TOUT SAVOIR SUR… Le projet de Technocentre à Fessenheim

TOUT SAVOIR SUR… Le projet de Technocentre à Fessenheim

Qu’est-ce que le projet de Technocentre à Fessenheim ?

Comme vous le savez peut-être, EDF a l’intention de construire à Fessenheim son “Technocentre”. Derrière ce nom délibérément trompeur, se cache en réalité le projet d’une usine destinée à refondre des métaux radioactifs provenant des centrales nucléaires de la France entière et, à terme, d’autres pays européens : des conduites, tuyauteries, pompes ou générateurs de vapeurs (longueur 20m / diamètre 4m) etc… tous radioactifs.

Cette usine serait un centre de fusion-valorisation à four électrique à 3 étages :

  • Découpe et décontamination
  • Fusion et décrassage du laitier
  • Refusion et mise en forme des lingots (à la demande du client)

À l’issue du processus de refonte envisagé, l’acier serait séparé en deux parties :

  • d’une part le métal chargé d’impuretés (dit le “laitier”) dans lequel se retrouverait piégée une part importante de la radioactivité. Cette partie serait évacuée pour stockage par l’ANDRA (dans l’Aube).
  • d’autre part, la partie la plus importante en volume de l’acier, qu’EDF prétend “valoriser” : celle-ci serait tout simplement revendue par EDF sous forme de lingots sur le marché de l’acier… sans aucune traçabilité !

 

Or, bien que “très très peu radioactif”… cet acier serait quand même radioactif !
EDF minimise délibérément les risques réels des “faibles doses”.

À quand des casseroles radioactives, des fourchettes radioactives, des sommiers radioactifs ou des caddies radioactifs ?

 

Les métaux TFA : Très Faiblement Radioactifs ?

Pour EDF, « les métaux TFA sont stockés dans « un centre dédié alors qu’une part significative d’entre eux présente un niveau de radioactivité extrêmement faible et pourrait être valorisé ».
Or, TFA, cela signifie une radioactivité 250 fois plus grande que la radioactivité naturelle en Alsace.

 

Quelques chiffres :

  • Le coût de ce Technocentre est estimé à 450 Millions €, mais on sait que EDF dépasse toujours les prévisions.
  • Selon les chiffres de EDF, le Technocentre (20 000 tonnes par an) devrait fonctionner « au –delà de 40 ans, alors que « gisement » français de métaux TFA (492 000 tonnes) ne permet pas une telle durée…
  • Le Technocentre « libérera » environ 20 000 tonnes de lingots par an. Sans traçabilité.

 

Avec le technocentre, l’illusion du nucléaire « recyclable ».

D’après les documents de EDF, le Technocentre, en mettant en vente des métaux partiellement décontaminés, serait écologique? « La production d’acier secondaire issue du recyclage, consomme 40% d’énergie en moins et émet 57 % de gaz à effet des serre de moins que sa production par extraction minière. »

C’est vrai, mais puisque EDF aime les chiffres,

  • Le Technocentre de Fessenheim, avec les 20 000 tonnes d’acier ou de fonte qu’il produirait, représentera un millième de la production totale en France (plus de 16 millions de tonnes)
  • La production française d’acier repose pour près de la moitié sur le l’acier recyclé. Et donc, la production du Technocentre ferait à peine, 0,23 % de l’acier secondaire en France
  • Il faudrait aussi évaluer l’énergie et les émissions de gaz à effet de serre dues aux transports (fluviaux, maritimes ou routiers) pour apporter ces déchets radioactifs au Technocentre

Au vu de tels résultats, cela vaut‐il les 500 millions de dépenses et les risques pour l’Alsace ?

  • Le traitement de 1000 tonnes de métaux TFA génère environ 240 tonnes de déchets FAMA (Faiblement radioactifs), c’est‐à‐dire entre 10 et 100 000 fois plus radioactif que les TFA (chiffres de EDF).
  • EDF reconnaît que le démantèlement de la centrale nucléaire de Fessenheim va générer 405 650 tonnes de déchets (au total) dont 20 650 tonnes de déchets radioactifs. Et sur ces 20 650 tonnes, environ 6000 tonnes seront des déchets TFA qui pourront être traités au Technocentre, produisant 1 440 tonnes de déchets plus radioactifs.

6000 tonnes de déchets traités sur 405 650 tonnes de déchets générés, cela fait un taux de recyclage de moins de 1,5 %. Avec une production supplémentaire de 1440 tonnes de déchets radioactifs supplémentaires !
A défaut d’avoir pu imposer le nucléaire comme « renouvelable », avec le Technocentre, EDF tente de faire croire que le nucléaire est « recyclable ».

 

Transports et traçabilité ?

A travers Cyclife, EDF possède déjà une installation similaire en Suède, mais avec des critères de radioactivité moins stricts que pour le Technocentre : il n’y a pas de classification TFA en Suède, Cyclife Suède accepte des métaux avec une radioactivité 200 fois trop importante pour être classés TFA en France. En outre, Cyclife en Suède ne dispose que d’un four de 4 tonnes contre 25 pour le Technocentre.

Et pour les centrales situées en Europe, le Rhin est une voie d’eau bien pratique pour les transports radioactifs de de l’Europe de l’Est et de l’Ouest, en tout cas plus pratique que le transport par mer… Avec le Technocentre qui ne sera pas soumis à des contrôles de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, rien n’empêchera EDF de réorienter des contrats passés avec Cyclife – Suède vers le Technocentre de Cyclife – Fessenheim.

 

Position d’Alsace Nature

Dès l’annonce de ce projet porté par EDF, et dans le cadre des discussions relatives à la fermeture de la Centrale de Fessenheim, et avec le collectif STOP FESSENHEIM, Alsace Nature s’était prononcée contre cette installation en questionnant :

  • Le nucléaire et ses conséquences
  • Les choix de reconversion du site de Fessenheim
  • Les conséquences sur la santé et l’environnement de cette usine de retraitement des métaux faiblement contaminés tant pour un usage au quotidien des futurs consommateurs que nous serons, tant sur le site et les impacts lors du transport des matériaux…
  • Les risques encourus pour les habitants et le territoire
  • Le modèle économique de l’installation

Après la fermeture de la centrale de Fessenheim, Alsace Nature s’était engagée dans le projet de territoire et notamment pour la création d’une zone d’activité (ECORHENA) parce que nous estimions nécessaire et responsable de participer à la revitalisation économique du secteur tout en préservant les richesses écologiques de la bande rhénane. Mais nous avions fini par quitter le Comité de Pilotage du Projet de Territoire de Fessenheim, car nous estimions que le projet d’EDF soutenu par l’Etat et les élus d’un Technocentre ou Val’m, c’est-à-dire d’une fonderie de déchets nucléaires, était totalement incompatible avec un projet de territoire novateur et ambitieux.

En-dehors des risques importants de pollution (rejets toxiques, pollution atmosphérique liée aux flux de transports, …), ce projet de technocentre, dégraderait la qualité de vie des riverains, s’il était réalisé.

Par ailleurs, ayant appris que le défrichement de la forêt allait être autorisé, Alsace Nature avait adressé un courrier au préfet du Haut-Rhin le 31 août 2022, en lui demandant de ne pas sacrifier ces pans de forêts rhénanes, tant que les travaux n’ont pas effectivement commencés.

Aux côtés de l’association des villageois réunis de Nambsheim et environs, nous nous étions mobilisés contre le Technocentre et le défrichement de la forêt

 

Un débat organisé par la CNDP du 10 octobre 2024 au 7 février 2025

EDF, porteur du projet Technocentre, a saisi la Commission Nationale de Débat Public (CNDP).
Compte tenu des différents impacts que ce projet pourrait avoir sur l’aménagement du territoire et le cadre socio-économique et environnemental, la CNDP a décidé d’organiser un débat public du 10 octobre 2024 au 7 février 2025.

Le Débat public devait nous permettre :

  • de dénoncer la communication mensongère d’EDF et… de certains élus complices (dont certains sont adhérents d’associations pro-nucléaires).
  • de pointer la mise en danger de l’environnement (air, nappe phréatique, ressource eau…)
  • d’exiger une réelle transparence relative aux radionucléides persistants, des expertises scientifiques indépendantes…
  • d’alerter sur les problèmes liés à l’acheminement (convois exceptionnels nombreux, transports radioactifs, non respect du droit européen etc…) et à l’encombrement des routes
  • de faire le bilan entre “emplois créés” et la réalité des emplois d’ores et déjà déjà perdus pour le territoire par effet repoussoir
  • de questionner les bilans énergétiques et de comparer les bilans CO2 (et autres gaz à effet de serre) avec le simple stockage en sub-surface
  • de dénoncer la gabegie économique du projet
  • d’alerter sur le non respect du Projet de Territoire, du Traité d’Aix la Chapelle, de la Parole de la France…
  • de nous interroger sur l’image d’une Alsace productrice d’acier radioactif “made in Fessenheim”
  • de rappeler la Déclaration de Fessenheim déjà co-signée par 48 organisations qui refusent ce “Technocentre” et toute nouvelle installation nucléaire en Alsace
  • d’exiger la prise en compte d’une “option Zéro” : l’abandon total de ce projet FOU de “Technocentre”

Compte-tenu du déroulement des échanges, Alsace Nature ainsi que d’autres associations, ont décidé de quitter cette parodie de débat

Les associations Alsace Nature, Stop Fessenheim et CIVI’s ont pleinement investi les différentes réunions pour permettre d’apporter la contradiction au discours rassurant que porte le pétitionnaire vis-à-vis du fonctionnement de cette fonderie de déchets nucléaires et de ses conséquences sur la santé, l’environnement, l’économie, etc. Mais elles ont pris la décision de quitter la « réunion des Acteurs » samedi 14  décembre à Biesheim, après que le Président de la CNDP ait délivré ses constats. Les associations que nous représentons ont une haute opinion de ce qu’est un débat où les citoyens peuvent réellement se forger un avis sur un dossier. Cela nécessite une information impartiale, des temps de débat contradictoire et une neutralité d’animation. L’ensemble des conditions n’était pas réuni et les représentants de la société civile que nous sommes n’ont pas souhaiter servir de faire-valoir dans un jeu dont les dés sont pipés. Ainsi, les associations ont décidé de ne plus participer, dans ces conditions, à cette caricature de débat.

 

+ d’informations

 

Pour agir activement :

 

Actions possibles pour les particuliers :

 

Actions possibles pour les personnes morales (associations, syndicats, entreprises, collectivités ou autres) :

Pépinière d’entreprises La Ruche Commission particulière du débat public Projet Technocentre à Fessenheim
1 rue de l’Europe
68740 Fessenheim Tél. 0805 38 00 86 (appel gratuit)

mail : equipe.fessenheim@debat-cndp.fr ( mettre le président Jean-Louis Laure en co-destinataire : jean-louis.laure@debat-cndp.fr )

 

 

[Appel à contribution] contre le Technocentre : aidez nous en contribuant aux cahiers des acteurs

[Appel à contribution] contre le Technocentre : aidez nous en contribuant aux cahiers des acteurs

Dans le cadre du projet de TechnoCentre porté par EDF sur le site de Fessenheim, Alsace Nature prépare sa contribution au « cahier des acteurs »contre ce projet et sollicite la participation de ses membres et sympathisants.

LE TECHNOCENTRE : QUESACO ?

Techno Centre est cette usine de retraitement de déchets de matériaux métalliques faiblement contaminés en provenance des centrales nucléaires. Elle serait un centre de fusion-valorisation à four électrique à 3 étages :

    • Découpe et décontamination
    • Fusion et décrassage du laitier
    • Refusion et mise en forme des lingots (à la demande du client)

Plusieurs séances d’information et de débat se sont déroulées depuis le 17 octobre 2024 et se poursuivront encore en décembre.

Dès l’annonce de ce projet porté par EDF, et dans le cadre des discussions relatives à la fermeture de la Centrale de Fessenheim, et avec le collectif STOP FESSENHEIM, Alsace Nature s’était prononcée contre cette installation en questionnant :

    • Le nucléaire et ses conséquences
    • Les choix de reconversion du site de Fessenheim
    • Les conséquences sur la santé et l’environnement de cette usine de retraitement des métaux faiblement contaminés tant pour un usage au quotidien des futurs consommateurs que nous serons, tant sur le site et les impacts lors du transport des matériaux…
    • Les risques encourus pour les habitants et le territoire
    • Le modèle économique de l’installation

Les diverses organisations sont donc invitées à produire un « cahier des acteurs ».
Ce document a pour objectif de réunir l’ensemble des expressions, interrogations, argumentations, positions des diverses organisations (collectivités territoriales, associations, chambres consulaires, syndicats…) auxquelles EDF devra répondre publiquement

AIDEZ ALSACE NATURE EN CONTRIBUANT AU CAHIER DES ACTEURS

 

 

VOUS AVEZ DES QUESTIONNEMENTS OU DES REMARQUES SUR CE TECHNOCENTRE ?

Alsace Nature vous propose d’envoyer via un formulaire vos questions, vos arguments, vos propositions… autour de ces 3 axes :

  1. Recycler des déchets faiblement toxiques en Alsace : avantages,  inconvénients et alternatives
  2. Technocentre : risques pour la santé et l’environnement
  3. Technocentre : projet économique de territoire ?

DATE LIMITE DE VOS RETOURS :
lundi 20 janvier 2025

TRANSMETTEZ A ALSACE NATURE VOS QUESTIONS ET ARGUMENTS SUR CE PROJET

 

 

BESOIN D’INFORMATIONS SUR LE TECHNOCENTRE ?

 

CONTACT :

Courriel : communication@alsacenature.org

 

[Communiqué de presse] TECHNOCENTRE : Quand le débat tourne à la farce

[Communiqué de presse] TECHNOCENTRE : Quand le débat tourne à la farce

Depuis octobre 2024, un débat public, sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), se tient autour du projet de Technocentre à Fessenheim en Alsace porté par EDF.

Les associations* ont pleinement investi les différentes réunions pour permettre d’apporter la contradiction au discours rassurant que porte le pétitionnaire vis-à-vis du fonctionnement de cette fonderie de déchets nucléaires et de ses conséquences sur la santé, l’environnement, l’économie, etc.

Mais elles ont pris la décision de quitter la « réunion des Acteurs » samedi 14  décembre à Biesheim, après que le Président de la CNDP ait délivré ses constats, invité EDF à s’exprimer, puis fait tourner le micro auprès des élus locaux, des acteurs associatifs et du public.

Force est de constater qu’en guise de débat, nous sommes face à un monologue partial de la part d’EDF, porteur du projet, qui s’octroie un temps de parole conséquent à chaque réunion, qui ne répond pas aux questions en se réfugiant derrière des études à venir ou le secret commercial, qui refuse le débat réel en limitant les prises de parole.

Dans ce contexte, toute parole vécue comme contradictoire avec le prétendu « bien-fondé » du projet déchaine les railleries voire les foudres des pro-nucléaires et des afficionados du technocentre. Si cela n’est pas une grande surprise quand on connaît le refus du débat démocratique autour des questions qui touchent au nucléaire, le fait que la CNDP, garante du cadre du débat, ne puisse réguler ces phénomènes, malgré les efforts esquissés, est purement insupportable.

Les associations environnementales avaient accepté de débattre avec EDF sur la base des valeurs édictées par la CNDP, auxquelles elles ont tout du long pleinement adhéré : « Indépendance – Neutralité –Transparence – Argumentation – Égalité de traitement – Inclusion ». Or, elles doivent bien faire le constat que le maître d’ouvrage, soi-disant « demandeur du débat », a refusé des échanges équitables et équilibrés et respectueux de ces valeurs.

En dehors de sa vision déjà toute arrêtée, il ne saurait pour EDF y avoir d’autre perspective ou alternative ! L’exercice ne serait-il là que pour pouvoir tenter d’apporter une pseudo légitimité à ce projet contesté de « Technocentre » ?

La méthode et l’animation des différentes séquences ne sont pas conformes au bon déroulement de ce débat et nos alertes, formulées auprès des garants, n’ont pas permis de changer la trajectoire de ces temps de « concertation ».

Les associations que nous représentons ont une haute opinion de ce qu’est un débat où les citoyens peuvent réellement se forger un avis sur un dossier. Cela nécessite une information impartiale, des temps de débat contradictoire et une neutralité d’animation.

L’ensemble de ces conditions n’est pas réuni aujourd’hui et les représentants de la société civile que nous sommes ne serviront pas de faire-valoir dans un jeu dont les dés sont pipés. Ainsi, les associations viennent de prendre la décision de ne plus participer, dans ces conditions, à cette caricature de débat. 

Nous appelons non seulement EDF mais aussi la CNDP à revoir d’urgence le cadre, la forme, le fond et les informations portées à la connaissance du public. Sans cela, ce débat ne sera qu’une parodie de concertation et ne permettra pas aux habitants du territoire d’avoir une juste et fidèle information leur permettant de se forger un avis… mais c’est peut-être la stratégie pour imposer une poubelle nucléaire aux alsaciens !

*associations : Alsace Nature, Stop Fessenheim, CIVIs

décès de Théo Trautmann

décès de Théo Trautmann

C’est avec une grande tristesse que notre association a appris le décès de Théo Trautmann.

Président d’Alsace Nature Bas-Rhin et Président d’honneur du Conservatoire des Sites Alsaciens, Chevalier de l’Ordre national du Mérite, penseur de la nature et de la complexité du monde, ce savant à la culture universelle demeurait toujours proche de ses contemporains et des réalités de terrain, alliant une grande simplicité avec un engagement sans faille pour la préservation des paysages et des milieux naturels alsaciens.

Les associations doivent beaucoup à cette grande figure associative de la protection de la nature en Alsace, à l’autorité morale unanimement respectée, et lui sont reconnaissantes.

Le CEN Alsace et Alsace Nature s’associent aujourd’hui pour lui rendre hommage, et présentent leurs plus sincères condoléances à son épouse Marlène.

 

 

A Ostwald, Alsace Nature plante des haies en partenariat avec la mairie, une école et un Ehpad

A Ostwald, Alsace Nature plante des haies en partenariat avec la mairie, une école et un Ehpad

Dans le cadre du partenariat avec la commune d’Ostwald sur la Trame Verte et Bleue (TVB), Alsace Nature a organisé ce lundi 25 novembre 2024, un chantier de plantation aux abords de l’Ehpad d’Ostwald.

Des résidents de l’Ehpad ont pu participé à la plantation, aidés par des enfants de la maternelle et des classes de CM1 et CM2 de l’école les Sources d’O, ainsi que de quelques étudiants en BTS au lycée agricole d’Erstein venus en renfort.

Lors de cette journée, la plantation a été réalisée à proximité de deux corridors écologiques (rives de l’Ill et un corridor en faveur du crapaud vert). Environ 115 mètres de végétation sur deux rangs, composée d’arbustes, d’arbrisseaux
et de petits fruitiers, ont été plantés, avec une quinzaine d’espèces différentes : murier noir, framboisier, aubépine à un style, cerisier à grappes, cornouiller mâle, noisetier, poirier sauvage, pommier sauvage, prunellier, aubépine à deux styles, baguenaudier, coronille faux-séné, églantier, groseillier à maquereaux, groseillier rouge.

Un des objectifs de ce projet est que cette haie puisse apporter des ressources et une protection à de nombreux animaux comme les crapauds verts, les hérissons ou les mésanges. Suite au diagnostic effectué par le chargé de mission TVB d’Alsace Nature, il s’avère qu’Ostwald possède une des plus grandes populations de crapauds verts de l’Eurométropole, répartis essentiellement entre les étangs du Bohrie et du Gerig, qui se trouvent non loin de l’Ehpad. Les haies, avec leurs différentes strates de végétation permettront de contribuer à la sauvegarde de  cette espèce menacée.

Depuis le début du partenariat avec la ville d’Ostwald, en 2021, c’est au final 1,5 km de haie qui ont été plantés.

 

Des animations ont également été proposées par Alsace Nature tout au long de la journée en marge de la plantation, sur les thématiques des petites bêtes, des hérissons, et de la chaîne alimentaire…

 

REVUE DE PRESSE

DNA, 02/12/24 : Les enfants et les aînés unis pour la biodiversité, ils plantent une haie –   https://c.dna.fr/culture-loisirs/2024/12/02/les-enfants-et-les-aines-unis-pour-la-biodiversite