Climat, Justice, Libertés : le dimanche 28 septembre, ensemble aux marches des résistances !

Climat, Justice, Libertés : le dimanche 28 septembre, ensemble aux marches des résistances !

En septembre, à l’initiative de peuples autochtones de toute l’Amérique latine et dans le cadre du mouvement Draw The Line, une mobilisation mondiale s’élèvera à quelques semaines de la COP30, qui se tiendra à Belém au Brésil. Les marches des résistances ne seront pas que des marches. Ce sera un acte collectif de résistance et de création, joyeux et déterminé. Un carnaval, mémoire vivante des luttes populaires et décoloniales, porté par l’espoir autant que par l’indignation. Chaque chant, chaque banderole, chaque marionnette sera un cri pour dénoncer les responsables du chaos : les multinationales fossiles et agro-industrielles, les marchands d’armes, les ultra-riches et les forces politiques ultraconservatrices qui les protègent.

Partout en France, des mobilisations se préparent pour le DIMANCHE 28 SEPTEMBRE avec le mot d’ordre CLIMAT JUSTICE LIBERTÉS !

ALSACE NATURE soutient les marches des résistances et vous appelle à PARTICIPER NOMBREUX !

  • À STRASBOURG, la marche démarrera place Kléber à 14h le dimanche 28 septembre.
  • à GUEBWILLER, RDV Parc de la Marseillaise à 15h00 !

 

Nous marcherons pour :
🌍Le climat – sortir de la dépendance aux énergies fossiles et protéger les populations face aux dérèglements en cours.
⚖️La justice – défendre les vies brisées par l’injustice, la colonisation, la guerre et la précarité organisée par nos dirigeants. et dirigeantes
✊Nos libertés – défendre nos droits, nos solidarités et nos démocraties face aux attaques autoritaires et réactionnaires.

 

+ d’INFOS :
https://www.climat-justice-libertes.fr/

 

[Communiqué] Pollution de l’eau potable aux PFAS à Saint-Louis : Le compte n’y est pas !

[Communiqué] Pollution de l’eau potable aux PFAS à Saint-Louis : Le compte n’y est pas !

Communiqué conjoint à l’ADRA, à l’UFC Que Choisir Haut-Rhin et à Alsace Nature à l’occasion de la réunion du Comité de suivi PFAS du 9 septembre 2025

 

Au moment de la mise en place des unités mobiles de filtration, l’ADRA rappelle aux autorités que les mesures retenues pour garantir une eau saine aux riverains de l’aéroport sont insuffisantes.

Les riverains de l’aéroport de Bâle-Mulhouse cumulent plusieurs sources de forte pollution impactant leur santé : la pollution sonore (bruit), la pollution atmosphérique (gaz toxiques et particules ultrafines, PUF) et la pollution de l’eau par les PFAS. L’ADRA lutte contre toutes les nuisances du trafic aérien, ainsi que les effets sur la santé et l’environnement.

La contamination de l’eau souterraine, et par conséquent de notre eau potable, remonte aux années 70-80 et impacte environ 60 000 personnes de la région de Saint-Louis.
Nous sommes parmi les territoires de France les plus pollués, et, suivant les analyses sanguines faites sur quelques membres de l’ADRA, une des populations des plus contaminée. Alors que la pollution est répertoriée depuis 2015-2017, les autorités ne sont intervenues qu’en 2023-2024. Des dispositions systématiques ont été prises seulement en mai 2025.

En outre, l’ADRA s’insurge contre la minimisation de la gravité de la contamination à Saint-Louis par les autorités, qui prétendent que la problématique est généralisée à l’ensemble de la population impactée par l’utilisation et la consommation habituelle de matériels et produits contenant des PFAS.
Dans son rapport du 28 décembre 2023, l’ANSES rappelle la valeur établie par l’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) à une dose tolérable pour l’homme de 4,4 ng/kg par semaine pour la somme des 4 PFAS (PFOA, PFOS, PFNA, PFHxS). Les habitants riverains de l’aéroport sont exposés à des doses largement plus élevées*.

Vu les effets délétères des PFAS sur la santé des habitants**, les mesures retenues sont insuffisantes et ne permettront pas de fournir une eau saine aux riverains de l’aéroport.

Les filtres à charbon actif ne traitent que l’eau potable distribuée et seulement sous la limite réglementaire de 100 ng/L. Non seulement ce taux résiduel élevé est susceptible d’avoir un impact sur notre santé, notamment sur les enfants et les personnes fragiles, mais les PFAS sont des polluants persistants et mobiles. Ils migrent par lessivage des sols et par les nappes phréatiques, contaminant progressivement les eaux de surface, les sols agricoles et, par voie de conséquence, la chaîne alimentaire… Les contrôles doivent être étendus aux eaux de surface, ruisseaux, étangs de pêche, et à une gamme plus large de PFAS, notamment à l’acide trifluoroacétique, TFA.

En l’état actuel, la pollution à la source persiste. La fermeture de certains puits de captage et le mélange dans les réseaux de distribution, ne sont pas une solution pérenne. Il faut confiner et dépolluer. Il faut aussi chercher d’autres alternatives pour nous garantir à l’avenir une eau de bonne qualité en quantité suffisante.

Au plan financier, ce n’est pas au consommateur de payer les surcoûts de la prévention, des traitements et de la dépollution, mais à l’Etat de veiller à l’application du principe « pollueur payeur ».

L’ADRA mènera toutes les actions nécessaires afin d’obtenir la plus grande transparence sur l’origine de ces pollutions et leur impact sur la santé des populations concernées. En l’absence d’actions suffisamment efficaces des autorités, l’ADRA et ses partenaires se verront dans l’obligation de faire appel à la justice pour défendre les droits légitimes des habitants.

Bruno Wollenschneider, Président ADRA
Béatrice Adam, Pte UFC Que Choisir68
Michèle Grosjean,  Présidente Alsace Nature

 

*Limites et risques sanitaires : https://www.adra-bale-mulhouse.fr/taux-eleve-de-pfas-dans-le-sang-des-habitants-de-saint-louis/#Limites_et_risques_sanitaires

**Toxicité des PFAS : https://www.adra-bale-mulhouse.fr/taux-eleve-de-pfas-dans-le-sang-des-habitants-de-saint-louis/#Les_PFAS_sont_toxiques_pour_la_sante

 

 

 

 

Quoi de neuf au rayon pesticide ? Loi Duplomb : une première victoire devant la justice

Quoi de neuf au rayon pesticide ? Loi Duplomb : une première victoire devant la justice

Nous vous avions sollicités pour intervenir contre la loi Duplomb à plusieurs reprises ( ICI et LA notamment), pour ces effets nocifs sur l’environnement : soutien aux élevages industriels et aux méga-bassines, ré-autorisation de certains pesticides, etc. Nous vous avions alerté également sur les impacts des pesticides sur la santé et l’environnement. L’action collective a commencé à porter ses fruits : les tribunaux nous ont donné raison à plusieurs occasions !

 

Plusieurs victoires juridiques contre les pesticides !

 

Le 7 août 2025, le Conseil Constitutionnel a censuré une partie de la loi Duplomb : l’article qui prévoyait la réintroduction de l’acétamipride, un insecticide néonicotinoïde interdit depuis 2018. En invoquant le principe de précaution, la haute juridiction a rappelé que la santé humaine et la biodiversité ne peuvent être sacrifiées au nom de la simplification administrative. Cette décision, saluée par de nombreuses associations, montre que les garde-fous démocratiques existent encore. Toutefois, d’autres volets inquiétants de la loi, comme la facilitation de l’agrandissement des élevages intensifs, ont été maintenus, appelant à une vigilance continue.

 

Une autre décision judiciaire a redonné de l’espoir : le 3 septembre 2025, la cour administrative d’appel de Paris a condamné l’État pour sa gestion insuffisante des pesticides. Cette décision impose une révision complète et rapide des autorisations de mise sur le marché, alignées sur les données scientifiques les plus récentes. C’est une victoire collective : grâce à la mobilisation d’associations et de citoyens, la justice impose enfin le respect du principe de précaution.

 

Pour protéger la qualité de l’eau, la biodiversité et la santé des générations futures, ces décisions confirment que la vigilance et la solidarité paient, que VOTRE implication auprès des associations paient. Ce n’est que grâce à ce poids politique, qu’ensemble, nous avons réussi à peser dans le débat démocratique et apporté notre pierre au volet juridique. Si vous avez été convaincus, parlez-en à votre entourage ! Si vous n’avez pas de temps à consacrer à la cause, vous pouvez aussi faire un don (déductible des impôts), pour nous donner les moyens d’agir. 

Je fais un DON

 

Zoom sur l’opération coup de poing des agriculteurs : sur le principe, un grand OUI ! Quid des intentions réelles ?

 

Le 20 août 2025, plusieurs supermarchés du Bas-Rhin ont été ciblés par une action de la FDSEA 67 et des Jeunes Agriculteurs : des produits contenant de l’acétamipride ont été retirés des rayons. Leur slogan : « Si c’est interdit chez nous, il faut aussi interdire la vente des produits qui en contiennent. »

Si cette action peut sembler en phase avec nos combats pour une alimentation plus saine, il faut rester attentifs au contexte : ces syndicats ne plaident pas pour une agro-écologie mais pour un retour encadré des pesticides au nom de la “concurrence équitable”. En d’autres termes, leur critique vise moins la toxicité des produits que l’injustice ressentie vis-à-vis des importations.

Cette actualité illustre donc l’importance d’une vigilance citoyenne : oui, il faut bannir les pesticides de nos assiettes, qu’ils soient produits ici ou ailleurs — mais cela suppose de défendre des modèles agricoles vraiment respectueux de l’eau, du sol et de la biodiversité.

 

 

Pour aller plus loin :

 

Censure partielle de la loi Duplomb : une heureuse surprise : https://fne.asso.fr/communique-presse/censure-partielle-de-la-loi-duplomb-une-heureuse-surprise

« Une victoire en demi-teinte » : l’acétamipride censuré, mais la colère perdure: https://reporterre.net/Une-victoire-en-demi-teinte-l-acetamipride-censure-mais-la-colere-perdure

Contre la loi Duplomb, une pétition pulvérise tous les records : https://reporterre.net/Contre-la-loi-Duplomb-une-petition-pulverise-tous-les-records      >> remarque : au 17 juillet (date limite de recueil des signatures), la pétition totalisait 2 129 601 signatures.

Loi Duplomb : le combat continue à l’Assemblée nationale : https://reporterre.net/Loi-Duplomb-le-combat-continue-a-l-Assemblee-nationale

Une décision de justice «historique» met des dizaines de pesticides sur la sellette : https://reporterre.net/Une-decision-de-justice-met-des-dizaines-de-pesticides-sur-la-sellette

Communiqué : Colère des agriculteurs : nos propositions pour une agriculture plus juste et plus vertueuse : https://alsacenature.org/slider/communique-colere-des-agriculteurs-nos-propositions-pour-une-agriculture-plus-juste-et-plus-vertueuse/

Pesticides : définition, enjeux et impacts: https://fne.asso.fr/dossiers/pesticides-definition-enjeux-et-impacts

 

La manif du futur : à Bure contre la poubelle nucléaire

La manif du futur : à Bure contre la poubelle nucléaire

[Communiqué du réseau Sortir du nucléaire et des associations en lutte contre le projet Cigeo]

Texte d’appel de la manif :

C’est après-demain que le monstre Cigéo va se mettre en mouvement et qu’il sera alors difficile de l’entraver tandis qu’il avalera forêts et champs et se terrera ensuite profondément dans le sol pour y accumuler son butin toxique, celui de décennies d’une industrie nucléaire qui n’a su quoi faire de ses déchets radioactifs les plus toxiques et mortels.

C’est demain qu’il projette de dérouler ses routes, ses rails et ses lignes électriques dans le paysage meusien, qu’il dévorerait le Bois Lejuc pour en faire un amas de terre au cœur duquel s’élèveront les cheminées qui recracheront les effluves des profondeurs radioactives. Demain aussi qu’il prévoit de transformer une vaste étendue des terres agricoles en un camp retranché de béton, ferrailles et machineries destiné à accueillir les colis empoisonnés avant de les expédier dans les souterrains.

Mais c’est bien aujourd’hui que ces tréfonds et les terres situées à l’aplomb, en surface, sont menacés d’expropriation et que l’étau se resserre doucement sur les habitant⋅es, qui résistent. Notamment l’ancienne Gare de Luméville-en-Ornois située sur le tracé de la future voie d’acheminement des wagons irradiés.

A contrario du désert que le monstre Cigéo crée autour de lui, la lutte a su faire exister localement une diversité d’autres conceptions de l’avenir, projeter des futurs désirables pour les habitant.e.s et des générations d’opposant.es venues manifester là et s’installer dans les villages environnants, y multiplier les lieux et projets de vie collectifs.

Au croisement de tous ces lieux et ces enjeux, la lutte est devenue indissociable de « la Gare », sa riche histoire militante et foisonnante enracinée profondément en elle. Énumérer tous les moments forts, profondément beaux comme terriblement tristes qui ont imprégné là chaque infime recoin ne rendrait pas encore justice à tout ce que plusieurs générations de lutte contre Cigéo, et antinucléaire au-delà d’elle, doivent à cet endroit. L’expulser, c’est expulser nos souvenirs, la défendre c’est venir les défendre !

Que ce soient les vestiges du néolithique déjà figés dans les fondations bétonnées du laboratoire actuel ou les vestiges que des milliers de générations futures laisseraient à ce territoire si on leur en laissait la possibilité, ou encore la spoliation de l’héritage des vies présentes, c’est tout à la fois le passé, le présent et le futur que le monstre vorace Cigéo exproprie et confisque pour une éternité.

Dans un monde qui, 80 ans après l’horreur d’Hiroshima et Nagasaki, s’arme et brandit à nouveau la terrifiante menace des armes nucléaires, dans un monde qui voudrait faire fleurir des centrales au cœur d’un chaos d’inconséquence belliciste et vénale, dans ce monde-là l’éternité est un bien lourd gage laissé à l’humanité.

C’est pourquoi nous invitons celles et ceux qui viendront demain, qui étaient là hier et qui le peuvent aujourd’hui à manifester toutes ensemble à Bure le 20 septembre, contre Cigéo, contre le nucléaire, pour un autre avenir !

Reprenons l’imaginaire à l’Andra, l’avenir au nucléaire, et laissons leur la projection d’un triste lendemain, indésirable pour les Générations futures, tandis que notre imagination et notre créativité convoqueront la manifestation antinucléaire du futur !

 

Programme :

Vendredi 14h : ouverture du camp ;

  • Des logements en dur seront aussi prévus pour cell⋅eux qui ont besoin d’un vrai lit (un formulaire sera lancé bientôt). En attendant, vous pouvez déjà contacter hebergementbure@riseup.net pour faire part de vos besoins spécifiques en terme d’hébergement.

 

Samedi matin : des caravanes à vélo parcourront les villages alentours. Si vous êtes déjà sur place, il sera possible de les rejoindre. Nous aurons quelques vélos à disposition. Plus d’info à venir ;

Samedi midi : à Mandres-en-Barrois autour du lieu collectif l’Augustine : il y aura des repas servis par l’excellente cantine des Schmurtz, mais pour toutes celles et ceux qui arriveront à midi, il est préférable d’apporter tout de même votre pique-nique ;

Samedi à 14h : à Mandres-en-Barrois : début de la manifestation  ; qui devrait durer environ 4h en comptant les animations tout au long du parcours (sur des chemins carrossables) ;

Samedi vers 19h : repas servis au camp ;

Samedi 21h : concerts à l’Ancienne Gare de Luméville vers 21h ;

Dimanche à 10h30 : assemblée sur les suites de la lutte ;

Dimanche à 14h : ballade découverte de la Vallée de l’Ornain ;

Dimanche soir : un repas sera servi et il sera possible de rester encore une nuit sur le camps. Au-delà, il faudra penser à rejoindre Septembre Infini ;

Lundi et mardi : démontage ! Les coups de main sont les bienvenus !

 

Venir sur place :

Pour venir à la manif du 20/09 en bus depuis Paris, Lyon, des villes d’Alsace, de la Loire et de Suisse c’est ici : Et s’il y en a pas depuis chez toi, n’hésite pas à en organiser un ! Ou à contacter le groupe anti-nucléaire de ton coin pour le pousser à le faire.

Vous pouvez aussi organiser un bus pour faciliter les départs collectifs jusqu’à Bure. Et si vous le faites, merci de le signaler à l’organisation (à cette adresse : manifbure@riseup.net) et d’envoyer les indications de votre trajet (départ, arrêts, horaires, tarif) afin que plusieurs bus ne soient pas organisés à peu de distance. L’organisation se chargera de partager l’information du convoi sur son site pour aider à la réservation.

 

Hébergement :

Plutôt 🛌 ou ⛺️ ? Un camp est prévu sur le champ d’un camarade paysan mais si tu as des besoins spécifiques, tu peux remplir ce formulaire

 

Bambinerie🧸 :

Contre le projet cigéo, une garderie pour que les parents restent militant⋅es !

Disposant de matériels divertissants pour tous les âges, nous voulons assurer aux enfants présents en marge de la manif, un lieu paisible et accueillant. Les parents pourront ainsi déposer leurs enfants le temps qu’ils ont besoin pour honorer leur militantisme ou rester parmi nous s’il préfèrent. Une garderie autogérée sera ainsi organisée le temps de la manif’ du futur contre la poubelle nucléaire à Bure.

Tu peux retrouver toutes les infos pratiques de l’événement ici

 

Pour aider à la préparation de la manifestation vous pouvez :

➡️ commander (gratuitement) affiches, tracts et autocollants de l’événement, à diffuser partout autour de chez vous cet été et en septembre en faisant votre demande par ici.

📣 signer et faire signer le texte d’appel – que vous soyez une organisation, un collectif ou une personne – en remplissant ce formulaire

👐 être bénévole pour filer un coup de main en remplissant ce formulaire

💫 aider financièrement l’organisation via un don. Organiser une manifestation réussie et accueillir tout le monde dans les meilleures conditions a évidemment un cout, vous pouvez participer financièrement à la bonne tenue de cet événement en participant à la cagnotte en ligne

 

Pour suivre toutes les actu autour de la préparation de la manif, vous pouvez :

💻️ retrouvez toutes les info sur le site internet de la manif par ici

✉️ vous inscrire à la lettre d’info hebdomadaire, en envoyant un mail à cette adresse : bloquonscigeo-subscribe@lists.riseup.net (Vous recevrez aussitôt un mail de confirmation à valider)

📲 et vous abonnez aux réseaux sociaux de l’orga  :

  • Telegram : https://t.me/BUREBUREBURE
  • Facebook : @bureacuire2
  • Instagram : @bure_a_cuire
  • X : @BUREaCuire
  • Bluesky : @bureacuire.bsky.social‬

Et si vous avez envie de faire un séjour prolongé dans la Meuse, vous pouvez aussi participer au septembre infini à la gare de Luméville 😉

 

Contact organisation :
manifbure@riseup.net

Sauvons le droit de l’environnement européen !

Sauvons le droit de l’environnement européen !

Entamée en juin 2024, la réflexion de la Commission européenne sur la simplification et la rationalisation de la législation environnementale fait l’objet d’une discrète concertation, en plein cœur de l’été 2025. Cette réflexion est pourtant loin d’être anodine.
Nous avons jusqu’au 10 septembre pour soutenir un droit européen protecteur de l’environnement. France Nature Environnement vous explique les enjeux et comment faire entendre votre voix !

 

Je réponds facilement à la consultation

 

Parce que 35 % des PME se disent confrontées à des procédures administratives ou juridiques complexes (Eurobaromètre 2024 des PME), la Commission européenne passe actuellement en revue toute la législation environnementale pour trouver les moyens d’en réduire la «lourdeur». Sans réduire les objectifs environnementaux, évidemment ! Pourtant, lorsque la recherche d’efficacité du droit fait rimer simplification avec rationalisation, accélération ou suppression d’obligation d’information, l’on peut entendre moindre protection de l’environnement.

 

La nature, une alliée de notre économie

La nature est indispensable à notre économie et à notre vie.

44% de la valeur ajoutée brute créée par l’économie française dépend fortement du capital naturel, c’est-à-dire des écosystèmes et de leurs fonctions écologiques. C’est la Direction générale du Trésor qui le dit ! La règlementation environnementale est donc autant là pour protéger notre santé que notre société.

Mal protéger la nature, ça nous coûte cher.

Car au-delà du PIB, c’est notre niveau de vie tout entier qui souffre des choix politiques allant à l’encontre du droit environnemental. En 2025, la Commission a publié un rapport faisant l’évaluation du coût de la mauvaise mise en œuvre du droit environnemental existant. Le constat est sans appel : décès prématurés, frais sanitaires, actions de dépollution, perte de productivité, dégâts matériels… L’Union européenne perd 180Mds€/an parce qu’elle manque à ses obligations de correctement protéger la nature.

Désormais, en plus de mal appliquer le droit, on veut le supprimer ! La prochaine facture risque d’être salée.

 

Que risquons-nous ?

Cédant aux sirènes du populisme et des intérêts économiques privés (ignorants de leurs propres dépendances aux services gratuits rendus par la nature), la Commission prépare un texte de simplification du droit environnemental. Dans le jargon politique, simplification est souvent synonyme de régression.

Dans ce nouveau paquet dit « omnibus » (qui permet de toucher à de nombreux textes en parallèle), la Commission met en péril toutes les avancées écologiques de ces dernières années, obtenues parfois après des décennies de batailles et de militantisme : restauration de la nature, surveillance des substances polluantes, évaluations des incidences environnementales, lutte contre la déforestation…

Après une année entière à soutenir des textes rétrogrades, le message est clair : la Commission prête son oreille à ceux qui valorisent leurs profits au-dessus de notre santé et de notre avenir.

Mais nous aussi nous tendons l’oreille, et nous leur répondrons !

 

Comment agir ?

La Commission a placé ses pions quand tout le monde avait le dos tourné, en lançant une concertation au plein cœur de l’été.

Vous avez jusqu’au 10 septembre pour vous mobiliser, et lui rappeler qu’une économie saine ne peut pas exister sans une planète en bonne santé !

Utilisez le formulaire ci-dessous pour lui envoyer un message, et dire clairement à vos représentant·es politiques que vous vous opposez à l’affaiblissement et à la suppression des lois sur la nature.

Grâce à cet outil, vous pouvez générer facilement un texte avec des arguments à personnaliser et envoyer.

Veuillez noter que votre contribution sera publiée sur le site web de la Commission.

 

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