mardi 8 Oct 2013 | Pollutions et santé
Le scandale invisible des maladie chroniques
Mardi 29 octobre 2013 à 20h30 au palais des Rohans de Saverne.
En présence d’André Cicolella, chimiste, toxicologue, conseiller scientifique à l’Ineris et enseignant à Sciences Po. Il est président du Réseau Environnement Santé à l’origine de l’interdiction du bisphénol A dans les biberons, de l’interdiction du perchloréthylène dans les pressings, etc.. Il est l’auteur notamment d’Alertes Santé, Fayard, 2005.
Aujourd’hui, 2 décès sur 3 dans le monde sont le fait des maladies chroniques (maladies cardio-vasculaires ou respiratoires, cancers, diabète…). En France, ces maladies progressent 4 à 5 fois plus vite que le changement démographique. Le cancer touche 1 homme sur 2 et 2 femmes sur 5. Les coûts générés font imploser les systèmes de santé, 400 milliards d’euros, en plus depuis 15 ans.
Face à cette catastrophe sanitaire, il est temps de réagir. Les maladies chroniques ne sont ni un simple effet du vieillissement ni une fatalité : notre environnement moderne est en cause. Des milliers de molécules chimiques l’ont contaminé mais aussi, au Nord comme au Sud, la malbouffe, la sédentarité, la pollution urbaine, le travail précaire et stressant et les inégalités..
La découverte des « perturbateurs endocriniens », la mise en évidence d’une transmission de cet héritage toxique aux générations futures révolutionnent la pensée scientifique et réclament de nouvelles politiques de santé à l’échelle mondiale. Au-delà d’un constat fondé sur les références scientifiques les plus solides, André Cicolella livre des clés pour l’avenir : oui, les maladies chroniques peuvent reculer à condition de repenser notre façon de vivre, de consommer et de travailler !
Entrée Libre
mardi 1 Oct 2013 | Energies Climat, Nucléaire

FIlm « High power »
Les dégâts du nucléaire en INDE
Vendredi 04 octobre 2013 à 20h00,
Salle de musique – Ecole Mathias Grünewald – 4 rue Herzog 68124 LOGELBACH
Projection du film et débat sur les conséquences des installations nucléaires sur les populations locales, et le rôle de la France avec la présence du réalisateur, Pradeep Indulkar, Lauréat du prix Uranium à Rio de Janeiro en Mai 2013
En 1969 la première centrale nucléaire de l’Inde a été ouverte à Tarapur. Dans un élan patriotique émotionnel les paysans locaux ont joyeusement donné leurs terres fertiles. Aujourd’hui, presque cinquante ans plus tard la deuxième génération de ces fermiers patriotiques manifeste à Tarapur afin de pouvoir au moins subvenir à leurs besoins élémentaires. Les ténèbres se sont abattues sur la ville qui fournit l’énergie au pays. Tarapur est loin du merveilleux rêve promis. Ce qui s’est passé à Tarapur au cours de ces longues années peut servir d’alerte au monde entier avant qu’il ne soit trop tard.
Sur toile de fond d’un paradis sur terre détruit par la main de l’homme afin de satisfaire son avidité, ce documentaire présente un monde inconnu, une réalité cachée et une nature détruite.
Le nucléaire en Inde : 20 réacteurs en service (Puissance totale 4391 MW) – 7 réacteurs en construction – 3,62% de l’électricité du pays en 2012.
En septembre 2012 un manifestant a été tué par balle par la police lors d’une manifestation.
Prix libre – Chapeau en fin de projection
lundi 23 Sep 2013 | Déchets, Eau et zones humides, Nappe phréatique, Pollutions et santé, Presse, Revue de presse
L’Apill et Alsace Nature, qui ont déposé des recours contre cette extension en zone inondable, déplorent un passage en force.
Depuis trois ans, Alsace Nature dénonce ce projet d’agrandissement de la déchetterie en zone inondable qui va à l’encontre de tous les grands principes inscrits dans les documents officiels : trames vertes et bleues du Scot, directive-cadre sur l’eau, et Schéma de gestion des eaux (Sage) Ill-Nappe-Rhin… Une partie du terrain de la future déchetterie figure surtout en bleu foncé dans le plan de prévention des risques d’inondation, « où toute construction est proscrite, sauf celles d’intérêt public si on ne peut les installer ailleurs pour raison technique ou économique ».
Les deux associations ont déposé des recours contentieux et gracieux contre le permis de construire signé en janvier 2012 et le permis modificatif de mai dernier mais ils ne sont pas suspensifs. Rien n’empêche légalement d’engager les travaux…
Pourtant, le SAGE avait émis un avis défavorable : « En cas de dysfonctionnement d’un des dispositifs de protection prévus, le risque de pollution des milieux naturels, notamment l’Ill et la nappe, est très élevé ». De plus, la nappe phréatique affleure sous le site de la future déchetterie, le moindre écoulement de liquide polluant risque de contaminer la nappe.
Voir l’article de l’Alsace à ce sujet : ICI
mardi 17 Sep 2013 | L'écho des terriers de Jojo le blaireau, Nos publications
Bonsoir à tous !
Il est 23:00.
L’encrier céleste disperse au sol une bruine fine, froide et noire. Flaques de tristesse et de mélancolie : mers de détresse pour les uns, océans de tendresse pour d’autres selon l’humeur blues ou jazzy du scribouillard qui s’y moire ondoyants.
C’est l’automne qui s’annonce
Sortant sans grand enthousiasme de la « gueule » de mon antre, sous une lune cachée tel cet ami pierrot dont je porte les couleurs, je vais de mon ursidé pas y tremper l’extrémité d’un coussinet, le bout d’une griffe et de ma plume-pinceau vous gribouiller quelques mots, un écho…
Ah mes amis !
L’aube frissonnante va au cours des prochaines semaines revêtir les arbres des ces somptueux feux rouge et or-orangé : ces chatoiements qui rendent nos été si courts mais nos forêts si belles.
Eh oui, déjà !
Et cependant que se préparent en plaine et sur les coteaux les réjouissances des vendanges et du vin nouveau, certains de mes comparses, loirs, lérots, muscardins, prêts à s’enfouir le nez sous l’édredon de leur panache, dans le creux d’un terrier, la cavité d’un vieux tronc, l’anfractuosité d’un pierrier, vont se soustraire au temps, jusqu’au printemps.
La fleur rose de la colchique qui perce les sols détrempés a bel et bien donné le « la » !
Les feuilles qui légères rejoignent le sol vont enterrer, recouvrir d’une épaisse couverture molletonnée les « gnomes » des sous bois : les rampants qui froissent, qui fouillent, qui grouillent…
Hormis le sphinx colibri, ex papillon de nuit, dont le mode de réchauffement est particulier, les papillons du jour avec le soleil s’en sont allés !
L’un de ces noctambules reconvertis pompait hier encore, fébrile, dans les dernières corolles d’un phlox dépérissant.
Qu’il semblait solitaire ! Ils étaient cinq ou six il y a quinze jours à peine à s’enivrer goulûment de la sorte !
Au creux des vallons humides, surplombant les villages minuscules, toitures étroites, cheminées serrées frileusement les unes contre les autres, le grand cerf lancera cette nuit telle une corne de brume son brame puissant…
A mi hauteur niché entre frênes et tilleuls mon bistrot préféré, le refuge de Pascal et Viviane, tiendra compte des difficultés saisonnières, heureusement !
Voici à ce propos quelques fraîches nouvelles du lieu.
Un nouveau muret de pierres sèches se prépare à accueillir ces hôtes à qui l’hiver fait peur.
L’alyte minuscule et la salamandre tachetée s’y sont déjà installés !
(Un nouveau site de chant donc en perspectives pour nos amis crapauds accoucheurs !)
Les chrysopes ont hérités au jardin d’une nouvelle résidence : un simple bidon de 5lt de savon noir aménagé de fibres de bois et ouvert latéralement attend ses locataires suspendu dans l’abri à outils.
Nos deux « Sylvain, Sylvette » ont récolté leurs premières récoltes de morelles de balbis : excellentes petites tomates-cerises au goût de litchis acidulés et finement sucrés. (Qui veut des graines?).
Ce petit fruitier extraordinaire exerce un tel attrait sur les doryphores qu’il ne peut que rejoindre l’arsenal naturel de lutte active contre les ravageurs casqués-rayés jaune et noir de l’oncle Sam.
Elle secondera l’année prochaine la phacélie, cette dernière attirant les carabes qui en règle générale dévorent les espèces les plus nuisibles du jardin, comme les larves de hannetons (dont je me régale moi aussi!), les chenilles, les limaces, les escargots (maints autres espaces leurs étant dédiés !)…
Et c’est sur les carabes que je finirais ce courriel…
Véritables sérial killers, les carabus granulatus et carabus cancellatus intéressent plus particulièrement Pascal : ils sont spécialisés dans la traque aux larves de doryphores.
Si vous projetiez d’utiliser votre nouveau caméscope-microscope numérique pour filmer la scène d’un carabe qui se restaure, je vous préviens, c’est plutôt gore !
Les carabes ont pour la plupart une digestion « extra-corporelle » : ils projettent sur leur proie des sucs digestifs : les chairs de la victime (non étourdie ni anesthésiée !) vont se liquéfiées.
Au stade « yoplait », Monsieur est servi !
En raison des modifications des cultures cet auxiliaire dans les carrés de légumes se fait malheureusement de plus en plus rare. Les pesticides répandus sur les lieux de chasse ou ingérés par
les insectes chassés l’éliminent.
Vivant au sol, il est de plus très sensible aux outils rotatifs comme la fraise ou le motoculteur qui le transformant en soupe le réduit, chacun son tour me direz vous, à l’état de consommable prêt à boire.
Pour favoriser sa venue, il faut opter pour le bio, bannir labour et fraisage au profit de la grelinette ou de la fourche bêche et disposer quelques pierres plates ou une vieille souche de bois à défaut de pouvoir border les plates bandes potagères d’une haie enherbées, l’idéal !!!
Quoiqu’il en soit si vous vous décidez comme Pascal de faire appel à ces mercenaires pour sauver vos monalisas, pompadours ou autres charlottes, une petite visite en Loire atlantique s’impose. Le site d’André Lecquet, « insecte.net » vous ravira !
A bientôt !
Votre poto pataud, Jojo !
mercredi 11 Sep 2013 | Eau et zones humides, Nappe phréatique, Rhin et Milieux alluviaux, Rieds
Venez partager, écouter, raconter, la richesse des histoires du Rhin, vendredi 27 septembre 2013 à Daubensand.
Le Professeur Roland CARBIENER nous racontera son parcours d’un initié à la vie d’un fleuve déchu,
Bruno JÄGER fera mention de la diversité piscicole au fil des âges et Laurent SCHMITT, des travaux de restauration du Rhin supérieur.
RDV à 19H30 Salle communale, 6 Rue Principale à Daubensand. Entrée libre
vendredi 6 Sep 2013 | Agriculture et Alimentation, Agriculture et nature vivante, Alsace
Une agriculture en ville, de l’utopie à la réalité
Samedi 7 septembre à 11 heures
Quelles places et quels moyens pour une agriculture en ville ? Une agriculture de proximité peut-elle reprendre place autour et au sein de la cité ? La Ville de Strasbourg et la Chambre d’Agriculture se sont associées pour construire ensemble une stratégie de développement durable de l’agriculture locale en respectant l’équilibre entre les enjeux économiques, environnementaux et sociaux. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Comment gérer le foncier, valoriser les pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et aller dans le sens d’une proximité avec les habitants ?
Françoise Buffet, adjointe au Maire de Strasbourg en charge de l’environnement, Hélène Clerc, agronome et chargée de mission à l’Organisation Professionnelle de l’Agriculture Biologique en Alsace et Jacques Gratecos, président de l’ADIR engagé dans un projet d’agro-quartier à la Robertsau répondront à toutes vos questions, Guy Wach, journaliste à France Bleu Alsace animant cet échange.
Modalités pratiques
De 11h à 12h30, entrée libre.
A l’issue de la table ronde, les participants pourront déguster les bonnes tartes flambées de Bussierre, bio et de proximité !
Contacts presse
Bernard IRRMANN
Vice-Président de SINE
Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement de Bussierre
Tél. 03 88 31 63 65
bernard.irrmann@laposte.net
Elisabeth Kulus
Directrice de SINE
Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement de Bussierre
Tél. 03 88 31 63 65
bernard.irrmann@laposte.net
Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement de Bussierre
155 rue Kempf
67000 STRASBOURG
Tél 03 88 35 89 56
www.sinestrasbourg.org