mercredi 4 Nov 2015 | Déchets, Energies Climat, Nucléaire, Pollutions et santé, Risques industriels
Le collectif Convergence des luttes en alsace et ailleurs (dont fait partie Alsace Nature) propose de faire un focus le week-end du 6 et 7 novembre sur cette thématique de l’enfouissement, en s’intéressant particulièrement aux exemples présents dans la région, en créant un pont entre le passé non assumé et le futur sinistre que l’on nous propose : à savoir entre le désastre de Stocamine dans le Haut-Rhin, et le projet pharaonique et insensé du centre d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure en Lorraine.
Vendredi 6 novembre à 20h au CARDEK : Une soirée est ainsi proposée autour du Film, « A Bure pour l’Eternité », un documentaire de 52 minutes, en présence d’un des deux réalisateurs Aymeric Bonneti. Le film décrit la lutte quotidienne des opposants qui n’a jamais faibli depuis les premières esquisses du projet dans les années 90, et s’attarde en particulier sur la Maison de la résistance, située au cœur du petit village de Bure.
Samedi 7 novembre de 11h à 17h : RDV place Kléber au stand « convergence » pour discuter avec les représentants des opposants du collectif « Destocamine » et de la maison de Bure.
A 13h30 : Prise de parole et point presse.
Concert par les « Bure Haleurs »
vendredi 19 Juin 2015 | Agriculture et Alimentation, Agriculture et nature vivante, Aménagement du territoire, Déchets, Eau et zones humides, Energies Climat, Energies renouvelables, Nature, Nucléaire, Transports
Alsace Nature sera présente à Alternatiba Strasbourg, les 27 et 28 JUIN 2015
Mais Alternatiba, qu’est-ce que c’est ?
Alternatiba, c’est un mini village rassemblant pendant deux jours des centaines d’acteurs locaux portant des initiatives sur tous les aspects de la vie quotidienne : déplacement, consommation, éducation, finances, habitat… Ces acteurs sont convaincus que les paroles et les actions de « simples citoyens » ont un poids. Nous pouvons relever le défi climatique à notre niveau, beaucoup d’entre nous le font déjà.
Par ce festival, il s’agit donc de :
– Diffuser le message de l’urgence climatique, sensibiliser le grand public et les élus à la nécessité de baisser rapidement et radicalement nos émissions de gaz à effet de serre, interpeller sur les conséquences dramatiques de l’absence d’accord international ambitieux, efficace, contraignant et juste sur le climat ;
– Monter que les solutions existent et qu’elles sont à notre portée, créatrices d’emploi, synonymes d’un monde plus humain et solidaire pour combattre le sentiment d’impuissance, de résignation et donc la démobilisation ;
– Appeler à mettre en route sans plus attendre la transition nécessaire pour faire face à la crise systémique (sociale, énergétique et écologique).
Et parce que notre mobilisation se fera dans la joie, les festivités seront au rendez-vous : concerts, danses, buvettes, restauration … et VOUS !
Infos : Page facebook : facebook.com/alternatibastrasbourg
Nous recherchons des personnes pour nous aider sur le stand d’Alsace Nature.
Si vous êtes intéressés, merci de nous contacter via : actu@alsacenature.org
Alsace Nature interviendra à plusieurs moments lors de ce festival.
Au programme :
– causeries/débats
– projection et débat autour du film « Résistances » réalisé par Arnaud Schwartz, sur Alsace Nature et l’engagement au sein d’une association de protection de la nature.
– Stand d’information
Les causeries auront lieu sur des bancs place Broglie
Les créneaux seront donc les suivants :
– « climat, environnement et finance » le samedi de 14h à 15h30,
– « climat et simplicité volontaire » le samedi de 16h à 17h30,
– « climat et réduction de la consommation carnée » le dimanche de 13h à 14h30.
Concernant la projection, ça devrait se faire sous une tente de projection sur la place Kléber pour le moment il y en a une de prévu le samedi de 11h à 12h.
vendredi 13 Mar 2015 | Alsace, Aménagement du territoire, Déchets, Eau et zones humides, Energies Climat, Nature, Nos publications
Le Sorties Nature 2015 est arrivé! Il est offert à tous les membres d’Alsace Nature (qui le recevront très bientôt),
mais vous pouvez aussi le commander, il contient plus de 300 sorties tout au long de l’année et ne coûte que 4,50€.
Il vous suffit de nous envoyer un chèque à l’ordre d’Alsace Nature (4,50 € + 2,75 € pour les frais de port) et de l’adresser au : 8, rue Adèle Riton 67000 Strasbourg. Vous pouvez également passer dans nos locaux pour le récupérer (même adresse).
lundi 10 Nov 2014 | Agriculture et Alimentation, Aménagement du territoire, Déchets, Energies Climat, Nature, Nucléaire, Transports
Fort du succès de la première édition du 4 octobre dernier, une nouvelle « Convergence des luttes d’Alsace et d’ailleurs » se tiendra le 15 novembre sur la place Kléber à Strasbourg à l’initiative de plusieurs associations et collectifs alsaciens.
Le 4 octobre dernier, à l’initiative de plusieurs associations et collectifs alsaciens, nous avons lancé « Convergence des luttes d’Alsace et d’ailleurs » sur le principe de la convergence initié par les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes des 5 et 6 juillet derniers, lors de l’événement estival sur les terres de Bellevue.
« Convergeons le 15 novembre à Strasbourg »
Les événements récents dans le Tarn sur le projet de barrage à Sivens (ZAD du Testet), ou dans la Somme avec le procès des 9 militants de la Confédération Paysanne à Amiens le 28 octobre, montrent que la Convergence des luttes est une réalité plus que nécessaire [ la France protestataire en 20 points chauds ] … Unis, nous sommes plus forts ! C’est pourquoi, ici en Alsace, nous avons décidé de nous unir pour aller à la rencontre des citoyens afin de les sensibiliser aux problématiques environnementales, sociales et économiques, que ce soit sur des luttes locales ou d’ailleurs.
Initialement prévue tous les premiers samedis du mois sur la Place Kléber, nous avons revu notre périodicité par une présence mensuelle modulable en fonction du calendrier. Pour nous, il paraît important d’aller à la rencontre des citoyens de façon régulière, car les enjeux locaux comme nationaux sont considérables. La désinformation du public est sciemment organisée et nous nous devons de rétablir certaines vérités. Par exemple : le GCO ne résoudra pas l’engorgement de l’A35 même si celle-ci devient un boulevard urbain. « Nous ne l’inventons pas, c’est écrit dans le rapport officiel ! »
Les associations et collectifs engagés sont :
- Stop Fessenheim,
- Alsace Nature,
- les Amis de la Conf’ Alsace,
- l’équipe « Centrale de Fessenheim – Fermez-la ! » (Greenpeace),
- l’APES (Association pour la Protection de l’Environnement de la Sommerau),
- le collectif Stop Tafta 67
- le collectif StrasBure,
- le collectif Destocamine,
- le collectif Alsace de soutien aux opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Les thèmes abordés seront : l
- Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO), – infos
- Golf de la Sommerau (région de Saverne), – infos
- Notre-Dame-des-Landes (Pays de la Loire), – infos
- La ferme-usine des 1000 vaches (Somme), – infos
- Accords de libre-échange TAFTA, CETA, TISA, – infos
- Bure (centre d’enfouissement de déchet nucléaire Cigeo/Bure), – infos
- Centrale Nucléaire de Fessenheim et ailleurs, – infos
- Stocamine (pour un destockage total !), – infos
… cette liste est à titre indicatif. Les sujets abordés seront pluriels et évolutifs avec le temps !
Convergence des luttes d’Alsace et d’ailleurs
Place Kléber à Strasbourg, le samedi 15 novembre 2014
de 11h à 16h
mercredi 22 Oct 2014 | Déchets, Eau et zones humides, Nappe phréatique
Organisé par le collectif Destocamine, le rassemblement du 18 octobre a réuni 250 personnes dont de nombreux élus des communes environnantes.
Plusieurs orateurs dont le représentant d’Alsace Nature en sein du collectif, Jean-Paul Barberot, ont redit leur volonté d’aller vers le déstockage total de la mine Joseph- Else à Wittelsheim.
Le maire de Wittelsheim, invoquant le principe du pollueur-payeur, a soulevé la question de la responsabilité de l’entreprise Séché dans toute cette affaire, rappelant que ça n’était pas à l’Etat de supporter la défaillance d’une entreprise privée.
Le début des opérations de déstockage a été reconnu comme une avancée positive, à mettre à l’actif du collectif et de la mobilisation de la population et des élus.
Il confirme la validité des procédés mis en place qui incite à aller plus loin, vers le retrait complet des 44000 tonnes de déchets toxiques.
Un nouveau rendez vous est donné aux élus et à la population soutenus par une délégation de députés européens emmenés par Michèle Rivasi, députée EELV, pour exiger le retrait total, seule façon de garantir la préservation de la nappe phréatique alsacienne pour les années à venir.
vendredi 29 Août 2014 | Déchets, Pollutions et santé, Presse, Revue de presse
En juin, la Cour des comptes avait dénoncé l’inertie des pouvoirs publics et chiffré à 45 millions d’euros le coût de « l’absence de décision de l’Etat » sur le traitement final des déchets stockés dans l’ancienne mine de potasse de Wittelsheim (Haut-Rhin).
Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, a demandé fin août, à l’exploitant de Stocamine de retirer « un maximum » des déchets dangereux enfouis, jusqu’à 93% du mercure, sauf à ce que les difficultés techniques soient trop importantes.
« Pour tenir compte des attentes exprimées par les élus et la population, j’ai décidé de retenir un scénario prévoyant un retrait plus important que celui arrêté en décembre 2012, qui consistera à retirer un maximum de déchets mercuriels et arséniés soit jusqu’à 93% du mercure contenu », a indiqué la ministre.
Cependant, cette « ambition »est vite rabaissée puisque la ministre précise ensuite qu’« il sera néanmoins demandé à l’exploitant, compte tenu des incertitudes et aléas techniques précités, d’inclure également dans son dossier de fermeture un scénario de repli en envisageant l’hypothèse d’un retrait moindre, mais d’au moins 56% du mercure contenu dans les déchets ».
Or, il faut le rappeler, 44.000 tonnes de déchets dangereux ont été stockés dans l’ancienne mine et on ne trouve pas que du mercure dans les produits toxiques : déchets cyanurés, arséniés, chromiques, mercuriels ou amiantés et des résidus de galvanisation et du traitement de fumées d’incinération ont été accumulés dans des galeries souterraines entre 1999 et 2002.
La solution présentée par Mme Royal ne concerne que 11% des déchets enfouis ce que dénonce le collectif Destocamine qui a toujours plaidé pour le retrait total des déchets.
« L’État demande à l’exploitant de retirer 93 % du mercure contenu dans les déchets ce qui consiste en réalité à retirer 11 % des 44 000 tonnes stockées sous nos pieds. Les 89 % restants seront définitivement confinés par de la bentonite qui ne fera que retarder la pollution inéluctable de la nappe phréatique. La nappe phréatique la plus importante d’Europe sera donc polluée, les experts sont unanimes, par 39 160 tonnes de déchets hautement toxiques même dissous dans l’eau.
Au cours de la concertation publique diligentée par le ministère, la quasi-totalité de la population concernée se prononçait pour le déstockage des 44 000 tonnes, c’est-à-dire pour la remontée de la totalité des déchets.
Il est scandaleux que l’État fasse si peu de cas des souhaits des citoyens et de leurs élus ! Le collectif Destocamine n’accepte pas cette décision et fera valoir ce droit à la préservation de notre nappe devant la juridiction adéquate. »
plus d’infos sur : http://destocamine.jimdo.com/