Sorties Nature 2017 – MAINTENANT DISPONIBLE !

Sorties Nature 2017 – MAINTENANT DISPONIBLE !

SN2017DÉCOUVRIR OU REDÉCOUVRIR NOTRE BELLE PROVINCE !

Si l’Alsace reste notre région de coeur, la région Grand Est est devenue notre région administrative et dans ce cadre, nous avons proposé à celle-ci, en collaboration avec France Nature Environnement Grand Est, créée à cette occasion, d’élaborer à partir de 2018 un guide dématérialisé et régional des sorties nature du Grand Est.
Si ce projet se réalise, vous avez entre vos mains le dernier numéro de Sortie Nature d’Alsace Nature qui une nouvelle fois vous propose, grâce à l’engagement de centaines de guides et d’associations, de découvrir ou redécouvrir notre belle province.
Vous y trouverez certainement des sorties qui vous intéressent, près de chez vous ou sur des thèmes particuliers à découvrir ou à approfondir.
Votre participation fidèle est un encouragement aux organisateurs de ces sorties, elles sont ouvertes à tous, n’hésitez donc pas à y convier votre famille et vos amis.
Nous vous souhaitons, une bonne année de découverte et de plaisir dans notre belle région.
A bientôt dans l’une ou l’autre de nos sorties !
Daniel Reininger
Président d’Alsace Nature

 

Commander ce programme

  • Programme disponible à Alsace Nature Strasbourg
  • Prix : 4,50 €
  • Ajouter les frais de port : 2,80 € pour 1 exemplaire ; 4,20 € pour 2 exemplaires
  • Paiement par chèque à l’ordre :
    Alsace Nature – 8 rue Adèle Riton – 67000 Strasbourg

Contact

Siège Région – Alsace Nature au 03.88.37.07.58 ou siegeregionalsacenature.org

[mobilisation] 19 mars : 7ème marche des cabanes contre le GCO

[mobilisation] 19 mars : 7ème marche des cabanes contre le GCO

Mercredi 15 mars 2017
Communiqué de presse du Collectif GCO NON MERCI
Le Collectif GCO NON MERCI, composé d’élus, de représentants du monde agricole, d’associations et de citoyens, organise une nouvelle marche de protestation contre le GCO :

Dimanche 19 mars 2017

entre la cabane d’Eckwersheim

et la Forêt du Grittwald à Vendenheim.*

Citoyens strasbourgeois et alsaciens réveillez-vous !

Le projet de GCO va laminer vos ressources naturelles et financières : plus de pollution, mais aussi plus de bouchons en particulier à l’ouest de Strasbourg et une dette pour 54 ans !Il existe des solutions aux bouchons : décroisement des flux nord/sud et ouest/est, taxe PL, tram-train à partir de Gresswiller, Truchtersheim, Marlenheim, Pfaffenhoffen, transport fluvial électrique, pistes cyclables sécurisées, ferroutage, pourquoi les élus ne les mettent-ils pas en œuvre dès à présent ?
Votre voix a du poids et vous pouvez la renforcer en rejoignant les centaines de personnes qui ont participé depuis décembre aux précédentes marches, les milliers de ceux qui ont manifesté à Strasbourg en octobre : manifestez-vous et venez soutenir les solutions pour éviter les bouchons !
Le Collectif GCOnonmerci et toutes ses composantes sont plus déterminés et nombreux que jamais à vouloir stopper ce projet destructeur au profit de vraies solutions favorisant des transports efficaces et durables.
Venez nombreux à la prochaine Marche des Cabanes le 19 mars 2017 entre Eckwersheim et Vendenheim !!
Dimanche 19 mars, venez marcher UNIS CONTRE LE GCO !
* Rendez-vous le dimanche 19 mars à 9h30
Lieu de départ : la cabane anti-GCO d’Eckwersheim (D226, derrière le château d’eau) à 10h
Lieu d’arrivée : la forêt du Grittwald, près du club canin (pas très loin de la cabane de Vendenheim) vers 11h30

VENEZ NOMBREUX !

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[revue de presse] En Alsace, la plus grande nappe phréatique d’Europe est menacée par les « déchets ultimes » de Stocamine

[revue de presse] En Alsace, la plus grande nappe phréatique d’Europe est menacée par les « déchets ultimes » de Stocamine

Le site reporterre.net, dans un article daté du 13 mars 2017, fait l’état des lieux de la situation du site de Stocamine, depuis la dernière enquête publique datant de 2016.
https://reporterre.net/En-Alsace-la-plus-grande-nappe-phreatique-d-Europe-est-menacee-par-les-dechets
 
Extraits :

Le site de Stocamine. Reporterre

« Dans le Haut-Rhin, 500 mètres sous terre, les galeries s’effondrent lentement sur les 44.000 tonnes de déchets hautement toxiques du centre de stockage Stocamine. Les habitants se mobilisent pour que ces rebuts soient extraits avant qu’ils ne contaminent la plus grande nappe phréatique d’Europe. Mais la préfecture pourrait prochainement autoriser leur ensevelissement définitif.

Sous plusieurs centaines de mètres de marnes et de sel, plusieurs dizaines de mineurs s’activent. Silhouettes revêtues d’épaisses combinaisons blanches, visages dissimulés sous des masques filtrants, ils arpentent sans trêve les quelque cent kilomètres de galeries où dorment arsenic, amiante, cyanure et mercure. 44.000 tonnes de ces déchets industriels dits ultimes, impossibles à recycler et d’une extrême dangerosité, sont entreposées dans ce centre de stockage unique en France. Son nom : Stocamine. »
La question récurrente qui se pose est  « faut-il extraire tous les sacs – appelés « big bags » – et fûts de déchets avant de condamner le site, ou peut-on enfouir ces rebuts toxiques 500 mètres sous terre ? »

Le Ministère de l’environnement a ordonné la déstockage de 93  des déchets mercuriels et le confinement des 42 000 tonnes de déchets restants. C’est sur cette base que se déroule le chantier actuel.
Mais « lors de la dernière enquête publique, organisée du 7 novembre au 15 décembre 2016, seules trois personnes parmi les 297 qui ont participé à l’enquête se sont montrées favorables à l’enfouissement. Les neuf communes riveraines y sont opposées, de même que le conseil départemental, le conseil régional et les députés et sénateurs locaux. »

Les commissaires enquêteurs, dans leur rapport, ont soulevé un certain nombre de problèmes : « des promesses fallacieuses, des engagements non tenus, des fautes techniques indiscutables et une très longue inaction dommageable. Et ils indiquent « que le déstockage doit être accéléré et concerner tous les déchets comportant des fractions solubles, pas seulement les déchets mercuriels ». Malgré cela, ils ont rendu un avis favorable à l’ensevelissement des rebuts. Même si cet avis est assorti de conditions : (retrait des déchets les plus polluants, mise en place d’un système de surveillance, etc.), cela fait craindre une avis favorable du Préfet.

Le collectif Destocamine qui réunit 14 associations et organisations syndicales est depuis longtemps opposé à l’enfouissement. Sa principale crainte et la contamination de la plus grande nappe phréatique d’Europe. En effet, et tout le monde le reconnait, l’ennoiement de la mine est inévitable. « « De l’eau va s’infiltrer dans les galeries, se mélanger aux déchets toxiques et envahir toute la mine. Ensuite, cette eau polluée va remonter jusqu’à la nappe phréatique située au-dessus », prédit Étienne Chamik, mineur retraité à qui trente-deux années de fond ont conféré une connaissance intime de Joseph-Else. » […] « Pour Étienne Chamick, ça ne tient pas : « Tout le monde admet qu’il y aura pollution tôt au tard. Que vont dire de nous les générations futures ? Je ne comprends pas pourquoi l’on ne prend pas une décision de bon sens — tout sortir et être tranquille pour toujours ! » »

« Seulement, très vite, cette promesse s’est révélée fallacieuse. « Notre mine ne se prêtait pas au stockage, car elle est creusée dans des terrains friables, sédimentaires, souligne Étienne Chamik. J’ai tout de suite dit que les galeries ne tiendraient pas. Mais les promoteurs assuraient le contraire, qu’on pourrait sortir tous les déchets les doigts dans le nez pendant cent, voire mille ans. Résultat, aujourd’hui, au bout de même pas dix-huit ans, les cavités se cassent la gueule » sur les sacs de déchets. Un membre de la CFDT (Confédération française démocratique du travail) qui souhaite rester anonyme abonde dans ce sens : « Au début, quand nous stockions les déchets, nous laissions de l’espace sur les côtés pour la réversibilité. Mais, au bout d’un moment, on nous a fait empiler les ’big bags’ sur toute la hauteur de la galerie, et nous avons bien vu que cela rendrait le déstockage très difficile. Nous avons compris que l’objectif du centre était l’enfouissement définitif des déchets et nous l’avons ressenti comme une trahison. » »

Remise d’une pétition, le 7 juillet 2011, demandant au préfet le déstockage total lors d’une réunion de la Clis. photo : collectif destocamine
[…] Que faire de tous ces déchets dangereux s’ils étaient finalement retirés ? « Aujourd’hui, nos déchets dits ultimes vont en Allemagne, qui dispose d’une mine aux galeries bien plus stables que les nôtres, indique Yann Flory. Mais, globalement, on ne pense pas que le stockage souterrain soit souhaitable : une fois que les déchets sont enfouis, on ne contrôle plus rien. »« Pour ce qui est des déchets de classe 1 — déchets amiantés et résidus d’épuration des fumées d’incinération des ordures ménagères —, on peut très bien les garder dans des centres de stockage en surface prévus pour ça »
Les opposants n’entendent pas baisser les bras et réfléchissent aux recours possibles si le préfet se déclarait favorable à l’enfouissement.

Lire l’article en entier
 
 

Fuite massive à la centrale de Fessenheim : EDF enfin condamnée !

Début 2015, la centrale de Fessenheim avait dissimulé l’ampleur d’une fuite de 100 m3 d’eau sur le réacteur n° 1, qui avait endommagé des équipements et imposé un arrêt d’urgence. Pour le relancer au plus vite, EDF s’était contentée de réparations effectuées à la va-vite qui avaient débouché sur une nouvelle fuite..

Suite à la plainte déposée par 5 associations, le Tribunal de police de Guebwiller vient enfin de sanctionner EDF. Les associations se réjouissent de cette condamnation.

Une fuite massive camouflée en « défaut d’étanchéité »

Le 28 février 2015, le réacteur n° 1 de la centrale nucléaire de Fessenheim a été arrêté, officiellement suite à un « défaut d’étanchéité »… Dans les faits, la rupture d’une tuyauterie avait déclenché une fuite de 100m3 d’eau, qui avait projeté des éclaboussures en salle des machines jusqu’à 10 mètres de haut et provoqué des court-circuit sur des équipements électriques. Par ailleurs, cette fuite avait fait dangereusement baisser le niveau d’un réservoir destiné au refroidissement du réacteur, imposant son arrêt en urgence.
Suite à cette fuite, EDF s’était engagée auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à ne remettre la tuyauterie en eau qu’une fois les causes et les conséquences du problème analysées. Or EDF s’était contentée de réparations rapides, ne remplaçant qu’un mètre de canalisation. Le 5 mars, sans attendre le retour d’analyse, la tuyauterie a été remise en eau, en pleine visite des inspecteurs de l’ASN… avant de se rompre à nouveau sous leurs yeux, à un mètre de la précédente cassure !

Les magouilles d’EDF épinglées par la justice

Suite à cette fuite, EDF avait gardé le silence, ne fournissant qu’une information incomplète à la Commission Locale d’Information et de Surveillance de Fessenheim. Le président de l’ASN avait lui-même fustigé cette attitude, jugeant cette communication « décalée »…
Le 21 avril 2015, une plainte commune contre EDF a été déposée par le Réseau “Sortir du nucléaire“, Alsace Nature, le Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la Plaine du Rhin, Stop Fessenheim et Stop Transports-Halte au Nucléaire.
Lors de l’audience, le 5 octobre 2016, EDF s’était surpassée dans la mauvaise foi, niant l’existence d’une inondation interne et prétendant apprendre au représentant de l’ASN ce qui constituait ou non une infraction !
La justice ne s’y est pas trompée : ce 8 mars 2017, EDF a été condamnée à plusieurs amendes par le Tribunal de police de Guebwiller et, en dépit de sa demande, cette décision sera inscrite à son casier judiciaire. Les associations se félicitent de cette condamnation de l’exploitant délinquant.

Fessenheim doit fermer immédiatement !

Ces fuites en série étaient la conséquence directe du vieillissement et du mauvais entretien des installations. Pour éviter qu’EDF ne récidive et ne dissimule à nouveau d’autres incidents après des réparations effectuées à la va-vite, il n’existe qu’une solution : arrêter définitivement et dès maintenant cette centrale en fin de vie !
Cette fermeture est urgente et va de soi. Cette centrale en fin de vie, située en zone sismique et inondable, menace toute une région européenne. En outre, elle cumule les pannes et son réacteur n° 2, arrêté depuis huit mois en raison d’un générateur de vapeur suspect, n’est toujours pas autorisé à redémarrer. Du point de vue de la production d’électricité, l’année 2016 aura été la pire pour elle depuis plus de 25 ans.
Malgré cela, en dépit de concessions inacceptables du gouvernement à EDF, le décret abrogeant l’autorisation d’exploitation de Fessenheim n’est toujours pas signé. Repoussé à 2018, son arrêt reste absurdement tributaire de la mise en service de l’EPR de Flamanville.
Les 11 et 12 mars 2017, les associations appellent à se rassembler à Strasbourg puis à Fessenheim pour dire non au nucléaire et exiger la fermeture immédiate de cette centrale !
En savoir plus : http://www.sortirdunucleaire.org/Fessenheim-fuites-en-serie
 
Marie Frachisse – Coordinatrice des questions juridiques
Réseau Sortir du Nucléaire

Le printemps arrive … et la biodiversité disparaît

Le printemps arrive … et la biodiversité disparaît

Actuellement nous assistons à de nombreuses interventions sur des parcelles forestières privées  qui se trouvent sur le tracé du Grand Contournement Ouest de Strasbourg.

En effet, de nombreux propriétaires sont en train de massacrer la forêt avant que ces dernières ne soient acquises par Vinci dans le cadre du projet de GCO.
Est-ce que ce comportement serait dicté par un « bon conseil » de Vinci ? Nous n’en savons rien.
Toutefois il parait important de préciser à ces propriétaires que, dans le cadre des travaux récents relatifs à la demande de dérogation à la destruction d’espèces protégées, de nombreuses espèces ou habitats d’espèces protégées ont été trouvées.
Nous attirons donc l’attention de l’ensemble des propriétaires qui se livrent actuellement à ces opérations sur le fait que la destruction d’espèces protégées est un délit pénal condamnable à hauteur de 2 ans de prison et 150 000 € d’amende.
Si les coupes devaient perdurer, les propriétaires risquent de se retrouver devant un tribunal pénal…

L'arbre et la forêt avec Francis Hallé

L'arbre et la forêt avec Francis Hallé

L’association « Le bonheur est dans le pré » organise à Saverne, le 1er et 2 avril 2017 son premier forum, sur le thème de L’arbre et la forêt.
Au programme : Film  » Il était une forêt  » de Luc Jacquet ( accompagnement olfactif ), exposition des dessins de Francis Hallé, dédicace, balade découverte
des arbres remarquables de Saverne et Marmoutier, plantation d’un arbre symbolique et atelier dessin  » Artistes en Arbre « .
Francis Hallé, expert de renommée internationale viendra le samedi animer le débat après le film et participera à la sortie nature à la découverte des arbres le dimanche.
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pour aider l’association à financer la venue de Francis Hallé : c’est par ICI
pour voir le programme complet : c’est par là
 

[Débat] Au secours nos poubelles débordent ! – 11 mars 2017 – Strasbourg

[Débat] Au secours nos poubelles débordent ! – 11 mars 2017 – Strasbourg

Nous vous invitons à participer le 11 mars 2017 à l’après-midi organisé en collaboration avec la médiathèque André Malraux à Strasbourg, sur le thème des déchets.
Vous pouvez venir en famille.
Au programme :
à 14 h : animations pour petits et grands
à 15 h : débat en présence de représentants d’Alsace Nature, de l’Eurométropole et de ZéroWaste
entrée libre
 
 
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cliquer sur l’affiche pour l’agrandir

Alsace Bossue : les associations dénoncent des destructions illégales de milieux naturels

Alsace Bossue : les associations dénoncent des destructions illégales de milieux naturels

 

Alsace Nature, la LPO et l’ANAB (Association Nature Alsace Bossue) organisaient vendredi 24 février 2017, une conférence de presse en Alsace Bossue, pour dénoncer les destructions de milieux naturels dans le cadre des opérations d’aménagements fonciers liés au contournement routier de l’A4-Lorentzen.

Le site du Morstberg notamment, exceptionnel du point de vue de la biodiversité, a subi ces derniers mois des dégradations (retournement de prairies, arrachage de haies …) d’autant plus inacceptables qu’il venait de faire l’objet d’un arrêté de protection de biotope.

Le site avant sa destruction, avec ses haies et ses prairies - Photo Eric Brunissen

Le site avant sa destruction, avec ses haies et ses prairies – Photo Eric Brunissen

Historique du dossier

Pour rappel, ce projet de connexion routière de 6 kilomètres, évalué à environ 16 millions d’euros à la charge du Conseil départemental, était dans les cartons depuis la construction de l’autoroute A4 entre Paris et Strasbourg. Cette route avait pour vocation initiale de soulager les traversées de villages et de renforcer les liaisons avec le pays de Bitche (Moselle).

Les premières études environnementales menées en 2005 étaient largement insuffisantes quant à la prise en compte des enjeux naturalistes, notamment sur le Morstberg. Le Conseil départemental du Bas-Rhin a fait procéder à de nouvelles études en 2010 et 2011 ; celles-ci ont mis en lumière pas moins de 11 habitats naturels et de 90 espèces d’intérêt patrimonial inscrites sur les listes rouges qui ont été observées en une seule campagne de prospection.

En raison de la richesse biologique exceptionnelle du site impacté par le projet de liaison routière entre l’A4 et le village de Lorentzen en Alsace Bossue, Alsace Nature avait déposé des recours devant le tribunal administratif pour faire annuler la Déclaration d’Utilité Publique du projet. Cela avait conduit le Conseil départemental à essayer de mettre en place une médiation. De leur côté, certains élus ont très vivement réagi contre Alsace Nature, qualifiant les militants associatifs de « terroristes environnementaux » dans une lettre ouverte et allant jusqu’à menacer de détruire des milieux naturels – menaces en partie concrétisées par la destruction de haies et du surpâturage programmé dans certaines prairies…

En dépit de la tension forte sur ce dossier, un protocole d’accord assurant une meilleure prise en compte de l’environnement a finalement été signé par les différentes parties en 2013 (Conseil départemental, élus locaux, Alsace Nature). Une modification du tracé a été concédée, ainsi que le maintien des bonnes pratiques de gestion agricoles et l’élaboration d’un Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope (APPB) concernant les zones à enjeux dans le secteur. À l’issue de ces discussions, Alsace Nature s’est désistée de son recours et le tribunal en a pris acte le 6 août 2013.

Ainsi, depuis 2013, ce projet a fait l’objet d’un important travail de la part des associations naturalistes rassemblées sous l’égide d’Alsace Nature afin d’évaluer justement les impacts. Malgré tous ces efforts, nous constations dès 2013 et de manière régulière des destructions de milieux naturels (arrachage de haies, destruction de prairies,…). Le 4 août 2016 verra la publication de l’APPB qui devait permettre, comme nous l’avions imaginé au moment du protocole de 2013, la protection de ces mêmes milieux naturels, donc l’espoir de voir ces destructions sauvages cesser.
Pourtant en août 2016 nous constations à nouveaux des destructions de haies.

Début novembre 2016, de nouveaux arrachages de haies ont été constatés dans le lieu dit Witterholz sur la commune de Thal-Drulingen. En février 2017, les destructions prennent une tout autre dimension avec non seulement l’arrachage de haies mais aussi le retournement de prairies dans des secteurs où ces pratiques sont totalement interdites.

Le même site après les travaux - Photo Sébastien Didier

Le même site après les travaux – Photo Sébastien Didier

Illégalité des travaux

Pourtant deux textes interdisent ces pratiques :
• l’APPB qui stipule que sont interdits «toute exploitation forestière », « tout abattage d’arbres fruitiers », « tout retournement de prairies »,
• l’arrêté du Président du Conseil départemental qui instaure l’Aménagement Foncier Agricole et Forestier (AFAF). Cette procédure destinée à redistribuer les
parcelles agricoles et forestière lors d’un projet d’aménagement tel que celui de la RD18 a pour effet, du jour de l’ouverture de la procédure jusqu’à se fermeture, de figer le paysage.

 

Impacts des dernières destructions

La destruction de vergers paturés avec la destruction d’arbres fruitiers et de haies, et le retournement de prairies sur plusieurs hectares à Lorentzen est dramatique pour la conservation entre-autre de trois des espèces les plus menacées d’Alsace et de France : le Pie-grièche à tête rousse, le Pie-grièche grise, et le Milan royal. Ces 3 espèces bénéficient d’un Plan national d’actions décliné au niveau régional et financé par l’Etat français.

Pie Grièche à tête rousse - photo Nicolas Hoffmann

Pie Grièche à tête rousse – photo Nicolas Hoffmann

Les Pie-grièche à tête rousse et Pie-grièche grise comptent moins de 6 couples nicheurs en Alsace et étaient observées sur ce secteur.
Le Milan royal chassait sur ce secteur.
De plus, près d’une trentaine d’espèces protégées étaient recensées sur ce secteur dont la Chevêche d’Athéna qui bénéficie d’un programme de mise en place de nichoirs. Un nichoir a d’ailleurs été retrouvé dans une benne alors que l’arbre porteur était abattu…

 

Avis des associations

Les associations de protection de la nature sont d’autant plus révoltées qu’elles sont les seules à avoir respecté les engagements pris lors des différentes phases de concertation depuis 2013.

Le Conseil départemental s’était engagé à associer étroitement les associations aux travaux d’évaluation environnementale, de définition des mesures d’évitement de réduction et de compensation. Cela n’a pas été suivi des faits. Il doit par ailleurs veiller au bon respect des textes qui régissent les AFAF. Pourtant, l’ensemble des destructions de haies et de prairies qui ont déjà eu lieu et qui lui a été rapporté n’ont jamais fait l’objet de poursuite, excepté un simple courrier de rappel à la Loi. De plus, il n’y a eu dans le cadre de l’AFAF aucune demande de dérogation pour la destruction ou la perturbation d’espèces protégées !

Au moment de la mise en place de l’APPB, la profession agricole s’est rapprochée des associations de protection de la nature pour faire évoluer un des éléments du règlement. Là encore, les associations, partant du principe du partenariat et de la confiance dans la parole donnée, ont accepté de faire évoluer la situation pour ne pas pénaliser inutilement des exploitants agricoles.

Les destructions qui sont actuellement menées sur ce secteur d’Alsace Bossue montrent qu’il n’est finalement pas possible de travailler dans la concertation avec des acteurs qui ne respectent pas les engagements pris.

Les associations ne peuvent que faire le constat que le Conseil départemental du Bas-Rhin est actuellement en train de remettre à plat les décennies de partenariat construit entre les associations et la collectivités : suppression des subventions et non respect des engagements pris avec les partenaires associatifs sont de très mauvais signes actuellement envoyés aux citoyens qui donnent de leur temps pour le bien commun.

Les associations en appellent au Préfet pour qu’il fasse respecter les textes en vigueur sur les espèces protégées, au Président du Conseil départemental pour qu’il applique la règlementation liée aux aménagements fonciers et à la profession agricole pour qu’elle intègre, dans ses pratiques, la question environnementale.

Seul un travail conjoint respectant les engagements pris par le passé permettra de sortir de l’affrontement stérile. La politique des «terres brulées» n’a pas
sa place en 2017.

 
 
VOIR l’ARTICLE DES DNA du 25/02/17 intitulé : Alsace Bossue – Liaison A4-Lorentzen : « destructions illégales de milieux naturels »
170225-Capture-Lorentzen

Extraits :

Alsace Nature, la Ligue pour la protection des oiseaux et l’association Nature Alsace Bossue constatent « des destructions illégales » de la nature en marge du projet de connexion routière entre Lorentzen et l’autoroute A4, dans le nord de l’Alsace.

Alors même que les travaux de construction de cette liaison n’ont pas encore commencés, « on a déjà tous les dégâts connexes relatifs au démembrement », s’insurge Daniel Reininger, président d’Alsace Nature.

Depuis 2013, « six parcelles » de vergers, prairies et haies, pour « un total de 50 000 m2 », accordées à des propriétaires fonciers pour compenser la perte de terres cédées pour permettre la construction de cette liaison routière ont été « illégalement détruites », dénoncent les associations de protection de la nature.

De tels faits auraient, selon les associations, des conséquences dramatiques sur la biodiversité, le paysage et la faune. Notamment pour trois espèces parmi les plus menacés d’Alsace et de France. Sur le secteur concerné par l’arrêté préfectoral de protection du biotope, « une trentaine d’espèces protégées d’oiseaux ont été recensées dont trois font partie du plan national d’actions : la pie-grièche à tête rousse, la pie-grièche grise, dont il ne reste plus que quatre couples en Alsace Bossue, et le milan royal qui avait l’habitude de chasser ici », témoigne Cathy Zell, chargée de mission vie associative-communication à la Ligue pour la protection des oiseaux.

Par ailleurs, « sur la colline du Morsberg se trouvent 65 espèces de papillons sur les 130 possibles en Alsace dont 13 figurent sur liste rouge », fait savoir Roland Gissinger, président de l’association Nature Alsace Bossue. « Ce site est d’une richesse exceptionnelle », ajoute-t-il.

Toutes et tous contre la nucléarisation du Grand Est et pour la fermeture de Fessenheim !

Toutes et tous contre la nucléarisation du Grand Est et pour la fermeture de Fessenheim !

 

Six ans après l’accident de Fukushima, le gouvernement français n’a toujours pas enclenché la transition énergétique qu’il promettait.
Celle-ci devait commencer par la fermeture de Fessenheim, la doyenne des centrales nucléaires françaises, qui menace toute une région européenne. Pourtant, cette promesse de campagne de François Hollande n’a pas été tenue et la fermeture est loin d’être acquise, le gouvernement ayant refusé de tenir tête
à EDF !
En parallèle, l’industrie nucléaire, telle une pieuvre, a étendu ses tentacules sur la région Grand Est. Aux sites de stockage de déchets déjà construits se rajoutent de nombreux projets, dont le projet Cigéo d’enfouissement en profondeur des déchets les plus radioactifs, à Bure dans la Meuse.
Qu’allons nous laisser à nos enfants ? De la radioactivité en héritage ?
C’est pourquoi nous vous invitons toutes et tous à nous rejoindre le 11 mars à Strasbourg pour une grande manifestation régionale, puis le 12 mars à Fessenheim, pour dire stop au nucléaire et exiger une vraie transition énergétique !
170311-Affiche-Manif-nucléaire-STBG

Au programme :

Samedi 11 mars, à Strasbourg

14h : Rassemblement devant la Maison de la Région Grand Est (Place Adrien Zeller)
14h30 : Manifestation – Départ du cortège
15h15 : Passage sur la Place de la République (dépôt de gerbe, minute de silence pour les victimes du nucléaire et prises de parole)
16h30 : Arrivée Place Kléber (musique, fresque, prises de parole, stand, animations…)
19h : Autour de bougies, Place Kléber, nous nous inclinerons à la mémoire des victimes de Fukushima, de Tchernobyl et du nucléaire.
En soirée à 20h : Projection-débat au cinéma Star – Saint Exupéry de Strasbourg, film « Déchets radioactifs – 100.000 ans sous nos pieds » et témoins de la lutte contre CIGÉO
Cette mobilisation se poursuivra devant la centrale de Fessenheim :

Dimanche 12 mars, à Fessenheim

10h30 : rassemblement devant la centrale nucléaire
11h : manifestation, départ du cortège
13h – 16h : retour devant la centrale pour des animations, stands, repas…

Contacts :

stopfessenheim@yahoo.fr
Plus d’infos : www.sortirdunucleaire.org/Agenda

14-15 février : Soyons très nombreux à Strasbourg contre le CETA !

14-15 février : Soyons très nombreux à Strasbourg contre le CETA !

Le futur accord économique et commercial global entre l’Union européenne et le Canada, dit CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement), sera présenté au Parlement européen, Mercredi 15 février 2017,  pour être ratifié par les députés européens.

Il restera ensuite aux parlements de tous les pays concernés à se prononcer.
Les ONG, dont Alsace Nature, considèrent que ce texte favorise l’accroissement des relations commerciales entre les deux zones au détriment des questions environnementales et de la décarbonisation de l’économie.

NOUS POUVONS ENCORE AGIR pour empêcher cet accord !

Au moment du vote du CETA le 15 février, et indépendamment de son résultat, SOYONS TRES NOMBREUX à Strasbourg pour faire entendre nos revendications :

« Pour la justice sociale et climatique, non au traité des multinationales ! »
 

Programme :

Le 14 février : Soirée festive au Molodoï

à partir de 19 h 30 au Molodoï à Strasbourg (19 rue du Ban-de-la-Roche),
avec des mouvements venus de toute l’Europe, suivi d’un concert !

lien ICI
 

Le 15 février : Grande manifestation

- à partir de 8h00 : accueil des euro-député.e.s devant le Parlement Européen avec Cheval de Troie et pancartes
- à 10h30 : manifestation européenne, RDV : Place Kléber
- à 14h : assemblée publique des mouvements européens.
infos :
événement facebook
https://www.collectifstoptafta.org/actu/article/mobilisation-stopceta-organisation-des-bus-pour-strasbourg
http://www.fne.asso.fr/agenda/nocetachallenges-mobilisons-nous-pour-l’intérêt-général