Suite à la conférence de presse tenue le 11 décembre par Alsace Nature et les associations alsaciennes concernées par le Grand Hamster, les DNA ont publié l’article suivant :
« Sept associations de protection de la nature (*) ont décidé d’unir leurs forces de proposition pour définir une stratégie globale de protection du hamster.
L E CONSTAT : en 1993 il n’y avait plus guère que 150 communes en Alsace qui abritaient encore des grands hamsters. L’animal était déjà en voie de disparition et décrochait le peu enviable statut d’animal protégé. Aujourd’hui, ces communes se limitent à 18, pour l’essentiel à l’ouest de Strasbourg, dont 9 comptabilisent moins de cinq terriers sur leur territoire… En tout et pour tout, les hamsters communs ne seraient plus que 309 à vivre à l’état sauvage.
LES CAUSES : l’agriculture intensive et plus particulièrement la maïsiculture, ainsi que l’étalement urbain qui privent le hamster de son habitat naturel (champs de céréales d’hiver ou luzerne sur sol loessique).
LES RESPONSABILITÉS selon les associations de protection de la nature : « L’État, qui a trop tardé à prendre la mesure des enjeux et qui n’a pas su travailler en bonne intelligence avec les acteurs locaux, les collectivités territoriales qui continuent d’aménager et le monde agricole qui, malgré des efforts qu’il faut bien reconnaître, persiste dans des pratiques intensives destructrices de biodiversité », détaille Maurice Wintz, président d’Alsace Nature.
[…] (*) Alsace Nature, GEPMA (groupe d’étude et de protection des mammifères d’Alsace), Sauvegarde Faune Sauvage, CERPEA (centre d’études et de recherches pour la protection de l’environnement en Alsace), Association Nature Ried, APELE (association pour la protection de l’environnement de Lingolsheim et environs) et SOS Grand hamster d’Alsace. »

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