Etalement urbain : politique de la CUS

Alsace Nature a prévu d’organiser une journée de réflexion sur la thématique de l’étalement urbain en octobre prochain
 
Illustration de cette problématique avec cet article paru sur Rue89 Strasbourg, le 28 juin 2013 et intitulé :  » Coup de frein à l’étalement urbain : 534 ha agricoles « sanctuarisés » dans la CUS »

Extrait : « Cet effort est insuffisant pour l’association Alsace Nature, dont le président Maurice Wintz souhaite «un moratoire sur la consommation d’espaces pendant au moins 20 ans». Il s’explique : «Pour devenir innovant, il faut suffisamment de pression. C’est le seule solution pour trouver de nouvelles façons d’urbaniser. L’idée serait pendant le moratoire d’avoir un bilan à zéro.
C’est à dire que si l’on urbanise une zone, il faut en désurbaniser une autre, quitte à la dépolluer. Tant que ce sera facile de grignoter des terres, on sera dans le gaspillage d’espaces.
Ce qui est gênant aussi avec cette politique de densification de la ville, c’est qu’elle risque de supprimer les espaces interstitiels, ces terres agricoles qui, comme à la Robertsau, bénéficient de pratiques culturales moins intensives qu’à la campagne. Conserver cela, c’est l’un des vrais enjeux du PLU.»
Par ailleurs, Alsace Nature souhaiterait qu’au niveau national, les autorités décident que les PLU puissent imposer tel ou tel type d’agriculture dans certains «endroits stratégiques».
Sur le thème de la consommation d’espace, la fédération d’associations de protection de l’environnement organisera des Journées d’études cet automne.

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L'écho des terriers de Jojo le blaireau – fin juin 2013

L'écho des terriers de Jojo le blaireau – fin juin 2013

Bonjour à tous !

Alors ? Que c’est il passé durant ce mois de juin au refuge du Vordermeyersbuhl, repaire paradisiaque d’où sévit Jojo le Blaireau ?!
Difficile de trancher !
Les« news » croustillantes pullulent ! Je m’en vais donc condenser ! Sélectionner ! «Anecdoter » !

Tranchons et commençons par les orvets !

Les quatre niches à orvets qui jouxtent les carrés de légumes sont superbement appréciées.

(Tas de paille, de foin et d’herbes hachées bâchés d’un épais polyane noir déjà décrits dans un précédent courriel !)

1 – Lieu de repos !

Lovés, entrelacés en poquets, lesanguis fragilis, ou « lézards sans pattes »comme dirait le petit Didier, sontplutôt « famille » ! L’orvet est un bon samaritain ! Du moins sont ce les propos d’une jeune couleuvre à collier qui de façon régulière, est aperçu à leurs côtés dans ce qui était le bac à « musaraigne » d’un précédent écho il y a quelques semaines !

Les loges, mes bons amis, évoluent au fil des quatre saisons !

Les musaraignes se sont installées dans un nouvel HLM/compost encore plus spacieux laissant la place aux fourmis et sauriens apodes.

Le lézard est un saurien et l’orvet bien que crépusculaire est un lézard, j’insiste pour tous ceux qui le confondent avec un serpent !

Apode voulant dire : sans pattes, la traduction du Petit Didier est excellente !

Pascal a récupéré il y a quelques jour une mue ou exuvie (c’est le terme scientifique !). Notre couleuvre cherchait tout simplement un endroit tranquille où changer de peau !

Le trophée rejoindra la collection privée !

2 – Lieu nuptial : En début de mois, après que les mâles d’ordinaire indolents se sont ardemment affrontés en de cinglantes batailles, les couples se sont formés et se ssssusssurent langoureusement du :

« nous irons tous deux comme des amoureux… Je t’aime et t’aimerais toujours mon presque premier amour, ma tendresse, mon bonheur… de l’aube à la fin du jour ! ».

Enfin, galéjade mis à part, si l’un des deux devait susurrer du Christophe ou autre crooner plus récent ce serait plutôt Monsieur.

Madame qui en effet se retrouve pendant l’acte passionnel la tête serrée entre les mâchoires de son prétendant ne fredonne plus rien du tout et on la comprend.

Il ne faudrait pas que le pierrot de son cœur rêvasse pendant l’étreinte qui peut durer vingt heures d’un bon steak de lombric !

3 – Garde manger : de nombreux autres locataires ont élus domicile dans les loges bâchées de noir. Dans la couche supérieure juste sous la bâche, ce sont les fourmis et les limaces qui prédominent et l’orvet mangerait et fourmis, et limaces !

Dans la couche secondaire peaufinant leur travail de transformation les vers de terre sont encore à l’œuvre. L’orvet mange les vers de terre ! Un peu plus en dessous les campagnols sont certainement présents ! Eh non ! L’orvet ne mange pas les campagnols agrestes ou des champs véritable calamité pour tout jardinier qui se respecte !
Mais ! Mais ! Mais ! Le bon Dieu à tout prévu et les campagnols ne danseront pas longtemps la carmagnole car Juin c’est aussi les premières apparitions des jeunes fouines, l’un de leurs prédateurs-régulateurs attitrés !
Trois stations sont d’ores et déjà dénombrées. De belles photos nocturnes ont été faites ! De chouettes observations effectuées ! L’ancien cabanon des enfants en lisière de clairière est devenu chaque début de nuit un véritable terrain de jeu ! Les petits s’adonnent à leurs courses poursuites et à des similis de bagarres sous l’œil attentif de Maman. Aux alentours de minuit, c’est l’heure du crime ! La petite famille part à la chasse, goguenarde, en poussant des « Nyak ! Nyak ! Nyak ! » de croque-mitaines ! Le retour à l’aube se fait repu, ventre distendu !
La seconde niche est dans un tas de bois contre la remise à foin.
La troisième sous le toit de la maison ce qui est plus gênant à cause des odeurs ! La fouine n’a pas de poubelle de table ! Le lieu de maternité est un cloaque de restes de proies sous entendant parfois des effluves de charognes peu appréciables ! Pascal pense d’ailleurs au vu de cette odeur spécifique avoir repéré une quatrième niche sous l’atelier…
Une cavité initialement conçue pour blaireau, mais bon, passons…

Autre animal ayant capté notre attention en ce mois dédié à Junon pour les uns, le sacré cœur du christ pour les autres : Le papillon gazé ou piéride de l’aubépine !

Ce lépidoptère en raréfaction trouve au refuge une station équilibrée. Toutes ses plantes hôtes principales sont présentes : aubépine, prunellier, sorbier des oiseaux, amélanchier, prunier, pommier, poirier !

Le papillon colibri (ou moro-sphinx) qui a la particularité de se ravitailler en vol sans se poser est présent lui aussi. Les lianes du gaillet gratteron, lieu de ponte, n’auront pas été laissées en vain !

Les quelques dizaines de mètres linéaires d’orties bien exposé au soleil le long du jardin pullulent elles aussi de chenilles, futurs paons du jour, vanesses de l’ortie, cartes géographiques…

Les bardanes japonaises aux succulentes racines leurs offriront bientôt leurs buvettes roses sombres à nectar pour la plus grande joie des amateurs de photos.

L’attraction la plus attendue est le concert flûté des petits chanteurs de notre colonie d’alytes ! Ils ont durement répétés pour la fête de la musique ! Installés sur trois sites, la butte qui surplombe l’aire de stationnement, le muret de pierre sèches qui longe la maison et la serre du jardin, ils s’en sont donnés à cœur joie pendant tout le mois !
L’année dernière nous culminions avec six chanteurs, ce qui représentait déjà un vrai succès !
Pour rappel, normalement cette espèce n’était pas référencée jusqu’à ce jour, à cette altitude, en Alsace.
Cette année, neuf chanteurs ont été dénombrés, de nombreuses photos et une vidéo ont été prises, elles rejoindront très prochainement notre blog et seront envoyées aux sites naturalistes concernés.

Dernière info :

Viviane est devenue maman pie ! Bravo Vivi !

Deux jeunes Metzeralois ont en effet trouvé des petits tombés du nid non sevrés dans un univers très« chats ». La SPA de Colmar appelée à l’aide a redirigé nos sauveteurs vers l’antre de Jojo.

Repas toute les heures ponctué par le moment touchant que nous attendons tous :  » bébé pie » ayant mangé se retourne, montre son derrière, et, expulse son « petit paquet » !

Viviane alimente armée de deux outils : la seringue de nourrissage et le filet à fientes !

Pour clore cet écho, ci joint une photo, (Ça rime Joséphine !) :

Au Vordermeyersbuhl, l’école buissonnière étant obligatoire, nous apercevons Pascal et « Craia » en pleine leçon d’entomologie sur un air vieille France (Plus précisément un air de Georgius, comédien- amuseur de l’entre deux guerre à qui l’on doit la « plus bath des javas » !)

« On est pas des imbéciles !

On a même de l’instruction !

Au lycée papa, au lycée papil, au lycée papillon !!! »

Et je vous laisse sur la question fondamentale de cet écho, mais qui donc des deux est le professeur ?!!!

Signé : votre mustélidé « black and white » préféré,

Jojo !

Lancement du concours Plum'Eau 2013 : "Ma Rivière"

Lancement du concours Plum'Eau 2013 : "Ma Rivière"


Affiche-finalPar cette deuxième édition du concours littéraire, Alsace Nature souhaite mobiliser les jeunes en faveur de la conservation de l’eau, des Zones Humides et milieux aquatiques dans une dynamique constructive et participative.

Le concours propose aux classes d’écoles primaires et de collèges de créer une œuvre littéraire (nouvelle, pièce de théâtre, poème, etc.) pour sensibiliser les jeunes et les moins jeunes à l’environnement qui les entoure.

L’objectif est de communiquer sur la question des milieux aquatiques en Alsace. Les thématiques auront pour limites celles de l’imagination des jeunes : mettre en avant le tandem « utilité / fragilité » des zones humides, faire connaitre le fonctionnement d’un biotope aquatique par la narration, interpeler le lecteur sur la régression de ces milieux indispensables en Alsace ou tout simplement partager ses émotions, un témoignage sur une action concrète mise en œuvre, une sortie nature, etc.

Le concours littéraire « Plum’Eau » s’adresse à deux tranches d’âge de jeunes de 8 à 16 ans. Il récompense des projets collectifs et individuels réalisés dans le cadre d’établissements scolaires ou périscolaires.

DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES DE L’ACADEMIE DE STRASBOURG :
Sont admissibles

  • d’une part les élèves de cycle 3 (classe entière ou petits groupes) du CE2 au CM2,
  • d’autre part les élèves de collège (classe entière ou petits groupes), de la 6e à la 3e,

Est également admissible chaque enfant ayant l’âge requis, souhaitant participer individuellement dans la catégorie 8-11 ans avec les élèves de primaire ou dans la catégorie 12-16 ans avec les élèves de collège, suivant son âge.

A la clé, de nombreux prix pour les lauréats ! L’annonce des résultats se fera lors de la journée mondiale des zones humides le 2 février 2014, ainsi que par publication sur le site internet d’Alsace Nature (www.alsacenature.org).

Trois prix seront décernés pour chacune des deux catégories :
POUR LA CATEGORIE 8-11 ANS, PRIMAIRES DU CE2 au CM2 :
– 1e prix : prise en charge d’une journée complète d’animation scolaire/périscolaire ou dans le cas d’une participation individuelle, une sortie familiale.
– 2e et 3e prix : pour chaque élève de la classe un ouvrage pédagogique (adapté à son âge, par exemple « Petites bêtes des rivières et des étangs »).

POUR LA CATEGORIE 12-16 ANS, COLLEGIENS :
– 1e prix : prise en charge d’une journée complète d’animation scolaire/périscolaire ou dans le cas d’une participation individuelle, une sortie familiale.
– 2e et 3e prix : pour chaque élève de la classe un ouvrage pédagogique (adapté à son âge, par exemple « A la rencontre des libellules »).

À soumettre :

  • Pour la catégorie 8-11 ans et CE2-CM2 : un texte d’un maximum de 1000 mots (environ 3 pages en police d’écriture 12),
  • Pour la catégorie 12-16 ans et classes de collège : un texte d’un maximum de 2000 mots (environ 6 pages en police d’écriture 12).


Plum'Eau 2013 - affiche
L’affiche

Le dossier

Le règlement

L'écho des terriers de Jojo le blaireau – juin 2013

L'écho des terriers de Jojo le blaireau – juin 2013

Ce mois de mai maussade s’est achevé.

A défaut de printemps voici le mois de l’été et la fameuse St Médard !

Rappel : s’il pleut à la St Médard (8 mai), nous en avons pour 40 jours à ne broyer que du noir !

Et si Barnabé-le-joker (11mai) ne vient la pluie stopper, un autre dicton se pointe très dur à encaisser : « juin froid et pluvieux, tout l’an sera grincheux » !

– Souriez mes amis ! L’on nous annonce Frère soleil pour Samedi prochain !!! –

Bon, alors ? A qui l’écho du jour est il consacré ?

Deux animaux sur trois en sont.

Ils intéressent beaucoup les restaurateurs tendance qui au nom de l’exotisme les grillent, les épices, les empalent. Si vous êtes un adeptes des nouvelles modes, attendez vous tôt ou tard à croquer du criquet à la texane ou du vers de palmier salé et parfumé au paprika et au curry.
Si vous êtes un tradi, désolé, la FAO, l’ONU, le département des politiques économiques des forêts veulent vous en faire bouffer, vous devrez vous y mettre ! Un bon petit vin de cobra pour faire glisser le tout, bienvenue chez les insectivores !
Ce monde est fou !

Ce courriel ira donc dans la continuité de la fête de la nature, « Pleins phares sur les insectes ! ».

Nous avons retenu de nos sorties du précédent week end que ces bestioles sont bizarrement foutues !

Pas d’os, pas de colonne vertébrale si ce n’est pour squelette une armure digne d’un chevalier du moyen âge ! Comme cette armure n’est pas extensible, l’animal devra changer plusieurs fois de combinaison pour arriver au stade adulte.

Les fameuses mues !

Le héros du jour, je vous en ai choisi un parmi les 950 000 connus, est un insecte dit primitif !

Nous avons appris que l’évolué se métamorphose complètement entre le stade larvaire et le stade adulte. Exemple bien connu : la chenille et le papillon, l’asticot et la mouche. Chacun ayant un comportement bien distinct, la rampante chenille noire hirsute du Paon du jour se plaira sur l’ortie, son coloré papillon rouge aux « yeux » bleus préférant le nectar du buddleia, du pissenlit, de la marjolaine, de la violette, du trèfle et des chatons du saule.

Chez le primitif qui ne représente que 20% des insectes, la larve est une miniaturisation de l’adulte, à quelques détails près. Larve et adulte auront quasiment toujours le même mode de vie.

Affinons. L’écho des terriers à jeté son dévolu sur le forficule auricularia.

Qu’est ce c’est qu’cà ?!

Deux petits indices d’identification pour les non entomologistes qui liront la dénomination ci dessus pour ce quelle est : du latin. (forficule voulant dire « petite pince »)

Les enfants crédules craignent qu’il ne rentre dans leur conduit auditif !

Au bout de son abdomen annelé brun-roux, aplati d’aspect, l’énergumène porte en curieuse queue, une paire de crochets qu’il érige tel un nano-scorpion !

Mais oui, bien sur ! C’est le perce-oreille !

Les pinces sont appelées des cerques, les joueurs de scrabble apprécieront le Q de ces sept lettres qui habilement placé sur un mot compte triple dopera leur score !

Il est aisé grâce à ces cerques de distinguer Monsieur de Madame. Les cerques de Madame sont petits et parallèles, celles de Monsieur sont plus massives et plus arquées.

Ne nous attardons pas sur ses petites ailes, il ne s’en sert guère bien qu’elles lui permettent de se transformer au besoin en planeur..

Et si ce dermaptère y allait vraiment dans le fin fond des oreilles ? Qu’irait t’il y faire ? Pincer ou mordre ?!!!

Les insectes, nous a t’on dit dans nos sorties, lèchent, aspirent, piquent ou broient.

Notre ami comme tous les dermaptères est un sani-broyeur !

Armé de mandibules, il broie le végétal en décomposition : la microflore du sol, les champignons microscopiques, les lichens. Il broie les œufs et les larves de nombreux ravageurs : limaces pour les carrés, hoplocampes, hyponomeutes, psylles pour les fruitiers. Il broie pucerons et cochenilles.

Bref s’il est encore pour certains cultivateurs et pépiniéristes le Mesrine des abricotiers, pêchers, fraisiers, rosiers, dahlias et crysanthèmes, les ténors du bio en ont fait la star des des potagers et vergers !

Heinz Erven, l’un des « papes » des jardins sans pesticides, le tient pour l’un des insectes les plus utiles en arboriculture et en maraîchage.

Les deux nichoirs classiques mis habituellement à disposition du forficule sont le pot de fleur bourré de paille et le carton ondulé roulé dans une boite de conserve.

Quelques trucs à connaître pour réussir son élevage de forficules !

Le perce-oreille est lucifuge : il fuit la lumière du jour. (D’où les nichoirs/refuges).

Dès la tombée de la nuit, il se met en chasse.

Il suffit dès lors de déplacer les « refuges » au gré des besoins.

Un été pluvieux favorisera une surpopulation, le procédé de déplacement sera alors utilisé afin de réduire les effectifs.

Le perce-oreille hiberne à partir d’octobre.

Maman forficule pond en novembre dans les cinq premiers centimètres du sol, sous une souche, sous une tuile, sous une planche.

Frisant la soixantaine, les oeufs sont blancs et ovales. Maman forficule a le sens de la maternité, ce qui est rare dit on chez les insectes. Elle veillera sur sa progéniture jusqu’au dernier stade larvaire, bénéficiant au passage de quelques mois de vie supplémentaires a contrario du papa à qui l’on ne chantera pas « joyeux anniversaire » !

L’on prête au forficule la possibilité d’être parfois cannibale ! Est ce pour cette raison que maman chasse papa des couffins une fois ceux ci peuplés ?! Comme le chantait Jonnhy Halliday : « amour d’été on le dit ne peut pas durer… »

Attention si vous devez manipuler le forficule, soyez délicats, ce costaud est sensible à la violence humaine !

Bien qu’il puisse physiquement chuter de haut – secouez une vieille toile wassingue oubliée au sol, le forficule tombe mais ne rompt pas – ne le délogez pas d’un revers de main ou d’une pichenette de l’index : ce serait la crise cardiaque garantie !

Enfin, les perce-oreilles ont de nombreux prédateurs. Les mésanges les adorent. Musaraignes et hérissons s’en délectent. Lézards, couleuvres, orvets ne cracheront pas dessus ! Pensez y lorsque vous installerez vos refuges. Suspendez les au dessus du sol sans en faire des cloches à protéines pour oiseaux !

Pour clore ce courriel quelques infos !

Les internautes adeptes de la protection nature ont pu le lire sur les pages de leurs associations régionales favorites (Alsace Nature par exemple pour les dépt 67 – 68!) : le deterrage du blaireau est cette année reconduit dans de nombreux départements depuis le 15 mai.

Une pétition invitera très prochainement les « 7 à 77 ans » du fond de la vallée de Munster à rejoindre la mobilisation nationale contre cette pratique d’un autre temps non pérenne.

4e édition des 24h naturalistes d’Alsace

Le week-end du 8 et 9 juin 2013 sera dédiés à l’inventaire de toutes les espèces animales et végétales. Pour en savoir plus :

Contactez l’odonat au 03 88 22 26 68 ou odonat@odonat-alsace.org

Sortie ornitho dans la vallée de Munster

Dimanche 9 juin, au col du rothenbrunnen, à 10 h, l’excellentissime Guy Ritter proposera une sortie découverte des oiseaux montagnards. Accès par Wasserbourg ou Luttenbach sur Munster.

Info LPO qu’il est bon de rappeler : Par arrêté préfectoral tout travaux sur les haies est interdit entre le 15 mars et le 31 juillet.

Si la taille est interdite, l’arrosage au jet bâton l’est aussi ! Informez vos pompiers locaux !

Certains chefs de corps l’ignorent et leurs soldats du feu ont parfois la facheuse habitude dans le cadre de l’exercice dominical, salutaire au demeurant, d’arroser aveuglément au jet bâton les nouveaus nés de la saison.

Les p’tites bètes comptent sur vous !

A bientôt,

Jojo, le mustélidé masqué !

Lettre ouverte à Mesdames, Messieurs les Maires de la M2A et à leurs Représentants au Conseil d’Agglomération.

Lettre ouverte à Mesdames, Messieurs les Maires de la M2A et à leurs Représentants au Conseil d’Agglomération.

Objet : ZAC du Parc des Collines.

Madame, Monsieur le Maire,

Après avoir pris connaissance de la délibération du Conseil d’Agglomération (22/03/13), des documents de la concertation publique (10/04-31/05) et des articles de presse au sujet du projet de modification de la ZAC dans la partie ouest de la rocade ouest (côté Morschwiller), nous vous faisons part des arguments qui justifient notre opposition à ce projet.

  • Bien que IKEA ne soit jamais mentionné dans les documents de la consultation il s’agit bien de cette enseigne que l’on cherche à attirer et c’est bien le véritable motif des changements d’affectation de la zone et des aménagements prévus.
  • L’argument « d’équilibrage géographique des emplois au profit du secteur ouest » par l’ouverture au commerce de la zone, ne tient pas, car à proximité il y a déjà une importante zone commerciale dans le secteur (Cora, Trident et la zone commerciale Morschwiller).
  • L’argument de la création d’emplois par IKEA est fallacieux car cet établissement supprimerait des emplois dans d’autres enseignes à Mulhouse, Kingersheim, Wittenheim (Atlas, Klein, Conforama, But, Fly entre autres) par suite de la mise en difficulté de ces magasins. Le pouvoir d’achat des ménages n’est en effet pas extensible, surtout dans la période actuelle.
  • Une nouvelle fois on n’hésite pas à consommer de l’espace agricole pour étendre la zone et installer un nouveau carrefour giratoire (4 ha), soit une augmentation de près de 50% par rapport à la surface de la zone. Les friches industrielles ne manquent pourtant pas.
  • L’aménagement d’un nouveau giratoire et l’ouverture de la ZAC à l’activité commerciale conduirait à terme à l’urbanisation des terres agricoles situées à l’ouest de la rocade.

Alsace Nature compte faire partie d’un front commun avec les agriculteurs, les commerçants et toutes les forces vives qui se mobiliseront contre le projet.

L’association demande aux membres du Conseil d’Agglomération de rejeter les modifications de documents d’urbanisme conduisant à la consommation d’espace agricole. En effet cela est contraire aux orientations du Scot et aux préoccupations des ministres (Egalité des territoires et logements ; Agriculture). Un projet de loi prévoit de lutter contre l’étalement urbain et l’artificialisation des terres.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur le Maire, l’expression de notre considération distinguée.

Jean-Paul LACÔTE
Président Alsace Nature Haut-Rhin