Pourquoi et comment améliorer le bien-être des animaux d’élevage avec la future PAC ?

Pourquoi et comment améliorer le bien-être des animaux d’élevage avec la future PAC ?

MOINS d’animaux et un MEILLEUR bien-être :
un défi pour le Pacte Vertet la PAC

FNE Grand Est et FNE Bourgogne-Franche-Comté, avec le Collectif Plein Air, viennent de produire une brochure destinée à être largement diffusée aux élus et acteurs de l’élevage.

Les échecs de la PAC (Politique Agricole Européenne) sont dénoncés par les ONG, par la Cour des comptes européenne, par le New York Times, et encore récemment par 3600 scientifiques… L’échec dans le domaine du bien-être animal est cruel, c’est le cas de le dire.

Qu’en sera-t-il demain ? Les discussions autour de la future PAC sont en pleine effervescence, au niveau européen (Pacte Vert, De la Fourche à la Fourchette), au niveau national (Débat public national) et au niveau régional.

MOINS et MIEUX est notre paradigme pour l’avenir de l’élevage, ceci pour des raisons éthiques et environnementales. L’intention très pertinente de réduire sa consommation de protéines animales est de plus en plus répandue chez les citoyens. Mais la réduction, à vrai dire incontournable, du côté de la production semble encore être largement taboue. Il faudra pourtant la traduire en politique agricole, tout en tenant pleinement compte de la sensibilité et des besoins des animaux d’élevage, et en assurant des revenus décents aux agriculteurs pour des pratiques vertueuses. C’est pourquoi cette brochure vous propose des informations sur :

  • le besoin de cohérence et de volonté politique, afin de réussir à créer du revenu pour du bien-être animal
  • les raisons de la nécessaire réduction des cheptels, au vu des limites planétaires
  • pourquoi les milliards de la PAC ont été aussi inefficients pour réduire la souffrance des animaux
  • ce qu’il faut encourager pour améliorer le bien-être animal
  • quels outils de la future PAC pour sortir du cercle vicieux
  • pourquoi les indicateurs proposés par la Commission européenne sont si mauvais et comment assurer un réel suivi qualitatif des résultats
  • comment le commerce et le libre-échange sabotent les efforts pour une PAC durable.

Télécharger la brochure – PDF

Le futur biométhaniseur de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller

Le futur biométhaniseur de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller

 

C’est par voie de presse que les citoyens de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller (CCRG) ont appris, le 26 novembre 2019, que les élus communautaires avaient adopté, avec une surprenante célérité et discrétion, un projet d’usine de biométhanisation, implanté sur des terres à vocation agricole du ban d’Issenheim. Ce projet a été validé en l’absence de tous documents techniques remis aux délégués, personne ne connaissant ni la nature des intrants, ni la composition des digestats destinés à être épandus. Stupéfiant…

La « fiche référence » disponible en ligne auprès du Cabinet d’Ingénierie en méthanisation, gazéification et biocarburant S3D, missionné entre 2014 et 2016 par la CCRG pour une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO), prévoit un plan d’approvisionnement de 30 000 tonnes/an « composé pour 1/3 d’ordures ménagères triées à la source, complété par des gisements industriels et agricoles ». Nul ne sait de quelles ordures il s’agit, quelle est leur traçabilité, quelle est la nature de ces « gisements industriels »… Mais nul secret industriel ne saurait résister aux impératifs de la transparence démocratique et du principe de précaution !

Le groupe local Alsace Nature – FLorival a interpellé le 10 février 2020, le président de la CCRG à ce sujet :

« Le groupe local Alsace-Nature Florival regrette qu’une fois de plus ce sont nos terres agricoles fertiles qui font les frais des extensions industrielles, alors que tant de friches mériteraient d’être revalorisées par la transition énergétique et écologique. Le groupe local demande à la Communauté de Communes de communiquer largement et dans les meilleurs délais par une présentation technique détaillée qui permettrait d’avoir une véritable évaluation des risques de pollution des terres et d’impact sur la nappe phréatique, potentiellement générés par des épandages hasardeux (boues de station d’épuration avec métaux lourds, médicaments, stéroïdes…, « biodéchets » sans traçabilité…). Il nous semble également inconcevable que ce biométhaniseur puisse engendrer l’extension des cultures de maïs comme futurs intrants. La terre/Terre doit prioritairement nourrir les hommes, le cas échéant les troupeaux qui nourriront à leur tour les hommes, mais certainement pas l’appétit financier des promoteurs de méthaniseurs ! »

à suivre …

 

Rassemblements des Coquelicots du 6 mars 2020

Rassemblements des Coquelicots du 6 mars 2020

Message du Collectif national « Nous Voulons Des Coquelicots » pour le prochain rassemblement :
« En mars, les Coquelicots en campagne ! En mars, je vote pour la sortie des pesticides ! »

 

  • STRASBOURG

Pour ce rassemblement du vendredi 6 mars, on ne fera pas comme d’habitude. Au lieu de se retrouver dehors et de faire signer l’appel, on se retrouvera dans un troquet, le Batholdi (31 rue du Vieux Marché aux Vins), dès 18h00 pour discuter de la suite du mouvement des Coquelicots !
Même si vous ne comptez pas vous impliquer dans l’organisation ou les actions des coquelicots, vous êtes cordialement invités à venir boire un coup avec nous : au cœur de l’hiver, nous avons un grand besoin de nous sentir soutenus, alors merci d’avance de votre présence !

 

  • ST-AMARIN

Plus que jamais déterminé pour aboutir, le Collectif « Nous voulons des Coquelicots » de la vallée de la Thur se rassemblera devant la mairie de Saint-Amarin le vendredi 6 mars à 18h30 ! Venez nombreux ! Et QUE REFLEURISSE UN NOUVEAU PAYS !
Pour la seconde fois, faisons germer un nouveau pays en semant par millions et dizaines de millions des graines de fleurs sauvages…

 

  • SELESTAT

18h – Hôtel de Ville – place d’Armes –
Au menu : crêpes, chants, signature de l’appel des Coquelicots, vente de la nouvelle gazette…
Continuons à nous mobiliser !

 

  • COLMAR

18h30devant la mairie
STOP aux pesticides et OUI à la biodiversité et aux paysans

 

  • MULHOUSE

18h30place des Victoires.

https://nousvoulonsdescoquelicots.org/2020/03/02/parce-que-nous-sommes-de-leau-rassemblement-du-6-mars/

 

 

 

 

Pour infos, voici les 3 vidéos du Rassemblement du mouvement des COQUELICOTS (Hôtel de ville de Paris) le 15 février :

Kochersberg : Un débat très riche autour de la permaculture

Kochersberg : Un débat très riche autour de la permaculture

Le 30 janvier 2020, le groupe local Alsace Nature Kochersberg a organisé, en partenariat avec la médiathèque intercommunale du Kochersberg, une soirée consacrée à la permaculture, qui a rassemblé entre 60 et 70 personnes très intéressées et motivées.

Après une présentation rapide d’Alsace Nature par Maurice Wintz, pilote du groupe local, François Robert, membre du même groupe et jardinier amateur, a présenté les grands principes de la permaculture.

Ainsi, nous avons appris par exemple que :
– De façon générale, l’objectif de la permaculture est de répondre aux besoins fondamentaux – boire, se nourrir , se loger, se chauffer, s’habiller … sans détériorer la planète et sans nuire aux autres espèces ..  De cette façon, la permaculture peut s’appliquer à n’importe quel site, quelle que soit sa taille ou sa vocation, qu’il s’agisse de sa maison, un jardin, un quartier, une ville …
– La permaculture s’inspire des écosystèmes naturels en place ce qui permet de créer des systèmes plus riches, plus résistants et plus stables.
– en favorisant la diversité, on augmente la productivité et la résistance du système ..
– qu’il est très utile de favoriser les éléments qui ont plusieurs fonctions, tels que les mares et les haies …
– qu’il est très utile aussi d’introduire des animaux dans le verger ou le potager (ex, poules, canards …)

Ont ensuite été projetés 2 films, l’un présentant une exploitation familiale en permaculture en Autriche chez Sepp Holzer, qui réussit à faire pousser de  nombreuses variétés de fruits et légumes en altitude, et l’autre expliquant la démarche de la ferme du Bac Hellouin en Normandie.

Après la projection, de nombreuses questions ont été posées par le public. Un groupe de jardiniers amateurs avait déjà suivi des formations sur le compostage par exemple organisée par la communauté de communes et souhaitait connaitre d’autres manières de pratiquer le jardinage pour mieux concilier, culture et respect de la nature. Ces personnes sont très intéressées par des échanges et mises en commun de témoignages et retours d’expérience sur ces thématiques. Il a été convenu que nous organiserions de nouveau des événements liés à l’agroécologie, la permaculture, les modes de production sans pesticides etc …

Un enseignant de lycée agricole a soulevé la problématique du manque de terrain pour les jeunes qui voudraient s’installer en permaculture et/ou en agriculture bio.. dans la région.

L’idée de demander aux pouvoirs publics de réserver, dans le secteur de la communauté de communes du Kochersberg, un terrain pour permettre à des citoyens qui souhaiteraient expérimenter d’autres types de cultures a été lancée… à suivre …

 

Article des DNA paru le 18 février à la suite de cette soirée-débat :

 

Atelier d’engraissement de 496 veaux à Balschwiller

Atelier d’engraissement de 496 veaux à Balschwiller

Le groupe local  Alsace Nature – Sundgau est intervenu lors de la consultation publique pour transmettre nos remarques au sujet d’un projet d’atelier d’engraissement de 496 veaux à Balschwiller.

Alsace Nature a demandé au commissaire enquêteur d’émettre un avis défavorable à ce dossier, et que les incohérences du dossier soient levées.  Nous recommandons de rechercher un site d’implantation plus approprié, notamment mieux adapté pour une conversion ultérieure à moindres coût en BIO.

De plus, dans le contexte climatique actuel, l’empreinte carbone démesurée et l’émission considérable de gaz à effet de serre liées à l’intensification de la production de lait et de viande par des élevages à caractère industriel nous interpelle.
Devant l’urgence climatique incontestable, est-il bien raisonnable de poursuivre la voie de la production agricole intensive dépendante de multiples ressources naturelles dont la disponibilité à plus ou moins brève échéance est remise en question : eau, énergie, minerais, sols agricoles de qualité, biodiversité, …

Justifier l’implantation de cet atelier industriel d’engraissement de veaux dans le Sundgau au prétexte qu’il en existe déjà plusieurs et que si ça ne se fait pas ici il se fera ailleurs, par exemple en Espagne, n’est-ce pas là un choix simpliste réduit aux arguments de concurrence entre les pays ou les territoires ? La poursuite de l’installation de nouveaux ateliers d’engraissement de ce type est un frein à la nécessaire évolution de la filière vers des modes moins impactant pour le climat. Les installations de grande dimension continuent à se multiplier et à s’agrandir et conduisent à la disparition forcée des petites structures. Les veaux engraissés seront transportés par camions jusque dans un abattoir de la région de Saint-Étienne alors qu’il y aurait des capacités dans l’abattoir de Cernay.

Nous avons également relevé des effets notables sur l’environnement, concernant la ressource en eau, les milieux naturels, l’intégration paysagère …

Voir la contribution complète d’Alsace Nature

 

 

 

 

Le groupe local Bruche aval fait ses propositions pour les élections municipales

Le groupe local Bruche aval fait ses propositions pour les élections municipales

Les Municipales sont un moment exceptionnel : les villages sont en ébullition, on discute, on dresse l’oreille. Le groupe local Alsace Nature – Bruche aval veut saisir l’occasion et diffuser 10 000 tracts pour suggérer des actions pour l’environnement, sous le thème : Face au réchauffement de notre planète, nous n’avons plus le temps.

télécharger la Lettre n°4 du groupe Bruche aval, Spécial Municipales