Les citoyens et associations alsaciennes du collectif GCO NON MERCI restent mobilisés et espèrent obtenir un moratoire sur ce projet d’autoroute à péage inutile et destructeur.
Après « les marches des cabanes » qui ont rassemblé à chaque fois plusieurs centaines de personnes cet hiver, le collectif a enchainé avec l’organisation de réunions publiques et du festival de la réserve du Bishnoï. Des occupations temporaires – pour l’instant – des cabanes que nous avons installées sur le tracé, ont commencé et, des opérations d’information du public sur les ronds-points et devant les mairies ont lieu chaque semaine.
Sur le plan juridique, même si les associations n’ont pas obtenu, en première instance, l’annulation du contrat de concession entre l’Etat et Vinci (nous avons fait appel), un recours a été déposé contre les arrêtés autorisant la destruction d’espèces protégées pour les travaux préparatoires.
Une enquête publique sur les aspects « loi sur l’eau » et les dérogations pour destructions d’espèces protégées pour les travaux de construction doit avoir lieu cet été. Le dossier est en cours d’instruction auprès des services de l’Etat.
Ces derniers éléments nous laissent quelques mois pour continuer notre travail de sensibilisation des citoyens et des élus qui pensent encore que le GCO résoudra les problèmes de circulation autour de Strasbourg.
Alsace Nature a interpellé le nouveau gouvernement et demande à Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique, de prononcer un moratoire sur ce projet, permettant de remettre à plat le dossier et de développer – enfin – les modalités alternatives en matière de transports dans et autour de l’Eurométropole. En ces temps de pics de pollution répétés, il en va de la santé des habitants de la plaine du Rhin ! Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre encore des décennies … et le GCO, rappelons-le, n’est pas la solution !