Lancement du concours Plum’Eau 2014 : « La jungle rhénane »

Lancement du concours Plum’Eau 2014 : « La jungle rhénane »

Affiche-plumeau2014Par cette troisième édition du concours littéraire, Alsace Nature souhaite mobiliser les jeunes en faveur de la conservation de l’eau, des Zones Humides et milieux aquatiques dans une dynamique constructive et participative.
Le concours propose aux classes d’écoles primaires et de collèges de créer une œuvre littéraire (nouvelle, pièce de théâtre, poème, etc.) pour sensibiliser les jeunes et les moins jeunes à l’environnement qui les entoure.

L’objectif est de communiquer sur la question des milieux aquatiques en Alsace. Les projets sur la thématique « la jungle rhénane » auront pour limites celles de l’imagination des jeunes : mettre en avant le tandem « utilité / fragilité » des zones humides, faire connaitre le fonctionnement d’un biotope aquatique par la narration, interpeler le lecteur sur la régression de ces milieux indispensables en Alsace ou tout simplement partager ses émotions, un témoignage sur une action concrète mise en œuvre, une sortie nature, une animation scolaire, etc.

Le concours littéraire « Plum’Eau » s’adresse à deux tranches d’âge de jeunes de 8 à 16 ans. Il récompense des projets collectifs et individuels réalisés dans le cadre d’établissements scolaires ou périscolaires.

DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES DE L’ACADEMIE DE STRASBOURG :
Sont admissibles :
– d’une part les élèves de cycle 3 (classe entière ou petits groupes) du CE2 au CM2,
– d’autre part les élèves de collège (classe entière ou petits groupes), de la 6e à la 3e,
Est également admissible chaque enfant ayant l’âge requis, souhaitant participer individuellement dans la catégorie 8-11 ans avec les élèves de primaire ou dans la catégorie 12-16 ans avec les élèves de collège, suivant son âge.

A la clé, de nombreux prix pour les lauréats ! L’annonce des résultats se fera lors de la journée mondiale des zones humides le 2 février 2014, ainsi que par publication sur le site internet d’Alsace Nature (www.alsacenature.org).

Trois prix seront décernés pour chacune des deux catégories :
POUR LA CATEGORIE 8-11 ANS, PRIMAIRES DU CE2 au CM2 :
– 1e prix : prise en charge d’une journée complète d’animation scolaire/périscolaire ou dans le cas d’une participation individuelle, une sortie familiale.
– 2e et 3e prix : pour chaque élève de la classe un ouvrage pédagogique (adapté à son âge, par exemple « Petites bêtes des rivières et des étangs »).

POUR LA CATEGORIE 12-16 ANS, COLLEGIENS :
– 1e prix : prise en charge d’une journée complète d’animation scolaire/périscolaire ou dans le cas d’une participation individuelle, une sortie familiale.
– 2e et 3e prix : pour chaque élève de la classe un ouvrage pédagogique (adapté à son âge, par exemple « A la rencontre des libellules »).

À soumettre :

  • Pour la catégorie 8-11 ans et CE2-CM2 : un texte d’un maximum de 1000 mots (environ 3 pages en police d’écriture 12),
  • Pour la catégorie 12-16 ans et classes de collège : un texte d’un maximum de 2000 mots (environ 6 pages en police d’écriture 12).
Plum'Eau 2014 - affiche
L’affiche

Le dossier

Le règlement

[dossier] GCO : les impacts du projet en vidéo

[dossier] GCO : les impacts du projet en vidéo

La Compagnie « Va Savoir » a réalisé et mis en ligne un film court qui montre les impacts qu’aurait le GCO sur le patrimoine naturel et culturel.
Bravo pour cette vidéo très claire et instructive.
N’oublions pas que ce projet ne résoudra pas les problèmes d’engorgement et de circulation autour de Strasbourg et aura de nombreux impacts environnementaux. On peut en rappeler quelques-uns :
– il détruira 280 ha de terres (soit l’équivalent de 691 terrains de football), alors qu’un des enjeux sur le territoire alsacien est le problème de la consommation foncière…
– il détruira des milieux naturels intéressants, par exemple le long de la Bruche du côté de Kolbsheim, ceci en totale contradiction avec la politique mise en avant par la Région de reconquête des continuités écologiques par le biais de la « trame verte et bleue ».
– il passe dans un des secteurs où subsistent encore quelques Grands Hamsters, espèce protégée en voie de disparition en France, (ce qui  a valu à la France des condamnations financières de la part de la commission européenne)
– il ne résoudra pas les problèmes de pollution de l’air puisque le trafic restera important sur l’actuelle  A35, la pollution atmosphérique liée à la circulation sera simplement multipliée et répartie le  long des 2 voies A35 et GCO …
 

L'écho des terriers de jojo le blaireau juillet 2014 – spécial fest'âne

L'écho des terriers de jojo le blaireau juillet 2014 – spécial fest'âne

Bonjour !

Pour tous ceux qui, parce qu’ils habitent loin, ne pourront rejoindre le 08, 09 et10 août prochain, le festival de l’âne à Metzeral, voici un « écho » spécial Equus Asinus.
Pour ceux qui logeant plus près viendront à mon espiègle causerie le dimanche à 15 heures afin de se reposer d’avoir tant ahaner, voici un petit four anisé de prose apéritive.
Le festival durera trois jours et enchaînera en musique ballades à dos d’ânes, contes, ateliers, piques niques collectifs, conférences et certainement plein de surprises inattendues !
Vous n’avez point encore lu le programme ? Le revoici.

Fest’âne se déroulera à la « Wolfgasslà », route de Mittlach.
« Wolfgasslà » se traduisant en français par quelque chose comme « la passe du loup ! » voici un bel endroit pour retrouver l’envoi d’il y a deux mois : l’âne et le loup ! (Qui devrait nous être conté !)

Mais, me direz vous, pourquoi donc attribuer à l’âne un tel festival ?
Sachez mes bons amis que les auteur de ces woodstock « cadichonesques » sont des malades ! Ils sont toqués du bonnet (d’âne bien sûr) ! Fest’âne n’est pour eux qu’un moyen de contamination : ils veulent nous refiler leur dingue passion ! Je ne sais qui choppera cette année le virus. Est ce vous ? Est ce moi ? Je sais en revanche que chez l’un de nous en tout cas bientôt un âne braira !

« Moi, un âne ? Jamais !!! Que ferais je d’un âne si ce n’est faire le clown *!? »
S’exprimer ainsi est une réaction normale. Mais pas si vite ! Voici trois petits tours de piste après l’ astérisque ci dessous qui peuvent vous faire changer d’avis !
*Sous le chapiteau des cirques, l’âne a longtemps été l’un des compagnons préférés des gugusses au nez rouge, chapeau mou…

Piste 1
L’âne est bon, doux, humble, affectueux, réfléchi, attentif, paisible, sociable. Dans la prunelle de ses yeux en amande brille une mélancolie profonde toute vouée à l’écoute et à la compréhension. Chez l’âne pas de bling-bling, pas de ségrégation sociale ou raciale. L’âne écoute avec le cœur. Regardez le : il vit dans le temps calme du bon Dieu et non dans celui stressé et tourmenté de l’homme. Qui prend le temps nécessaire découvre en vérité un enseignant. (Je sens que je vais me faire des copains chez les profs !). Ce n’est pas pour rien que les sumériens dénommèrent l’animal « qui élève ce qu’il porte ». Pour ceux qui pense que ce monde est appelé un jour a vivre d’amour et non d’argent alors acquérir un âne c’est faire un pas vers la belle compassion qui régnera demain.

Piste 2
Vous savez qu’aujourd’hui l’on parle de transition énergétique. Nous allons devoir, nous dit on, apprendre à nous passer de pétrole et de gazole. Pour les adeptes de la végan attitude et les anti OGM qui boycottent Nestlé et le nucléaire, cela ne fait aucun doute : sobre, rustique, non énergivore, corvéable à merci, l’avenir est dans le taxi-baudet !
Acquérir un âne c’est investir dans l’économie de demain.

Piste 3
Présent à partir du moyen âge un peu partout dans l’hexagone, l’âne accompagna tour à tour le pèlerin, le moine, le soldat, le contrebandier, le bûcheron, le batelier, le rémouleur, le meunier, le saunier, le tailleur de pierre, le tonnelier, le charbonnier, les artisans et les agriculteurs de tout poils.
Bref, l’âne fut partout !
A l’aube du second conflit mondial, pratiquement toutes les régions de France détenait un âne sélectionné pour une activité spécifique. Les maquignon âniers des marchés à bestiaux attribuaient à l’âne du Cotentin et celui de Gascogne, le travail agraire. A l’âne des Pyrénées et l’âne gris de Provence (appelé aussi âne de Crau, âne d’Arles ou âne de Savoie) la transhumance, le ravitaillement des bergers, le transport de sel ou celui de la glace naturelle. Ils encensaient l’âne de Normandie pour sa capacité à acheminer les productions laitières. Ils louaient l’âne de Gascogne pour son travail de débardeur. Le soin de haler les péniches revenait quand à lui à l’âne du Berry, ni trop grand, ni trop petit…
L’essor industriel qui accompagna l’après 39/45 décima ses rangs mieux que toutes les guerres. Jugez plutôt : Sur plus d’un million de têtes au début du XXème siècle, le cheptel français comptait moins de 20 000 rescapés dans les années 70.
Acquérir d’un âne c’est sauver un petit bout du patrimoine français.

Bon quand je dis français, tout est relatif ! Savez vous d’où nous vient ce cousin de Jolly Jumper ?
L’ancêtre de l’âne de Schrek, du Gris-gris de Sylvain-Sylvette, de « cannabis », compagnon de Jamel Debouze dans Astérix et Cléôpatre, s’appelle Eohippus. Ce serait l’ancêtre commun de tous les mammifères pourvu de sabots appelés ongulés qu’ils soient périssodactyles (doigts impairs : tapirs, rhinocéros… ) ou artiodactyles (doigts pairs : moutons, chèvres, vaches, sanglier…)
L’Eohippus habitait les forêts humide du continent de l’oncle Sam il y a, chiffrent les scientifiques adeptes du darwinisme, 50 millions d’années. Haut comme trois pomme, taillé comme un renard, il se nourrissait de feuilles et de fruits, avait quatre doigts aux pattes avants, trois doigts aux pattes arrières, des dents d’herbivores non prévues pour à cette époque manger les herbacées des champs.
L’extension des prairies sèches de graminées prenant le pas sur les bois modifia la morphologie du géniteur des petits fillots à longues oreilles.
Eohippus engendra Miohippus (un peu plus grand pourvu de 3 doigts à chaque pattes) qui lui même engendra Merychippus (toujours 3 doigts à chaque pattes dont 2 latéraux plus élevés et enfin des dents plus adaptées à la mastication des herbacées).
Merychippus engendra Pliohippus, le 1er de la lignée à n’avoir qu’un seul doigt à chaque patte et par conséquent le vrai papa des dadas, qu’ils soient cheval, âne, zèbre ou hémione appelé aussi onagre.
Selon une étude réalisée par le CNRS tous les ânes quadrupèdes connus aujourd’hui seraient issues des lignées africaines de Nubie et de Somalie : l’âne tricolore est donc un français pur souche d’origine africaine.

Nul ne semble s’être penché sur l’origine de l’âne bipède qui selon les spécialistes évolutionnistes serait un vrai casse tête : des gens intelligents pouvant concevoir le plus bête des êtres et vice versa !!! Et oui, le darwinisme a ses limites. Le darwinisme n’explique pas tout.

L’âne est rustique et rude, il supporte tout pourvu que ce soit en joyeuse compagnie : l’âne est a besoin d’amis. Le plus breton des ânes n’ira jamais jouer les Bombards de son plein gré dans le cadre d’une traversée des mers de sable en solitaire. Un âne que l’on isole se lancera en vocalises désespérées par des « Hi-Han-longue-portée » dont il a le secret et que l’on pourrait traduire par «Je suis seul ! Y-a t-il quelque part quelqu’un que je puisse aimer et qui puisse m’aimer ? ».
Si personne ne lui répond, votre âne risque tout simplement de faire une longue, profonde et terrible dépression.

Si vous voulez rabaisser le caquet du coq de votre voisin qui sonne l’aurore tout les matins, mettez deux ânes sur votre lopin. Se sera alors le coq qui naturellement fier fera une déprime sévère : le kikiriki (ainsi dit on cocorico en alsacien) ne pouvant rivaliser avec les hi han obtenus.

L’âne ne hi-hanne pas que pour gueuler un « je suis seul, désespéré… ». Il hi-hanne aussi pour vous dire bonjour, il hi-hanne pour vous dire j’ai faim ou j’ai soif, il hi-hanne pour manifester son mécontentement, il hi-hanne pour vous chanter dès l’aube ses deux chansons préférées : « debout les gars réveillez vous il va falloir en mettre un coup ! » et « hello le soleil brille, brille, brille !!! ».

Jacky qui boycotte Edf et le nucléaire a remplacé son réveil matin consommateur de piles et d’électricité par cet amour de peluche consommateur de foin.
Jacky ne recevra aucune invitation l’année prochaine pour la fête des voisins.

Sachez enfin que l’ânesse braie surtout, elle, pour chanter qu’elle est une « femme amoureuse ».
Une ânesse qui clame ses chaleurs déclenchera tout azimut le braiment des ânes mâles en rut.
Mon amie Annette à une ânesse qu’elle a appelé Danette puisque c’est l’ânesse d’Annette. Lorsque l’ânesse d’Annette braie ainsi, c’est bien connu, tout le monde se lève pour Danette.
Je finirais par quelques faits divers de mag’asine :

Au Kurdistan irakien, le parti des âne n’est plus. Né en 2005, il vient d’être dissous. Ne restera qu’une statue érigée sur la place de Souleimanieh : un buste d’âne arborant une immense cravate ! (A propos saviez que l’âne est l’ancien emblème du parti démocrate américain?)

En Macédoine l’on a pu voir dernièrement un âne doté de deux grandes voiles solaires !
Ce projet appelé Pégase, du nom du rapide cheval ailé de la mythologie a été imaginé par un duo loufoques lillois, Philémon, artiste plasticien et Arnaud Verley, scénographe.
Principes : les habitants sont invités à venir brancher gratuitement leurs appareils électriques sur ce généreux animal : téléphone portable, batterie de voiture, radio, sèche-cheveux, tondeuses, postes radio…

Au large du Kénya, l’île de Lamu qui compte 1 âne pour 4 habitants assure aux réfractaires de l’auto un séjour sans pots d’échappements. Les voitures y sont interdites.

Les automobilistes coincés dans un certain bouchon de 2,5 km entre Dampierre et Saint-Vit dans le Jura un vendredi matin s’en souviendront : un âne caracolait tirant la charrette d’un artisan, une banderole expliquant :« Je n’ai plus de points, donc plus de permis, mais je dois aller travailler, désolé pour le dérangement ». Les conducteurs bloqués avaient plutôt appréciés cette démarche, un taxi s’était même mis bénévolement à la disposition de l’artisan.
Dans le Jura y-à pas que les routiers qui sont sympa !

En Picardie enfin, un homme qui pique niquait en short dans une prairie où paissait un âne s’est retrouvé a l’hôpital en caleçon et t-shirt déchiré, le corps tuméfié, l’épaule tatouée d’une effroyable morsure.
Il ne faut pas entrer dans l’enclos d’un âne en rut surtout quand il est seul.
Il ne faut pas non plus tenter de s’enfuir par dessus les barbelés quand on ne sait pas sauter, c’est le meilleur moyen de se faire rattraper.

Voici le moment de nous quitter, certains diront « déjà ? », d’autres diront « ah tout de même… » !
J’ai choisi ce qui suit ci dessous pour clore cet écho de Jojo.
Un âne chargé de six à huit bidons de pétrole transbahute quotidiennement et silencieusement de façon illicite sa cargaison entre l’Algérie et la Tunisie… Comme l’article omet de le dire, je vous le rajoute : Les ânes utilisent leurs fosses nasales pour braire, les contrebandiers coupent les naseaux de leurs passeurs pour les réduire au silence. Barbares…
Dans le Kurdistan iranien, les « douaniers » tirent sur les convois qui commercent l’alcool, la pornographie, l’essence et les cigarettes laissant pourrir sur place, après les avoir délestées, les cadavres des mules (hybride de l’âne et du cheval) utilisées. Australopithèques…
Je lance une info à tous les amis des ânes qui souhaiteraient aux quatre coins de la terre sauver ces « malgré nous » des mains de leurs exploitants malveillants. J’ai déniché pour terre d’asile le village idéal pour eux. C’était dans un article des DNA paru en fin de siècle dernier.
Extrait : « Françoise et Richard Martin, pionniers dans la région de la «réintroduction» de l’âne, racontent qu’il y a vingt ans, quand ils ont eu leur premier compagnon, il n’en restait qu’un seul dans toute la vallée. Pour ce couple de professeurs de sport, anciens champions de ski d’été, il s’agissait au départ de réaliser un rêve d’enfant. De fil en aiguille, leur troupe s’est agrandie. Elle compte aujourd’hui une vingtaine d’ânes et de mulets… Le doyen Roméo faisait de la contrebande dans les Pyrénées… »

A Metzeral, qu’on se le dise, on héberge les ânes qui doivent se mettre au vert !
Lol comme disent les jeunes !!!

GCO : une première cabane inaugurée le 28 juin et une mobilisation qui se prépare

GCO : une première cabane inaugurée le 28 juin et une mobilisation qui se prépare

Le projet de Grand Contournement Ouest  a été relancé il y a quelques mois et récemment la presse a fait état de la validation des candidatures des concessionnaires pressentis pour la réalisation de cet ouvrage. (voir l’article des DNA du 19 juin).
Le Collectif GCO Non Merci composé d’associations, d’élus (dont une dizaine de Maires), d’agriculteurs et de personnes individuelles a décidé d’entamer de nouvelles actions pour bien montrer l’inutilité de ce projet vieux de 20 ans et qui ne servira pas à réduire les problèmes de circulation autour de Strasbourg. (voir le dossier de presse que nous avions publié le 11 mars 2014)
Il a été décidé de montrer notre contestation en mettant en place des cabanes sur le tracé prévu pour le GCO. Samedi 28 juin une première cabane a été inaugurée symboliquement (démontée pour des raisons de faisabilité sur ce terrain) mais d’autres sont à venir. Nous avons aujourd’hui 3 ou 4 sites pour accueillir des cabanes qui seront implantées plus durablement.
   
GCO-cabane-28juin-2

Nous avons lancé une campagne d’appel à dons pour financer les cabanes et les actions à venir,… si vous souhaitez participer, c’est ICI
 
Articles de presse sur notre action :
140625-GCO-les-cabanes-de-la-colère-Page19-DNA
140626-Kolbsheim-GCO-les-anti-sur-le-qui-vive-Page_37-edition-de-molsheim-DNA
140628-convergence-GCO-NDDL-Page_18-edition-de-strasbourg-DNA
140629-Cabane-anti-GCO-premiere-de-serie-DNA
 
 
 

Désert vert toxique

Comme l’année dernière en juillet et cette année en ce moment nous avons  droit aux épandages de pesticides et d’engrais. Les épandages de juillet 2013 ont été suivis  de nombreux orages et de coulées de boues dans le Sundgau. Cette année pas encore de coulée de boues mais pour les pesticides rien  n’a changé
Après l’averse la vapeur d’eau est chargée d’émanation des produits de traitement et l’ensemble de la population est exposé. Pour une promenade dans la campagne ou un tour en vélo une combinaison étanche et masque à gaz s’avèrent  nécessaires,  au risque de vomissements ou pire hospitalisation suite à l’inhalation de l’atmosphère toxique.
Combien de temps allons- nous encore subir ces traitements empoisonnés, de plus en plus puissants, de nos campagnes ?
Et dire qu’en ce moment on fait la promotion du tourisme vert et du vélo dans la Sundgau. ?!
L’usage de ces produits qui tuent toutes faunes et flores ainsi que tous les insectes, peut induire des maladies graves sur de la population ; cancer de la prostate, du sein, du système lymphatique (lymphome non hodgkinien), mélanome multiple, maladie de parkinson, leucémie, tumeur cérébrale, malformations génitales, hypersensibilité chimique multiple (MCS)……
Combien de temps encore les utilisateurs eux même veulent-ils prendre ces risques sur la santé ??
Est-ce que l’assurance maladie pourra encore longtemps fermer les yeux sur  ces poisons qui s’accumulent dans la nature et tous les organismes et par conséquent dans le corps humain?
 
Jean Pluskota
Pour Alsace Nature Sundgau,