1119 personnes dont 217 citoyens de Wangenbourg-Engenthal ont signé la pétition pour un moratoire du projet de Trail Center !
Grâce à une très forte mobilisation ces dernières semaines, 1119 personnes se sont prononcées pour un moratoire du projet de trail center. Nous sommes très satisfaits de ce résultat et encore plus particulièrement des 217 signatures obtenues à Wangenbourg-Engenthal (soit 1 électeur sur 5) et un total de 333 habitants de la Comcom, preuve que le projet de trail center n’est pas accepté par la population locale.
Le collectif Nature et Cadre de Vie de Wangenbourg et Alsace Nature se trouvent ainsi confortés dans leur démarche de demande de moratoire et demandent à présent au vu du retour sans équivoque des habitants un arrêt pur et simple de ce projet sans intérêt public, fossoyeur de biodiversité et du calme des habitants de Wangenbourg-Engenthal.
Le président de la communauté de communes ignore les résultats de la pétition et veut passer en force
Lors de la remise des résultats de la pétition au président de la communauté de communes Mossig-Vignoble et maire de Wangenbourg-Engenthal, celui-ci n’a manifesté aucune volonté de tenir compte de l’avis de ses administrés, bafouant ainsi la voix de ses concitoyens et considérant les signataires comme des non-Wangenbourgeois. En effet Monsieur le Maire a affirmé que « la pétition n’a pas été signée par de vrais villageois, la majorité des signataires de la commune sont seulement des gens qui habitent ici depuis peu et ils ne connaissent donc pas le village » !!!
Y a-t-il donc deux sortes de Wangenbourgeois ? Dont certains seraient moins aptes à juger ce qui est bon pour l’environnement et la commune ? Est-ce que de tels propos ont leur place dans la bouche d’un élu ?
Où en est le projet aujourd’hui ?
Fin octobre, le permis de construire a été déposé en mairie pour instruction et il va d’ores et déjà impacter 4 hectares de prairie.
Malgré notre demande, le permis ne nous a pas été communiqué au motif que celui-ci peut encore évoluer en fonction des avis des services instructeurs.
Nous regrettons le manque de transparence et le passage en force sans tenir compte de l’avis des habitants et sans concertation avec les parties prenantes.
Nous avons appris par le président de la communauté de communes que celle-ci avait fait diligenter une étude faune-flore qui se déroulera sur une année.
Or les travaux sont prévus à partir du printemps 2022 soit avant la conclusion de l’étude faune-flore prévue pour fin 2022. A quoi servira-t-elle si le milieu est détruit avant ?
Dans le cas où la commune continuerait à s’entêter à vouloir faire ce projet, nous demandons instamment la suspension de tout travaux sur la prairie du Langacker afin de pouvoir tenir compte des préconisations de l’étude faune-flore.
Il y aurait tant à faire de mieux au niveau local :
Les grandes causes internationales que sont la lutte contre l’effondrement de la biodiversité et le dérèglement climatique ne trouvent pas d’écho dans la Suisse d’Alsace !
Les investissements publics devraient se faire en priorité sur :
Le soutien des commerces locaux dont certains sont en danger de fermeture imminente en appelant à la recherche de repreneurs et en demandant aux habitants de faire leurs courses en priorité sur place.
Les transports en commun et la mobilité douce à commencer par relier Wangenbourg à Wasselonne !
La sécurisation de l’alimentation en eau potable, l’amélioration de la qualité des eaux de surface et souterraines, et la prévention contre les coulées de boues sur Wasselonne.
La rénovation énergétique des logements et les énergies renouvelables.
Au lieu de cela et à grand renfort d’argent public, le trail center va artificialiser 8 hectares de prairies et une centaine d’hectares de forêt sans forcément réussir à améliorer le tourisme et l’économie locale. C’est un projet d’un autre temps en décalage complet avec les enjeux environnementaux actuels et irrespectueux des générations futures.
Ce que demande Alsace Nature et le collectif
L’abandon du projet de trail center et la mise en œuvre d’une concertation locale pour un tourisme doux, respectueux de la nature et du calme des habitants.
Nous demandons que soient organisées des groupes de travail réunissant des habitants volontaires et les acteurs locaux du tourisme, pour élaborer ensemble les solutions pour permettre au secteur du tourisme et du commerce local de se maintenir et de se développer en se basant sur l’existant et les atouts environnementaux de la Suisse d’Alsace. Nul besoin qu’un promoteur venu de l’extérieur fasse main basse sur la prairie du Langacker et des forêts alentour sans aucun bénéfice pour les habitants !
Compte–rendu de la sortied’automne dans leNiederwald Jeudi 21 Octobre2021
Cette sortie était organisée par le groupe local d’Alsace Nature – Colmar et environs.
En compagnie de Mr Muckensturm , forestier de l’ONFchargé du site, et de Daniel Reininger , président d’honneur d’ Alsace Nature et représentant de FNE Grand Est à l’agence Rhin–Meuse, les membres d’Alsace Nature se sont retrouvés sur le site de Natura 2000 Ried Colmar, pour cette sortie consacrés à son espace forestier.
Le Niederwald est une RBD, réserve biologique dirigée incluse dans la Zone Natura 2000 du Ried de Colmar, un rare espace français en protection forte. Forêt de 545 ha, le Niederwald appartient à la commune de Colmar depuis le Moyen Âge . Entre les cours de la Fecht et de l’Ill, elle estparcouruepar de nombreux ruisseauxphréatiques. La nappe phréatique est à l’étiage à 1,5 m de la surface limoneuse. Les débordements de l’Ill affectent sa partie Est. Elle appartient aux écosystèmes alluviaux entre Colmar et Strasbourg des Rieds gris et bruns.
Sa population forestière
Les essences de feuillus ont été évolutives.L’orme très présent (15% en 1920) a été décimé fin du XXe par la graphiose (mycose disséminée par un scolyte), permettant la progression du frênequi s’est imposé comme essence principale (40% en 1999) et qui, à son tour, est victime de la chalarose, mycosed’origine asiatique qui s’est propagéeau nord de la France depuis2005.
Les arbres atteints seront abattus, lebois de cœur (duramen)étant toujours utilisable.La sécurisation delaforêt est aussi en question.
Les essences majoritaires sont le frêne, l’aulne glutineux,les érables sycomores et champêtres, chênespédonculés. Deuxespèces exogènes,remarquables et bien adaptées ont été introduites au XIXe s.: le noyer noir d’Amérique et le Hickory (Carya)qui pourraient s’étendre sans la contrainte règlementaire.
Elle esttraitée en futaie irrégulière permettant la régénération naturelle par bouquets.
Réserve Biologique Dirigée (RBD) et Zone Natura 2000: une double protection
La gestion de laforêtest confiée à l’ONF qui établit des plans d’aménagements quinquennaux.
Depuis 2013 elle a été classée en RBD qui doit concilier des enjeux àla fois de préservation patrimoniaux et économiques. Une RBD confère un statut de protection forte, spécifiqueaux espaces relevant du régime forestier c’est–à–dire, les forêts de l’Etat (domaniales), les forêts des collectivités ou d’établissements publics (communes, départements, Conservatoire du littoral…)
Rappelons que la France est à la traine en Europe avec moins de 2% de son espace en protection forte.Les ambitions présidentielles affirmées en 2019 sont de 10% en 2030.
Unpremier plan de gestion 2009–2015 duNiederwalda été établi. Il a été choisi de maintenir une sylviculture permettant de guider la tendance évolutive.La dynamique de croissance du frêne et de l’érable étant la plus forte elle aurait dominé la croissance d’autres espèces plus héliophiles. L’objectif est de garder la résilience de la forêt en favorisant des mélanges d’essencespar une mise en lumière favorable,et développerune structure étagée laissant de la place aux espècesde 2eordre (chênes) ou arbustives (noisetiers,fusains, sureau). Le niveau de protection de la RBD va au–delàdu plan d’action de la Zone Natura 2000par la surface plus importante d’arbres définitivement laissés en place : 2/ha (arbres biologiques),de 2 îlots de senescencede 28,3 ha au total soit 5 % de la surface de la forethaen «libre évolution» parabandon définitif des bois pendant 30 ans, permettant aux arbres d’accomplir la totalité de leur cycle de vie et offrant des habitats propices aux espèces patrimoniales (pics , chauve-souris)
Faune (inventaire de 2001)
6 espèces de batraciens (2de grenouilles,2 de crapauds, absence du sonneur au ventre jaune,2de tritons,) 47 espèces d’oiseaux nicheurs,dont les 6 espèces de pics de l’avifaune alsacienne (ex le rare Pic cendré) 9 espèces de chauve–souris 13 espèces de poissons dans les eaux pures (mais peu oxygénées) des ruisseaux phréatiques La loutre a été réintroduite en 1998,son suivi a été arrêté en 2003. Les ongulés: 30 chevreuils /100 ha en 1999, quelquess dizaines de daims (lâchésau XIX e s dans la forêtde l’Illwald), grosse population de sanglier. Lièvres, chats sauvages,renards,blaireaux,putois,rats musqués,ragondins complètent le cortège.
Flore(2001)
120 espèces ont été inventoriées, dont 4 en liste rouge Alsace.
Les ruisseaux phréatiques
Face au risque d’envasement par suite des inondations moins puissantes qui exerçaient un «effet de chasse», plutôt que de curer il a été choisi de creuser au niveau des exsurgences de la nappe .
La sylviculture: planter sans se planter.Questions à propos de la chasse.
Comme nous l’avons vu,la forêt est victime d’agressions fongiques telles que la chalarose du frêne ou la graphiose des ormes,ou d’invasion par les plantes exotiques envahissantes telles que la renouée du Japon ou la balsamine de l’Himalaya et doit pouvoir se renouveler pourassurer du bois d’œuvre de qualité (objectif secondaire ).Ainsi l’ONF prévoit de planter 2500 jeunes chênesde pépinières de la vallée de la Saône (dans quelques années nous aurons le climat de la vallée de Lyon selon les prévisions climatiques),qui devront être protégés de l’abroutissementpar les ongulés, en installant de clôtures de 2 m de hauteur sur 1 Ha.
Nous avons abordé la problématique de la chasse et de la question de la régulation des ongulés en l’absence de prédateurs naturels (plan de chasse pour les chevreuils avec des quotas maxi/mini, absence de plan pour les sangliers ). Pourquoi ne pas faire effectuer une régulation efficace par des agents? comme cela se pratique dans des cantons de Suisse?Citons au passage la déclaration récente du distingué président des chasseurs de France: «Les régulations ,je m’en fous!» Les pesanteurs sociologiques (leplaisir de chasser,les relations sociales etc..) ou économiques par le revenu assuré à la commune d’environ 23.000 €/an ne permettront pas une remise en cause prochaine ….
Toujours sur le plan économique laforêt rapporte bon an mal an environ 150.000 € à la ville de Colmar.Des grumes partent directement en conteneur vers la Chine …
Mr Muckensturm et Max son chien devant le «Gros chêne» abattupar la tempête
Après avoir visité un ilot de sénescence,nous avons renduvisite aux arbres remarquables classéspar le département du Haut Rhinet l’ONF tellegros chêne abattu par la tempêtedu 27/02/2020(25m3 au sol)ou le noyer noir et les caryas centenaires et hauts de plus de 35 m tout proches.
Le 13 novembre dernier, Alsace Nature, le collectif GCO NON MERCI, aux côtés d’autres organisations environnementales et citoyennes, appelaient à réagir aux opérations de « Greenwashing » de Vinci/ARCOS et à participer à un rassemblement à côté du péage d’Ittenheim.
Une centaine de militants se sont rassemblés malgré la pluie, dans un champ (amputé en partie par les mesures d’expropriation du GCO) situé à côté de l’aire de péage d’Ittenheim où se situait le village d’animation de Vinci.
Parmi eux, Germaine, 93 ans, figure emblématique du mouvement d’opposition, a tenu à participer à l’événement !
Bruno Dalpra, un des portes-paroles du collectif a rappelé l’inutilité de ce projet climaticide et écocide et le fait que l’Etat et Vinci avaient tout fait pour imposer ce projet par la force. Y compris avec cette opération de journée porte-ouverte organisée avant l’annonce de la décision de la Cour d’appel de Nancy qui doit annoncer si elle confirme ou non l’arrêt du tribunal administratif de Strasbourg qui avait conditionné l’ouverture de l’autoroute à la réalisation de nouvelles études et mesures complémentaires. (la décision de la CAA de Nancy doit être rendue le 16 novembre 2021)
Dany Karcher, ancien maire de Kolbsheim a également pris la parole :
« Quand j’ai réfléchi aux slogans et aux discours que je voulais faire aujourd’hui, je n’ai rien trouvé de nouveau à dire. En 20 ans, on a déployé tellement d’arguments. Tout a été dit maintes fois. La justice nous a donné raison le 20 juillet, alors que la route est quasiment prête. »
… suivi par François Giordani, président de la FNAUT Grand-Est, association des usagers des transports :
« J’espère que les magistrats sauront nous entendre. Nous les appelons à ne pas céder au discours de Vinci. L’autoroute ne permettra pas de répondre au problème des bouchons, et encore moins à celui de la qualité de l’air, c’est documenté par de nombreuses études. Cette autoroute est une aberration démocratique et écologique. »
Ludivine Quintallet, conseillère à la Collectivité européenne d’Alsace pour EELV, ainsi que Sandra Regol, porte parole nationale d’EELV étaient venues apporter leur soutien ainsi que des militants de partis de gauche. Mais ce sont surtout des citoyens, riverains ou non de l’autoroute, qui sont venus une nouvelle fois exprimer leur opposition à ce qui est un non-sens écologique.
Julien Haegy, maire de Duppigheim a rappelé également que le GCO allait entrainer le développement d’autres projets annexes tels que l’aire de service (sur le territoire de sa commune), la liaison GCO-Entzheim et autres projets d’aménagement à venir … intensifiant encore la bétonisation des terres.
Pendant ce temps là, un groupe d’une dizaine de militants a manifesté sur l’autoroute avec banderoles et s’est glissé au village de Vinci pour essayer de faire entendre une autre voie.
« Ainsi, la petite bande joyeuse est remontée en direction du festival Vinci dédié à son auto-promotion en déployant sa banderole « GCO, Alsace couloir à camion », peu fier de leur petit coup !
Arrivé au village des stands, le petit groupe est accueillis par Jean-Luc Fournier, le grand manitou de Vinci. Généreusement, il autorise les militants anti-GCO d’entrer, mais sans leur banderole. Sous l’oeil des vigils d’Arcos, leur chef prévient : « si vous fichez le bazar, j’appelle les gendarmes ». Dans l’attente du jugement de ce mardi, la petite troupe prend l’engagement de ne pas faire d’esclandre. »
Ils ont également échangé quelques arguments avec Robert Herrmann, abcien président de l’Eurométropole et fervent défenseur du GCO.
ARCOS, filiale de Vinci,concessionnaire du GCO – la très controversée et écocide autoroute A355 de contournement Ouest de Strasbourg – organise durant le week-end des 13 et 14 novembre 2021, des journées portes ouvertes pour présenter au public son autoroute en mettant en avant les trois années de travaux «d’exceptions » (selon ses mots), ainsi que toutes les mesures entreprises en matière d’environnement : autant sur l’autoroute que pour les mesures compensatoires. Cette campagne de communication de VInci intervient alors que la Cour d’appel doit statuer sur la possibilité de mettre en service l’autoroute avant la fin de l’année (décision attendue le 16 novembre) >> cf infos ICI
MAIS une autoroute ne sera jamais vertueuse en matière d’environnement, d’autant plus que ce contournement n’est pas destiné à désengorger le trafic pendulaire autour de Strasbourg mais à servir de couloir à camions entre l’Europe du Nord et l’Europe du Sud. >> cf infos ICI
EN CONSEQUENCE,
Nous, militants et militantes anti-GCO, membres de GCO NON MERCI ou d’associations locales soutenant la lutte, ou habitants impactés, tous soucieux des enjeux climatiques et sociaux face au réchauffement climatique, appelons à un RASSEMBLEMENT SAMEDI 13 NOVEMBRE, à 14 h sur une parcelle privée appartenant à une militante anti-GCO et proche de la gare de péage du GCO à ITTENHEIM.
Notre objectif est de dénoncer le GREENWASHING de l’entreprise VINCI sur le contournement Ouest de Strasbourg qui ne sera JAMAIS une autoroute écologiquement vertueuse.
C’est pour le collectif GCO-Non-Merci l’occasion de montrer qu’il existe et existera toujours une voix discordante sur ce dossier. L’avenir n’est pas à plus de route, mais à des mobilités douces et alternatives afin de réduire le trafic routier pour diminuer la pollution de l’air et protéger la santé publique. NOUS NE VOULONS PAS QUE LA PLAINE D’ALSACE SE TRANSFORME EN COULOIR A CAMIONS.
LIEU DU RENDEZ-VOUS :
Indication : la parcelle a le pylône de la ligne électrique en tant que repère. Stationnement : dans le village d’Ittenheim, proche et venir à pied.
VINCI FAIT SON GREENWASHING SUR LE GCO ET PASSE OUTRE LES DECISIONS DE JUSTICE !
Ce week-end des voitures de collection ont roulé sur le GCO… Vinci & Co multiplient les opérations de communications pour faire la promotion de leur autoroute climaticide !
Pour Alsace Nature, la multiplication des opérations de Vinci est indécente et provocatrice.
Comment ARCOS a-t-il le droit de faire circuler des gens et organiser des évènements sur une route pour laquelle le Tribunal administratif a rejeté l’arrêté d’autorisation et demande des compléments d’études d’impact et de mesures compensatoires et ALORS QUE LA COUR d’APPEL de NANCY DOIT STATUER CETTE SEMAINE SUR L’OUVERTURE OU NON DE L’AUTOROUTE dès la fin des travaux. (le tribunal en première instance a notamment conditionné l’ouverture à la mise en oeuvre des études complémentaires)
Lors de leurs journées portes-ouvertes, ARCOS va jusqu’à proposer dans les lots à gagner de ses jeux concours la participation à un lâcher de Grand Hamster !! Cette instrumentalisation d’une espèce mise en danger par les projets d’urbanisation est sidérante et scandaleuse !
Que penser de la débauche de moyens de communication alors qu’ARCOS se plaint de ses difficultés financières si la cour d’appel valide la suspension de l’ouverture de l’autoroute tant que les études demandées par le tribunal ne sont pas disponibles ?
Nous estimons que la situation actuelle est de leur responsabilité et de celle de l’Etat qui, malgré les très nombreuses remarques que nous avons pu formuler, n’ont pas fait correctement leur travail concernant les études d’impact et sur les mesures compensatoires !
NOUS APPELONS TOUTES LES ASSOCIATIONS, COLLECTIFS, ELU·E·S et CITOYEN·NE·S qui nous soutiennent, à dénoncer ARCOS/VINCI dans son opération d’écoblanchiment et à BOYCOTTER les événements organisés par Vinci & Co sur le tracé du GCO
L’autoroute de Vinci ne sera jamais écologiquement vertueuse pour plusieurs raisons :
RAPPELONS QUE LE GCO A ETE IMPOSE !
Contre toute logique environnementale (7 avis négatifs d’organisme d’Etat), l’Etat a décidé de passer en force et d’imposer la construction du GCO en septembre 2018.
11 Juillet 2017 : le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) formule un double AVIS DÉFAVORABLE sur le volet Vinci et Sanef du projet.
Le groupe local Alsace Nature Florival, avec le collectif Action pour le Climat Florival organisait ce 6 novembre, dans le cadre de la COP26, une manifestation à Issenheim.
Une centaine de participants ont répondu à l’appel de cette première Marche pour le Climat à Issenheim. D’autres suivront car nous sommes dans l’urgence au service de la résistance climatique.
Entre la zone commerciale et la mairie, cette marche joyeuse et solidaire aura permis de s’engager au service de la préservation des terres agricoles et contre les projets d’urbanisation des espaces cultivés du Daweid et de Pfleck. Les champs doivent servir à nourrir sainement les habitants du territoire et non à assouvir les ambitions des promoteurs ou à alimenter l’égo de certains élus…
Un courrier aux élus d’Issenheim a été lu devant la mairie et déposé dans la boîte aux lettres par la benjamine du défilé.
Une pétition a été diffusée et a déjà récolté plus de 150 signatures à travers le village.
Voici un résumé en images de la manifestation. Merci à Action climat Florival pour ce montage
Que penser, quand aux détours d’une rue , lors du marché, la discussion s’engage avec un élu sur le projet Sainte Odile ? « Il y une étude en cours, on n’a pas pris de décision! ».
En lisant les quelques pages (ironie) du projet de révision du scot du Piemont, à la page 267 du rapport de présentation :
« Au stade de la rédaction du diagnostic, les membres du comité de pilotage (collectivités territoriales, Evêché, Etat) ont décidé de réaliser une étude de faisabilité.
Cependant, l’hypothèse qui est retenue est de créer un transport téléporté et de réduire le nombre de places de stationnement au site. Il s’agira aussi de rendre le stationnement payant de sorte à ce que le TSP soit privilégié. Afin de rabattre les automobilistes vers le stationnement à Saint-Nabor, des panneaux judicieusement placés aux abords des routes accédant au site indiqueront le nombre de places restantes et des barrières seront alignées le long de la chaussée pour éviter les stationnements sauvages«
Afin de montrer à nos décideurs que nous ne sommes pas dupes, nous avons lancé une pétition contre ce projet et démontrant son absurdité alors qu’il existe des solutions alternatives beaucoup moins impactantes pour la nature et certainement beaucoup moins chères.
De plus avec ce projet de transport par cables les élus souhaiteraient développer des activités nouvelles en totale opposition avec la motion prise par Alsace Nature lors de sa dernière Assemblée Générale, de ne pas transformer le massif vosgien en parc d’attractions
Si vous pensez que nos arguments sont recevables, nous vous engageons à signer la pétition ci-dessous et à la faire suivre à vos contacts.