20 et 21 sept. 2019 : Marches pour le CLIMAT

20 et 21 sept. 2019 : Marches pour le CLIMAT

  • VENDREDI 20 SEPTEMBRE 2019

GREVE MONDIALE POUR LE CLIMAT

Soutenons les jeunes qui se mobilisent. Si vous êtes disponibles, vous pouvez participer !

RDV à 13h, place Kléber à Strasbourg 
ensuite marche jusqu’au siège de l’Eurométropole

 

MARCHE POUR LE CLIMAT à COLMAR, 

RDV à 18h, place Rapp

 

  • SAMEDI 20 SEPTEMBRE 2019

MARCHE POUR LE CLIMAT – STRASBOURG

RDV à 13H45 Place de la République

Nous, citoyens et organisations de la société civile, ne devons pas relâcher la pression. Le changement climatique, et le système économique injuste qui le provoque, sont toujours bien présents. Les 20 et 21 septembre, mobilisons nous pour montrer notre immense force collective !

>>> PROGRAMME <<<
14h départ de la marche depuis la place de la République
16h arrivée de la marche place de la République : animation musicale et village associatif

Pour en savoir plus : https://www.facebook.com/events/1114703185396489/

Envie de venir en vélo ? Rejoignez la Vélorution pour le climat, l’environnement et la biodiversité en fin de cortège !
> https://www.facebook.com/events/745750352508820

 

MARCHE POUR LE CLIMAT –  MULHOUSE

RDV  15h square de la Bourse : 

INFOS : https://www.facebook.com/events/351564345737256/

 

zone d’activité au Tiefenbach –  Wintzenheim – rencontre le 14 septembre

zone d’activité au Tiefenbach – Wintzenheim – rencontre le 14 septembre

A Wintzenheim, un collectif composé de l’ “Association Tiefenbach Environnement” et des groupes locaux d’”Alsace Nature” et des “Amis de la Confédération Paysanne” mène des actions contre l’urbanisation et l’artificialisation des sols, à Colmar et environs.

Il s’oppose notamment au projet de création d’une zone d’activité au Tiefenbach, sur la commune de Wintzenheim, dont le maire, le 26 juin dernier, a fait valider des modifications au PLU (Plan Local d’Urbanisme) par son conseil municipal. Ce nouveau PLU prévoit de sacrifier 22 ha de terres agricoles dans ce secteur situé en couronne de Colmar pour y créer une zone artisanale, industrielle et commerciale.

Or, il existe sur le ban de la commune un ancien site industriel. Le collectif demande donc la dépollution complète de ce site “afin de rendre ce secteur d’environ 24 ha apte à recevoir habitations, commerces, entreprises pour le développement urbain souhaité par la commune de Wintzenheim“. Il serait ainsi possible de préserver par ailleurs l’espace naturel et agricole du Tiefenbach que le nouveau PLU veut détruire.

Le collectif organisera une rencontre à Wintzenheim le samedi 14 septembre 2019 à 14h,

(rue du Tiefenbach , à l’ombre des “Cerisiers” (à 150 mètres sur la gauche après le rond point de la Croix Blanche).

Cette rencontre autour d’un café sera l’occasion d’informer et d’échanger pour mener le plus efficacement possible ce “combat commun” pour sauver “le patrimoine de nos enfants“.

« 10 jours VERT le futur » à Kolbsheim

« 10 jours VERT le futur » à Kolbsheim

10 jours VERT le futur pour se remémorer les moments forts de la lutte anti GCO et pour se projeter vers l’avenir !

Le 20 septembre 2017, les habitant·e·s de Kolbsheim, les ZADistes et les militant·e·s antiGCO gagnaient un an de répit pour la forêt de Kolbsheim. 355 jours plus tard, le 10 septembre 2018 la ZAD du Moulin se faisait démantelée, les élu·e·s, militant·e·s, habitant·e·s et ZADistes gazé·e·s…

Alors du 10 au 20 septembre 2019, retrouvons-nous toutes et tous à Kolbsheim !

Pour se souvenir des sentiments forts qui nous ont traversés, des rires et des larmes, des victoires et des défaites. Pour se rappeler pourquoi on s’est battu, pourquoi on se bat encore et pourquoi on continuera de se battre. Pour aller de l’avant, imaginer et mettre en place un futur plus vert et plus solidaire.

10 jours d’expositions, de projections inédites, d’ateliers et autres animation avec notamment :

  • Mardi 10 : ouverture et projection du film “A titre exceptionnel” réalisé par une jeune habitante de Kolbsheim.
  • Samedi 14 et dimanche 15 : tartes flambées (bio), knacks, boissons ; spectacles, conférences débats, films et ateliers !
  • Vendredi 20 : Clôture et inauguration de la stèle gravée du mot “Résister” !

Mais ce n’est pas tout ! Il y aura aussi des projections, des expositions et des rencontres les autres jours ! Pour avoir toutes les infos sur le programme, c’est par ici :
➡️ http://vertlefutur.fr/le-programme/

Avant de partir, voici 2 petits textes de 2 des organisateurs, à lire si vous avez un peu de temps :
➡️ http://vertlefutur.fr/riveraingco/
➡️ http://vertlefutur.fr/le-ciel-a-pleure-aujourdhui-a-kolbsh…/

 

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INFORMATIONS : 06 71 85 59 76
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Avec : GCOnonmerci , Alsace Nature, ZAD du Moulin / Grand Hamster – Non GCO ADQVB : ADQV Duttlenheim, Duppigheim, Adévie, Réserve du BishnoïBoogrrLes ateliers chansons de BoogrrLa Soupe CompagnieTartine Reverdy – compagnie, Mony and The Hatmen – Visuel : Lili Sohn (MERCI !!)

Michelbach : un projet de second barrage qui pose questions

Michelbach : un projet de second barrage qui pose questions

De plus en plus de communes de la Région Mulhousienne demandent à être raccordées au réseau de Mulhouse qui puise dans la nappe phréatique de la Doller. La cause de cette demande de raccordement est à rechercher du coté de l’arrêt de l’exploitation des 7 puits de captage de la Hardt, pollués par l’atrazine.

Le Service de l’eau de Mulhouse et le Syndicat Mixte du Barrage de Michelbach (SMBM) étudient le projet d’une deuxième retenue d’eau «le barrage de Michelbach amont » (6 millions de m3). Le coût de ce projet serait de l’ordre de 50 millions € (à vérifier).

La première retenue est détaillée sur la page http://fr.wikipedia.org/wiki/Barrage_de_Michelbach et le site de l’exploitant (porteur du second projet) est disponible à l’adresse http://www.smbm.fr/Syndicat-mixte-du-barrage-de-la-Michelbach/.

A première vue, ce projet aura un impact défavorable pour l’environnement, par exemple par modification des cycles des inondations de la Doller, et la disparition de la ripisylve du Michelbach et des espèces qui peuplent ce vallon intéressant. D’autre part la sécurité d’alimentation du tiers de la population du Département peut difficilement être assurée par le seul bassin de la Doller et la construction de ce second barrage ferait reposer un risque important sur l’alimentation en eau d’un important bassin de population. L’Agence Régionale de la Santé a d’ailleurs émis de nombreuses réserves sur ce projet considérant qu’il convenait plutôt de diversifier les sources d’approvisionnement. Ainsi, alors que les pouvoirs publics pourraient travailler à l’amélioration des puits qui ont du être fermés tout en maintenant pour l’heure la situation de restriction temporaire pour le monde agricole quand cela s’avère nécessaire, ils préfèrent développer un nouveau projet qui ne permet pas d’assurer durablement l’alimentation en eau.

 

  • Le groupe local Alsace Nature – Thur Doller a organisé fin juin 2019, une sortie sur le terrain

Dans le vallon encaissé du Michelbach, ils ont pu écouter les chants de loriot, bruant jaune, pie grièche, tritons alpin et palmé dans les ornières du chemin, marcher dans la végétation jusqu’au ventre pour approcher des étangs et des prés superbes qui montent vers la route Bourbach le bas/Roderen, avec des échapées très belles vers le Thanner-Hubel/ Rossberg..
Des immenses taches de bétoines, plein de brome érigé, gaillet jaune, centaurées jacea. Après un relevé rapide, on a atteint sans difficulté 36 espèces . Tout ça dans la zone prévue dans l’emprise du 2è barrage.

Lors de cette sortie, il semblerait que des membres du syndicat-mixte du barrage, étaient sur les lieux, probablement venus regarder l’emplacement du 2è barrage.

A suivre donc ….

 

CYCLAMEN : du recyclage de métaux trop polluant !

CYCLAMEN : du recyclage de métaux trop polluant !

 

VIGILANCE CYCLAMEN

Alerte à nos groupes sectoriels et à nos voisins du Grand-Est et des régions partenaires.

 

Cyclamen, recycleur de métaux non-ferreux issus de mâchefers, de broyage électriques, de broyage automobiles , a renoncé à s’installer à Malmerspach, le 11 juin , suite à une opposition tenace, depuis février 2019, de la part des riverains , de TET (Thur écologie transports ) et du groupe local Alsace Nature Thur-Doller. La présence, aux côtés des opposants, d’un entrepreneur spécialisé dans les équipements industriels antipollution, a donné du poids à l’argumentation. Et un travail en réseau, avec le service juridique de FNE, l’association du Havre EPLH et un journaliste d’investigation, a permis de mettre à jour le passé d’un entrepreneur suisse qui a défrayé la chronique des mises en demeure pour irrégularités industrielles avec son entreprise Citron au Havre, entre 1997 et 2006.

Malgré le lourd dossier à charge contre lui, le soutien politique à son arrivée dans la vallée ne semblait pas devoir fléchir et ce fut une surprise de voir d’abord les communes voisines, puis Malmerspach, puis finalement un certain nombre de conseillers communautaires, émettre des doutes.  Les risques de pollution aux poussières de métaux lourds, de dioxines et autres, de bruit de machines presque en continu et de camions, d’insuffisance de contrôles prévus, l’absence de plan économique et de financement dans le dossier public, le manque de fiabilité de l’entrepreneur, l’incohérence du site choisi également, ont fini par avoir raison de l’urgence à investir. Entre temps, au mois de mai, la Préfecture avait accordé une consultation publique sur le sujet, qui n’a quasiment reçu que des avis négatifs.

Le Président de la Communauté de Communes quant à lui est resté étonnamment insensible, ne bougeant pas une virgule de ses éloges à la «belle petite entreprise non polluante et non bruyante», «prometteuse» qui aurait pu créer 15 emplois et permis de nouvelles recettes.

«Nous accompagnerons l’entreprise Cyclamen dans sa recherche de nouveaux locaux en-dehors du territoire intercommunal» a t-il conclu, justifiant le présent avis de vigilance.

Nous avons appris très tardivement que la Région Grand-Est avait voté une subvention de 384 000 € à Cyclamen en juillet 2018, après une dépose de dossier en décembre 2017.

Cet argent a-t-il été touché? En tout cas, en toute logique, Cyclamen devrait essayer de rester dans le Grand-Est ou dans une région partenaire, gardant une position centrale dans le flux de déchets européens.

Si nous sommes favorables au recyclage, celui-ci doit se faire à partir de tri amélioré au mieux et non à partir d’incinération et de broyage cautionnant tous les amalgames et poussières polluantes. Nous connaissons malheureusement l’inefficacité des filtres à capter les nanoparticules. Et comment arriver à ce que les contrôles se fassent en continu et par des organismes indépendants? Dans la seule logique économique et d’élimination des déchets qui est la nôtre actuellement, il faut veiller à ce qu’au minimum aucun habitant ne soit exposé comme l’auraient-été les riverains de Malmerspach et que les employés et ceux de la proximité soient équipés de protections.

 

Voir les articles des DNA sur le sujet :

190613-Cyclamen les riverains en colère ne lâchent rien – DNA

190613-Cyclamen renonce à s’implanter-DNA

190613-Polémique sur l’installation de l’entreprise Cyclamen à la Kleinau-DNA

190614-Les réactions à l’abandon du projet Cyclamen-DNA

190623-Cyclamen -Je suis le grand perdant de cette affaire-DNA

 

 

Stocamine : Course contre la montre

Stocamine : Course contre la montre

Alors que le ministre de l’Écologie a commandé un rapport de faisabilité d’un déstockage complémentaire, les travaux de confinement de Stocamine ont débuté.

Selon un article paru dans l’Alsace et les DNA du 27 juin 2019, il y a urgence car le toit d’une partie de la mine est en train de s’effondrer.

« Il y a pourtant urgence au regard de la détérioration de la situation minière. L’avenir du site est suspendu à une décision politique qui ne sera pas prise avant la rédaction d’un rapport de faisabilité technique et financière demandée par le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy. Une étude dont les résultats ne seront pas connus avant l’année prochaine (…)

En attendant un énième rapport, le rafistolage continue au fond de la mine avec le boulonnage et le cerclage des parois, mais aussi la mise en place de grillages sur parfois plusieurs mètres, voire plusieurs dizaines de mètres, afin d’éviter les effondrements. »

Voir l’article sur le site des DNA, Stocamine ou la course contre le temps : https://c.dna.fr/economie/2019/07/05/stocamine-ou-la-course-contre-le-temps

 

En réaction, 2 anciens salariés de Stocamine et membres du collectif Destocamine donnent leur point de vue :

COMMUNIQUE DE PRESSE EN RÉPONSE A L’ARTICLE PARU DANS L’ALSACE LE 27 JUIN 2019
Communiqué d’un ancien mineur, agent de maîtrise, responsable des travaux au fond de la mine Amélie, Joseph Else et d’un ancien travailleur de Stocamine chargé du stockage des déchets au fond de la mine Joseph Else.

« Cette situation (où le dramatique le dispute au ridicule) est le résultat du travail de l’exploitant et de l’administration qui le contrôle.
En effet, depuis l’incendie du bloc 15 il y a 17 ans, que de temps perdu et d’argent public gaspillé.
Il est scandaleux pour nous de découvrir qu’un groupe d’anciens camarades est descendu sans la présence de membres de la Commission de Suivi des travaux de déstockage, qui n’a ni été informée et encore moins convoquée.
A la création du site STOCAMINE de nombreux mineurs ont accepté de stocker les déchets et d’affronter le risque chimique tout comme d’autres mineurs ont accepté et réalisé le déstockage des déchets mercuriels en l’occurrence et qui sont prêts demain à continuer ce travail.
La conclusion des sages, en soi, est respectable, mais nous y opposons l’absence de considération de la protection de la nappe phréatique et surtout l’avenir des générations futures. En croyant protéger les mineurs d’un accident, ils acceptent l’empoisonnement de leur descendance.
Pour information : Messieurs HAMERLA et LAPP sont consultants DREAL et ne sont plus délégués mineurs. Ils dénoncent le risque de tenue des terrains alors qu’ils les ont eux-mêmes creusés quand ils étaient salariés des MDPA et que les responsables d’alors ont décidé pour des raisons de meilleure pureté de sel de déneigement de creuser des blocs deux mètres plus bas que prévus. Lors d’une réunion à la Préfecture, j’ai dit à l’exploitant que ce changement de niveau du toit de moins de 23 mètres (toit très solide) à moins 25 mètres se fait au détriment de la sécurité. Ce sont ces deux mètres, comme le montre l’image numéro trois, du reportage du 27.06.2019, qui représentent le plus grand danger pour le déstockage.
Concernant l’ennoyage : N’oublions pas que durant l’exploitation minière, l’eau d’infiltration des puits a été journellement pompée au jour. Depuis l’arrêt de l’exploitation de la potasse et le remblayage des puits, il n’y a plus de pompage.
Nous savons, et les experts sont unanimes, que les vides miniers seront ennoyés bien avant que les terrains ne soient compactés. D’ailleurs les MDPA viennent de réaliser un deuxième puits de contrôle de l’ennoyage à Pulversheim puisque le premier puits de contrôle de Richwiller ne donne pas les résultats escomptés.
Le temps joue contre nous. Il s’agit d’une course contre la montre qui profite au « fossoyeur des générations futures ».
Cette situation nécessite de la part des Autorités de l’État une déclaration de SITUATION D’URGENCE afin de RACCOURCIR LES DÉLAIS ADMINISTRATIFS ET PERMETTRE LE DÉSTOCKAGE IMMÉDIAT DE CE POISON MORTEL.
Que ceux qui n’acceptent pas d’assumer ce devoir rendent leur tablier.
Pour le Collectif DESTOCAMINE : Jean-Pierre HECHT et Étienne CHAMIK,