Retour en images et bilan de la semaine de l’EAU « d’Ici à la Mer »

Retour en images et bilan de la semaine de l’EAU « d’Ici à la Mer »

Du 16 au 24 mars 2024, lors de la semaine de l’EAU, Alsace Nature, en partenariat avec l’ENGEES et de nombreuses associations, ont organisé un événement public à Strasbourg intitulé « d’ICI A LA MER ».

 

L’engagement et les propositions concrètes ont fait de cette coopération une réussite et une aventure humaine riche et encourageante:

  • Plus de 25 organisations  se sont mobilisées autour de la question de l’eau, issues à la fois du réseau associatif, du milieu étudiant, du mode sportif , d’organisations publiques et assimilées  ou du commerce engagé;
  • Une vingtaine de propositions les plus diverses ont pu voir le jour, toutes ont pu trouver leur public;
  • Nous avons pu compter sur plus de 100 bénévoles mobilisés pour organiser, réaliser et promouvoir toutes ses actions;
  • Et ainsi près de 2000 personnes, citoyens ou étudiants…ont été sensibilisés ou ont pu devenir acteur sur un des temps forts.
  • Et aussi des temps de solidarité et de soutien pour l’entraide humanitaire.

Tout cela a été possible grâce à chaque bonne volonté, grâce à l’envie de faire collectivement.

Fruit de rencontres fin 2023 notamment avec des responsables  de l’ENGEES , cette aventure s’est construite  sur un temps très court avec un monde étudiant motivé et investi.

Parce que l’enjeu reste fort et mobilisateur, nous avons l’ambition de reconduire cette action en 2025

 

Bilan des actions de la semaine

 

Le 16 mars au matin, une quinzaine de personnes ont participé à cette Disco Soupe, en majorité des étudiants, organisée avec le soutien de l’association Les Jardins de la Montagne Verte, à l’ Atelier pédagogique de KOOMA, Cour des Cigarières à Strasbourg.

Elles ont cuisiné des légumes bios invendus, dans une ambiance musicale et festive. Environ 15 litres de soupe ont été produits.

Après la dégustation, le surplus de soupe et de légumes a été offert à l’association ABRIBUS, qui distribue gratuitement des repas chauds aux personnes démunies.

 

 

  • NETTOYAGE DE L’ILL PRES DE LA PRESQU’ILE MALRAUX A STRASBOURG

Plus de 75 bénévoles se sont mobilisés pour cette action, le samedi 16 mars après-midi,  organisée par Alsace Nature, dont 15 pompiers, 15 plongeurs, 25 kayakistes.

De nombreux déchets, très variés, ont été ramassés le long des berges et alentours ainsi que dans l’eau : des vélos, motos, barrières métalliques, chariots de supermarché, une table, des chaises, 1 WC, des mégots, des déchets recyclables tels que des cannettes ou des bouteilles, et autres déchets résiduels …

L’action s’est terminée autour d’un verre pour récompenser les volontaires.

 

 

  • ANIMATIONS ET STANDS DES ASSOCIATIONS ETUDIANTES

Pendant que certains ramassaient les déchets dans et autour de l’Ill, les associations étudiantes ont proposé plusieurs animations dans les locaux de l’ENGEES, ainsi que l’Eurométrpole de Strasbourg et le Conseil de Développement de Strasbourg

association Faunes : Faunes du Ried Alsacien
association Plantago : Les microplastiques; impacts sur la flore aquatique
Campus Vert : Nature en ville, comment s’impliquer
• avec la participation de l’Eurométropole de Strasbourg et celle du Conseil de Développement de Strasbourg : stands et micro conférence sur les enjeux eau et assainissement du territoire.

Une trentaine de personnes ont participé aux différents ateliers, certaines d’entre-elles ont assisté à la mini conférence organisée par le Conseil de développement de Strasbourg sur les enjeux de l’eau et de l’assainissement du territoire de l’EMS.

 

  • NETTOYAGE DES BERGES DE L’ILL A MULHOUSE

Le 16 mars après-midi avait également lieu une collecte des déchets organisée par HOPERATION, avec le soutien du groupe local d’Alsace Nature, à Mulhouse, sur les parcours suivants :
Parcours 1 : Parc des berges de l’Ill, rdv devant le Rugby Club de Mulhouse,12 rue Pierre de Coubertin 68100 Mulhouse.
Parcours 2 : Promenade de la doller, rdv au parking 21 rue du 6ème Régiment de Tirailleurs Marocains, 68200 Mulhouse.

Plus d’une trentaine de personnes ont participé à cette mobilisation citoyenne, seules, en famille ou avec des amis, permattant de récolter des déchets de toutes sortes tout au long des deux parcours.

 

 

  • SORTIE NATURE : « ROHRSCHOLLEN : LE RHIN SOURCE DE VIE”

Le 17 mars, la sortie proposée par les animateurs des réserves naturelles de Strasbourg, sur l’île du Rohrschollen affichait complet.
Lors de cette sortie dans la Réserve Naturelle Nationale de l’Ile du Rohrschollen, la vongtaine de participants ont pu découvrir les milieux alluviaux rhénans, leur histoire liée à celle du fleuve et toute la biodiversité que l’on y rencontre. Entre cours d’eau, zones humides et nappe phréatique, l’eau est l’élément clé qui permet à ces espaces naturels d’être si remarquables !

photos à venir

 

  • ANIMATIONS ET STANDS DES ASSOCIATIONS ETUDIANTES

Le 18 mars, les associations étudiantes ont proposé plusieurs animations dans les locaux du Restaurant Universitaire PAUL APPELL

Animations proposées par les étudiants de :

  • Faunes : faunes du Ried Alsacien  25 participants
  • Plantago : les microplastiques, impacts sur la flore aquatique
  • Campus Vert : Nature en ville, comment s’impliquer
  • Avec la participation de l’EMS   30 participants

A cette occasion, une diffusion permanente du film court  BAKELITE de Julie Gautier, une fable onirique au service de la lutte contre la pollution plastique a été visionné par plus de 1200 personnes.

 

  • CONFÉRENCE DÉBAT : S’ADAPTER ET PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU

Le 19 mars, à 18h30, dans l’AMPHI TERRE de l’ENGEES la conférence co-animée par ALSACE NATURE et les enseignants chercheurs de l’ENGEES, a réuni plus d’une trentaine de personnes, essentiellement des étudiants.

Les intervenants (Daniel REININGER, responsable du Réseau « EAU » d’Alsace Nature, Aude ZINGRAFF-HAMED, Kevin DEL VECCHIO, Sylvain WEILL, Florentin BRETON, enseignants chercheurs au sein de l’ENGEES) ont abordé les thématiques du changement climatique, des impacts et enjeux sur le bassin Rhin-Meuse, la présentation du Plan d’adaptation et d’atténuation validé par le Comité de bassin Rhin-Meuse. Leurs interventions ont été suivies d’un débat participatif.

 

  • Ciné-débat autour du film RIVER BLUE

La projection du film RIVER BLUE, dans les locaux de l’ENGEES, le 20 mars, a été suivie d’un débat co-animé par l’association étudiante ISF Ingénieurs Sans Frontière et le réseau associatif COLECOSOL, pour la promotion du commerce équitable et de la consommation responsable.

La thématique du film, à savoir les impacts de l’industrie de la mode sur la ressource en eau, a attiré du monde puisque plus de 90 personnes ont assisté à la projection et au débat.

 

  • CINÉ ET TABLE RONDE : LE FLEUVE INVISIBLE

Cette projection, du film de Serge DUMONT, naturaliste et vidéaste, organisée à l’initiative du CINE de Bussiere, a remporté un beau succès.

La plaine du Rhin, entre les Vosges et la Forêt Noire, regorge d’une riche biodiversité aquatique. Une partie de cette vie est révélée par Serge Dumont, naturaliste et plongeur, dans son documentaire « Le fleuve invisible, un trésor sous la plaine du Rhin ».

Lors du débat, Serge Dumont a pu répondre en direct aux questions du public sur son film mais aussi sur une présentation du rôle du castor, ce mammifère qui rend de grands services aux milieux humides.

 

 

  • CHALLENGE MEGOTS

25 étudiants ont participé au challenge « ramassage de mégots » tout au long de cette semaine. Environ 60 litres de mégots ont été ramassés

 

 

Journée festive de mobilisation contre la route A4 -Lorentzen le 27 avril 2024

Journée festive de mobilisation contre la route A4 -Lorentzen le 27 avril 2024

l’Association pour la Sauvegarde de la Vallée de l’Isch (ASVI), l’Association Nature Alsace Bossue (ANAB) et les soulèvements de la Terre

vous donnent rendez-vous

le 27 Avril de 12H à minuit

pour une journée festive de mobilisation contre le projet routier A4 Lorentzen !

à étang Del Sol de Mackwiller

PROGRAMME :
12h: pique nique
14h: balade naturaliste ( itinéraire court ou long)
16h30: discussion
19h: repas + concerts
Et tout au long de la journée: animations nature, stands de producteurs, buvette et restauration sur place…

A4-Lorentzen : Où en est on ?
Le Département a pour projet de relier l’autoroute A4 à Lorentzen : une nouvelle route de six kilomètres pour près de 20 millions d’euros.
-La collectivité a obtenu les autorisations préfectorales en décembre 2023.
-Les premiers travaux pourraient débuter très prochainement, en commençant par des fouilles archéologiques.
-L’autorisation de travaux a été signée
-L’appel d’offres n’a pas encore été publié

Un Grand projet de route, pour moins de camions ?
Selon la collectivité, environ 250 camions empruntent la route à ce jour passant par les villages de Domfessel, Lorentzen ou Diemeringen.
Tous les riverains ne sont pas impactés de la même façon selon leur emplacement. Il est certain cependant que la nouvelle route permettra à des centaines de camions de passer par nos territoires, il faudra s’attendre à un accroissement de la circulation de véhicules lourds pour l’ensemble des territoires concernés.

Pourquoi ne pas entretenir les routes existantes ?
-La liaison A4-Lorentzen devrait faire gagner 8 minutes seulement aux automobilistes entre les communes situées au nord et le péage de Sarre-Union.
– Cet argent public (20 Millions d’Euros) pourrait servir à entretenir, réaménager et sécuriser la route actuelle, et mieux développer les infrastructures locales de santé et de service public et de transport collectif.
– Concernant l’aménagement de nouveaux axes routiers, le code de l’environnement aujourd’hui demande à Eviter – Réduire – Compenser.
=>On ne réduit pas la circulation en créant une liaison routière
=>Les mesures compensatoires ne recréent pas un milieu naturel, et les porteurs de projet n’ont pas d’obligation effective de résultat.

Les espèces protégées menacées
La pie-grièche écorcheur, le bruant jaune, le conocéphale des roseaux, des papillons azurés, … Elles sont près d’une centaine au total d’après le rapport Ecolor, établi par quatre associations naturalistes en 2012.
La réorganisation des parcelles a déjà donné lieu à la destruction de haies, d’arbres fruitiers et d’écosystèmes, conduisant à des amendes prononcées par la cour d’appel de Colmar.
Exceptionnelle et unique en Alsace Bossue, la biodiversité des milieux naturels protégés est pas conséquent déjà altérée dans la phase préparatoire aux travaux.

Un recours Contentieux déposé
L’association Alsace Nature a déposé un recours contentieux contre l’autorisation de ce projet vieux de quarante ans, ne répondant plus aux normes environnementales, et dommageable à notre cadre de vie. Selon l’association, « ce dossier est encore pire que le contournement de Châtenois » qui a été suspendu par le tribunal administratif.

S’informer, se rencontrer, en parler
Le collectif KSM vous propose de nous réunir le 27 avril de midi à minuit pour nous rencontrer, nous informer et nous organiser contre ce projet et afin de faire entendre notre voix dans les choix d’aménagement de notre territoire.

Contact : kennstrassmeh@riseup.net

Protection du loup : signez la pétition !

Protection du loup : signez la pétition !

La Commission européenne propose d’affaiblir le statut de protection du loup, qui passerait de “strictement protégé” à “protégé”. Concrètement, cela faciliterait les tirs et empêcherait l’installation du loup sur de nouveaux territoires, mettant en danger l’objectif de bon état de conservation de l’espèce.

France Nature Environnement, avec le WWF et la LPO, lance une grande pétition citoyenne pour appeler le gouvernement français à rejeter sans ambiguïté cette proposition, ni nécessaire ni justifiée, de la Commission européenne. Plus nous serons nombreuses et nombreux à nous mobiliser, plus notre demande aura de la force !

Je signe la pétition sur le site de FNE

7 bonnes raisons de se mobiliser

1. Un déclassement mettrait en danger le loup

Selon l’Union Internationale de Conservation de la Nature, six des neuf populations de loups présentes dans l’UE sont vulnérables ou quasi-menacées. Et selon la Commission elle-même, le statut de conservation du loup n’est favorable que dans la région alpine. Affaiblir le niveau de protection du loup apparaît prématuré au regard des situations de ses différentes populations.

2. Un déclassement du loup mettrait en danger d’autres espèces

La Commission met également en danger la préservation des espèces et des habitats naturels dans leur ensemble, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’UE. Cette démarche d’affaiblir le niveau de protection d’une espèce protégée par une convention internationale (la Convention de Berne, 1979) serait inédite et extrêmement préoccupante. Le lynx, l’ours brun et bien d’autres espèces pourraient être les prochaines victimes de cette décision. Plusieurs pays se sont déjà ainsi engagés dans la brèche pour demander le déclassement de l’ours et du lynx.

3. La proposition de déclassement repose sur un mensonge et détourne l’attention des vraies difficultés des éleveurs

Le discours récurrent au niveau européen, comme au niveau français d’ailleurs, que le loup par sa prédation met en péril les élevages est faux.

Les véritables menaces pesant sur la filière sont liées aux importations dans l’UE, à l’instar de l’accord de libre échange signé avec la Nouvelle-Zélande en novembre dernier. Le déclassement du loup ne changera rien aux difficultés économiques et structurelles de la filière.

Mais le loup est le bouc émissaire bien pratique qui permet de cacher l’inaction du gouvernement sur les difficultés économiques de la filière.

4. Il y a des solutions efficaces pour réduire la prédation

Dans les territoires, des expérimentations et des solutions de coexistence entre loups et éleveurs se sont développées, des solutions qui sont notamment présentées dans le film “Vivre avec les loups” de Jean-Michel Bertrand.

Par le renforcement de la présence humaine au sein des troupeaux, le recours aux chiens de protection, la pose de clôtures appropriées, l’expérimentation de nouvelles techniques d’effarouchement, la prédation en France est stabilisée depuis 7 ans. Le nombre de dégâts causés au bétail est en recul avec moins de 12 000 brebis tuées chaque année en France pour un cheptel national de plus de 5 millions, soit environ 0,2%, et ce alors que dans le même temps, la population de loups s’est accrue.

Au niveau européen, les attaques de loups impactent moins de 0,067 % du bétail en moyenne.

Certes, la présence du loup impose de nouvelles contraintes à l’élevage et nécessite une adaptation, mais les moyens de protection des troupeaux existent et ont fait leurs preuves.

5. La présence du loup apporte de nombreux bénéfices

Les loups font partie intégrante de notre patrimoine naturel et jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes. Le retour naturel de l’espèce dans des régions d’Europe où elle avait disparu constitue un succès considérable en matière de restauration de la biodiversité, qui ne doit pas être mis en péril.

Ni ange, ni démon, le loup est un super prédateur. En chassant des proies sauvages, il contribue à réguler de nombreuses espèces. De plus, en les contraignant à rester vigilantes et à se déplacer, le loup permet à la végétation et à la forêt de se régénérer.

Par contre, il ne met pas en péril les populations d’ongulés sauvages, comme le laissent entendre certains promoteurs du déclassement.

6. Les tirs dérogatoires sont déjà permis par le statut actuel de stricte protection du loup

Les tirs ne sont qu’une solution ponctuelle quand les moyens d’effarouchement et de protection ont échoué. L’Etat français a mis en place les dérogations déjà comme prévu par la réglementation. Ainsi, chaque année, jusqu’à 19% de la population lupine de l’Hexagone peut faire l’objet de tir. Mais le gouvernement ne gère ces tirs que par le chiffre, sans utiliser ce dispositif à bon escient, là où les tirs pourraient permettre de faire baisser la pression de prédation sur un troupeau.

Or, la prédation ne peut être circonscrite qu’en généralisant la protection des troupeaux avec la combinaison chiens de protection, bergers et clôtures efficaces.

7. Un déclassement du loup irait à l’encontre de l’opinion publique

D’après une récente enquête européenne sur les perceptions des communautés rurales concernant la coexistence avec les grands carnivores, plus des deux tiers (68 %) des habitant·es des zones rurales estiment que les loups devraient être strictement protégés et près des trois quarts d’entre eux (72 %) reconnaissent que l’espèce a le droit d’exister dans l’Union européenne.

En France, le nouveau Plan national d’actions (PNA) 2024-2029 sur le loup et les activités d’élevage et l’arrêté ministériel du 21 février 2024 fixant les conditions des tirs de destruction du loup viennent récemment de faciliter encore davantage l’abattage de loups sur le territoire français, en dépit des 97% d’opinions négatives sur plus de 13000 contributions exprimées lors de la consultation publique sur le PNA et de l’avis unanimement défavorable émis par les expert·es scientifiques du Conseil national de la protection de la nature (CNPN).

Pour aller plus loin

 

Agir pour la protection du loup

Plus nous serons nombreuses et nombreux à signer cette pétition, plus nous pourrons peser sur le gouvernement français pour qu’il rejette la proposition de la Commission européenne et maintienne la stricte protection du loup. Et, à quelques mois des élections européennes, il est possible que tout aille très vite. Signez la pétition dès maintenant et partagez-la autour de vous !

En signant cet appel :

  • vous demandez au Gouvernement français de s’opposer au projet de déclassement du loup, qui vise à simplifier les conditions de destruction de cette espèce protégée,
  • vous défendez la possibilité d’une coexistence pacifique entre le loup et les activités pastorales, en privilégiant une politique de protection renforcée des troupeaux.

 

Lire le texte complet de la pétition

Je signe la pétition sur le site de FNE

 

[Mobilisation] Contre le projet de stade de biathlon au Champs du Feu

[Mobilisation] Contre le projet de stade de biathlon au Champs du Feu

Alsace Nature, en soutien des 3 collectifs, Vallée debout, Nature et Vie (Barr) et le Chaudron des alternatives, appelle ses membres et ses sympathisants à manifester contre l’actuel programme de reconversion du Champ du Feu pensé par la Collectivité Européenne d’Alsace,

SAMEDI 23 MARS 2024
à partir de 11h30
devant le chalet de la CEA au Champ du Feu

Au programme :
11h30-13h : Pique-nique participatif (slogans, affiches, danses, …)
13h-13h45 : scénettes humoristiques farfelues et descentes loufoques ouvertes à tous sur le thème de l’absence de neige
13h45 – 14h 30 : prises de paroles
14h30 : petite marche vers le site des Myrtilles, où est envisagé le stade de biathlon

Voir le programme complet de la manifestation

 

Ce « projet de modernisation / reconversion à l’année du domaine nordique et pédestre du Champ du Feu » nous parait anachronique pour plusieurs raisons :

  • les destructions envisagées de zones boisées sont aujourd’hui insoutenables écologiquement.
  • l’artificialisation à venir de sols naturels et de zones forestières sont contraire aux enjeux liés à l’urgence climatique et l’effondrement de la biodiversité…
  • l’impact des prélèvements d’eau sur le site n’est pas évalué
  • La problématique du transport et de la sur-fréquentation de véhicules bruyants et polluants
  • Par ailleurs aucune étude étayée n’objective les affirmations de besoins réels énoncés ou les choix exprimés dans les différentes dimensions du projet. On affirme des besoins, sans les avoir mesurés, évalués ni justifiés !
    Le bon usage de l’argent public mérite et exige mieux.
[Consultation publique] Projet d’introduction de Grand Tétras dans les Vosges : pourquoi devons-nous massivement participer et comment ?

[Consultation publique] Projet d’introduction de Grand Tétras dans les Vosges : pourquoi devons-nous massivement participer et comment ?

La DREALE organise une consultation du public du 4 mars au 24 mars, en application de l’article L.123-19-2 du code de l’environnement sur la demande d’introduction dans le milieu naturel de Grand Tétras dans le département des Vosges par le Parc naturel régional des Ballons des Vosges.

La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) Alsace et Alsace Nature incitent leurs sympathisants à répondre massivement et positivement à cette consultation très importante pour la protection de l’ensemble de la faune et de la flore des forêts vosgiennes. Cette dernière prendra fin le 24 mars 2024.

 

Pourquoi devons-nous massivement participer et comment ?

Le Grand Tétras, principal symbole de la biodiversité du massif des Vosges, est au cœur d’un grand projet de renforcement dans les forêts des Hautes-Vosges. Ce projet va plus loin que la simple survie du Grand Tétras sur le massif car sa présence est une des dernières chances de préserver les milieux sauvages encore présents et les espèces qui y trouvent refuge comme la Gélinotte des bois par exemple.

Mais pour que ce projet ait une chance de réussir, il faut que certaines conditions soient réunies, à savoir :

  • des lâchers dans des zones d’habitats encore favorables et proches les unes des autres, afin de faciliter les échanges entre les individus lâchés ;
  • l’établissement de corridors entre les zones d’habitats favorables encore présentes dans le massif ;
  • la mise en place d’une gestion sylvicole favorable ;
  • une extension et/ou création d’aires protégées dans les secteurs favorables ;
  • la limitation des dérangements grâce à l’interdiction et/ou la limitation d’accès aux zones sensibles ;
  • l’abandon des projets impactants dans toute la zone de reconquête affichée tels que les nouvelles activités touristiques, projets immobiliers, via ferrata… ;
  • le retour vers un équilibre forêt/gibier.

Il faut également savoir que l’espèce est encore espèce gibier en Norvège et que les oiseaux capturés pour être introduits en Alsace sont prélevés sur le quota d’oiseaux voués à être chassés. L’impact est donc nul sur les populations de ce pays (même si nos associations sont bien conscientes de l’impact de ces déplacements sur ces oiseaux).

Dans ce contexte, il est très important de faire remonter lors de cette consultation, l’importance de préserver la biodiversité et de conserver la tranquillité de nos dernières forêts sauvages vosgiennes, tout en soulignant que ce projet doit être exemplaire et ambitieux (en rappelant une partie des conditions détaillées plus haut). Le Grand Tétras est le garant de cette protection !

Merci de votre aide à cette faune et cette flore vosgiennes si malmenées et à vos claviers.

Michèle Grosjean et Yves Muller
Présidente d’ Alsace Nature et Président de la LPO Alsace

Les contributions sont à envoyer jusqu’au 24 mars 2024 par mail à :

consultation-publique-especes.dreal-grand-est@developpement-durable.gouv.fr

 

Retrouvez l’ensemble des pièces mises à la consultation
sur le site de la DREAL en cliquant sur le bouton ci-dessous :

Pièces du dossier de consultation