[mobilisation] Golf de la Sommerau : des manifestants écologistes bloquent le démarrage du chantier

[mobilisation] Golf de la Sommerau : des manifestants écologistes bloquent le démarrage du chantier

Lundi matin, une vingtaine d’opposants au projet de golf public de la Sommerau se sont retrouvés à Birkenwald (67) pour tenter d’empêcher l’arrivée des engins. Le dossier du chantier est sur le bureau du Conseil d’Etat, mais les travaux peuvent légalement commencer dès aujourd’hui.
Les opposants dénoncent notamment le « gaspillage de terres » (78 hectares de terres agricoles) et d’argent public (5,8 millions d’euros), faisant également remarquer que « les recours juridiques ne sont pas clos ».
L’association écologiste Alsace Nature avait en effet déposé un pourvoi en cassation contre la décision de la cour administrative d’appel de Nancy. Celle-ci avait annulé en février le jugement du tribunal administratif, confirmant de fait l’utilité publique du golf déjà prononcée par le préfet. Depuis l’été, le dossier est désormais étudié de près par le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française.

Riverains, agriculteurs et militants écologistes cherchent toujours à mobiliser encore plus largement, pour ce qui apparaît comme la manifestation de la dernière chance, alors que les engins sont en train d’arriver sur le chantier lundi matin. A la mi-journée, aucun appareil n’avait été vu sur place.
Alsace Nature devrait déposer aujourd’hui un référé de suspension de travaux au tribunal administratif. En attendant la décision du juge, qui devrait se prononcer dans les prochains jours, un « réseau de veille » sera mis en place pour surveiller le site, explique Stéphane Giraud, directeur de l’association. « Presque six millions d’euros de subventions publiques ont été injectés dans ce projet qui n’est pas raisonnable » rappelle-t-il.
Le syndicat mixte en charge de la construction du golf conteste les arguments des opposants au projet : « il y a eu une large concertation, et la démocratie a été respectée », affirme Stéphane Leyenberger, son président.
Le référé de suspension des travaux devrait notamment s’appuyer sur la menace d’espèces protégées que représenterait le chantier du terrain de golf.
Une manifestation est aussi en cours devant l’hôtel du préfet, à Strasbourg. Le 22 novembre, une « marche citoyenne » est prévue à Saverne. Elle partira à 14h30 de la gare.
(Source : France 3 Alsace)
[mobilisation] GCO : Occupation de la cabane de Kolbsheim – 15 et 16 novembre 2014

[mobilisation] GCO : Occupation de la cabane de Kolbsheim – 15 et 16 novembre 2014

Alsace Nature, fédération régionale des associations de protection de l’environnement, sera présente aux côtés des occupants de la cabane de Kolbsheim le week-end des 15 et 16 novembre 2014, et particulièrement lors d’un APÉRO PARTAGÉ dimanche 16 de 11h à 13h.
Alors que la lutte contre le GCO s’intensifie et, plus généralement, que l’opposition citoyenne à ce type de projets se fait plus intense en France, Alsace Nature soutient les initiatives d’occupation de terrain, sur le tracé du Grand contournement ouest de Strasbourg, comme partout où sont imposés ces « grands projets inutiles » : dans le Kochersberg, au Testet, à Notre-Dame-des-Landes et ailleurs. Non violente et rompue au dialogue avec les acteurs publics, Alsace Nature comprend néanmoins l’exaspération de nombreux militants amoureux de la nature et désireux de préserver un environnement propice à la vie humaine sur notre petite planète.
Membre du collectif « GCO Non merci » depuis plus de 10 ans, Alsace Nature reste fermement opposée à cette nouvelle infrastructure routière qui engendrera la perte de 280 hectares de terres agricoles, parmi lesquelles des zones favorables au grand hamster d’Alsace, et ce, au seul profit du secteur du BTP.
S’appuyant sur des études indépendantes, comme sur celles commandées par l’Etat et les collectivités, qui toutes prédisent un très faible report de trafic de l’A35 vers le GCO, Alsace Nature dénonce un projet qui ne réglera pas les problèmes d’engorgement autour de Strasbourg. Par ailleurs, cette autoroute – à péage, rappelons-le – fera doublon avec l’A5, côté allemand.
Parce que l’association a conscience que la situation actuelle est insatisfaisante pour de nombreux usagers, elle regrette l’abandon du projet d’écotaxe pour les poids lourds de transit. L’association est par ailleurs favorable à une requalification de l’A35 et de ses accès, mais sans le GCO. Dans ce cadre, une réflexion est à mener sur le rôle de la future VLIO (voie de liaison intercommunale Est), dont l’enquête publique vient de s’achever, mais également sur l’intensification des recherches de moyens de transport alternatifs à l’autosolisme et, plus généralement, sur la répartition entre activité économique et logement dans l’agglomération.
A la pollution atmosphérique dégagée par les véhicules sur l’A35 et la mauvaise qualité de l’air aux abords de l’autoroute à Strasbourg, Alsace Nature estime que le GCO est une réponse perdant-perdant. Perdant, les Strasbourgeois, car, en cas de construction de l’infrastructure, la qualité de l’air ne s’améliorera qu’à la marge et pour un temps très court – les prévisions de report étant très faibles et celle du trafic promettant un rattrapage dans les 20 ans. Perdant, les habitants du Kochersberg, qui, en plus de voir disparaître leurs terres agricoles, récupèreront une partie de la pollution émise. Perdant, le climat à plus grande échelle, puisque la pollution atmosphérique, elle, augmentera de façon générale, avec deux routes au lieu d’une.

à Kolbsheim et à Paris, FNE et Alsace Nature organisaient hier un rassemblement pacifique en mémoire de Rémi Fraisse

à Kolbsheim et à Paris, FNE et Alsace Nature organisaient hier un rassemblement pacifique en mémoire de Rémi Fraisse

Alsace Nature organisait hier, à Kolbsheim sur le site de la cabane anti-GCO, un rassemblement pacifiste en mémoire de Rémi Fraisse, ce jeune bénévole de FNE Midi Pyrénnées Nature, mort lors d’une manifestation pour protester contre le barrage de Sivens dans le Tarn.
 
La presse s’est faite l’écho de ce rassemblement :
Ainsi dans les DNA, un article intitulé « La renoncule au poing « , est paru ce lundi 3 novembre 2014; Extraits :
« Une renoncule en étendard, une cinquantaine de personnes se sont retrouvées à Kolbsheim, hier à 16 h, en mémoire de Rémi Fraisse.
Militants écologistes , élus locaux, simples citoyens, pour la plupart anti-GCO : il s’agissait pour eux d’honorer en un « rassemblement pacifique » ce jeune opposant au barrage de Sivens, dans le Tarn, mort il y a un peu plus d’une semaine. […]
Devant la cabane du collectif « Grand Contournement Ouest non merci », le président d’Alsace Nature (AN) a, dans un discours et devant les médias, dénoncé les « violences » tant « des forces de sécurité » avec leurs grenades offensives, que « des pouvoirs publics » qui cherchent à « imposer par la force des projets dont l’intérêt collectif n’est pas toujours démontré » et relèvent bien plus d’« intérêts catégoriels ». Maurice Wintz s’est enfin démarqué de « certains groupes qui s’opposent au libéralisme, mais par la violence ».
Après une minute de recueillement, Daniel Ehret, ancien d’AN et engagé de la première heure en faveur de l’écologie, a lu un témoignage que lui a inspiré le tragique événement, le souvenir de son combat contre le surgénérateur nucléaire de Creys-Malville, dans l’Isère, en 1977. Le 31 juillet, un professeur de 31 ans y avait eu les poumons soufflés. Le Vert d’Europe-Ecologie a pointé « l’aveugle brutalité » d’une méthode « qui n’a rien à voir avec la démocratie ».
Pour écouter les deux responsables, des hommes et des femmes de tous les âges, venus « dire ‘‘non’’ à une mort inutile », devant le petit chalet d’« un autre projet inutile ».
lien vers l’article
 
France 3 Alsace a fait un bref reportage dans son édition du JT du soir (2 novembre) (à environ 2 min 50)
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/emissions/jt-1920-alsace
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/2014/11/02/kolbsheim-hommage-remi-fraisse-583336.html
 
Au même moment à Paris, France Nature Environnement organisait un sit-in au Champ de mars, qui a réuni environ 700 personnes.
http://www.lemonde.fr/planete/video/2014/11/03/rassemblement-en-hommage-a-remi-fraisse-a-paris_4516902_3244.html
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/02/rassemblements-en-hommage-a-remi-fraisse-a-paris-et-a-sivens_4516687_3224.html
 
 
 

[Presse] Lettre ouverte à Manuel Valls – Sivens

[Presse] Lettre ouverte à Manuel Valls – Sivens

Suite à la mort de Rémi Fraisse, le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet , Nature Midi-pyrénées, France Nature Environnement Midi-Pyrénées et France Nature Environnement viennent d’adresser une lettre ouverte à Manuel Valls, avec B. Cazeneuve et S. Royal en copie.
 

Monsieur le Premier Ministre,

Dans la nuit du 25 au 26 octobre, Rémi Fraisse, 21 ans, jeune naturaliste passionné de botanique et engagé au sein du réseau associatif pour la préservation de notre environnement, membre de Nature Midi Pyrénées, FNE Midi Pyrénées et France Nature Environnement, perdait la vie sur le site du projet de retenue de Sivens, dans le Tarn.
Ce drame intervient après 2 ans de protestations et d’argumentaires que nos associations auront largement défendus et développés mais sans être entendues par les pouvoirs publics. Le pourrissement ayant résulté de ce refus du dialogue aurait pu être évité, de même que ses récentes conséquences dramatiques.
Pourquoi la réponse de l’Etat face à des manifestations pacifistes est-elle si disproportionnée comparée à celle des destructions de portiques écotaxe ou des bureaux d’une perception des impôts, ou bien encore face aux menaces de blocages des routes, trouble manifeste à l’ordre public ? S’il faut en appeler à la modération, que le message soit adressé aux forces de l’ordre ! A faire de l’écologie le bouc émissaire de la crise profonde qui mine notre pays, on envenime la situation.
Rien ne peut justifier la mort d’un homme, quel que soit son combat, mais elle est encore plus insoutenable lorsque c’est l’intérêt général qu’il défendait.
Au lendemain d’un rassemblement par ailleurs pacifique et ayant mobilisé 7000 personnes, un rapport d’experts commandé par Mme la Ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie vient corroborer presque point par point l’ensemble des aberrations de ce projet que nous dénonçons depuis plus d’un an. Pourtant, ce même rapport préconise dans ses conclusions la poursuite du projet au motif qu’il serait déjà trop avancé, ce qui reviendrait à légitimer de fait une politique du passage en force et du fait accompli contraire aux principes fondamentaux de la démocratie, et, désormais, contraire à la décence la plus élémentaire.
Rien ne pourra ramener Rémi à sa famille et à ses proches. Il est encore temps, malgré tout, de faire entendre enfin un peu de bon sens et de raison à Sivens. Monsieur le Premier Ministre, vous seul avez maintenant le pouvoir d’amener l’apaisement dont ce territoire a plus que jamais besoin. En tant que mouvement associatif représentant plus de 850 000 citoyens, nous en appelons désormais à vous pour que vous vous prononciez pour l’abandon immédiat du projet de retenue de Sivens, seul moyen de permettre l’ouverture d’un processus serein de débat public et de dialogue sur les alternatives portées par l’ensemble des acteurs concernés.
Il est également et évidemment indispensable que toute la lumière soit rapidement faite sur les circonstances de la mort de Rémi Fraisse et que les responsables soient jugés.
L’écologie a perdu un de ses membres parce qu’elle a perdu la voix. La démocratie et le dialogue restent les meilleures des réponses face à la violence. Vous en êtes, Monsieur, le garant.
 
Nous vous prions, Monsieur le Premier Ministre, d’agréer l’expression de nos plus sincères salutations.

 

Denez L’Hostis

Président de France Nature Environnement

 

Jérôme Calas

Président de Nature Midi-Pyrénées

 

Thierry de Noblens

Président de France Nature Environnement Midi-Pyrénées

Ben Lefetey

Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet

[Presse] Sivens : Nature Midi-Pyrénées, FNE Midi-Pyrénées et tout le réseau France Nature Environnement en deuil

Samedi 25 octobre, Rémi, un jeune bénévole botaniste de Nature Midi- Pyrénées, association affiliée à France Nature Environnement, est décédé en  marge de la mobilisation citoyenne pour lutter contre le barrage de Sivens. L’ensemble du mouvement FNE se joint à la famille de Rémi, aux bénévoles et aux salariés de Nature Midi-Pyrénées dans ce moment de deuil.
C’est avec une intense émotion et la plus grande tristesse que nous avons appris la mort de Rémi Fraisse, 21 ans, dimanche, en marge de la manifestation citoyenne organisée à Sivens, dans le Tarn, contre le projet de barrage, à laquelle de nombreux militants du mouvement FNE participaient. Rémi était un jeune bénévole investi au sein de Nature Midi-Pyrénées, association affilée à FNE Midi-Pyrénées et
France Nature Environnement. Actif au sein du groupe botanique de NMP, il suivait la flore protégée en Haute-Garonne où il assurait la coordination du suivi de la Renoncule à feuille d’ophioglosse.
Jérôme Calas, président de Nature Midi-Pyrénées : « Nous sommes sous le choc de la disparition de ce jeune bénévole passionné. Nous adressons nos condoléances et un message de soutien à sa famille et à ses proches. Nous avons toujours condamné toutes les violences qui entouraient la contestation au projet de ce barrage, les circonstances nous obligent à les condamner encore plus fermement aujourd’hui. Il est nécessaire de retrouver la sérénité, ne serait-ce que pour la mémoire de Rémi. »
Thierry de Noblens, président de FNE Midi-Pyrénées : « C’est un moment très dur pour notre mouvement, qui a souhaité montrer son engagement dans ce combat par une présence forte samedi dernier à Sivens. Nous ne pouvons que rendre hommage à ce jeune homme mobilisé contre ce projet, pour le respect de la flore et des espaces naturels de Midi-Pyrénées. Nous sommes consternés par la mort prématurée de ce jeune bénévole, nous condamnons les violences qui entourent la lutte contre ce projet inutile et l’acharnement des forces de police depuis le 1er septembre, nous espérons que cette escalade cessera au plus vite. »
Denez L’Hostis, président de France Nature Environnement : « Nos pensées vont d’abord à la famille de Rémi, à ses proches et ses amis de Nature Midi-Pyrénées. Nous nous associons à leur peine. Pacifistes par nature, nous condamnons fermement toute forme de violence : nul ne devrait mourir parce qu’il s’oppose à un projet insensé. C’est un jour de deuil pour le mouvement écologiste français et pour FNE. La responsabilité des pouvoirs publics et de l’Etat est engagée. »

Liaison routière Altkirch-Mulhouse

Alsace Nature fait un appel à participation citoyen pour s’opposer au projet !

Ce projet routier s’il se réalise risque de modifier complètement le trafic routier comme l’a fait la construction de l’autoroute A 35 et A 36. En effet la RD 419 Hésingue- Altkirch redeviendrait un axe de circulation prioritaire puisque le temps de déplacement entre Bale et Burnhaupt par l’A35-A36 et par la RD 419 serait identique. Ce changement de flux routier affectera le Sundgau entièrement.

Il est urgent que chacun se mobilise et donne un avis défavorable à ce projet avant le vendredi 24 octobre 2014, fin de l’enquête publique !

 

Comment donner un avis défavorable au projet ?

Pour ce faire, rendez-vous dans les maries concernées de Bernwiller, des deux Spechbach, de Illfurth, deFroeningen, de Hochstatt et de Didenheim afin de remplir le registre d’enquête avec les arguments que vous trouverez ci-dessous.
 
ARGUMENTAIRE CONTRE LE PROJET :

  • fragmentation et cloisonnement des milieux naturels
  • risques de modifier les conditions d’écoulement de l’eau en période de crue et d’accroitre les hauteurs d’eau et l’étendue des zones submersibles (planter du riz)
  • le prix 104 millions € en janvier 2011
  • l’emprise et les pertes de terre agricole 132 ha
  • un risque non négligeable de modifier les flux de transport.
  • La distance de Bâle Mulhouse Burnhaupt par A 35 => 50km
  • de Bâle RD419 Altkirch, nouvelle route Burnhaupt =>45 km, facteur 0,9
  • 5 km en moins pour aller au même endroit

S’il y a un changement de flux le contournement de Tagsdorf, Jettingen, Ranspach le Bas et Altkirch, devient inévitable.
Vouloir améliorer l’accessibilité du Sundgau, c’est augmenter le trafic.

  • on diminue les nuisances ici, on les augmente ailleurs(le cas de Didenheim et Carspach)
  • la nouvelle route est trop près de Spechbach le Bas
  • plusieurs voies parallèles vont à Mulhouse D 432, D 18, N 466, A 36 et la nouvelle route.

 
PROPOSITIONS :

Au lieu d’investir dans les routes, il vaut mieux investir dans les alternatives :

  • construire des trottoirs et pistes cyclables entre les villages
  • améliorer l’accès aux gares et au parking
  • supprimer le péage de Fontaine
  • remplacement des feux rouges à Hochstatt et Froeningen par des ronds points.
  • étudier la faisabilité d’un tram train ou tram entre Pfetterhouse – Altkirch, Masevaux-Saint-louis, Waldighoffen et se raccorder à Leymen,
  • création d’un tram-train/tram ou chemin de fer
  • construire une 3eme ligne de chemin de fer Mulhouse- Altkirch

 
Pour visualiser les cartes concernant le projet :
http://www.haut-rhin.gouv.fr/actualites/enquetes-publiques/resumes-non-techniques