[Actu] Venez retrouver Alsace Nature à Waldolwisheim (67) – dimanche 5 octobre – marché bio

Alsace Nature tiendra un stand dimanche 5 octobre à Waldolwisheim (67) lors de la 19ème Journée de Découverte des Goûts et des Saveurs des Produits de l’Agriculture Biologique et Bio-dynamique.

N’hésitez pas à venir nous voir pour discuter avec nos bénévoles.
Thème 2014 : Les Apiacées (les ombellifères)
Marché de produits issus de la culture biologique et bio-dynamique en Alsace,
vente de semences,
dégustations,
expositions et informations sur le jardinage bio-dynamique,
les oiseaux et leur environnement (par la LPO),
animation musicale par Sylvain Piron et ses amis,
exposition préparée par les enfants de l’école de Waldowisheim,
jeux de découverte autour des ombéllifères dotés de lots,
atelier de démonstration préparation de Foué – Turlupain,
promenades à dos d’âne pour les enfants et de nombreuses animations.
 
Le programme complet à télécharger
 

Salle polyvalente

67700 Waldolwisheim

Horaires :

Dimanche 5 Octobre 2014,  à partir de 10h

Tarifs :

Entrée libre

GCO : une première cabane inaugurée le 28 juin et une mobilisation qui se prépare

GCO : une première cabane inaugurée le 28 juin et une mobilisation qui se prépare

Le projet de Grand Contournement Ouest  a été relancé il y a quelques mois et récemment la presse a fait état de la validation des candidatures des concessionnaires pressentis pour la réalisation de cet ouvrage. (voir l’article des DNA du 19 juin).
Le Collectif GCO Non Merci composé d’associations, d’élus (dont une dizaine de Maires), d’agriculteurs et de personnes individuelles a décidé d’entamer de nouvelles actions pour bien montrer l’inutilité de ce projet vieux de 20 ans et qui ne servira pas à réduire les problèmes de circulation autour de Strasbourg. (voir le dossier de presse que nous avions publié le 11 mars 2014)
Il a été décidé de montrer notre contestation en mettant en place des cabanes sur le tracé prévu pour le GCO. Samedi 28 juin une première cabane a été inaugurée symboliquement (démontée pour des raisons de faisabilité sur ce terrain) mais d’autres sont à venir. Nous avons aujourd’hui 3 ou 4 sites pour accueillir des cabanes qui seront implantées plus durablement.
   
GCO-cabane-28juin-2

Nous avons lancé une campagne d’appel à dons pour financer les cabanes et les actions à venir,… si vous souhaitez participer, c’est ICI
 
Articles de presse sur notre action :
140625-GCO-les-cabanes-de-la-colère-Page19-DNA
140626-Kolbsheim-GCO-les-anti-sur-le-qui-vive-Page_37-edition-de-molsheim-DNA
140628-convergence-GCO-NDDL-Page_18-edition-de-strasbourg-DNA
140629-Cabane-anti-GCO-premiere-de-serie-DNA
 
 
 

POUR UNE TRAME VERTE ET BLEUE – Intervenez avant le 16 juin 2014

POUR UNE TRAME VERTE ET BLEUE – Intervenez avant le 16 juin 2014

vignette-srceIl est important qu’il y ait le plus d’interventions possibles en faveur du Schéma Régional de Cohérence Ecoloqiue (SRCE), d’une part pour contrer les avis opposés ou réservés qui ne manqueront pas de tomber, d’autre part pour préparer la suite, à savoir la concrétisation du SRCE dans les documents d’urbanisme (SCOT et PLU) et dans les pratiques d’aménagement et agricoles.

Soutenez notre action et renforcez notre avis sur le SRCE, en contribuant à cette enquête publique.
Pour ce faire, télécharger ci-dessous l’argumentaire d’Alsace Nature et la marche à suivre afin de répondre à cette enquête.

SRCE Enquête publique
Argumentaire Alsace Nature et marche à suivre

La biodiversité rend des services à l’ensemble de l’économie

Maurice Wintz, président régional d’Alsace Nature a été interrogé par le journal L’Alsace, sur le rôle de l’Europe pour la biodiversité.
 
Une partie de cet entretien a été repris dans un article paru le 21 mai 2014, sous le titre  : L’Europe et nous « La biodiversité rend des services à l’ensemble de l’économie« . En voici des extraits :
Perçue souvent comme une contrainte, la politique européenne de l’environnement est, de l’avis de nombre d’acteurs de terrain, une chance pour la région et le pays.
« L’Union européenne est un moteur, elle pousse les États à mettre en œuvre des mesures », confirme Maurice Wintz, président d’Alsace Nature.  Si les directives européennes sur l’eau, l’air, la faune, la flore, les déchets, ne sont pas respectées, la Cour de justice européenne peut condamner les États à de lourdes amendes.
« S’il n’y avait pas eu Natura 2000, il n’est pas sûr qu’on aurait aujourd’hui des réseaux et des espèces relativement préservés, en Alsace et dans toute l’Europe , confirme Maurice Wintz. Mais la politique agricole commune reste assez défavorable à l’environnement, notamment sa traduction par la France qui maintient une orientation industrielle de l’agriculture. »
Autres facteurs négatifs, selon Alsace Nature : « Le néolibéralisme, avec la marchandisation de tous les biens et services, l’ouverture des associations au marché concurrentiel. En les assimilant à des prestataires de services, l’Europe remet en cause leur plus-value sociale et leur rôle de contre-pouvoir nécessaire au fonctionnement démocratique de notre société. Si la protection de la nature existe en Europe, et non en Chine ou en Inde, c’est parce que des associations de citoyens l’ont demandée et ont le droit d’expression. »
Alsace Nature s’inquiète aussi du traité de libre-échange (Tafta) en cours de négociation entre l’Europe et les États-Unis : « Il risque d’ouvrir la porte aux OGM en Europe, à la possibilité pour des multinationales d’attaquer des États, sans jamais tenir compte de l’intérêt collectif. L’Europe montre là qu’elle est aussi un frein à la protection de l’environnement. Ses politiques ne sont pas toujours cohérentes. Il faut que les contre-pouvoirs puissent s’exprimer face aux résistances fortes des grands groupes industriels et du syndicat agricole majoritaire. Il y a à Bruxelles 15 000 lobbyistes. Parmi eux, une centaine seulement du monde de l’environnement, qui ont très peu de moyens financiers pour influer sur les politiques publiques. »
Lire l’article en entier
 

Début de l’examen de la loi pour interdire la culture des maïs OGM en France

Les députés examineront ce 15 avril une proposition de loi interdisant la culture de maïs génétiquement modifiés en France. Intervenant un mois jour pour jour après la publication de l’arrêté du 14 mars 2014 interdisant la culture du maïs MON 810, cet examen offre une nouvelle occasion de débattre du recours aux biotechnologies en agriculture. Explications de FNE.
Un examen inédit
L’arrêté du 14 mars 2014 se focalise sur le maïs génétiquement modifié MON 810, seul maïs OGM autorisé à la culture dans l’Union européenne, dont il suspend la commercialisation, l’utilisation et la culture des semences. Le député Bruno Le Roux va plus loin en proposant une loi interdisant la culture du MON 810 et de tout autre maïs OGM qui pourrait être autorisé prochainement à la culture en Europe.
C’est la première fois que le Parlement se penche en séance publique sur un texte visant à interdire des cultures OGM. Le Sénat n’avait en effet pas pu entreprendre l’examen d’une proposition similaire portée par le sénateur Fauconnier, jugée irrecevable.
« Certaines doutent de la compétence juridique du Législateur sur ce champ » explique Lylian Le Goff, co-responsable du dossier OGM pour FNE. « Mais cet examen inédit va permettre d’explorer une nouvelle voie pour refuser des produits dont l’innocuité et l’intérêt, particulièrement sur le plan socio-économique, ne sont toujours pas démontrés, près de 20 ans après le début des biotechnologies végétales. »
Un débat politique trop longtemps éludé
Cet examen est effectivement l’occasion de s’intéresser non seulement aux enjeux sanitaires et environnementaux des OGM, mais aussi à leurs enjeux socio-économiques. Il devrait permettre également de poser le problème des importations de soja OGM utilisé dans une grande partie de l’élevage français sans information du consommateur.
Ces OGM ne répondent à aucune demande des consommateurs et risquent de confiner l’agriculture dans un modèle agro-industriel dont on connaît les limites et qui est à l’opposé du modèle agro-écologique promu par la France.
L’article 2 de la loi du 25 juin 2008 relative aux OGM précise que ceux-ci ne peuvent être cultivés, commercialisés ou utilisés qu’à condition que cela ne nuise pas « à l’intégrité de l’environnement et à la spécificité des cultures traditionnelles et de qualité », c’est-à-dire « dans le respect de l’environnement et de la santé publique, des structures agricoles, des écosystèmes locaux et des filières de production et commerciales de qualité. »
Cette disposition doit guider le débat politique qui s’ouvre aujourd’hui estime Denez L’Hostis, président de FNE : « Il faut se donner les moyens d’appliquer la loi du 25 juin 2008, dans ses dimensions non seulement sanitaires et environnementales, mais surtout socio-économiques. Nous souhaitons que le Parlement vote cette proposition de loi pour interdire la culture des maïs OGM et interroger plus globalement l’avenir du modèle OGM. »
Communiqué de presse – France Nature Environnement

Y a-t-il du bonheur dans le pré ?

Y a-t-il du bonheur dans le pré ?

affiche-rencontre-conviviales-agriculture-3Alsace Nature et son groupe sectoriel Mossig vous proposent de participer à cette 3ème soirée conviviale, organisée dans le cadre de leur campagne pour « Des Prix Justes pour le Respect du Vivant ».
Une soirée de témoignages de la part des éleveurs laitiers et des professionnels ayant à faire aux débouchés du lait pour répondre à la question : quelle production et quel prix pour le lait : avec ou sans le respect du vivant ?

En effet, la fin des quotas laitiers risque de conduire à encore plus d’intensification. La pression sur le prix du lait favorise des usines à lait comme le projet des 1000 vaches en Picardie (auquel les associations s’opposent). D’autres élevages s’arrêtent. Pourtant beaucoup d’éleveurs aimeraient pouvoir vivre avec « seulement »  une cinquantaine de vaches. Et que deviendront les prairies ? Quel bien-être connaitront les vaches et les veaux ? Des éleveurs nous parleront de deux options : conversion à l’agriculture biologique ou intensification. Quels peuvent être leurs choix ? Où se trouvent les responsabilités ?

Rendez-vous à La Charrue à Marmoutier le vendredi 11 avril de 18h30 à 22h. Cocktail dinatoire bio (16 € boissons comprises).

Renseignements et inscription obligatoire Alsace Nature au 03 88 37 07 58.