Retrouvez Alsace Nature au Salon "De la nature du Livre" à Bussierre les 4 et 5 novembre 2017

Retrouvez Alsace Nature au Salon "De la nature du Livre" à Bussierre les 4 et 5 novembre 2017

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livre50ANSDans le cadre du salon « De la nature du Livre » au CINE de Bussierre, Alsace Nature présentera son livre anniversaire « L’Alsace nature » édité pour ses 50 ans.
L’écrivain Gérard Freitag et l’illustratrice Caroline Koehly ont uni leurs talents et signent ce superbe ouvrage qui porte haut cinq décennies de lutte pour la protection de notre environnement.
Présences pour des dédicaces :
Gérard Freitag présent le 4 et le 5
Caroline Koehly présente le 5

Samedi à 17h – L’Alsace en nature et en musique
Lecture musicale autour du livre de Gérard Freitag, L’Alsace nature, avec l’association A livre ouvert / wie ein offenes Buch.
Avec Aline Martin, Thierry Seibert, Clément Vix, Maurice Wintz et la participation de Danielle Cenki à l’accordéon
Livre également disponible sur notre boutique : ICI

 

Les 4 Saisons du Kocherberg #3 – retour en images

Les 4 Saisons du Kocherberg #3 – retour en images

Malgré un ciel gris et quelques averses, c’est avec bonne humeur qu’une bonne trentaine de courageux ont assisté à la sortie nature organisée par le Groupe Local Kochersberg du 22 Octobre.

Au cours d’une balade à travers les milieux naturels aux environs de Kuttolsheim, plusieurs thèmes on été abordés par Maurice Winz, guide de cette sortie.

Notamment l’évolution du paysage de la région, avec ses bosquets, champs, vergers, et forêts. Les oiseaux qui sont en période de migration, entre ceux qui partent, ceux qui restent et ceux qui viennent passer l’hiver en Alsace. Et les arbres qui perdent leurs feuilles actuellement afin de passer l’hiver dans de bonnes conditions.

(cliquer sur les photos pour les agrandir)

[Découverte de la semaine] Grande Alose (Alosa alosa)

[Découverte de la semaine] Grande Alose (Alosa alosa)

Alose © Association Saumon Rhin

Alose © Association Saumon Rhin

L’alose est un poisson migrateur qui remonte les fleuves sur des centaines de kilomètres pour venir y pondre ses œufs. Dans la mer, les aloses se nourrissent d’organismes planctoniques et de petits crustacés. Après 3 à 8 ans passé en mer, les aloses atteignent l’âge adulte et rejoignent les fleuves afin de frayer. La saison du frai peut commencer dès le mois d’avril et s’étend généralement jusqu’en juin indépendamment des conditions météorologiques. La migration commence lorsque la température de l’eau dépasse les 11°C. Les aloses parcourent généralement une vingtaine de kilomètres par jour pour atteindre les frayères.

Elles atteignent en moyenne la taille de 55cm de long pour un poids d’environ 1,8 kg. Les femelles sont généralement plus grande que les mâles, elles peuvent atteindre une taille de 70cm et peser jusqu’à 5kg. Une femelle produit entre 100.000 et 150.000 œufs par kilogramme de poids. Les œufs fécondés tombent au sol et sont répartis dans l’eau grâce au courants, contrairement à la majorité des autres poissons d’eau douce, ils ne s’accrochent pas et ne sont pas enfouis. Le très grand nombre d’œufs pondus permet de compenser les pertes liées à la ponte en eau libre. Les œufs sont pondus en plusieurs fois dans une période de quelques semaines.
La France est le seul pays qui abrite encore des populations significatives mais elles sont en régression. Depuis les années 1940, les grandes aloses est considérée disparu du Rhin à cause notamment de la pollution croissante, la pêche excessive et la construction de barrages et d’autres obstacles à la migration.
En 2008, la Grande Alose à été réintroduite dans le bassin du Rhin dans le cadre d’une opération Life-Nature. Cette opération à succès fut récompensée par le prix « Best European Maritime Project 2008 ».
Pour plus d’informations, contactez l’Association Saumon Rhin qui s’occupe des actions en faveur de la réimplantation durable du saumon et des poissons grands migrateurs en Alsace – http://www.saumon-rhin.com
Photo: Association Saumon Rhin
[Découverte de la semaine] Ecrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes)

[Découverte de la semaine] Ecrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes)

Austropotamobius pallipes © GrahamC57 (FLickr)

Austropotamobius pallipes © GrahamC57 (FLickr)

L’Ecrevisse à pieds blancs est un crustacé d’eau douce. De taille moyenne, elle atteint 9 à 13 cm à l’âge adulte. Son régime alimentaire est omnivore, elle se nourrit essentiellement de débris végétaux et de d’invertébrés.
Elle se rencontre sur les cours d’eau aux eaux fraîches et bien oxygénées. Cette espèce comme la plupart des crustacés, sont d’excellents bio-indicateurs, elles sont très sensibles aux variations de leur environnement.

Classée en France comme vulnérable, l’écrevisse à pieds blancs figure en Alsace dans la liste rouge des espèces en danger critique d’extinction. Les causes de déclin de cette espèce sont entre autre l’introduction de l’écrevisse de Californie, espèce exotique, porteuse saine d’une maladie infectant les autres espèces d’écrevisses, mais aussi l’aménagement des cours d’eaux et les pollutions des eaux de surface et des nappes phréatiques liées à l’apport de produits phytosanitaires issus des pratiques agricoles conventionnelles.
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter l’association IMAGO, consacrée à la conservation des invertébrés en Alsace – http://association.imago.free.fr/.
Photo Flickr – GrahamC57
[Découverte de la semaine] Lézard vert occidental (Lacerta bilineata)

[Découverte de la semaine] Lézard vert occidental (Lacerta bilineata)

Lézard vert © Jean-Pierre Vacher

Lézard vert © Jean-Pierre Vacher

Le Lézard vert occidental est très localisé en Alsace, notamment dans le Haut-Rhin. Il s’agit du reptile le plus rare et le plus menacé en Alsace. Il se nourrit principalement d’insectes et apprécie les couverts végétaux denses bien exposés au soleil tel que pied des haies, lisières de forêts, prairies, talus. L’habitat du Lézard vert occidental est aussi constitué de murets, bords de chemins, bande enherbées bien exposées où il peut pratiquer la thermorégulation.
Le Lézard est vert vif avec une teinte bleutée de la gorge particulièrement visible chez le mâle pendant la période de reproduction.
Il est victime de la circulation routière, mais aussi de la diminution de ses proies, ainsi que de son milieu naturel qui se trouve souvent dans des zones de cultures intensives. La qualité et la superficie de son territoire ne cesse de diminuer. En effet, le désherbage, la suppression des haies et l’utilisation de pesticides détruit l’habitat du Lézard vert occidental. Mais, même dans des sites classés réserve naturelle, le Lézard vert occidental est victime de la surfréquentation, notamment par le public pas toujours respectueux qui le déloge afin de pouvoir le photographier, ou pire le capturer. Le reptile est pourtant protégé en France depuis 2007.
Sur les dix dernières années, la tendance d’évolution des effectifs de lézard vert occidental est d’une stabilité globale selon une étude faites par l’association BUFO. Mais, certains sites étudiés démontre une baisse des effectifs.