"Les Enfants de Tchernobyl" recherche des familles d’accueil pour juillet 2018

"Les Enfants de Tchernobyl" recherche des familles d’accueil pour juillet 2018

L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl » recherche des familles d’accueil pour des enfants ukrainiens invités pour la première fois en France durant 3 semaines en juillet 2018.

Plus de 31 ans après l’explosion du réacteur de Tchernobyl, l’association humanitaire alsacienne « Les Enfants de Tchernobyl » continue de présenter les preuves de la poursuite de la catastrophe et de l’intérêt des séjours en France des enfants de Tchernobyl.
Le 26 avril 1986, à 1h24, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire Lénine de Tchernobyl explose. Plus de 30 ans plus tard, les habitants du nord de l’Ukraine, du sud de la Russie et du Bélarus sont contraints de vivre dans un environnement radioactif et en raison d’une alimentation contaminée, les radioéléments (et tout particulièrement le césium 137) s’accumulent, jour après jour, dans l’organisme des enfants. Les principaux responsables sont les produits de la cueillette (baies, champignons…), de la chasse et de la pêche qui constituent une partie notable de leur régime alimentaire quotidien.
L’irradiation permanente de leurs cellules, en particulier celles du cœur, de la thyroïde et du cerveau, provoque d’innombrables lésions qui sont à l’origine de pathologies très graves, liées notamment à l’atteinte des défenses immunitaires et des organes vitaux. Les examens et travaux du professeur Youri Bandajevsky ont démontré une corrélation entre le taux de césium 137 accumulé dans l’organisme des enfants et les anomalies révélées par leurs électrocardiogrammes.
Le césium 137 n’existe pas à l’état naturel. Celui que l’on met en évidence ne peut provenir que des activités humaines : installations nucléaires, essais atmosphériques, pollutions et catastrophes nucléaires.
Une alimentation « propre » durant quelques semaines permet à ces enfants d’éliminer plus rapidement le césium radioactif contenu dans leurs organismes et donc de réduire les risques sanitaires. Pour cette raison, l’association française « Les Enfants de Tchernobyl », comme d’autres associations occidentales (en Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Irlande, mais aussi au Canada et aux Etats-Unis), invite chaque année des enfants qui continuent d’habiter sur des territoires contaminés par les retombées radioactives de Tchernobyl, à séjourner en été dans notre pays.
Durant leurs vacances françaises en 2017, les enfants ukrainiens et russes invités par l’association alsacienne « Les Enfants de Tchernobyl » ont réduit leur charge corporelle en césium radioactif de manière très importante uniquement par une alimentation « propre ». Ces résultats sont remarquables et prouvent l’intérêt de ces projets.

Plus de 31 ans après l’explosion, la catastrophe de Tchernobyl se poursuit. L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl » lance un appel aux familles d’accueil bénévoles de 6 départements de l’est de la France : 25, 67, 68, 70, 88 et 90. Elle organise en juillet 2018 l’accueil en France d’enfants ukrainiens originaires de ces régions, pour des séjours de 3 semaines. Les enfants sont issus de milieux défavorisés et sont sélectionnés par les soins de l’association en ce sens.
Renseignements :
Céline Weiss : 06 73 15 15 81
lesenfantsdetchernobyl@gmail.com
www.lesenfantsdetchernobyl.fr

Qu'en est-il donc de la centrale nucléaire de Fessenheim ?

Qu'en est-il donc de la centrale nucléaire de Fessenheim ?

  • le réacteur n°1 est arrêté depuis le 22 juillet pour « maintenance et rechargement de combustible » jusqu’au 21 septembre, mais des informations publiées par RTE, puis disparues des écrans, laissent entrevoir d’autres horizons…
  • le réacteur n°2 est quant à lui arrêté depuis le 13 juin 2016 en raison de risques majeurs consécutifs à des falsifications et de l’interdiction de redémarrage que l’ASN a prononcée depuis lors.
  • Nicolas Hulot a réaffirmé la fermeture de Fessenheim (et d’autres réacteurs)… mais pour quand ?
  • ….et pour autant, EDF entreprend désormais d’importants travaux de colmatages sur le toit de l’enceinte (certes poreuse !) alors que la fermeture de la centrale n’a jamais été aussi proche. Simple gaspillage délibéré de l’argent du contribuable (sachant que l’Etat est actionnaire à 83%) ou bien fuite en avant d’un exploitant qui veut faire de Fessenheim le symbole de son refus de réduire le nucléaire en France ?

Et pendant ce temps… :
Les associations ont réalisé le terrible recensement de nombreux problèmes de sécurité non résolus… Cette synthèse, construite en 5 tableaux didactiques, vous est présentée ci-après :

22 AVRIL – Commémoration du début de la catastrophe de Tchernoyl

22 AVRIL – Commémoration du début de la catastrophe de Tchernoyl

Pour la 25ème année consécutive, l’association LES ENFANTS DE TCHERNOBYL invite la population à un rassemblement silencieux et statique d’une heure pour commémorer le début de la catastrophe de Tchernobyl
SAMEDI 22 AVRIL DE 15H À 16H sur les marches du Temple Saint-Etienne,
PLACE DE LA RÉUNION À MULHOUSE.
NOUS ESPÉRONS VOTRE PRÉSENCE ET CELLES DE VOS PROCHES
Renseignements : 06 08 48 55 48
lesenfantsdetchernobyl@gmail.com

Des panneaux solaires sur un étang, est-ce vraiment écologique ?

 
Nous avons appris par la presse que la ville d’Illkirch avait pour projet l’installation de panneaux solaires flottants (700 m2 prévus) sur une gravière et sur l’étang de Girlenhirsch.
Si l’idée peut paraître séduisante pour la transition énergétique, cela nous pose question notamment en terme d’utilisation des espaces naturels et de respect de la biodiversité.
Plusieurs membres de notre association se sont étonnés de cette initiative et nous ne pouvons que leur donner raison.
En effet, le projet nous semble contestable pour plusieurs raisons :
– Les panneaux solaires vont provoquer en-dessous une zone d’obscurité empêchant le développement du phytoplancton, perturbant ainsi la chaine alimentaire de l’étang.
– Les oiseaux aquatiques migrateurs peuvent être désorientés à l’amerrissage par ces surfaces qu’ils risquent de confondre avec l’eau libre, surtout la nuit. Certains insectes aquatiques, comme les Dytiques, volent à l’état adulte et sont attirés par les surfaces horizontales brillantes qu’ils confondent avec un plan d’eau, surfaces artificielles sur lesquelles ils peuvent s’écraser à l’atterrissage en piqué. Une atteinte de plus à la biodiversité.
– Que se passera-t-il en cas de jets de pierres ou autres dégradations du matériel ? Les débris iraient polluer l’eau de l’étang et de la nappe phréatique en métaux lourds toxiques.
– Enfin la dégradation à grands frais de surfaces de nature est inadmissible, alors qu’il existe des hectares de toits plats non exploités pouvant accueillir des panneaux solaires, tels que usines, grandes surfaces, parkings couverts, immeubles collectifs.
 
Respectons notre cadre de vie naturel et ne le transformons pas systématiquement et de façon irréfléchie en usine à énergie. Il y a certainement d’autres voies pour engager une transition énergétique écologique et efficace.
 
Pour plus d’infos :
article de Rue 89 Strasbourg paru le 23 mars : Lire l’article
 
 
 

Fuite massive à la centrale de Fessenheim : EDF enfin condamnée !

Début 2015, la centrale de Fessenheim avait dissimulé l’ampleur d’une fuite de 100 m3 d’eau sur le réacteur n° 1, qui avait endommagé des équipements et imposé un arrêt d’urgence. Pour le relancer au plus vite, EDF s’était contentée de réparations effectuées à la va-vite qui avaient débouché sur une nouvelle fuite..

Suite à la plainte déposée par 5 associations, le Tribunal de police de Guebwiller vient enfin de sanctionner EDF. Les associations se réjouissent de cette condamnation.

Une fuite massive camouflée en « défaut d’étanchéité »

Le 28 février 2015, le réacteur n° 1 de la centrale nucléaire de Fessenheim a été arrêté, officiellement suite à un « défaut d’étanchéité »… Dans les faits, la rupture d’une tuyauterie avait déclenché une fuite de 100m3 d’eau, qui avait projeté des éclaboussures en salle des machines jusqu’à 10 mètres de haut et provoqué des court-circuit sur des équipements électriques. Par ailleurs, cette fuite avait fait dangereusement baisser le niveau d’un réservoir destiné au refroidissement du réacteur, imposant son arrêt en urgence.
Suite à cette fuite, EDF s’était engagée auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à ne remettre la tuyauterie en eau qu’une fois les causes et les conséquences du problème analysées. Or EDF s’était contentée de réparations rapides, ne remplaçant qu’un mètre de canalisation. Le 5 mars, sans attendre le retour d’analyse, la tuyauterie a été remise en eau, en pleine visite des inspecteurs de l’ASN… avant de se rompre à nouveau sous leurs yeux, à un mètre de la précédente cassure !

Les magouilles d’EDF épinglées par la justice

Suite à cette fuite, EDF avait gardé le silence, ne fournissant qu’une information incomplète à la Commission Locale d’Information et de Surveillance de Fessenheim. Le président de l’ASN avait lui-même fustigé cette attitude, jugeant cette communication « décalée »…
Le 21 avril 2015, une plainte commune contre EDF a été déposée par le Réseau “Sortir du nucléaire“, Alsace Nature, le Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la Plaine du Rhin, Stop Fessenheim et Stop Transports-Halte au Nucléaire.
Lors de l’audience, le 5 octobre 2016, EDF s’était surpassée dans la mauvaise foi, niant l’existence d’une inondation interne et prétendant apprendre au représentant de l’ASN ce qui constituait ou non une infraction !
La justice ne s’y est pas trompée : ce 8 mars 2017, EDF a été condamnée à plusieurs amendes par le Tribunal de police de Guebwiller et, en dépit de sa demande, cette décision sera inscrite à son casier judiciaire. Les associations se félicitent de cette condamnation de l’exploitant délinquant.

Fessenheim doit fermer immédiatement !

Ces fuites en série étaient la conséquence directe du vieillissement et du mauvais entretien des installations. Pour éviter qu’EDF ne récidive et ne dissimule à nouveau d’autres incidents après des réparations effectuées à la va-vite, il n’existe qu’une solution : arrêter définitivement et dès maintenant cette centrale en fin de vie !
Cette fermeture est urgente et va de soi. Cette centrale en fin de vie, située en zone sismique et inondable, menace toute une région européenne. En outre, elle cumule les pannes et son réacteur n° 2, arrêté depuis huit mois en raison d’un générateur de vapeur suspect, n’est toujours pas autorisé à redémarrer. Du point de vue de la production d’électricité, l’année 2016 aura été la pire pour elle depuis plus de 25 ans.
Malgré cela, en dépit de concessions inacceptables du gouvernement à EDF, le décret abrogeant l’autorisation d’exploitation de Fessenheim n’est toujours pas signé. Repoussé à 2018, son arrêt reste absurdement tributaire de la mise en service de l’EPR de Flamanville.
Les 11 et 12 mars 2017, les associations appellent à se rassembler à Strasbourg puis à Fessenheim pour dire non au nucléaire et exiger la fermeture immédiate de cette centrale !
En savoir plus : http://www.sortirdunucleaire.org/Fessenheim-fuites-en-serie
 
Marie Frachisse – Coordinatrice des questions juridiques
Réseau Sortir du Nucléaire

Toutes et tous contre la nucléarisation du Grand Est et pour la fermeture de Fessenheim !

Toutes et tous contre la nucléarisation du Grand Est et pour la fermeture de Fessenheim !

 

Six ans après l’accident de Fukushima, le gouvernement français n’a toujours pas enclenché la transition énergétique qu’il promettait.
Celle-ci devait commencer par la fermeture de Fessenheim, la doyenne des centrales nucléaires françaises, qui menace toute une région européenne. Pourtant, cette promesse de campagne de François Hollande n’a pas été tenue et la fermeture est loin d’être acquise, le gouvernement ayant refusé de tenir tête
à EDF !
En parallèle, l’industrie nucléaire, telle une pieuvre, a étendu ses tentacules sur la région Grand Est. Aux sites de stockage de déchets déjà construits se rajoutent de nombreux projets, dont le projet Cigéo d’enfouissement en profondeur des déchets les plus radioactifs, à Bure dans la Meuse.
Qu’allons nous laisser à nos enfants ? De la radioactivité en héritage ?
C’est pourquoi nous vous invitons toutes et tous à nous rejoindre le 11 mars à Strasbourg pour une grande manifestation régionale, puis le 12 mars à Fessenheim, pour dire stop au nucléaire et exiger une vraie transition énergétique !
170311-Affiche-Manif-nucléaire-STBG

Au programme :

Samedi 11 mars, à Strasbourg

14h : Rassemblement devant la Maison de la Région Grand Est (Place Adrien Zeller)
14h30 : Manifestation – Départ du cortège
15h15 : Passage sur la Place de la République (dépôt de gerbe, minute de silence pour les victimes du nucléaire et prises de parole)
16h30 : Arrivée Place Kléber (musique, fresque, prises de parole, stand, animations…)
19h : Autour de bougies, Place Kléber, nous nous inclinerons à la mémoire des victimes de Fukushima, de Tchernobyl et du nucléaire.
En soirée à 20h : Projection-débat au cinéma Star – Saint Exupéry de Strasbourg, film « Déchets radioactifs – 100.000 ans sous nos pieds » et témoins de la lutte contre CIGÉO
Cette mobilisation se poursuivra devant la centrale de Fessenheim :

Dimanche 12 mars, à Fessenheim

10h30 : rassemblement devant la centrale nucléaire
11h : manifestation, départ du cortège
13h – 16h : retour devant la centrale pour des animations, stands, repas…

Contacts :

stopfessenheim@yahoo.fr
Plus d’infos : www.sortirdunucleaire.org/Agenda