Jusqu’au 15 octobre, participez à la consultation sur le projet de révision du Plan de Protection de l’Atmosphère de l’EMS.

Jusqu’au 15 octobre, participez à la consultation sur le projet de révision du Plan de Protection de l’Atmosphère de l’EMS.

Jusqu’au 15 octobre 2021, les citoyens de l’Eurométropole de Strasbourg sont invités à participer à la concertation préalable du public pour le projet de révision du Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) de l’agglomération strasbourgeoise.

La qualité de l’air constitue un enjeu majeur pour la santé et l’environnement. Sur le territoire de l’Eurométropole de Strasbourg, l’État met en place depuis 2008 un plan de protection de l’atmosphère (PPA), obligatoire notamment pour toutes les agglomérations de plus de 250 000 habitants.

Cette concertation a pour but d’informer le public sur l’objet du PPA et les modalités de son élaboration, et de l’associer au processus de révision dès les premières phases de travail.

 

Toutes les informations relatives à la concertation sont à retrouver sur le site de la DREAL Grand Est : http://www.grand-est.developpement-durable.gouv.fr/revision-du-plan-de-protection-de-l-atmosphere-ppa-a20287.html

Révision du SCOT Piémont des Vosges – Alsace Nature souligne le manque d’ambition dans la mise en oeuvre des objectifs de transition écologique

Révision du SCOT Piémont des Vosges – Alsace Nature souligne le manque d’ambition dans la mise en oeuvre des objectifs de transition écologique

Le projet de révision du SCOT du Piémont des Vosges a fait l’objet récemment d’une enquête publique. Alsace Nature a étudié le dossier et transmis ses remarques à Madame la Commissaire enquêtrice.

Alsace Nature a relevé, à la lecture du dossier soumis à enquête, l’intérêt porté aux objectifs, statistiques, et lignes de réflexion relatifs à la transition environnementale, au respect de la biodiversité et à la préservation des milieux naturels. Toutefois, nous déplorons le fort contraste existant entre ces objectifs, et les réalisations concrètes du SCOT qui sont loin d’être en adéquation. En effet, la consommation foncière reste très élevée, tout comme les projets d’infrastructures ayant un effet négatif sur le climat, la santé, et l’environnement en général.

 

Le premier écart majeur que nous soulignons est la consommation foncière.

Il nous apparaît comme essentiel de rationaliser à la fois la projection de l’augmentation de la population sur le territoire ainsi que la consommation foncière liée à l’habitat et aux services associés. Cet élément est structurant pour tout l’aménagement du territoire ainsi que sur l’impact humain sur l’environnement.

 

Concernant l’émission de GES, le SCOT ne présente que peu, voir pas, de données chiffrées.

Alors que la version initiale s’appuyait sur des données prises entre 2000 et 2013, elles n’ont pas été réactualisées pour cette version. L’absence de données concrètes sur ces émissions rend leur volonté de réduction abstraite et de l’ordre de vœux pieux.

 

De surcroît, les données existantes (2000 – 2013) soulignaient l’importance du trafic routier dans la part de production des GES du territoire 50%.

Or les mesures mentionnées dans les présents documents ne visent non seulement pas à réduire ce trafic, mais en plus risque de l’augmenter avec, entre autres, le projet routier d’Obernai –Lahr. Ce tronçon, augmentant le transit et la place de la voiture, n’est actuellement pas soutenu par les instances publiques (Département, Région). Pourquoi mettre cet élément urbanistique, polluant, non financé, au cœur du projet de structuration urbaine de ce territoire ?

De la même façon, l’accueil de plateformes logistiques sur le territoire, va générer mécaniquement une augmentation du nombre de véhicules circulant, et donc d’émission de GES. Le SCOT ne prévoit aucune limitation de ce genre d’infrastructures, ni de solution de réduction durable et importante du trafic de
marchandises comme d’humains.

 

Enfin, une partie non négligeable de la richesse environnementale du territoire se trouve dans les montagnes vosgiennes.

De plus en plus prisées par les amateurs de sports ou de paysages en nature, elles doivent néanmoins être préservées, aussi bien pour les objectifs de préservation environnementale et de biodiversité que pour conserver l’attrait du territoire. Aussi, Alsace Nature souhaite apporter une vigilance particulière à toute forme d’urbanisation de la forêt pour les loisirs.

Bien que la nature doit être accessible à tout le monde, elle doit également rester préservée pour qu’elle puisse être accessible aux générations à venir. Ainsi les diverses pistes de via ferrata, d’escalade, de trial ou de tyrolienne, sont des infrastructures qui impactent directement l’environnement que les adeptes de natures vont justement voir. Aussi, il nous semble essentiel de cadrer fortement l’ensemble de ces activités dans le présent document du SCOT, en ajoutant des limites – comme pour la consommation foncière – à l’urbanisation des loisirs en forêt.

Au cœur de cette problématique se trouve tout particulièrement le projet de téléphérique du Mt St Odile. Annoncé pour réduire les GES du tourisme du très visité couvent, ce projet aura un impact majeur sur l’environnement. Premièrement, l’impact sur les GES sera extrêmement faible par rapport au coût investi. Le projet n’interdit pas pour autant la circulation des véhicules, n’apportant ainsi aucune garantie sur une vraie réduction du trafic, et des différentes pollutions associées (sonore, air, impact environnemental,). Si rien
n’est encore précisé, nous savons que les options de projets de desserte par un transport en site propre sont posées et étudiées. Le projet de SCOT ne s’y oppose en tout cas pas. Dans une démarche de ménager la nature, nous demandons que soit étudié un mode de transport collectif utilisant au mieux les infrastructures existantes.

Deuxièmement, le trajet du projet passe au sein de la carrière d’Ottrot, qui est actuellement toujours sous APPB (Arrêtés Préfectoral de Protection de Biotope). Bien que les présents documents ne listent pas cet APPB, il est contradictoire avec l’ensemble des enjeux de protection de la biodiversité écrit dans le SCOT d’y faire passer un élément urbanistique aussi important. Il y a donc incompatibilités entre les objectifs annoncés et ce projet, qui ne peut être l’un des éléments structurant du développement du territoire comme il l’est actuellement.

 

Le présent document présente des éléments de réflexions allant dans le sens d’une vigilance à l’environnement et à la biodiversité, nécessaire à la vie humaine sur le territoire, mais sans pour autant les mettre en application pour les éléments urbanistiques majeurs, à savoir la consommation foncière, le suivi et la réduction des GES et les projets de développement comme le téléphérique du Mt St Odile.

Alors que le changement climatique devient une réalité perceptible par tous et que la prise de conscience de l’effondrement de notre biodiversité se répand, nous regrettons que le SCOT Piémont des Vosges, notamment dans les orientations portées par le Document d’Orientation et d’Objectifs ne soit pas plus ambitieux et opérationnel afin de préserver et de restaurer notre cadre de vie.

 

 

GCO, l’imposture : un jugement accablant mais des travaux qui se poursuivent

GCO, l’imposture : un jugement accablant mais des travaux qui se poursuivent

Trois ans après le démarrage des travaux de construction du contournement ouest de Strasbourg (COS, A355 ou GCO), les questions cruciales de son utilité sont enfin analysées par la justice… et sévèrement mises en doute. C’est une petite victoire pour les opposants qui défendent depuis plus de 30 ans, preuves à l’appui, notamment que

  1. cette autoroute ne régulera pas le trafic autour de l’agglomération,
  2. ne réduira pas la pollution de l’air et
  3. qu’aucune mesure ne sera suffisante pour compenser la perte nette de biodiversité.

En face, toute la ligne de défense et la communication de l’État ainsi que du pétitionnaire Arcos (filiale de Vinci Autoroutes) a été de dire qu’ils avaient présenté un dossier exemplaire. Les magistrats du Tribunal Administratif ont donc suivi les recommandations de la rapporteur publique le 17 juin dernier, qui demandait l’annulation partielle des autorisations de construction de l’autoroute lors des audiences pour ces 6 recours portés par Alsace Nature contre le projet autoroutier [voir notre article détaillé]. Ils exigent une nouvelle étude d’impact, une nouvelle enquête publique avec une nouvelle saisine de l’Autorité environnementale. Durant cette période, la mise en service ne pourra pas se faire, même si les travaux ne sont pas suspendus. Le tribunal se prononcera sur les raisons impératives d’intérêt public majeur, vraisemblablement aux alentours de mai 2022, nouvelle étape juridique du dossier. L’Avocat d’Alsace Nature, Me François ZIND indique que « ce jugement ne révèle pas de simples irrégularités, mais d’insuffisances substantielles telles, qu’elles entrainent l’annulation des arrêtés préfectoraux » ! Il précise même que « dans un dossier « classique » qui aurait été jugé plus rapidement, le tribunal aurait annulé l’arrêté d’autorisation unique », entrainant l’abandon pur et simple du projet, ce qui aujourd’hui est impossible puisque les travaux sont près d’être achevés. Cette imposture, c’est ce qu’Alsace Nature et le collectif GCO NON MERCI ont toujours dénoncé : le passage en force des autorités pour démarrer le chantier et la lenteur de la justice pour juger le fonds du dossier. Pourtant, aux dires des promoteurs du GCO, soutenues par certaines collectivités publiques promouvant le greenwashing, ce projet, comme tant d’autres s’inscrirait parfaitement dans la transition écologique. Pour Alsace Nature, il est plus qu’urgent de changer de modèle, et d’arrêter l’hypocrisie actuelle. Depuis trois décennies, dans l’esprit des décideurs politico-économiques, le développement durable, la croissance verte, l’économie circulaire et maintenant la transition écologique n’ont été majoritairement qu’un moyen de faire perdurer un système foncièrement destructeur et inégalitaire.

[GCO] 17 juin 2021 : La rapporteur publique demande l’annulation partielle des autorisations de construction de l’autoroute.

[GCO] 17 juin 2021 : La rapporteur publique demande l’annulation partielle des autorisations de construction de l’autoroute.

Une cinquantaine de militants sont venus réclamer justice devant le tribunal administratif de Strasbourg, alors qu’avaient lieu les audiences pour 6 recours portés par Alsace Nature contre le projet autoroutier de contournement Ouest de Strasbourg.C’est la première fois que les juges se penchaient sur l’examen au fonds du dossier.

La rapporteur publique, Mme Bauer, a demandé l’annulation partielle des autorisations accordées à Vinci /ARCOS et la SANEF, sans toutefois demander l’arrêt des travaux du chantier.

Trois des dossiers concernaient les autorisations accordées à Vinci/ ARCOS,  les trois autres les autorisations données à la SANEF pour la partie nord de l’autoroute (essentiellement échangeur avec l’A4 actuelle).

 

La principale demande concerne les mesures compensatoires

Selon la rapporteur, les mesures de compensation pour les atteintes aux espèces demandées dans les arrêtés d’autorisation « ne garantissent pas le respect de l’équivalence écologique et l’absence nette de perte de biodiversité« .

Alors que les concessionnaires et l’Etat s’étaient toujours enorgueillis de la qualité des mesures compensatoires de ce dossier, sont pointées du doigt les insuffisances dénoncées par les opposants et qui avaient valu 7 avis négatifs du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) et de l’Autorité environnementale !

 

Concernant l’autorisation unique accordée à Vinci/ARCOS,

Mme Bauer suggère de « reprendre l’instruction sur cette partie de l’autorisation dans un délai de 6 mois » et demande aux juges de conditionner la mise en service de l’autoroute (prévue fin 2021 – début 2022) à cette nouvelle autorisation modifiée.

Rappelons-le, lors d’un recours en référé en 2018, contre cet arrêté d’autorisation unique, le juge avait refusé d’accorder la suspension d’urgence des travaux « à titre exceptionnel » bien qu’il existait « un doute sérieux sur la légalité de l’arrêté », ceci pour éviter soi-disant des troubles à l’ordre public en cas d’arrêt des travaux ! (voir infos ICI )

 

Concernant les autorisations accordées à la SANEF pour la partie nord du tracé (échangeur agrandi au niveau de Vendenheim notamment),

Mme Bauer propose aux juges de régulariser l’étude d’impact en la précisant et de saisir l’autorité environnementale ensuite pour valider cette nouvelle étude, et cela dans un délai de 6 mois. La mise en service du GCO serait conditionnée à la réalisation de cette procédure.

Ce qui est par contre incroyable (mais nous l’avions déjà dénoncé ! Tout est incroyable dans ce dossier !), c’est que la magistrate dit expressément dans son rapport que si le dossier avait été jugé en 2018 (donc juste après les recours en référé et le début des travaux), elle aurait demandé l’annulation totale de l’autorisation ! Mais comme il y a le principe de réalité et que les travaux ont déjà bien avancé, on ne peut pas demander l’annulation complète ! C’est ce qu’Alsace Nature et le collectif GCO NON MERCI ont toujours dénoncé : le passage en force des autorités pour démarrer le chantier et la lenteur de la justice pour juger le fonds du dossier !

 

Concernant le recours contre la commune de Geudertheim,

la rapporteure publique estime que la délibération prise par la commune en 2017, autorisant ARCOS (Vinci) à procéder aux abattages d’arbres, doit faire l’objet d’une annulation. Cependant, même si les juges annulent cette délibération, le mal est fait puisque les arbres ont déjà été abattus !

 

La décision des juges sera rendue le 15 juillet. 

 

17 juin 2021 : Maurice Wintz, le président d’Alsace Nature, fait un point de situation à mi-chemin des recours examinés

 

Fin de l’examen des 3 derniers recours, notamment ceux concernant la Sanef. Maurice Wintz, le président d’Alsace Nature, nous fait un point rapide

François ZIND, avocat d’Alsace Nature fait le point à la sortie du tribunal

 

REVUE DE PRESSE

 

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 Ce jeudi 17 juin 2021 aura lieu, au Tribunal Administratif de Strasbourg, les instances des jugements de six recours d’Alsace Nature au nom du collectif GCO NON MERCI contre le Contournement Ouest de Strasbourg (GCO).

Après près de trois années d’instructions, et tandis que les travaux avancent, la justice va enfin se pencher sur les demandes et recours contre ce projet climaticide.

Il s’agit d’un événement majeur dans notre lutte. Alors que la justice avait reconnu un doute sérieux sur la légalité en septembre 2018, “à titre exceptionnel”, elle n’avait pas suspendu les travaux. Suite à cela, la procédure d’instruction des différents dossiers a longuement suivi son cours et nous arrivons à cette étape importante qui, nous l’espérons, peut mener à un arrêt des travaux.

Le collectif GCO NON MERCI appelle au rassemblement devant le Tribunal Administratif, pour exprimer notre demande de justice.

  • Justice pour la prise en  compte de l’avis de l’ensemble des autorités environnementales et de concertation publique qui ont toutes dit “NON” à ce projet inutile.
  • Justice pour les  irrégularités dans le projet.
  • Justice pour la stratégie d’imposer envers et contre tout des projets d’un autre temps qui ne font que dégrader notre climat, sans apporter les solutions nécessaires de mobilités douces !

Aussi, nous vous donnons rendez-vous le 17 JUIN dès 13h15 devant le Tribunal Administratif (31 Avenue de la Paix) à, Strasbourg.

Projet de téléphérique au Mont Sainte-Odile : le groupe local Piémont en sentinelles de la Nature

Projet de téléphérique au Mont Sainte-Odile : le groupe local Piémont en sentinelles de la Nature

Le groupe local d’Alsace Nature et Nature & Vie se mobilisent contre un projet qui concerne le Mont Sainte Odile.

Conformément à la motion adoptée à la dernière Assemblée Générale d’Alsace Nature ne voulant pas que le massif des Vosges se transforme en parc d’attractions, nous sommes vigilants au sujet d’un projet de téléphérique reliant Saint Nabor au couvent du Mont Sainte Odile.

En effet, ce projet présente, à nos yeux, un certain nombre de points d’alerte

  • Tout d’abord un défaut de démocratie, la population locale n’a pas été consultée et informée du projet et de son coût ( étude financée par la collectivité à hauteur, pour le moment de 160 000 € ).
  • Une série « d’animations (tyroliennes, parc pour VTT…) » accompagnera ce projet, développant un tourisme de masse et une offre de loisirs consommatrice de Nature que nous dénonçons.

Il existe certainement des solutions plus acceptables pour monter au Mont Sainte Odile, et pour réduire la circulation automobile dans le massif, qu’un téléphérique qui porte atteinte au paysage d’une part et à la faune présente sur le tracé potentiel.

Outre l’artificialisation des sols (aménagement de la partie sommitale, création de deux gares à l’arrivée comme au départ, les câbles sont des pièges mortels pour les oiseaux comme le Grand corbeau ou le Faucon pélerin qui nichent dans la carrière de Saint Nabor (faisant l’objet d’un Arrêté préfectoral de Protection de Biotope)  et qui sont sur les listes de protection au titre des espèces communautaires.

Pourquoi ne pas envisager des navettes de transport en commun (électriques, à hydrogène…) aux départ des gares de Molsheim, Obernai et Barr ? ces navettes pourraient être redéployées en hiver pour acheminer les personnes désirant se rendre au Champ du feu.

D’autres solutions existent peut être ( train à crémaillère) pour peu qu’on n’oriente pas trop de façon délibérée  les bureaux d’études dans leurs conclusions….

DOSSIER A SUIVRE …

Signer la pétition contre ce projet !

 

REVUE DE PRESSE

« Entre 70 et 80 personnes, soit un peu moins que la centaine espérée par les organisateurs, ont participé ce dimanche matin 13 juin, à Saint-Nabor, à un rassemblement contre un projet à l’étude de téléphérique qui relierait le site des anciennes carrières de la commune et le mont Sainte-Odile. »

« Plusieurs prises de paroles ont eu lieu autour de tonnelles où de la documentation était étalée sur les conséquences éventuelles d’un tel projet. Face à la problématique, bien réelle, du nombre de véhicules qui circulent dans le massif (500 000 par an), ces opposants voient dans le téléphérique « un modèle du passé de tourisme de masse » qui ne résoudrait pas les problèmes mais en poserait d’autres, en dénaturant ce lieu emblématique de l’Alsace : impact paysager, atteintes à la biodiversité, à la dimension spirituelle et patrimoniale du lieu, nuisances pour les riverains… »

Voir l’article de l’ALSACE « Entre 70 et 80 manifestants contre le projet de téléphérique » paru le 13 juin, : : https://www.lalsace.fr/environnement/2021/06/13/entre-70-et-80-manifestants-contre-le-projet-de-telepherique

 

Retour sur la mobilisation contre l’implantation d’Amazon à Ensisheim le 15 mai

Retour sur la mobilisation contre l’implantation d’Amazon à Ensisheim le 15 mai

Plus de cent personnes se sont retrouvées hier à l’appel du Chaudron des Alternatives pour une fête du printemps sur le site du potentiel futur site d’Amazon à Ensisheim.

 

Le CHAUDRON des ALTERNATIVES fait un compte-rendu de la manifestation :

« Un rassemblement statique dans une ambiance musicale a permis après une courte prise de parole de s’opposer de manière joyeuse et festive au projet d’entrepôt de-commerce de 190 000 m2 qui est toujours en attente sur la commune d’Ensisheim. »

 

 

 

Un temps fort a également été symbolisé par la plantation de semis sur les terres agricoles menacées.

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photo Alternatiba

« Les opposantes et opposants  rappellent que ce projet doit s’étendre sur 19 ha de terres agricoles et aurait de graves conséquences localement sur l’économie et le cadre de vie des habitants et des habitantes ; mais également plus globalement sur le climat, la biodiversité, l’emploi et le maintien des commerces de proximité.

Les militantes et militants  attirent l’attention sur l’urgence climatique alors que  la France a déjà atteint le 17 mars  le Jour du dérèglement 2021, c’est-à-dire le jour où la France a émis autant de gaz à effet de serre que ce qu’elle devrait émettre en une année entière si elle respectait l’objectif de neutralité carbone, objectif que l’État français s’est lui-même engagé à atteindre pour 2050 . En excluant les entrepôts d’e-commerces aux contraintes imposées aux zones commerciales la loi climat et résilience discutée récemment à l’Assemblée reste bien en deçà des objectifs fixés : les militantes et militants dénoncent ce RDV manqué pour le climat et la démocratie une fois de plus.

Elles et Ils annoncent leur détermination pour faire barrage à ce modèle hyperconsumériste nourrissant le mythe de la croissance infinie sur une planète à bout de souffle . »

photo Alternatiba