Recherche de familles d’accueil pour des enfants ukrainiens et russes invités pour la première fois en France durant 3 semaines en juillet et août 2016
Près de 30 ans après l’explosion du réacteur de Tchernobyl, l’association humanitaire alsacienne « Les Enfants de Tchernobyl » continue de présenter les preuves de la poursuite de la catastrophe et de l’intérêt des séjours en France des enfants de Tchernobyl.
Le 26 avril 1986, à 1h24, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire Lénine de Tchernobyl explose. Plus de 29 ans plus tard, les habitants du nord de l’Ukraine, du sud de la Russie et du Bélarus sont contraints de vivre dans un environnement radioactif et, en raison d’une alimentation contaminée, les radioéléments (et tout particulièrement le césium 137) s’accumulent, jour après jour, dans l’organisme des enfants. Les principaux responsables sont les produits de la cueillette (baies, champignons…), de la chasse et de la pêche qui constituent une partie notable de leur régime alimentaire quotidien.
L’irradiation permanente de leurs cellules, en particulier celles du cœur, de la thyroïde et du cerveau, provoque d’innombrables lésions qui sont à l’origine de pathologies très graves, liées notamment à l’atteinte des défenses immunitaires et des organes vitaux. Les examens et travaux du professeur Youri Bandajevsky ont démontré une corrélation entre le taux de césium 137 accumulé dans l’organisme des enfants et les anomalies révélées par leurs électrocardiogrammes.
Le césium 137 n’existe pas à l’état naturel. Celui que l’on met en évidence ne peut provenir que des activités humaines : installations nucléaires, essais atmosphériques, pollutions et catastrophes nucléaires.
Une alimentation « propre » durant quelques semaines permet à ces enfants d’éliminer plus rapidement le césium radioactif contenu dans leurs organismes et donc de réduire les risques sanitaires. Pour cette raison, l’association française « Les Enfants de Tchernobyl », comme d’autres associations occidentales (en Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Irlande, mais aussi au Canada et aux Etats-Unis), invite chaque année des enfants qui continuent d’habiter sur des territoires contaminés par les retombées radioactives de Tchernobyl, à séjourner en été dans notre pays.
Durant leurs vacances françaises en 2015, les enfants ukrainiens et russes invités par l’association alsacienne « Les Enfants de Tchernobyl » ont réduit leur charge corporelle en césium radioactif de manière très importante (30% en moyenne ; 45,5% pour les enfants de Narodytchi) uniquement par une alimentation « propre ». Ces résultats sont remarquables et prouvent l’intérêt de ces projets.
Près de 30 ans après l’explosion, la catastrophe de Tchernobyl se poursuit.
L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl » lance un appel aux familles d’accueil bénévoles de 6 départements de l’est de la France : 25, 67, 68, 70, 88 et 90. Elle organisera en juillet et août 2016 l’accueil en France pour des séjours de 3 semaines d’enfants ukrainiens et russes originaires de ces régions. Les enfants sont issus de milieux défavorisés et sont sélectionnés par les soins de l’association en ce sens.
Rétroliens/Pings