"Pour un choc d'ambitions" – AG Alsace Nature
Suite à l’Assemblée générale d’Alsace Nature qui s’est tenue le 27 avril 2013, l’Alsace a publié un article intitulé :
« Alsace Nature pour un « choc d’ambitions »
Suite à l’Assemblée générale d’Alsace Nature qui s’est tenue le 27 avril 2013, l’Alsace a publié un article intitulé :
« Alsace Nature pour un « choc d’ambitions »
Ce week-end plusieurs actions étaient organisées pour réclamer la sortie du nucléaire et pour soutenir le peuple japonais 2 ans après la catastrophe de Fukushima.
Des membres d’Alsace Nature ont participé à ces événements à Paris, Chalampé…
Voici quelques articles de presse pour faire le point :
– Sur la chaine humaine organisée à Paris, qui encerclait plusieurs lieux de pouvoir ayant un lien avec le nucléaire. Selon les organisateurs, 20 000 personnes y ont participé (4 000 selon la police !), dont certains élus.
Article du journal Libération, paru le 9 mars 2013 : « A Paris, une chaîne humaine pour réclamer l’arrêt du nucléaire »
Pendant que les manifestations se déroulaient à Paris, des milliers de manifestants réclamaient également la sortie du nucléaire au Japon.
Article du journal LeMonde, paru le 9 mars 2013, Une chaîne humaine de milliers de personnes à Paris contre le nucléaire
– sur la manifestation organisée par les associations alsaciennes et allemandes à Chalampé pour demander la fermeture immédiate de Fessenheim. Deux témoins japonais, présents à Fukushima lors de la catastrophe, sont venus témoigner.
Article du journal l’Alsace, parue le 10 mars 2013: « Nucléaire Six cents manifestants scandent Fermons Fessenheim »
Rue 89 Strasbourg a publié le 27/02/2013 un très bon article qui montre à quel point nous jouons à l’aveugle dans la question du développement de la biomasse dans notre région.
Le premier geste d’un secouriste c’est « éviter le sur-accident » dans cette affaire nous sommes en train, sous couvert de transition énergétique, rajouter la catastrophe de la perte de nos forêts… »
« Centrales biomasse : les ressources alsaciennes n’y suffiront pas » – Rue89 Strasbourg
Lire l’article de Rue89
Petit rappel : Un tout récent arrêté signé par le préfet du Bas-Rhin (le 7 février 2013) prescrit « l’organisation de chasses particulières de destruction par des tirs de nuit de l’espèce renard dans les zones de forte densité du grand hamster d’Alsace ».
Cet arrêté a été pris suite à l’obligation, pour l’État français, de protéger le grand hamster, en vertu des conventions internationales.
En effet, les populations de ce petit rongeur continuent à diminuer dans la plaine d’Alsace. Cette « dégradation implique la prise de mesures destinées à minimiser au maximum les causes de mortalité, en limitant la présence de prédateurs, et notamment le renard », stipule l’arrêté préfectoral.
Alsace Nature avait pris position contre cette méthode de sauvegarde (voir notre article « Sauvez un arbre mangez un castor« ) et avait rappelé que la disparition du grand hamster est surtout liée à l’urbanisation et aux monocultures, qui réduisent son territoire, ses possibilités de trouver refuge et nourriture.
Le journal l’Alsace, dans un article paru le 17 février 2013, reprend les arguments d’Alsace Nature à ce sujet.
Lire l’article de l’Alsace
Un des principaux syndicats d’apiculteurs (l’UNAF) dénonce le plan apicole du ministre de l’Agriculture qui prévoit de débloquer 40 millions d’euros sur 3 ans pour « structurer une filière apicole durable » d’ici 2015 mais ne prévoit pas l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes sur le marché français (la clothianidine, l’imidaclopride et le thiaméthoxam) pointés par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) alors que ces pesticides sont responsables « pour une part prépondérante de l’hécatombe depuis 1995 de plus de 300.000 colonies par an » dans l’Hexagone.
Le syndicat souligne par ailleurs, que depuis 2008, l’Italie a déjà interdit toutes les molécules insecticides néonicotinoïdes pour les maïs et « depuis cinq ans, on n’observe aucune différence de rendement des cultures » et « on constate un recul des intoxications des abeilles et une réduction de moitié des mortalités d’hiver (de 37,5% à 15%) ».
« Tant que se poursuivra l’hécatombe des abeilles en France par le fait d’une agrochimie que l’autorité publique ne limite qu’à regret, installer durablement des centaines de jeunes apiculteurs chaque année apparaît comme une fausse promesse. Dès lors, votre plan serait mort-né », a prévenu l’Unaf, dans la lettre ouverte envoyée ce mardi à Stéphane Le Foll.
Source : article paru dans Actu Environnement, le 12 février 2013. Lire l’article