Centrales biomasse : les ressources alsaciennes n'y suffiront pas

Rue 89 Strasbourg a publié le 27/02/2013 un très bon article qui montre à quel point nous jouons à l’aveugle dans la question du développement de la biomasse dans notre région.
Le premier geste d’un secouriste c’est « éviter le sur-accident » dans cette affaire nous sommes en train, sous couvert de transition énergétique, rajouter la catastrophe de la perte de nos forêts… »
« Centrales biomasse : les ressources alsaciennes n’y suffiront pas » – Rue89 Strasbourg
 
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Tirs sur le Renard pour protéger le grand Hamster

Tirs sur le Renard pour protéger le grand Hamster

Petit rappel : Un tout récent arrêté signé par le préfet du Bas-Rhin (le 7 février 2013) prescrit « l’organisation de chasses particulières de destruction par des tirs de nuit de l’espèce renard dans les zones de forte densité du grand hamster d’Alsace ».
Cet arrêté a été pris suite à l’obligation, pour l’État français, de protéger le grand hamster, en vertu des conventions internationales.
En effet, les populations de ce petit rongeur continuent à diminuer dans la plaine d’Alsace. Cette « dégradation implique la prise de mesures destinées à minimiser au maximum les causes de mortalité, en limitant la présence de prédateurs, et notamment le renard », stipule l’arrêté préfectoral.
Alsace Nature avait pris position contre cette méthode de sauvegarde (voir notre article « Sauvez un arbre mangez un castor« ) et avait rappelé que la disparition du grand hamster est surtout liée à l’urbanisation et aux monocultures, qui réduisent son territoire, ses possibilités de trouver refuge et nourriture.
Le journal l’Alsace, dans un article paru le 17 février 2013, reprend les arguments d’Alsace Nature à ce sujet.
Lire l’article de l’Alsace

Plan apicole durable : peut mieux faire …

Un des principaux syndicats d’apiculteurs (l’UNAF) dénonce le plan apicole du ministre de l’Agriculture qui prévoit de débloquer 40 millions d’euros sur 3 ans pour « structurer une filière apicole durable » d’ici 2015 mais ne prévoit pas l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes sur le marché français (la clothianidine, l’imidaclopride et le thiaméthoxam) pointés par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) alors que ces pesticides sont responsables « pour une part prépondérante de l’hécatombe depuis 1995 de plus de 300.000 colonies par an » dans l’Hexagone.
Le syndicat  souligne par ailleurs, que depuis 2008, l’Italie a déjà interdit toutes les molécules insecticides néonicotinoïdes pour les maïs et « depuis cinq ans, on n’observe aucune différence de rendement des cultures  » et « on constate un recul des intoxications des abeilles et une réduction de moitié des mortalités d’hiver (de 37,5% à 15%) ».
« Tant que se poursuivra l’hécatombe des abeilles en France par le fait d’une agrochimie que l’autorité publique ne limite qu’à regret, installer durablement des centaines de jeunes apiculteurs chaque année apparaît comme une fausse promesse. Dès lors, votre plan serait mort-né », a prévenu l’Unaf, dans la lettre ouverte envoyée ce mardi à Stéphane Le Foll.
Source : article paru dans Actu Environnement, le 12 février 2013. Lire l’article
 

Chauve-souris du PMC : lumière sur une triple boulette

Un article paru le 11 février 2013, sur rue89 Strasbourg, revient sur les « boulettes » faites dans ce dossier, qui auraient pu éviter le dérangement d’espèces protégées…
« Mais ce sont les chauve-souris retrouvées dans un arbre abattu au PMC qui devraient le plus occuper nos élus. Explications sur cette triple boulette avant de suivre les débats. »
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Nucléaire : enfouissement des déchets

Article de Hervé Kempf, paru dans le Monde, le 9 février 2013
« Rien ne change. La visite qu’a faite, lundi 4 février à Bure (Meuse), site envisagé pour le stockage des déchets nucléaires, Mme Batho, ministre PS de l’écologie, fut un plaisant exercice de conformisme nucléariste. Vous auriez remplacé Mme Batho par Mme Kosciusko-Morizet, ou toute autre personnalité de l’UMP qui sera ministre au prochain tour, le discours aurait été le même : « La solution de l’enfouissement des déchets nucléaires est la plus sûre. » »
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