Agence du climat de l’Eurométropole de Strasbourg : les associations impliquées !

Agence du climat de l’Eurométropole de Strasbourg : les associations impliquées !

Mercredi 21 avril 2021 s’est tenue l’assemblée constitutive de l’Agence du climat de l’EMS. Cette Agence est constituée de 4 collèges (collectivités, entreprises, chambres consulaires, associations) et a pour objectif de susciter, d’accompagner et de soutenir toutes initiatives apportant des réponses aux enjeux climatiques au sens large (économies d’énergie, mobilités durables, énergies renouvelables, consommation, biodiversité…).

Alsace Nature salue cette initiative de l’EMS qui devrait permettre de signifier clairement les priorités et d’augmenter les moyens en faveur d’une politique, non pas seulement de transition, mais de rupture écologique. Les enjeux climatiques, écologiques et sociaux sont colossaux dans la mesure où nos modes de vie et de fonctionnement restent collectivement non soutenables. Nous n’arriverons pas à répondre à ces multiples défis par quelques ajustements à la marge, mais il convient d’agir au cœur de notre modèle socio-économique. Cela signifie que l’Agence du climat doit donner le signal d’une transformation réelle qui suppose aussi des choix politiques forts qui passent par le courage du renoncement à certains projets obsolètes ou contraires à ces objectifs (on peut penser à des projets routiers comme la VLIO).

La réussite passe aussi par l’implication citoyenne et c’est là que la présence des associations au sein de l’Agence prend tout son sens. Les habitants ne sont pas que des réceptacles passifs d’un discours homogénéisant, mais ils sont capables d’initiatives et de regard critique, adaptés à leur contexte particulier. Les associations, dans leur diversité, sont en mesure, avec d’autres, de stimuler, de démultiplier et de problématiser ces questions au profit d’un engagement collectif plus large et durable. Cela suppose également que l’Agence du climat leur mette à disposition des moyens adéquats qu’elles sauront démultiplier par leur engagement bénévole.

 

A l’issue de l’Assemblée constitutive, le collège associatif du Conseil d’administration est composé des associations suivantes :

Alsace Nature : Bruno Ulrich (Christian Ledunois) / poste de suppléant à pourvoir
Alter Alsace Energies : Christophe Hartmann (Annie de Larochelambert) / poste de suppléant à pourvoir
Emmaüs Mondo’ : Thierry Kuhn / Eco-quartier Strasbourg : Emmanuel Marx
Chambre de Consommation Alsace : Raymond Haeffner / FNAUT GE, François Giordani
SINE : Frédéric Deck / poste de suppléant à pourvoir

Les associations ont décidé de fonctionner en véritable collectif afin de permettre une parole coordonnée et collégiale au sein du Conseil d’administration et du Bureau.

 

Le Bureau est composé comme suit :

Présidente : Danielle Dambach (EMS)
Assesseur : Marc Hoffsess (EMS)
Vice-président : Bruno Ulrich (Alsace Nature)
Assesseur : Christophe Hartmann (Alter Alsace Energies)
Secrétaire : Laurent Schmitt (Université de Strasbourg)
Assesseur : Jean-François Husson (Atmo grand Est)
Trésorier : Piero Calvisi (CRESS)
Assesseur : Jean-Luc Heimburger (CCI)

Contribuez à l’enquête publique sur le projet MackNext de Plobsheim (jusqu’au 30 avril)

Contribuez à l’enquête publique sur le projet MackNext de Plobsheim (jusqu’au 30 avril)

Une enquête publique est en cours – du 29 mars au 30 avril – concernant le Projet MackNext de la Filiale d’Europa-Park à PLOBSHEIM.

Alsace Nature vous invite à participer à cette enquête publique et donner votre avis sur ce projet de modification des documents d’urbanisme (SCOTERS et PLUi) pour permettre à l’entreprise Mack de s’installer dans une zone actuellement classée en zone naturelle et agricole.

 

Les enjeux

Bureaux, studios, et résidences ‘’créatives’’ pourraient prendre forme sur 6000m2 avec une emprise totale du projet sur 2,9 ha des terres agricoles, et de terres naturelles, riches en biodiversité. Cette zone est identifié par le Schéma de Cohérence Territorial de Strasbourg (SCOTERS) comme « zone écologique ou paysagère sensible à préserver ». Elle est classée actuellement au PLUi en «Zone Naturelle et Agricole ».

Pour permettre ce projet l’ancienne équipe EMS avait lancé cette démarche de mise en compatibilité afin de déclasser ces zones Naturelles et agricoles en zone à urbaniser. L’équipe actuelle aux manettes de l’EMS ne semble pas vouloir désavouer ce projet. Toutefois, la zone économique au nord de Plobsheim qui devait être classée en IAUX lors de la dernière modification du PLUI est restée en réserve foncière pour l’instant.

Si notre mobilisation est forte, il reste donc encore une chance pour que ce projet ne voit pas le jour dans ce secteur.

 

Quelques arguments pour élaborer votre contribution à l’enquête publique qui se tient jusqu’au 30 avril

  • Cette demande de mise en compatibilité (Scoters et PLUi) fait suite à une demande de la société Mack de s’implanter sur ce site. La mise œuvre une telle procédure est lourde et nécessite des moyens de temps et d’argent. Or, cette procédure de mise en compatibilité est engagée pour des intérêts privés. Il nous semble que tout document d’urbanisme doit être le garant de la défense de l’intérêt général et de l’égalité de traitement.
  • La création d’une nouvelle zone d’urbanisation, risque de créer un précédent dans la conduite ultérieure du PLUi. D’autres demandes du même genre, sur ce site ou d’autres pourraient être exprimées par d’autres entreprises et deviendraient tout autant légitimes. Quelle sera alors la réponse apportée par les pouvoirs publics?
  • Certes le porteur de projet démontre sur plusieurs pages l’intérêt général du projet. Nous contestons en partie cette démonstration : notamment sur le choix du site qui est motivé par un intérêt privé, alors même que des zones d’activités telle que le parc d’innovation d’Illkirch proposent des espaces disponibles non loin de là. D’autres sites ont-ils été répertoriés ? N’y a-t-il pas des friches urbaines à utiliser prioritairement ?
  • La consommation de terres naturelles et agricoles devient très problématique dans le contexte de crise écologique que nous traversons actuellement (perte de biodiversité, changement climatique, autonomie alimentaire …). Amazon, Huawei, Europa Vallée, Hatten dans le Nord de l’Alsace, l’extension sur 34ha de forêt du domaine KUHN à Saverne sont autant de projets qui se pressent à nos portes et qui contribueront, s’ils se concrétisent, à l’artificialisation et au bétonnage des terres en Alsace.
  • Insuffisance du dossier sur concernant la biodiversité et les continuités écologiques
    • L’évaluation environnementale affiche un niveau d’impact nul après mise en œuvre des mesures d’évitement et de réduction. A notre connaissance, le fait d’ urbaniser une zone à un impact, notamment en réduisant les habitats et les terrains de recherche de nourriture pour la faune. Cela mène irrémédiablement à des impacts résiduels, en matière de biodiversité.
    • De nombreuses espèce protégées demeurent sur le site dont au moins 6 espèces de chauves-souris et 18 espèces d’oiseaux. Le nécessaire n’a manifestement pas été fait pour ne pas impacter les espèces protégées. Des mesures insuffisantes sont signalées par la MRAe pour la gestion des populations de chauves-souris lors des travaux. Les gites potentiels ne sont pas localisés. Les arbres à abattre ne sont pas identifiés ! Aucune mesure n’est envisagée pour la gestion de la lumière artificielle générée par le projet eu égard aux chauves-souris et à la faune de manière plus générale. L’étude des populations d’oiseaux selon leur statut d’espèces protégées et/ou de vulnérabilité est insuffisante.
    • Le SCoTERS approuvé confirme, comme le PLUi qu’il s’agit d’un corridor écologique à restaurer. Nous considérons que la préservation de la fonctionnalité des milieux et du corridor est questionnée. Le site actuel est inclus dans l’ancien lit majeur du Rhin de Village neuf à Strasbourg. Il abrite des espèces très caractéristiques de cette zone du Rhin supérieur. Le lit historique du Rhin et les habitats associés jouent un rôle essentiel de corridor pour les échanges de population. De plus, le corridor écologique C134 du ruisseau Muehlgiessen n’est à ce jour pas satisfaisant et, selon le SRADDET, est à remettre en état afin qu’il puisse retrouver ses fonctionnalités de manière satisfaisante. Alors comment concevoir que le réalisation du projet Macknext puisse ne pas dégrader davantage la situation de ce couloir ? Le SCOTERST a lui aussi signifié que ce corridor écologique est à restaurer.

 

Comment participer ?

Tout le monde peut participer, même si vous n’habitez pas les communes touchées directement par le projet. Incitez vos amis et connaissances à le faire en leur transmettant ce document. Il faut être nombreux pour peser !

L’enquête est conduite par une commissaire enquêteur désignée par le tribunal administratif. Celle-ci tient plusieurs permanences ouvertes au public, qui peut faire part de ses observations par voie postale, sur les registres en mairie de Plobsheim, où via une adresse électronique. (cf lien ci-dessous). À l’issue de l’enquête publique, l’ensemble des contributions sera analysé par la commissaire enquêteur, qui remettra son rapport et ses conclusions motivées à l’Eurométropole de Strasbourg.

Pour consulter le dossier d’enquête publique, vous pouvez lire les documents en ligne sur le site de l’EMS : https://www.strasbourg.eu/declaration-du-projet-macknext-a-plobsheim

Pour transmettre votre contribution

En ligne Jusqu’au 30 avril vous pouvez consigner en ligne, via un formulaire, vos observations et propositions en indiquant obligatoirement votre nom et prénom ainsi que votre adresse mail et en validant vos observations. C’est au bas de cette page :  https://www.strasbourg.eu/declaration-du-projet-macknext-a-plobsheim

OU en déposant un courrier : en mairie de Plobsheim et au Centre administratif de la Ville et l’Eurométropole de Strasbourg, aux horaires d’ouverture des services.

Si vous êtes d’accord avec nos arguments, n’oubliez pas de mettre une phrase finale qui inclut une formulation du type : ‘’… c’est pourquoi madame l’enquêtrice je vous demande de porter un avis défavorable à ce projet’’.

Signer de votre prénom et nom. Indiquer votre adresse n’est pas obligatoire.

 

Pour en savoir plus :

Le Chaudron des alternatives vous propose des infos pour votre contribution : https://chaudrondesalternatives.fr/le-chaudron-des-alternatives-soppose-au-projet-macknext-a-plobsheim-participez-a-lenquete-publique/

MEMENTO AVEC SA BASE ARGUMENTAIRE

 

MERCI D’AVANCE POUR VOTRE PARTICIPATION !

 

 

Transport en site propre à l’Ouest de Strasbourg : le groupe local Mossig questionne la Région

Transport en site propre à l’Ouest de Strasbourg : le groupe local Mossig questionne la Région

Le groupe local Alsace Nature – Mossig avait demandé fin 2018 aux différents acteurs politiques locaux (région Grand Est, communes de Wasselonne et de Marlenheim) la création d’un comité de ligne TSPO et avait été partiellement entendus puisque les élus locaux s’étaient engagés à créer ce comité de ligne au printemps 2019.

D’après le courrier du service Transport du Grand Est daté du 23 janvier 2019, le TSPO serait intégré aux travaux du COREST Strasbourg Nord qui couvre déjà 4 lignes TER. Bien que nous souhaitions un comité de ligne TSPO spécifique, le groupe local Alsace Nature Mossig souhaite saisir l’opportunité de concertation avec l’autorité de transport et les élus, et être associée aux travaux du COREST.

Un courrier a donc été envoyé le 19 avril dernier, au service transport Grand Est (avec copie aux élus concernés) pour connaitre les dates des prochaines réunions du COREST Strasbourg Nord lorsque le TSPO sera y sera abordé.

Quelques questions ont également été posées telles que :

  • Quelle est la date de mise en service de la station connectée TSPO-Tram station Paul Eluard ?
  • Quand et comment va se faire la future interconnexion avec la gare ferroviaire (gare basse) ?

 

De plus, le groupe local demande des améliorations pour la desserte en cars du secteur Wasselonne-Marmoutier

« La ligne 230 entre Strasbourg et Wasselonne, sur le tracé de la route D1004, fonctionne très bien. Il n’en est pas de même pour le tronçon suivant de l’ancienne RN4 sur lequel les usagers du secteur de Marmoutier sont très mal desservis. Alors que 38 minutes sont nécessaires pour relier en voiture Marmoutier à la Place des Halles, il faut actuellement compter 1h12 en moyenne, soit 34 minutes supplémentaires si l’on recourt au bus (en journée, car c’est jusqu’à 65 minutes de plus le soir après 18h !). Cette rallonge est principalement due au détour par Romanswiller (déjà bien desservi par ailleurs) et à la rupture de charge à Wasselonne. C’est évidemment dissuasif, et tout à fait regrettable lorsqu’on sait que 26,4 % des actifs de Marmoutier travaillent dans le périmètre de l’Eurométropole (INSEE 2016). Et c’est sans compter les scolaires et les étudiants.

Il serait donc opportun de repenser la cohérence globale des transports collectifs sur tout l’axe de la D 1004 en mettant en place une ligne directe (Saverne)-Marmoutier-Strasbourg qui ne quitte pas cet axe. Cela serait d’autant plus simple à réaliser que Marmoutier dispose d’un grand parking (« Mur blanc ») qui permettrait également d’assurer le relais pour les usagers des villages alentours »

 

 

 

 

 

Projet de ZAC à Issenheim : les associations demandent la suspension

Projet de ZAC à Issenheim : les associations demandent la suspension

Le 14 avril 2021, les associations Florival en Transition, Alternatiba Soultz et le groupe local Alsace Nature Florival ont adressé un courrier à Monsieur le Président et aux vice-présidents de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller au sujet du projet de Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) à vocation économique au lieu-dit Daweid à Issenheim (sur 37 ha !). Ils ont demandé à la comcom de suspendre ce projet afin de tenir compte des enjeux environnementaux et d’urgence climatique.

 

« Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,

Après avoir décidé en février 2020 de l’acquisition de terrains au lieu-dit Daweid à Issenheim, le Conseil Communautaire de la CCRG s’apprête dans sa séance du 15 avril 2021 à compléter les acquisitions déjà faites, et à approuver des objectifs du projet de création d’une Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) à vocation économique sur ces terrains.

En tant que citoyen.nes, associations et collectifs actifs sur le territoire, nous souhaitons porter à votre attention les réflexions suivantes :

– Les projets de « loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets », dits loi Climat-Résilience, inspirés des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, sont
actuellement présentés par le Gouvernement et débattus au Parlement. Alors qu’ils abordent avec une acuité particulière les sujets liés à l’artificialisation des terres (qui tendent vers une zéro artificialisation nette des sols) et à la nécessité de résilience, les orientations proposées à la délibération du conseil communautaire sur la zone mentionnée ci-dessus, découlant d’un contexte politique, social et économique très différent de celui d’aujourd’hui, semblent les ignorer.

– A l’occasion des dernières élections municipales de 2020, deux initiatives citoyennes portées par nos associations, le « Pacte pour le Climat » et le « Manifeste pour la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller », ont rencontré un écho important auprès de nos concitoyen·nes et d’un certain nombre d’élu·es, Ces initiatives mentionnent clairement la nécessité de rendre notre territoire résilient face aux conséquences du dérèglement climatique sur les plans écologiques, sociaux et démocratiques.

Depuis le début de l’année 2021, en concertation avec nos associations, le PETR soutient une démarche consacrée à la résilience alimentaire sur le périmètre des 19 communes de la CCRG, engageant de nombreux partenaires locaux dans la réalisation d’un état des lieux et dans la définition d’un plan d’actions à court terme. Les réponses aux questions relatives à la disponibilité des terrains agricoles, au transport des denrées produites, à leur transformation et aux circuits de distribution sont évidemment cruciales pour atteindre de résilience alimentaire.

Compte tenu de ces éléments, nous considérons que le projet en objet va à l’encontre des intérêts à moyen / long terme des habitant.e.s de la CCRG.
Il nous paraît nécessaire de prendre le temps d’avoir une réflexion approfondie sur le meilleur usage qui pourrait être fait de ces terres acquises par la collectivité.
Le contexte d’élaboration du PLUi et le projet de territoire qui lui est associé, la sensibilité accrue des habitant.e.s aux enjeux environnementaux et à la consommation locale ne font que renforcer notre conviction sur l’importance de cette réflexion.

En conséquence, nous vous demandons solennellement de bien vouloir suspendre ce projet de Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) à vocation économique au lieu-dit Daweid à Issenheim.

Comme nous le faisons actuellement dans le cadre du PCAET du PETR, nous sommes prêts à être partie prenante de travaux qui conduiront à de nouvelles orientations pour ce projet, conformes aux enjeux de la résilience territoriale, dès aujourd’hui et pour les générations futures.

Nous sommes bien évidemment à votre disposition pour en échanger de vive voix et nous serions très heureux d’une prochaine rencontre.

Dans l’espoir d’une réponse favorable de votre part, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, nos meilleures salutations écocitoyennes.  »

 

 

Entre-temps, une réponse défavorable nous est parvenue, la communauté de commune a décidé de poursuivre ce projet … Toutefois, nos actions se poursuivront pour essayer d’empêcher le bétonnage des terres !

 

 

 

STOP au bétonnage des terres agricoles à HATTEN !

STOP au bétonnage des terres agricoles à HATTEN !

Une zone d’activité menace 54 hectares de terres agricoles à Hatten.

La Communauté de communes de l’Outre-Forêt a annoncé dans son bulletin intercommunal de décembre 2020 le projet d’acquérir 54 ha de terres agricoles pour créer une nouvelle Zone d’Activité en face de la zone STRIEBIG, à la sortie de la forêt de HAGUENAU.  Il s’agit notamment d’offrir du terrain pour des entrepôts de logistique, au service d’entreprises allemandes qui ne disposent plus de foncier en Allemagne.

Les deux zones réunies couvriront plus de surface que le village de Hatten !

Ces terres seraient retirées à six paysans, dont certaines exploitées en bio. Ce serait la mort de leur exploitation et de la biodiversité favorisée par ce mode d’agriculture. Alors qu’en France l’artificialisation des terres avance plus vite que la démographie, la souveraineté alimentaire et la capacité à résister au changement climatique sont remis en question par de tels projets !

Les éléments annoncés par la com-com étant particulièrement flous, un collectif, Hatten Demain s’est constitué afin d’informer les habitant.e.s de la commune et des alentours sur l’avenir de leur agriculteurs, et porter un autre regard sur ce projet. Au cœur du débat, non seulement l’aspect démocratique, avec une demande d’inclusion des citoyens dès à présent, mais surtout la volonté de favoriser les productions nourricières locales par rapport à des emplois peu durables et polluants liés au domaine logistique.

Alsace Nature a d’ores et déjà apporté son soutien au collectif Hatten Demain, en l’accompagnant dans l’organisation d’un premier événement « Le salon à la ferme », franc succès ou près de 800 personnes sont venues apporter leur soutien à l’agriculture vivrière locale. Notre association a également sollicité officiellement le PETR d’Alsace du Nord (Pôle d’EquilibreTerritorial et Rural) pour souligner les incohérences du projet en l’état dans les documents d’urbanisme du secteur.

Une pétition a également été mise en place pour exprimer la volonté citoyenne d’un autre projet de développement que des poids lourds et plateformes logistiques. Vous aussi, apportez votre soutien aux agriculteurs en transitions, pour protéger leur terre, en signant la pétition suivante:

https://agir.greenvoice.fr/petitions/stop-a-l-artificialisation-des-terres-a-hatten

Pour plus d’information nous vous invitons également à lire l’article de Rue89Strasbourg sur les agriculteurs impactés:

Pour une vraie loi CLIMAT, marchons le 27 mars à Mulhouse et le 28 mars à Strasbourg et Saint-Louis !

Pour une vraie loi CLIMAT, marchons le 27 mars à Mulhouse et le 28 mars à Strasbourg et Saint-Louis !

 

Pour une vraie loi climat, marchons les 27- 28 mars !

La Convention Citoyenne pour le Climat lance un appel à la mobilisation à l’occasion d’une Marche pour le Climat, le dimanche 28 mars.

La Convention citoyenne a estimé que la loi climat qui sera votée le 29 mars au Parlement était une blague et valait la note moyenne de 2,5/10. C’est le dernier texte législatif du quinquennat consacré à l’environnement. Le 28 mars, à la veille de l’entrée du texte de loi à l’Assemblée Nationale, nous nous mobilisons pour exiger une loi ambitieuse et défendre les mesures proposées par les 150 membres de la Convention Citoyenne pour le Climat, aux côtés d’autres organisations (associations et ou collectifs),

En Alsace plusieurs marches sont  prévues :

(dans le respect des consignes sanitaires – port du masque),

  • A MULHOUSE, LE SAMEDI 27 MARS

RDV : place Franklin à Mulhouse 14h30

Lien vers l’événement facebook : https://www.facebook.com/events/1779926328852906

 

  • A STRASBOURG, DIMANCHE 28 MARS

le rassemblement pour le départ de la marche aura lieu sur la place de la République à 14h.

lien vers l’événement facebook : https://www.facebook.com/events/767288630876272?

 

  • A SAINT-LOUIS, DIMANCHE 28 MARS

RDV au FORUM à partir de 10h30, départ du cortège à 11h.
Confection de banderoles sur place ! (Apportez cartons et feutres !)

lien vers l’événement facebook : https://www.facebook.com/events/207394607849494/

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COMMUNIQUÉ COMPLET

En octobre 2019, la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC), décidée par Emmanuel Macron, et composée de 150 citoyennes et citoyens français⋅e⋅s de plus de 16 ans tiré(e)s au sort, commençait ses travaux avec le mandat de définir une série de mesures permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990) dans un esprit de justice sociale.

Emmanuel Macron avait promis de soumettre « sans filtre » les propositions de cette Convention au vote du Parlement. À partir du 29 mars, le projet de loi « Climat et Résilience », élaboré par le gouvernement d’après les 149 propositions de la CCC, sera examiné en session plénière à l’Assemblée Nationale.

Or, la Convention Citoyenne a accordé les notes de 3,3 sur 10 à la prise en compte par le gouvernement de ses propositions, et de 2,5/10 à l’évaluation du degré auquel « les décisions du gouvernement relatives aux propositions de la CCC permettent […] de s’approcher de l’objectif fixé » [par le président de la République]. C’est le dernier texte législatif du quinquennat consacré à l’environnement. L’Assemblée nationale a maintenant le pouvoir de l’améliorer par des amendements.

Le 28 mars, à la veille de l’entrée du texte de loi à l’Assemblée nationale, nous nous mobilisons pour exiger une loi ambitieuse et défendre les mesures proposées par les 150 membres de la Convention Citoyenne pour le Climat.

 

 

Si vous souhaitez interpeller votre député dans le cadre de la campagne « Projet de loi Climat & Résilience », c’est possible !
Il vous suffit de compléter le formulaire ci-dessous :

projet de Loi Climat-Résilience

Interpellons nos député(e)s dès maintenant sur le projet de loi #ClimatResilience – en quelques clics, vous pouvez montrer que les citoyens attendent de leurs représentants, des engagements forts et ambitieux pour notre avenir. Mobilisez-vous !

pour interpeller vos député(e)s, complétez le formulaire