le nouveau président remarque : « On ne nait pas écologiste, on le devient ». Sa volonté de transmettre une nature en bon état à ses petits-enfants, de se battre pour l’intérêt général, l’amène aujourd’hui à devenir président de la fédération des associations de protection de la nature en Alsace, pour « aller au bout de son engagement associatif ». « Je crois beaucoup à Alsace Nature, a-t-il remarqué mardi soir devant la trentaine de membres du Comité directeur régional. L’association est nécessaire au fonctionnement de la démocratie. Elle est un modérateur et un aiguillon tout à fait nécessaire. »
Les membres du nouveau bureau régional Alsace Nature
Président régional : Daniel Reininger
Vice-président (réseau eau) : Jean Wencker
Vice-présidente (réseau agriculture) : Anne Vonesh
Vice-président (thématiques forêts et Vosges) : Francis Dopff
Vice-président (coordination ALCA et relations transfrontalières) : Maurice Wintz
Vice-président (coordination des réseaux naturalistes) : Pierre Sigwalt
Secrétaire régionale chargée de la communication : Marie Marty
Trésorier et chargé des relations avec France Nature Environnement (FNE) : Arnaud Schwartz
Assesseur en charge des groupes sectoriels : Jean-Philippe Langrand
Assesseur en charge des questions juridiques : Emmanuel Simonet
Membre de droit : Jean-Claude Claverie, président d’Alsace Nature Bas-Rhin,
Membre de droit : Jean-Paul Lacote, président d’Alsace Nature Haut-Rhin
mercredi 22 Avr 2015 | Aménagement du territoire, Communiqués de presse, Pollutions et santé, Presse, Transports
lundi 23 Mar 2015 | Communiqués de presse, Presse
20 mars 1965, le Dr. Henri Ulrich lançait un appel, ô combien d’actualité, qui initiait la création de notre fédération.
« Au nom du Comité strasbourgeois pour la protection de la nature (…) je m’adresse à toutes les sociétés et associations intéressées directement ou indirectement à la protection de la nature (…) afin de les engager à donner leur adhésion à une Association fédérative régionale pour la protection de la nature. Cette association fédérative serait d’une très grande utilité dans les circonstances présentes, où l’invasion industrielle ainsi qu’une planification sans égards aux paysages de valeur esthétique et scientifique, menacent nos dernières parcelles de nature encore libre. »
En 50 années d’existence, Alsace Nature a eu à gérer d’innombrables dossiers, à réagir contre de multiples agressions envers la nature et de l’environnement, à proposer maintes solutions originales qui se sont souvent avérées bénéfiques pour le bien public. On peut affirmer, sans prétention ni exagération, que sans cet investissement associatif, bon nombre de milieux caractéristiques des forêts rhénanes, des Rieds, des collines calcaires ou des Vosges, n’existeraient plus aujourd’hui.
Cette expérience accumulée par des centaines de personnes au fil des ans, rassemblées dans une dynamique fédérale, doit permettre d’améliorer encore l’efficacité de l’action associative. Si certaines de nos idées se sont diffusées, si des avancées concrètes ont été obtenues, le chantier reste énorme. Plus que jamais, nous avons besoin de toutes les bonnes volontés !
Dossier de Presse