[Découverte de la semaine] : Iris de Sibérie (Iris sibiric L.)

[Découverte de la semaine] : Iris de Sibérie (Iris sibiric L.)

 
L’iris de Sibérie également appelée Iris bleu des marais est une des fleurs emblématiques des rieds alsaciens menacées de disparition. Présent en Europe, en France métropolitaine et en Alsace, l’iris de Sibérie est « en danger » sur les listes rouges régionale, nationale et européenne. Il fait partie des espèces protégées sur l’ensemble du territoire et qui sont déterminantes de l’inventaire ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt écologique Faunistiques et Floristiques).

On le trouve en Alsace dans les prairies humides exposées à la lumière et de température ambiante. C’est une plante vivace reconnaissable avec sa taille allant de 50 cm à 1 mètre. L’iris de Sibérie est dépourvu de poils. Ses fleurs pédonculées et odorantes sont bleu à fond jaunâtre.
Profitez-en sa période de floraison se situe de main à juin !
Photo : David Hackel
L’image contient peut-être : plante, fleur, nature et plein air

[Evénement]En mai et juin, rencontrez Alsace Nature près de chez vous

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Alsace Nature organisent en mai et juin, des rencontres conviviales ouvertes à tous publics. Au programme, des sorties nature, des projections …
Vous apprendrez plein de choses passionnantes sur la nature tout près de chez vous !

GROUPE LOCAL SUNDGAU

Samedi 13 et dimanche 14 mai
Nature et Jardin en Fête à Wittersforf

Quatre jours de fête autour de la nature et des jardins, du jeudi 11 au dimanche 14 mai. Comment jardiner au naturel, préserver notre environnement et nos ressources en eau, en apprenant les bons gestes, simples, à réaliser au quotidien.

Venez retrouver le stand d’Alsace Nature lors de cet événement

GROUPE LOCAL KOCHERSBERG

170519-affiche-cine-debat-byeBye-pesticidesVendredi 19 mai
Soirée Projection/Débat

Dans le cadre de la Fête de la Nature, Alsace Nature – Groupe local Kochersberg organise un ciné-débat sur le thème des pesticides.
La soirée débutera par la projection du film documentaire « Bye Bye Pesticides » qui dévoile les méthodes et techniques qui permettent de se passer des pesticides à l’heure où leur usage est interdit dans les espaces publics.
La projection sera suivie d’un débat sur les enjeux liés aux pesticides, animé par Marie-Frédérique Bacqué et Maurice Wintz.
RDV à 20h00 à la Maison des Services  Le Trèfle – TRUCHTERSHEIM.
INFOS :
Entré libre – plateau

GROUPE LOCAL EUROMETROPOLE

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Samedi 20 mai
Sortie Nature en canoë – COMPLET

Venez découvrir en canoé un bras de l’Ill dans son écrin de la forêt de la Roberstau et de La Wantzenau. Si nous restons curieux et silencieux nous aurons le plaisir de voir le martin pêcheur, le héron et peut être des traces d’un hôte insolite…
Deux départs sont prévus avec un nombre limité de personnes.
RDV à 9h00 et 14h00, lieu communiqué à l’inscription – WANTZENAU.
Guides : Thierry SEIBERT et Christian LEDUNOIS
INFOS :
Prévoir des habits ne craignant pas l’eau. Matériel de canotage, gilet, fourni.

infos et inscription : 03 88 37 07 58

GROUPE LOCAL TAENNCHEL – HAUT-RHIN NORD

170520-SortieNature-Grasberg-GLTaennchelSamedi 20 mai
Sortie Nature : Colline calcaire du Grasberg

La situation, le sol calcaire, le microclimat permettent à une flore méditerranéenne de s’installer en Alsace. Les orchidées et autres fleurs du sud vous accueilleront sur ce site que nous avons réussi à préserver en partie.
RDV à 14h00, parking du cimetière allemand – BERGHEIM / RORSCHWIHR.
Guides : Jean-Pierre Zeiger et Hubert PFISTER
INFOS :
durée de la balade : 3 heures environ
infos au 06 32 03 33 08 

GROUPE LOCAL JURA ALSACIEN

170627-Affiche-sortie-GL-JuraSamedi 27 mai
Sortie Nature : Dans la réserve biologique forestière de Wolschwiller

Découverte des paysages et de la flore printanière typiques du Jura alsacien.
RDV à 14H00 au parking de la mairie au centre du village – WOLSCHWILLER
INFOS :
Parcours vallonné
et ombragé de 9km,

dénivelé+ 350m, altitude maximale 760m.
infos au 03 89 40 45 96

GROUPE LOCAL THUR-DOLLER

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Samedi 3 juin
Sortie Nature : Massif du Rossberg, paturages, flore et volcans

Tour des pâturages du Rossberg depuis le parking « Tambourbrennala » du Thannerhubel.
Balade autour des pâturages du Rossberg à la pointe extrême de la chaine du Ballon d’Alsace. Les chaumes, vastes zones de pâture où l’on peut rencontrer des vaches, moutons et chevaux, offrent une vue magnifique sur les vallées de la Thur et de la Doller.
RDV à 9h30, au col du Hundsruck – BITSCHWILLER/ BOURBACH-LE-HAUT.
Guide: Jean-Charles DOR
INFOS :
infos :
03 89 75 40 08

Covoiturage du Hundsruck au parking du Thannerhubel… Prévoir des chaussures de randonnée et un repas tiré du sac pour le pique-nique de midi. Retour vers 16h30.
Sortie gratuite
 

GROUPE LOCAL LIEPVRETTE

Dimanche 04 juin
Sortie Nature : En Forêt et sous terre170604-Affiche-sortie-Foret-et-sous-terre-GL-Liepvrette

La sortie consistera en une randonnée de difficulté moyenne destinée à montrer divers aspects du patrimoine naturel et miner : forêt, flore,impact de l’activité minière ancienne sur le paysage. La visite d’un site minier est ainsi proposée par l’ASEPAM co-organisatrice.
RDV à 10h00, devant l’église de Saint-Pierre sur l’Hâte près d’Echery – SAINTE-MARIE-AUX-MINES.
Guides : Roger ZENNER, Nicolas ROSER et Gérard FREITAG
INFOS :
Inscription obligatoire au 09 54 83 87 05

Prévoir des habits chauds et de bonnes chaussures. L’équipement pour la visite de la mine est fourni par l’ASEPAM. Prévoir repas tiré du sac.
 

GROUPE LOCAL KOCHERSBERG

Samedi 17 juin
Sortie Nature : les 4 saisons du Kochersberg

Promenade à la lisière de la nuit quand les animaux sortent ou s’activent une dernière fois avant le relatif calme nocturne. C’est aussi une invitation à contempler les étoiles (si le ciel permet !) depuis le sommet du Kochersberg, loin des pollutions lumineuses de la ville.
RDV à 19h00, lieu communiqué à l’inscription – NEUGARTHEIM.
Guide : Maurice WINTZ
INFOS :
Inscription obligatoire au 06 72 39 13 69
Sortie gratuite
 

GROUPE LOCAL COLMAR

Samedi 24 juin
Sortie Nature : Tout au long du sentier de la Martre à Holtzwihr

Par la variété des différents biotopes jalonnant le parcours, cette sortie offre une possibilité de découverte de la nature de notre Ried dans leur état actuel et d’une belle forêt alluviale de l’Ill contenant de magnifiques sources phréatiques. A cette époque de l’année, la flore est au rendez vous et de nombreux oiseaux migrateurs et sédentaires ont niché.
RDV à 8h30, parking du stade de foot – HOLTZWIHR.
Guides : Christian BILLE et Christian DURR
INFOS :
infos au 06 10 83 41 40
Sortie gratuite
 



 

Des panneaux solaires sur un étang, est-ce vraiment écologique ?

 
Nous avons appris par la presse que la ville d’Illkirch avait pour projet l’installation de panneaux solaires flottants (700 m2 prévus) sur une gravière et sur l’étang de Girlenhirsch.
Si l’idée peut paraître séduisante pour la transition énergétique, cela nous pose question notamment en terme d’utilisation des espaces naturels et de respect de la biodiversité.
Plusieurs membres de notre association se sont étonnés de cette initiative et nous ne pouvons que leur donner raison.
En effet, le projet nous semble contestable pour plusieurs raisons :
– Les panneaux solaires vont provoquer en-dessous une zone d’obscurité empêchant le développement du phytoplancton, perturbant ainsi la chaine alimentaire de l’étang.
– Les oiseaux aquatiques migrateurs peuvent être désorientés à l’amerrissage par ces surfaces qu’ils risquent de confondre avec l’eau libre, surtout la nuit. Certains insectes aquatiques, comme les Dytiques, volent à l’état adulte et sont attirés par les surfaces horizontales brillantes qu’ils confondent avec un plan d’eau, surfaces artificielles sur lesquelles ils peuvent s’écraser à l’atterrissage en piqué. Une atteinte de plus à la biodiversité.
– Que se passera-t-il en cas de jets de pierres ou autres dégradations du matériel ? Les débris iraient polluer l’eau de l’étang et de la nappe phréatique en métaux lourds toxiques.
– Enfin la dégradation à grands frais de surfaces de nature est inadmissible, alors qu’il existe des hectares de toits plats non exploités pouvant accueillir des panneaux solaires, tels que usines, grandes surfaces, parkings couverts, immeubles collectifs.
 
Respectons notre cadre de vie naturel et ne le transformons pas systématiquement et de façon irréfléchie en usine à énergie. Il y a certainement d’autres voies pour engager une transition énergétique écologique et efficace.
 
Pour plus d’infos :
article de Rue 89 Strasbourg paru le 23 mars : Lire l’article
 
 
 

22 mars – Journée mondiale de l'eau :  rassemblement festif à Wittelsheim

22 mars – Journée mondiale de l'eau : rassemblement festif à Wittelsheim

 
Bonjour à tous,
Pour marquer la journée de l’eau, le collectif Destocamine vous invite à un rassemblement festif mercredi 22 mars 2017 place de la Mairie à Wittelsheim.
Démarrage des animations à 15h , clôture à 16h 30 par un grand lâcher de ballons.
Vous êtes les bienvenus avec enfants et petits enfants.
Au plaisir de se voir.
 
 
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[revue de presse] En Alsace, la plus grande nappe phréatique d’Europe est menacée par les « déchets ultimes » de Stocamine

[revue de presse] En Alsace, la plus grande nappe phréatique d’Europe est menacée par les « déchets ultimes » de Stocamine

Le site reporterre.net, dans un article daté du 13 mars 2017, fait l’état des lieux de la situation du site de Stocamine, depuis la dernière enquête publique datant de 2016.
https://reporterre.net/En-Alsace-la-plus-grande-nappe-phreatique-d-Europe-est-menacee-par-les-dechets
 
Extraits :

Le site de Stocamine. Reporterre

« Dans le Haut-Rhin, 500 mètres sous terre, les galeries s’effondrent lentement sur les 44.000 tonnes de déchets hautement toxiques du centre de stockage Stocamine. Les habitants se mobilisent pour que ces rebuts soient extraits avant qu’ils ne contaminent la plus grande nappe phréatique d’Europe. Mais la préfecture pourrait prochainement autoriser leur ensevelissement définitif.

Sous plusieurs centaines de mètres de marnes et de sel, plusieurs dizaines de mineurs s’activent. Silhouettes revêtues d’épaisses combinaisons blanches, visages dissimulés sous des masques filtrants, ils arpentent sans trêve les quelque cent kilomètres de galeries où dorment arsenic, amiante, cyanure et mercure. 44.000 tonnes de ces déchets industriels dits ultimes, impossibles à recycler et d’une extrême dangerosité, sont entreposées dans ce centre de stockage unique en France. Son nom : Stocamine. »
La question récurrente qui se pose est  « faut-il extraire tous les sacs – appelés « big bags » – et fûts de déchets avant de condamner le site, ou peut-on enfouir ces rebuts toxiques 500 mètres sous terre ? »

Le Ministère de l’environnement a ordonné la déstockage de 93  des déchets mercuriels et le confinement des 42 000 tonnes de déchets restants. C’est sur cette base que se déroule le chantier actuel.
Mais « lors de la dernière enquête publique, organisée du 7 novembre au 15 décembre 2016, seules trois personnes parmi les 297 qui ont participé à l’enquête se sont montrées favorables à l’enfouissement. Les neuf communes riveraines y sont opposées, de même que le conseil départemental, le conseil régional et les députés et sénateurs locaux. »

Les commissaires enquêteurs, dans leur rapport, ont soulevé un certain nombre de problèmes : « des promesses fallacieuses, des engagements non tenus, des fautes techniques indiscutables et une très longue inaction dommageable. Et ils indiquent « que le déstockage doit être accéléré et concerner tous les déchets comportant des fractions solubles, pas seulement les déchets mercuriels ». Malgré cela, ils ont rendu un avis favorable à l’ensevelissement des rebuts. Même si cet avis est assorti de conditions : (retrait des déchets les plus polluants, mise en place d’un système de surveillance, etc.), cela fait craindre une avis favorable du Préfet.

Le collectif Destocamine qui réunit 14 associations et organisations syndicales est depuis longtemps opposé à l’enfouissement. Sa principale crainte et la contamination de la plus grande nappe phréatique d’Europe. En effet, et tout le monde le reconnait, l’ennoiement de la mine est inévitable. « « De l’eau va s’infiltrer dans les galeries, se mélanger aux déchets toxiques et envahir toute la mine. Ensuite, cette eau polluée va remonter jusqu’à la nappe phréatique située au-dessus », prédit Étienne Chamik, mineur retraité à qui trente-deux années de fond ont conféré une connaissance intime de Joseph-Else. » […] « Pour Étienne Chamick, ça ne tient pas : « Tout le monde admet qu’il y aura pollution tôt au tard. Que vont dire de nous les générations futures ? Je ne comprends pas pourquoi l’on ne prend pas une décision de bon sens — tout sortir et être tranquille pour toujours ! » »

« Seulement, très vite, cette promesse s’est révélée fallacieuse. « Notre mine ne se prêtait pas au stockage, car elle est creusée dans des terrains friables, sédimentaires, souligne Étienne Chamik. J’ai tout de suite dit que les galeries ne tiendraient pas. Mais les promoteurs assuraient le contraire, qu’on pourrait sortir tous les déchets les doigts dans le nez pendant cent, voire mille ans. Résultat, aujourd’hui, au bout de même pas dix-huit ans, les cavités se cassent la gueule » sur les sacs de déchets. Un membre de la CFDT (Confédération française démocratique du travail) qui souhaite rester anonyme abonde dans ce sens : « Au début, quand nous stockions les déchets, nous laissions de l’espace sur les côtés pour la réversibilité. Mais, au bout d’un moment, on nous a fait empiler les ’big bags’ sur toute la hauteur de la galerie, et nous avons bien vu que cela rendrait le déstockage très difficile. Nous avons compris que l’objectif du centre était l’enfouissement définitif des déchets et nous l’avons ressenti comme une trahison. » »

Remise d’une pétition, le 7 juillet 2011, demandant au préfet le déstockage total lors d’une réunion de la Clis. photo : collectif destocamine
[…] Que faire de tous ces déchets dangereux s’ils étaient finalement retirés ? « Aujourd’hui, nos déchets dits ultimes vont en Allemagne, qui dispose d’une mine aux galeries bien plus stables que les nôtres, indique Yann Flory. Mais, globalement, on ne pense pas que le stockage souterrain soit souhaitable : une fois que les déchets sont enfouis, on ne contrôle plus rien. »« Pour ce qui est des déchets de classe 1 — déchets amiantés et résidus d’épuration des fumées d’incinération des ordures ménagères —, on peut très bien les garder dans des centres de stockage en surface prévus pour ça »
Les opposants n’entendent pas baisser les bras et réfléchissent aux recours possibles si le préfet se déclarait favorable à l’enfouissement.

Lire l’article en entier
 
 

Continuité écologique du Rhin : Le saumon mené en bateau ?

Continuité écologique du Rhin : Le saumon mené en bateau ?

Vendredi 2 décembre 2016, la coalition « Salmon comeback / pour le retour
du saumon dans le Rhin« , regroupant 21 associations de protection de l’environnement et des milieux aquatiques* des quatre pays traversés par le fleuve, était réunie dans les locaux d’Alsace Nature à Strasbourg.
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Le but de cette réunion était d’élaborer une stratégie commune face à la récente décision d’EDF de mettre en place une navette par bateau pour les saumons qui essaient de remonter le Rhin !
 
En effet, EDF, qui achève bientôt les travaux de la passe à poissons de Gerstheim, souhaiterait, pour des raisons budgétaires notamment, ne pas avoir à construire les 3 autres passes initialement prévues, Sa navette fluviale consisterait à faire franchir aux saumons et autres migrateurs trois barrages d’un seul coup (Rhinau, Marckolsheim et Vogelgrun).
EDF n’a plus que quatre années pour respecter les objectifs du plan saumon 2020 et pour gagner du temps propose ces « navettes ». L’idée est de capturer les poissons dans une nasse au niveau de la centrale hydroélectrique de Rhinau et
de les tracter par bateau vers l’amont via les écluses. Après le barrage de Brisach, les poissons seraient relâchés dans le Vieux-Rhin d’où ils pourraient rejoindre Bâle et les zones de frayères via la passe à poissons de Kembs.
Les associations rappellent que « la continuité écologique, c’est permettre aux saumons de remonter le fleuve par leurs propres moyens ».
Cela ne peut être qu’une solution d’attente. Le programme saumon 2020 élaboré par la CIPR, suite à une conférence ministérielle en 2007 à Bonn, ainsi que la directive-cadre sur l’eau, parlent de continuité écologique, pas de « taxi à poissons ».
De plus, rien n’est en effet prévu pour la migration des poissons vers la mer et un problème subsiste concernant les secteurs où le courant les attire directement dans les turbines des centrales où ils se font hacher.
Les ONG (dont Alsace Nature) restent mobilisées. Elles craignent en effet qu’une fois l’objectif  politique atteint (des saumons à Bâle en 2020), l’objectif écologique tombe à l’eau.
LIRE l’ARTICLE de Simone Wehrung dans les DNA du 7 décembre 2016