mardi 18 Juin 2024 | Offres d'emploi, Recrutement
Le Groupe d’Étude et de Protection des Mammifères d’Alsace recrute un(e) médiateur/trice en faune sauvage spécialisé(e) dans les chiroptères
Le Groupe d’Étude et de Protection des Mammifères d’Alsace (GEPMA) est une association à but non lucratif qui a pour objet de promouvoir la connaissance et la protection des mammifères sauvages et de leurs habitats en Alsace. Ses actions se développent selon trois grands axes : la connaissance, la protection et la sensibilisation.
CONTEXTE DE L’EMBAUCHE
Le pôle de Médiation Faune Sauvage (Pôle MFS) existe depuis 2008. C’est un service commun au GEPMA et à la LPO Alsace (Ligue pour la Protection des Oiseaux).
Le pôle MFS répond à toute personne confrontée, en milieu urbain ou rural, à des situations impliquant des animaux sauvages : de la simple demande d’information sur un animal ou son comportement, à des situations de problématiques de cohabitation avec la faune et de destruction d’espèces protégées ou de leurs habitats. Il apporte également des conseils aux découvreurs d’animaux sauvages en détresse.
Les solutions sont majoritairement apportées par mail et téléphone (envoi de documentation, conseils personnalisés…) parfois via les réseaux sociaux. Il est également nécessaire d’effectuer des déplacements sur le terrain (secteur Alsace).
Le/la médiateur/trice faune sauvage apporte des réponses aux problématiques liées à la cohabitation entre l’activité humaine et la faune sauvage, ses habitats, les milieux naturels ou anthropiques à travers la sensibilisation et l’accompagnement des particuliers, collectivités, professionnels.
Il/elle anticipe, prend en charge et tente de résoudre les conflits. Le cas échéant il/elle peut aussi porter un constat d’échec et participer à l’instruction de contentieux avec la mission juridique.
Il/elle participe à la diffusion de la connaissance en matière de biodiversité, apporte des conseils et propose des solutions concrètes pour une meilleure prise en compte de la biodiversité dans les activités humaines et en particulier en milieu urbain (bâti, parcs et jardins).
➡ Le poste proposé répond à une augmentation de la charge de travail au pôle MFS de Rosenwiller en raison de l’augmentation des sollicitations en lien avec la thématique “chauves-souris”.
MISSIONS
Sous la responsabilité du Conseil d’Administration du GEPMA et de la Responsable du pôle médiation faune sauvage de la LPO Alsace et du GEPMA, en lien étroit avec les équipes salariées et les bénévoles, le/la médiateur/trice faune sauvage se verra confier les missions suivantes :
● Conseiller et accompagner le grand public, les entreprises et les collectivités sur la cohabitation
avec les chauves-souris,
● Intervenir sur site, si la situation le nécessite (avec potentiellement le besoin de manipuler des
animaux en détresse),
● Anticiper les situations conflictuelles et proposer des procédures de médiation,
● Identifier les différentes situations et causes, et recenser les éléments clefs dans un outil de suivi
● Envoyer la documentation adaptée et/ou relayer vers d’autres contacts plus spécialisés,
● Réaliser des observations en soirées (recherche des accès, comptage des effectifs, identification
des espèces ou enregistrement au détecteur d’ultrasons),
● Participer à la rédaction de comptes-rendus, de courriers et de mails suite aux cas de médiation
● Participer à l’informatisation des données
● Assurer une veille des appels d’offre
PROFIL RECHERCHÉ / QUALITÉS REQUISES
● Formation de niveau bac + 2 minimum
● Permis B exigé, véhicule personnel souhaité
● Connaissances scientifiques générales en écologie et sur les chauves-souris
● Connaissance de la politique publique pour la biodiversité (PNA, DRPNA, N2000, …) souhaitée
● Connaissance du milieu associatif
● Expérience professionnelle souhaitée
● Expériences chiroptérologiques (reconnaissance à vue et acoustique souhaitée)
● Aptitude au travail en équipe et en réseau
● Rigueur et organisation
● Autonomie, adaptabilité et polyvalence
● Qualités relationnelles, d’écoute et de dialogue, dynamisme
● Maîtrise des techniques de communication orales et écrites (dossiers techniques, courriers,
documents de communication)
● Connaissance des outils bureautiques (et PAO appréciée)
CONDITIONS
● CDD de 9 mois, 35 heures hebdomadaires
● Prise de fonction : Dès que possible
● Localisation : ROSENWILLER et STRASBOURG (67) avec déplacements en Alsace réguliers.
Télétravail possible.
● Rémunération : Groupe C indice 280 de la convention collective « ECLAT » (Base année 2023 : 1 907,50 € brut / mois)
CANDIDATURE
Lettre de motivation et CV à adresser par courriel à l’adresse contact@gepma.org à l’attention de
Madame la Présidente.
Date limite de candidature : 15 juillet 2024
GEPMA – 8 rue Adèle Riton – 67000 STRASBOURG – 03 88 22 53 51
lundi 17 Juin 2024 | A la une, Communiqués de presse, Presse, Vie associative
Après la forte poussée du vote pour l’extrême-droite aux élections européennes et le risque de la voir accéder au pouvoir en France après les élections législatives, France Nature Environnement, réunie en Assemblée Générale, « appelle tous les électeurs et toutes les électrices à s’unir contre les idées d’extrême-droite en votant pour un programme mettant le vivant et les plus vulnérables d’entre nous au cœur de ses préoccupations, défendant les libertés démocratiques et des politiques à même de répondre aux défis écologiques, économiques et sociaux de notre époque. »
L’analyse des votes et prises de position passées des élu·es d’extrême-droite, que ce soit au niveau local, national ou européen montre l’incompatibilité des politiques d’extrême-droite avec une transition écologique socialement juste. Leurs idées font également peser de lourdes menaces sur les libertés d’expression, de mobilisation et associatives. L’extrême-droite porte un projet de société incompatible avec les valeurs d’humanisme et de solidarité inscrites dans les statuts de France Nature Environnement.
Nous constatons également que la régression sans précédent du droit de l’environnement et des libertés associatives engagées par la majorité relative sortante et la politique du Président de la République, rendent impossible la transition écologique et sociale nécessaire pour répondre à l’urgence écologique et compliquent l’action tant sur le terrain qu’un niveau national des 6200 associations qui forment le mouvement dans l’hexagone et outre-mer. C’est pourquoi, réunie en Assemblée Générale, France Nature Environnement en appelle solennellement à une réaction forte de chacun et chacune, notamment toutes les personnes tentées par l’abstention.
Antoine Gatet : « Il y avait déjà urgence environnementale. Il y a maintenant urgence politique, démocratique et sociale. Les décisions politiques de la décennie en cours sont absolument cruciales pour maintenir un monde vivable. L’heure n’est plus à l’hésitation mais à un engagement total, fort et sans ambiguïté pour la défense de l’Etat de droit, de la démocratie, et pour les générations futures. »
Lire la motion
mercredi 12 Juin 2024 | GL Kochersberg, Groupes Locaux, Nature, Réseaux Thématiques
A l’initiative de l’association Des voix citoyennes, et dans le cadre de l’année des Jeux olympiques à Paris, un décathlon de la citoyenneté était organisé le 31 mai 2024, à Truchtersheim
Ce décathlon a réuni environ 95 classes d’élèves du CP à la 3ème des écoles et collèges du Kochersberg. Le principe de la journée était que les élèves réalisent 10 épreuves (5 de jambes, 5 de tête), avec pour objectif de favoriser la collaboration, la coopération des participants au sein d’une équipe, etc …
Le groupe local Kochersberg d’Alsace Nature était invité à proposer une des épreuves de « tête ». Une quinzaine de bénévoles de l’association se sont donc mobilisés pour proposer aux jeunes des questions sur la Nature. Les autres épreuves consistaient en des parcours sportifs, des défis mathématiques etc …
Environ 1900 participants se sont ainsi relayés à notre stand près du parcours santé, à l’arrière du stade, par petits groupes « débutants », « débrouillés » et « experts » pour essayer de reconnaitre des feuilles d’arbres, d’identifier des insectes et des traces d’animaux. En fonction des groupes, il fallait répondre à + ou – de questions.
Certaines classes avaient travaillé en amont sur les thématiques proposées avec leurs enseignants, notamment avec l’aide de notre outil pédagogique : la clé de détermination pour la reconnaissance des arbres et arbustes.
Voir les questions posées aux élèves des écoles primaires
Voir les questions posées aux collégiens
Cet événement a remporté un très beau succès, malgré le temps maussade. La journée s’est terminée par une remise de coupes à toutes les classes sur le stade, et par un flashmob géant, avec les jeunes participants, quelques figures du monde sportif et les élus de la cocoKo venus en nombre pour soutenir l’événement.
vendredi 7 Juin 2024 | A la une, Eau et zones humides, Nature
Le ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires a mis en consultation publique jusqu’au 19 juin une proposition de modification d’un arrêté assez technique qui, s’il est adopté sous cette forme, donnera un véritable droit à dégrader les zones humides de petite surface. France Nature Environnement vous explique pourquoi nous considérons que ce projet doit être abandonné, purement et simplement, et vous invite à donner votre avis sur le site de la consultation.
Quelles conséquences pour les zones humides ?
Si cette modification est adoptée : les zones humides inférieures à 1 hectare ne bénéficieront plus de la même protection vis-vis de projets à venir de plans d’eau artificiels (essentiellement du stockage à destination agricole).
La note de présentation de ce projet n’apporte aucune justification politique, technique ou scientifique de cette modification envisagée. Aucune évaluation des incidences environnementales prévisibles engendrées par une telle évolution réglementaire ne semble avoir été réalisée (et les éventuelles conclusions qu’elle contiendraient ne sont pas rapportées).
Cette limitation des mesures protectrices des zones humides est donc bel et bien une régression de la réglementation environnementale qui doit être abandonnée.
Pourquoi faut-il se mobiliser ?
Les Zones Humides, atout essentiel face au dérèglement climatique et ses conséquences continuent de voir leur état se dégrader.
Une étude du ministère interpelle : 41 % des sites de zones humides évalués en métropole et dans les Outre-mer ont vu leur état se dégrader entre 2010 et 2020. Cette même étude précise à propos des « nombreux autres petits sites humides encore mal connus » qu’ils subissent eux aussi « une forte dégradation de leurs milieux à l’échelle d’un bassin versant, avec des impacts, en particulier, sur la qualité et la quantité de la ressource en eau ».
Comment participer à la consultation ?
Rendez-vous sur le site de la consultation publique jusqu’au 19 juin. Vous pouvez (comme association ou comme citoyen·ne) ajouter votre contribution en vous inspirant des arguments proposés ci-dessous mais, pour que chaque avis soit comptabilisé, il est important de rédiger une réponse personnalisée.
Que dire ?
Nous vous invitons à répondre à la consultation avec un avis défavorable, en reprenant comme vous le souhaitez certains des arguments suivants :
- À l’heure où plus de la moitié des masses d’eau continentales françaises ne sont pas en bon état (notamment écologique), en violation des obligations de résultat de la directive 2000/60/CE du 23 octobre 2000, envisager de faciliter les atteintes aux zones humides est inacceptable. Il faut au contraire les préserver !
- À l’heure où les effets du dérèglement climatique sont de plus en plus visibles et vont contribuer à altérer de manière exponentielle l’état des milieux aquatiques, les Zones Humides, même de modestes surfaces, contribuent à prévenir des effets du bouleversement climatique du cycle de l’eau (inondations et sécheresses d’intensités et de fréquences croissantes).
- Les zones humides, même de modestes surfaces, sont des milieux de riche biodiversités, essentiels pour de nombreux organismes : 30 % des espèces végétales remarquables et menacées vivent dans les milieux humides et environ 50 % des espèces d’oiseaux dépendent de ces zones.
- La présence de l’eau dans les sols et le ralentissement de sa circulation sont seuls de nature à favoriser la non-dégradation des milieux et des conditions de vie humaine : une telle régression règlementaire apparaît insensée et contraire à la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau mentionnée dans le code de l’environnement.
- Les zones humides inférieures à 1 hectare sont souvent des précieuses zones de « petits chevelus » de tête de bassin versant. Les zones de petits chevelus ont été fortement dénaturées par la création de plans d’eau artificiels qui ont généré des cours d’eau intermittents et perturbé la phase terrestre du cycle de l’eau, en débit et en températures.
- Par ailleurs, les zones humides ne sont pas aujourd’hui nécessairement des zones « perdues » pour l’agriculture : beaucoup sont des prairies naturelles utilisées pour le pâturage, contribuant à un modèle d’élevage durable.
- On ne peut pas, comme le prétend le gouvernement, en même temps « Miser sur les Solution Fondées sur la Nature », et détruire les milieux qui les portent (ou modifier la réglementation pour le permettre).
JE DONNE MON AVIS
Pour aller plus loin
mercredi 5 Juin 2024 | GL EMS, Groupes Locaux
Organisé par le CINE de Bussierre et ses associations partenaires, dont ALSACE NATURE, l’événement
Faut qu’on s’bouge 2024 s’est déroulé ce dimanche 26 mai au
SINE – CINE de Bussierre à Strasbourg, dans une ambiance conviviale. Un chouette moment militant et familial pour bouger les corps, mais aussi les mentalités grâce à un village associatif riche et varié.
Comme l’an passé sur le stand d’
Alsace Nature, nous avons fait de jolies rencontres, créé du lien, discuté, sensibilisé, notamment en direction des enfants.
Le CINE de Bissierre nous fait revivre ces moments en videos