Tirs sur le Renard pour protéger le grand Hamster

Tirs sur le Renard pour protéger le grand Hamster

Petit rappel : Un tout récent arrêté signé par le préfet du Bas-Rhin (le 7 février 2013) prescrit « l’organisation de chasses particulières de destruction par des tirs de nuit de l’espèce renard dans les zones de forte densité du grand hamster d’Alsace ».
Cet arrêté a été pris suite à l’obligation, pour l’État français, de protéger le grand hamster, en vertu des conventions internationales.
En effet, les populations de ce petit rongeur continuent à diminuer dans la plaine d’Alsace. Cette « dégradation implique la prise de mesures destinées à minimiser au maximum les causes de mortalité, en limitant la présence de prédateurs, et notamment le renard », stipule l’arrêté préfectoral.
Alsace Nature avait pris position contre cette méthode de sauvegarde (voir notre article « Sauvez un arbre mangez un castor« ) et avait rappelé que la disparition du grand hamster est surtout liée à l’urbanisation et aux monocultures, qui réduisent son territoire, ses possibilités de trouver refuge et nourriture.
Le journal l’Alsace, dans un article paru le 17 février 2013, reprend les arguments d’Alsace Nature à ce sujet.
Lire l’article de l’Alsace

Plan apicole durable : peut mieux faire …

Un des principaux syndicats d’apiculteurs (l’UNAF) dénonce le plan apicole du ministre de l’Agriculture qui prévoit de débloquer 40 millions d’euros sur 3 ans pour « structurer une filière apicole durable » d’ici 2015 mais ne prévoit pas l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes sur le marché français (la clothianidine, l’imidaclopride et le thiaméthoxam) pointés par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) alors que ces pesticides sont responsables « pour une part prépondérante de l’hécatombe depuis 1995 de plus de 300.000 colonies par an » dans l’Hexagone.
Le syndicat  souligne par ailleurs, que depuis 2008, l’Italie a déjà interdit toutes les molécules insecticides néonicotinoïdes pour les maïs et « depuis cinq ans, on n’observe aucune différence de rendement des cultures  » et « on constate un recul des intoxications des abeilles et une réduction de moitié des mortalités d’hiver (de 37,5% à 15%) ».
« Tant que se poursuivra l’hécatombe des abeilles en France par le fait d’une agrochimie que l’autorité publique ne limite qu’à regret, installer durablement des centaines de jeunes apiculteurs chaque année apparaît comme une fausse promesse. Dès lors, votre plan serait mort-né », a prévenu l’Unaf, dans la lettre ouverte envoyée ce mardi à Stéphane Le Foll.
Source : article paru dans Actu Environnement, le 12 février 2013. Lire l’article
 

Chauve-souris du PMC : lumière sur une triple boulette

Un article paru le 11 février 2013, sur rue89 Strasbourg, revient sur les « boulettes » faites dans ce dossier, qui auraient pu éviter le dérangement d’espèces protégées…
« Mais ce sont les chauve-souris retrouvées dans un arbre abattu au PMC qui devraient le plus occuper nos élus. Explications sur cette triple boulette avant de suivre les débats. »
Lire l’article en entier

PLU de Wangenbourg annulé, le dialogue eût été préférable…

Alsace Nature – Communiqué de presse

Vendredi 8 février 2013
Par décision en date du 22 janvier 2013, le Tribunal Administratif de Strasbourg a annulé le PLU de Wangenbourg.
Les juges ont en effet considéré qu’eu égard à l’augmentation prévue du nombre d’habitants (139 d’ici 2015), la constructibilité immédiate de 54,95 nouveaux hectares rendue possible par l’adoption de ce plan violait le principe de gestion économe de l’espace et de la maîtrise de l’urbanisation.
Aussi, en faisant fi de cette règle fondamentale de la planification urbaine, la commune de Wangenbourg s’est vu, logiquement, censurée par le juge administratif.
Pourtant, lors de la phase d’élaboration de ce document règlementaire l’association Alsace Nature avait alerté, à plusieurs reprises, la commune des conséquences qui s’attachaient à son projet de développement urbain. Dans la phase pré-contentieuse, nous avions rencontré le maire pour lui faire part de nos remarques. En vain.
Au cours de la procédure contentieuse, la commune est allée jusqu’à considérer que nous avions tenté de « monnayer » le retrait de notre recours, témoignant ainsi d’une attitude peu propice au dialogue.
Il eût été préférable, selon nous, que la commune associe les représentants des intérêts environnementaux plus étroitement lors de l’élaboration du PLU afin de parvenir, ensemble, à un outil qui serve l’intérêt général. Au lieu de cela, la commune a été sourde à nos appels. Mais nous formons le vœu que la commune saura maintenant nous associer intelligemment à l’élaboration du nouveau PLU. En tout cas l’association Alsace Nature y est prête.
 

Nucléaire : enfouissement des déchets

Article de Hervé Kempf, paru dans le Monde, le 9 février 2013
« Rien ne change. La visite qu’a faite, lundi 4 février à Bure (Meuse), site envisagé pour le stockage des déchets nucléaires, Mme Batho, ministre PS de l’écologie, fut un plaisant exercice de conformisme nucléariste. Vous auriez remplacé Mme Batho par Mme Kosciusko-Morizet, ou toute autre personnalité de l’UMP qui sera ministre au prochain tour, le discours aurait été le même : « La solution de l’enfouissement des déchets nucléaires est la plus sûre. » »
Voir l’article en entier

L’arrêt de Fessenheim, c’est maintenant ! Et pas en 2016 !

Communiqué de presse du Réseau Sortir du Nucléaire

vendredi 08 février 2013
 
L’arrêt de Fessenheim, c’est maintenant ! Et pas en 2016 !
 
Malgré l’“accord sous réserves” de l’ASN du 19 décembre dernier, concernant le “renforcement” du radier du réacteur N°1, il est totalement irresponsable d’investir à nouveau des millions d’euros pour tenter de renforcer le radier du vieux réacteur N°1 de Fessenheim, qui, après 35 années de fonctionnement, est à bout de souffle.
L’IRSN dans son avis du 28 novembre 2012 estime qu’en cas de “corium sec”, le percement du radier, après le “renforcement” demandé, pourrait être retardé de 44h00 ! Ce qui nous démontre que ces travaux ne rendront pas la centrale vraiment et définitivement sûre.
D’autant plus que ces travaux ne pourront jamais nous mettre à l’abri d’une succession d’événements pouvant entraîner une catastrophe nucléaire dans la grande Région du Rhin Supérieur.
Ce même institut par la voix de son directeur général, Jacques Repussard admet à nouveau, suite à la publication d’une étude ce 6 février, que : «Le risque 0 n’existe pas dans le nucléaire.» Cette étude de l’IRSN, portant sur l’impact économique d’un accident nucléaire en France, estime qu’un accident majeur sur un réacteur de 900 MW en France pourrait coûter 430 milliards d’euros.
Ce chiffre impressionnant, n’est qu’une estimation. Près de 27 ans après la catastrophe de Tchernobyl, les bilans financiers et humains ne font que s’accentuer au fil des années.
 
Continuer à investir dans cette centrale, pour satisfaire l’orgueil et la “doctrine” du lobby nucléaire français, c’est jeter l’argent des Français par les fenêtres et malgré les beaux discours, mettre  au quotidien la vie, la santé et l’avenir des populations en danger. Alors qu’il serait plus judicieux et moral de s’engager résolument dans la maîtrise des consommations énergétiques.
La très vieille chaudière atomique de Fessenheim sous perfusions techniques et financières, inondable et vulnérable aux séismes puissants et rapprochés, est une source de dangers inacceptables pour tous les habitants du Dreieckland.
En France, commencer par arrêter immédiatement les deux réacteurs de Fessenheim est la seule voie responsable à l’égard des générations futures.
 

Le CSFR, Stop Fessenheim, Stop Transports – Halte au Nucléaire, Alsace Nature ainsi que les associations amies, badoises et suisses appellent les citoyens badois, suisses et alsaciens 

le mardi 12 février 2013 à 13h30

à une manifestation à l’entrée de la CLIS (Commission Locale d’Information et de Surveillance)

rue de Messimy (à l’angle de l’avenue de la République) à Colmar

pour réclamer l’arrêt immédiat de la centrale nucléaire de Fessenheim.

Rassemblement citoyen international, non violent et revendicatif

 
Contacts :
CSFR: Ledergerber Claude : 06 30 67 01 47  ;  Barthe Gilles : 03 89 43 69 45
Stop Fessenheim : Hatz André : 06 82 02 69 79
Stop Transports-Halte au Nucléaire: Verdet Rémi : 06 13 36 71 89
Alsace Nature : Lacôte Jean-Paul : 00 49 160 97 33 55 75