Il y avait comme un malaise vendredi, lorsque Roland Ries et Robert Herrmann présentaient la candidature de Strasbourg pour devenir la “capitale verte de l’Europe” lors d’une séance publique organisée dans le parc de l’Orangerie.
Dans la salle, des opposants au GCO présents en nombre, ont exprimé leur mécontentement face à l’hypocrisie de cette démarche. Au final, la totalité des interventions ont été réalisées par des militants écologistes.
Le président d’Alsace nature Daniel Reininger a de son côté déploré « un hiatus entre ce qui se fait dans la ville (..) et dès qu’on sort, il n’y a plus de cohérence ». (cf video et article DNA ci-dessous)
Cette vidéo rend compte de quelques-unes de ces interventions.
Il y avait comme un malaise vendredi, lorsque Roland Ries et Robert Herrmann présentaient la candidature de Strasbourg pour devenir la "capitale verte de l'Europe" lors d'une séance publique.Dans la salle, des opposants au GCO présents en nombre, ont exprimé leur mécontentement face à l'hypocrisie de cette démarche. Au final, la totalité des interventions ont été réalisées par des militants écologistes.Cette vidéo rend compte de quelques-unes de ces interventions. À la fin, le reporter d'Alsace Nature, qui s'est présenté comme tel à l'attachée de presse de Roland Ries, est empêché brutalement de poser une question au maire de Strasbourg, sous prétexte qu'il se serait présenté sous une fausse identité, ce qui est faux.
Les 11 et 12 mai 2019, à Triembach au Val, le groupe local Alsace Nature – Val de Villé invitait le public à une découverte des orchidées sauvages et à l’observation de papillons, pour mieux comprendre leur mode de vie et la nécessité de préserver ces espèces et leurs habitats.
Sous la conduite de Hubert Jaeger, naturaliste habitant le secteur, le public a parcouru un paysage de prairies, bosquets, propice à la diversité biologique.
Les conditions météorologiques n’ont pas permis l’observation en direct des papillons pourtant présents habituellement en cette saison dans le secteur, mais les photos présentées par le guide ont apporté des informations intéressantes aux participants.
Ceux-ci ont eu plus de chance avec la flore avec notamment l’observation des premières orchidées en fleurs (notamment l’orchis de mai, l’orchis brûlé dont le haut de la fleur a un aspect brûlé et l’orchidée verte, en pleine floraison à la mi-mai.) Un petit échantillon des vingt espèces présentes dans la vallée !
« Actuellement, le territoire présente, pour le plus grand plaisir de celui qui laisse voyager son regard, toute une mosaïque de milieux différents dès que l’on quitte les zones habitées : jardins, vergers, pâturages, zones humides, forêts… Un terrain propice à une biodiversité à la fois animale et végétale, même si on n’y rencontre pas de « raretés » comme sur certains sites protégés du Ried ou du Piémont, commente Hubert Jaeger. »
« « Les agriculteurs locaux sont sympas, la plupart jouent le jeu pour entretenir la biodiversité », explique Hubert Jaeger, d’Alsace Nature. Pratiquer la fauche tardive pour permettre aux fleurs de s’épanouir et d’attirer les insectes, éviter un amendement trop intensif, préserver une parcelle ‘‘sauvage’’ dans son jardin, autant de gestes qui favorisent le maintien d’un bon équilibre. « Toutes les parcelles intéressantes dans la vallée sont entretenues par des exploitants bio », affirme le guide. »
l’Association Nature Ried de Geispolsheim organise
le mardi 21 mai à 19h30 à la Maison des associations (Rue de la Porte Basse, Geispolsheim)
une soirée – débat
sur les enjeux de la nouvelle Politique Agricole Commune
(en discussion pour la période 2021 – 2027)
animée par Maurice Wintz, vice-président d’Alsace Nature,
en présence de représentants des listes de candidats aux élections européennes
et des principales organisations agricoles,
Au-delà des aspects techniques de la PAC, les débats porteront surtout sur les grands enjeux du modèle agricole que sont :
– la santé humaine (à travers la qualité de l’alimentation, de l’air, de l’eau)
– la biodiversité
– le climat
– les paysages
– le bien-être animal
– le commerce local et international, équitable et solidaire
– l’emploi dans le secteur agricole (en qualité et quantité)
et qui concernent tout un chacun.
Les citoyens de la région de Strasbourg sont cordialement invités à participer à la soirée pour en faire un débat convivial et enrichissant.
Mercredi 15 mai 2019, se tenait, au tribunal administratif de Strasbourg, l’audience sur le recours porté par Alsace Nature, la région Alsace, le département du Haut-Rhin, et une association de consommateurs, contre l’arrêté préfectoral qui prescrit l’enfouissement définitif de déchets ultimes à Wittenheim.
Ces déchets placés dans une ancienne mine de potasse par StocaMine menacent la plus grande nappe phréatique d’Europe qui alimente 7 millions de personnes en eau potable.
La rapporteure publique a proposé ce mercredi au tribunal administratif de Strasbourg de rejeter les requêtes formulées par les requérants.
Selon le journal l’Alsace, « Elle a d’abord justifié le rejet des requêtes des trois collectivités publiques au motif que celle déposée par Wittenheim était « tardive » et que le Département et la Région n’avaient pas d’intérêt à agir dans le dossier. Elle a par ailleurs écarté les uns après les autres les arguments avancés par Alsace Nature sur les insuffisances supposées des études d’impact. Les avocats de la Région et du Département ont défendu l’intérêt à agir des deux collectivités dans la mesure où elles ont des compétences en matière de déchets et d’eau. »
Maitre Zind, avocat d’Alsace Nature, insiste lui sur les « insuffisances substantielles » dans le dossier et « la remise en cause du principe de réversibilité ». (voir vidéo ci-dessous)
Yann Flory, du collectif Destocamine, réagit à la sortie du tribunal : « Ce qui m’a frappé durant cette audience, c’est qu’on a un procès État contre collectivités, État contre population, État contre patrimoine naturel, en l’occurrence la nappe phréatique... »
Le décision a été mise en délibéré le 5 juin prochain.