Soirée-débat : les enjeux de la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC)

Soirée-débat : les enjeux de la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC)

Pour faire suite à l’appel du « Collectif pour une autre PAC » (https://pouruneautrepac.eu/) et de France Nature Environnement (https://www.fne.asso.fr/),

l’Association Nature Ried de Geispolsheim organise

le mardi 21 mai    à 19h30
à la Maison des associations
(Rue de la Porte Basse, Geispolsheim)

une soirée – débat
sur les enjeux de la nouvelle Politique Agricole Commune

(en discussion pour la période 2021 – 2027)

animée par Maurice Wintz, vice-président d’Alsace Nature,
en présence de représentants des listes de candidats aux élections européennes
et des principales organisations agricoles,

Au-delà des aspects techniques de la PAC, les débats porteront surtout sur les grands enjeux du modèle agricole que sont :
– la santé humaine (à travers la qualité de l’alimentation, de l’air, de l’eau)
– la biodiversité
– le climat
– les paysages
– le bien-être animal
– le commerce local et international, équitable et solidaire
– l’emploi dans le secteur agricole (en qualité et quantité)

et qui concernent tout un chacun.

Les citoyens de la région de Strasbourg sont cordialement invités à participer à la soirée pour en faire un débat convivial et enrichissant.

 

[biodiversité] Interdiction de taille ou destruction de haies entre le 15 mars et le 31 juillet

[biodiversité] Interdiction de taille ou destruction de haies entre le 15 mars et le 31 juillet

Les Haies ont non seulement un rôle important pour le paysage mais surtout elles constituent un écosystème favorable à un tas d’espèces différentes, que ce soit pour les oiseaux qui y construisent leur nid ou les petits mammifères qui y trouvent également refuge ou nourriture.

C’est pourquoi, afin de ne pas porter atteinte à ces espèces, fragilisées par les mois d’hiver, il est strictement interdit de tailler ou d’arracher toute haie après le 15 mars et jusqu’au 31 juillet.  (Arrêtés préfectoraux du 15 mars 2002 pour le Bas-Rhin et du 7 mai 2012  pour le Haut-Rhin).

Cette interdiction s’applique à tout linéaire ou bosquet situé dans le domaine public ou le long des routes/chemins/cours d’eau, etc…

« Est considérée comme haie : un petit groupe d’arbustes et d’arbres, de longueur et hauteur variables, de largeur faible (inférieure à 30m) enclavés dans des prairies, champs ou vignes. La haie peut être accolée à un élément fixe, linéaire du paysage (voie de communication, chemin, route, voie ferrée ou cours d’eau). »

Cela ne s’applique pas aux particuliers ; toutefois, vu l’effondrement de la biodiversité nous demandons aux particuliers d’être particulièrement vigilants, quant à leurs pratiques de jardinage et d’éviter le plus possible le dérangement des espèces.

Rappelons également que les brûlis sont également interdits, toute l’année dans le Haut-Rhin et sous conditions entre le 16 mai et le 31 décembre dans le Bas-Rhin.

Si vous êtes témoins de tels actes (brulis, arrachages ou de haies, etc ..) nous vous invitons à nous le signaler via la plateforme en ligne :  https://sentinellesdelanature.fr/

 

[Communiqué] Plein-air-de-façade pour poules pondeuses

[Communiqué] Plein-air-de-façade pour poules pondeuses

Il faut réformer les procédures d’autorisation des élevages industriels.

Les cages-batteries devraient toutes être converties en élevages en plein air. Ce serait trop beau. Et ce serait encore mieux en l’absence de dérives.

En Alsace du Nord, 40 000 poules dites en plein air accèdent à l’essentiel de leur parcours… par une passerelle ! L’immense parcours présente quelques non conformités. Ni le législateur ni le consommateur ne peuvent se satisfaire d’un plein-air-de-façade qui bénéficie au mieux à un très petit nombre de poules (les plus téméraires), sans tenir suffisamment compte de la nature des poules.

Hélas, la procédure d’autorisation environnementale ne se prononce pas sur la protection animale. Les autorités pourtant compétentes ne semblent pas savoir si l’installation et l’étiquetage ‘plein air’ des œufs sont conformes, et demandent des instructions. Pourtant l’installation fonctionne avec l’accord du Préfet. Elle a été subventionnée. La distorsion de concurrence et la pression sur les prix sont dommageables pour les élevages qui pratiquent du plein air plus sincère.

Alsace Nature constate : les procédures d’autorisation et d’enregistrement des élevages industriels ont besoin d’être réformées.

DOSSIER

Plein-air-de-façade pour poules pondeuses. Comment des Préfets autorisent la dérive. Ce que la Région Grand Est soutient avec 1,35 M € et 99 999,89 €.

Télécharger le dossier – PDF

 

Règles non respectées pour des oeufs de poules élevées en plein air

Comment de tels élevages industriels peuvent-ils encore exister au 21 ième siècle ? Comment la souffrance de millions d'animaux peut-elle être tolérée par nos institutions ?Voici quelques éléments de réponse qui montrent à quel point les autorités ne font pas le nécessaire, y compris pour réprimer des fraudes graves, pour améliorer les conditions d'élevage des animaux.En Alsace comme ailleurs, des tricheries existent en ce qui concerne le bien-être animal et les consommateurs sont trompés.

Publiée par Alsace Nature sur Vendredi 15 février 2019

[Communiqué de presse] Coulées de boues : des catastrophes naturelles ?

[Communiqué de presse] Coulées de boues : des catastrophes naturelles ?

coulees-boues

Ces derniers jours, l’Alsace, et d’autres régions, ont subi de gros dégâts suite à des orages et des pluies torrentielles. La boue et autres matériaux ont envahi routes, villages, maisons. Comme tout le monde, nous déplorons tous ces sinistres et ces malheurs provoqués chez les victimes.

Mais aujourd’hui il est temps d’analyser les causes de ces désastres et d’en rechercher les responsabilités.

Car il n’y a pas de fatalité. On peut évoquer la fréquence grandissante de ces phénomènes qui nous ramène aux changements climatiques, on peut parler de la brutalité de ces intempéries mais de mémoire d’homme, il y a toujours eu de violents orages et pluies.
La cause principale, mainte fois évoquée après chaque épisode, et vite remise aux oubliettes, est l’artificialisation des sols, la disparition des zones humides et inondables remplacées par des constructions, des routes, des chemins bétonnés, des parkings, des cours pavées, etc., ne permettant plus aucune infiltration. L’eau n’a qu’un seul exutoire, celui de couler vers l’aval.
Mais cette artificialisation concerne aussi, et surtout même, les immenses terres agricoles qui entourent les villages. Accueillant majoritairement de la monoculture, le sol très rapidement gorgé d’eau, car dépourvu de tout couvert végétal et de son système racinaire facilitant l’infiltration dans les couches inférieures, se comporte comme une surface imperméable et engendre les coulées de boue. Notons au passage que cette boue est la partie utile des champs et chaque lessivage engendre une perte de fertilité.
Ces torrents de boue ne trouvent aucun obstacle sur leur passage, plus une haie, plus un bosquet ou un arbre, pas même un pré, qui pourrait entraver leur progression. Tous ces dispositifs, que cultivaient nos ancêtres avec soins, n’ont plus leur place dans notre agriculture industrielle. Saurons-nous les rétablir pour limiter les risques et les dégâts mais aussi pour diversifier notre nature et nos paysages ?
Enfin, notre aménagement du territoire ne prend que trop rarement en compte les risques de phénomènes naturels extrêmes. Les reliefs sont modifiés, les écoulements naturels perturbés, les zones humides sacrifiées.
Alors non, il ne s’agit en aucun cas de catastrophes naturelles car tous les outils pour éviter ces coulées de boues sont à notre disposition et faciles à mettre en œuvre. Il faut simplement faire preuve de volonté pour prendre ce problème à bras-le-corps.
Comme d’habitude, la collectivité prendra en charge la réparation des dégâts au travers des aides publiques ou des primes d’assurances. Nos alertes, nos demandes, nos préconisations pourraient faire économiser beaucoup d’argent public, tout en embellissant notre environnement.
A l’heure de l’adaptation au changement climatique, il est temps d’agir.

Vidéo France Télévisions – 09/06/2018

Vidéo France Télévisions – 05/06/2018

Vidéo BFM TV – 04/06/2018 – Dans le Haut-Rhin, une coulée de boue inonde l’A36 après les orages

Vidéo France 3 Grand Est – 01/06/2018 – Truchtersheim : coulée de boue et dégâts importants

[couvoir de Schwenheim] 6 mai – Marche de découverte et de soutien

[couvoir de Schwenheim] 6 mai – Marche de découverte et de soutien

Le collectif citoyen de Schwenheim, l’association le Bonheur est dans le pré et le groupe local Alsace Nature Mossig vous invitent
à découvrir les richesses et la beauté de la zone humide du Kuhbach à Schwenheim près de Marmoutier(67).
Cette zone humide est actuellement menacée par l’implantation d’un couvoir industriel.

Rdv le dimanche 6 Mai à 9h30 . Salle des fêtes de Schwenheim.

Visite guidée par un guide de la Ligue de Protection des Oiseaux et les membres du collectif.
Cela sera aussi l’occasion de découvrir les enjeux et implications de ce projet sur le terrain.
Apéro solidaire à l’issue de la balade Nature.
Venez nombreux car c’est important de montrer notre mobilisation contre cette destruction annoncée de zone humide.
Merci pour votre soutien !
Le collectif citoyen de Schwenheim,
[Réunion publique] – construction d’un couvoir à Schwenheim

[Réunion publique] – construction d’un couvoir à Schwenheim

180323-reunion-publ-Couvoir-Schwenheim
Un collectif citoyen s’est créé à la suite de l’affichage le 19 octobre 2017, de l’autorisation d’urbanisme pour la construction d’un couvoir d’une emprise au sol de près de 10000 m2 à l’entrée de Schwenheim.
La réunion publique organisée le 19 décembre 2017 à la suite d’une pétition de plus de 130 signataires a permis d’écouter et d’échanger sur la nature du projet et ses enjeux. Nous remercions les élus, Monsieur Scherbeck (dirigeant des couvoirs de l’Est) et les 150 citoyens pour y avoir participé !
Cependant, le collectif citoyen et les personnes qui le soutiennent, sans être opposés à l’activité du couvoir, expriment leur désapprobation quant au choix du site en considération des impacts majeurs sur le cycle de l’eau et de l’atteinte au paysage.
En effet, réaliser le projet en l’état conduira immanquablement à :
– dénaturer un paysage remarquable par l’implantation d’un bâtiment industriel de 3000 m2 à l’entrée de Schwenheim;
– impacter une réserve de biodiversité pour la faune et la flore de 5 ha;
– endommager une partie de la zone humide du Kuhbach;
– imperméabiliser un terrain inondé plusieurs fois dans l’année, aggravant ainsi les inondations sur les terrains en aval;
– ajouter des eaux usées industrielles à une station d’épuration déjà saturée, aggravant la pollution récurrente du ruisseau.
Ces dégradations vont à l’encontre de toutes les préconisations environnementales et de développement durable.
Des recours ont été déposés, des demandes d’information et un appel au dialogue ont été adressés aux élus et décideurs (DDT et SDEA).
Une rencontre sur le terrain a eu lieu entre Monsieur Scherbeck et le collectif.
Mais toutes les autorisations ne sont pas acquises !
Afin de faire le point sur les démarches en cours et les enjeux liés à ce projet nous vous invitons à venir vous informer et échanger le 23 mars.
Préserver notre environnement et la qualité de vie de nos villages est une priorité et ne peut se faire qu’en se mobilisant collectivement avec toutes les parties prenantes du projet.
Les dés ne sont pas jetés !
Merci pour votre implication citoyenne.
Collectif citoyen
Association Le Bonheur est dans le pré
Groupe local Alsace Nature Mossig
Contacts : 03 88 70 26 33 ou lestdanslepre@yahoo.fr